Forum - Le Monde du Slash

Voici donc les deux pages de fluffiness promises. C'est le simple récit de mon rêve. Ca n'a la prétention de rien et, honnêtement, ce n'est pas de la coquetterie si je vous dis que les reviews ne sont pas nécessaires. Je le mets juste pour en pleaser certaines, si ça y réussit... ^^
J'ai expérimenté un nouveau truc: les répliques en VO (total respect du rêve...^^). Vous retrouverez sans doute certains clins d'oeil connus, témoins des bribes de DVD qui viennent me hanter comme de vils fantômes (enfin... on va pas s'en plaindre...*^^*), en revanche, vous y trouverez possiblement aussi des fautes de langues. Je m'en excuse par avance...

A Nasty, à Cybelia, à Orlidom et à Scilia: mes 4 vieux amûrs ^^






Il est très tard ce soir de septembre ; pour être exact, nous sommes déjà dans le matin du lendemain, si l’on en croit les chiffres blancs sur fond bleu de l’ordinateur qui s’apprête à s’éteindre dans un dernier soupir. Billy considère Dominic d’un air satisfait juste avant que l’écran ne cesse sa lueur blanche. Dom lui rend un contentement fatigué malgré tout. Ils viennent de clôturer la première grande partie de leur scénario, mais il en reste tant à faire !

Pour l’heure, le moment est venu de prendre un peu de repos. Le lit de Billy, placé tout près de l’appareil, leur tend déjà les bras depuis bien trop longtemps. Sans avoir le courage d’exécuter tout autre rituel, Billy déboucle sa ceinture, abaisse son jean bridant à ses chevilles et en sort avec négligence, abandonnant sur le sol le vêtement tassé pour se jeter sur le matelas ni trop mou ni trop ferme de sa couche adorée. Dom le suit, profitant de la place que lui ménage Billy en roulant sur le côté avec un sourire ensommeillé.

Les deux amis se nichent sous le drap et la couette, car il fait frais dans la chambre. Ils restent un moment en silence, se souriant de temps en temps lorsque leurs regards se croisent, goûtant la pure simplicité du moment. Finalement, la voix de Billy bruisse dans la pénombre :
- Well, nod bad today…?
- Yes… D’you think we’ll finish one day ? répond Dom, avant de bailler à mâchoire décrochée.
- I’d like not! réplique Billy, rieur.
Le silence perdure quelques instants ; puis c’est Dom, cette fois, qui prend la parole.
- I’m very proud to make this work with you, Billy Boyd !
- Oh, so am I ! More than that: it is a honour!
Après un bref rire, Dominic reprend :
- Seriously, can you imagine? That will be a great memory if we succeed this film…
- That’s right.
Billy regarde Dom. Celui-ci se retourne sur le dos, les yeux vers le plafond. L’Ecossais ajoute à mi-voix.
- I’m glad I make it with you.
Dominic se tourne une fois de plus, faisant face à la fenêtre, tournant le dos à Billy.
- Same for me. Well…You know… There are some persons who… who make you feel happy and safe… Yes, I feel secure if you’re here, with your silly face, saying “Oh, for fuck’s sake, Dom: there is something wrong in this story!”
Billy pouffe d’un rire désapprobateur, accrochant une main à l’épaule de Monaghan, puis la laissant aller le long du bras pour entourer finalement la taille. Attirant un peu le poids trop robuste de son coéquipier à lui, il appuie son front dans la courbe de l’échine et murmure, souriant, les yeux clos.
- You make me feel happy too.

Dom se retourne alors, faisant à nouveau face à Billy, mais ayant les yeux fermés, et se pelotonne un peu plus contre son acolyte. Celui-ci referme légèrement davantage son bras dans le dos couvert d’un tee-shirt « Someone less dumb for president ». Comme Monaghan n’en cherche que plus à se blottir vers lui, soudain plus égaré, enfouissant son visage dans son buste, Billy, un peu surpris et dépassé par les évènements, déplie son autre bras pour le glisser sous le corps du blond et enfin le serrer pleinement contre lui, à la manière d’un gros nounours.

Le temps se stabilise. Plus personne de bouge, plus personne ne parle. Par moments, Dominic remue très légèrement et Billy le resserre alors plus étroitement, comme par crainte d’une tentative d’évasion improbable. Boyd baisse la tête pour regarder son Dommie allongé au creux de sa tendresse. Il se sent bien avec ce bloc chaud et souple contre son corps, mais presque trop ému, et ces sensations le font flotter sur la bascule de la plénitude et de l’angoisse.

Dominic se redresse quelque peu malgré l’étreinte protectrice de Billy qui proteste en ne desserrant pas de bonne grâce son étau câlin. Monaghan reprend une altitude analogue à celle de son vis-à-vis et laisse son regard glisser un instant dans ses prunelles assombries pour aller embrasser avec une douceur inégalable le front haut. Les paupières de Billy clignent spasmodiquement l’espace d’un instant tandis que les lèvres toutes fines et aimantes de Dom se posent sur sa peau ; puis elles se closent comme les lèvres s’entrouvrent pour la baiser doucement.
- ‘Love you, Dom…
Dominic s’éloigne, puis il passe ses doigts serrés dans les mèches brunes de Billy, des mèches un brin plus longues qu’à l’ordinaire, et toutes négligées après cette journée de travail cloîtré. Ce faisant, il laisse sa voix basse répondre un grave :
- I love you, Bill.

Il repose sa tempe sur le front de Billy qui vient d’être imbibé d’aise. L’Ecossais cherche à son tour à combler la courte distance occasionnée par les gestes de Dominic. Monaghan, sentant les bras l’encercler dans une nouvelle volonté câline, sentant la poitrine de Billy lâcher un souffle délassé contre la sienne, enlace à son tour son ami pour inverser un moment les rôles, pour à son tour lui faire sentir la sérénité entière d’être aimé avec pureté, dévotion et fiabilité inébranlable. Ses bras prennent place autour de lui, ceinture protectrice qui se meut en une pression grimpante, grimpante le long de son dos, jusqu’à ce que Billy en geigne de bien-être, doucement, brièvement, et que Dominic le presse contre lui, se hissant jusqu’aux cheveux ébouriffés pour y laisser perdre son visage, le bout de ses doigts ayant finalement atteint une joue parsemée de picots de barbe du soir.

Dominic soupire dans la tignasse brune, profondément, sans autre son que celui de sa bouche entrouverte qui exhale son souffle. Il aime Billy. Il l’aime si fort… Rien ne vient corrompre ce sentiment d’ordinaire si caduque. Et Dom aime cela. Cela lui donne l’impression d’être quelqu’un de meilleur.

Et lorsque les doigts de Billy viennent rouler leurs dos sur sa propre joue, l’étreinte se préservant étroite par ses propres soins, Dominic se sent plus exceptionnel encore. Il voudrait abreuver Billy de ses mots de reconnaissance et de tendresse, l’en saouler sans fin, mais il ne dit rien de plus qui pourrait sembler étrange à celui qu’il considère comme sa moitié, bien moins par cliché que par abandon. Il dissémine prestement des baisers parmi les épis de Billy qui le chatouillent.

Puis, soulagé, il se tranquillise. Le cœur de Billy bat vite. Sa main le caresse toujours calmement. La joue, la tempe, les cheveux courts sur le côté de sa tête, son oreille. Billy l’aime. Il l’aime comme d’un feu liquide. Dominic est son tabernacle. Les moments comme celui-ci sont des perles volées à l’éloignement nécessaire, ce par la grâce de ce projet cinématographique commun. Mais pour l’heure Billy n’y songe pas. Tandis que Dom reprend ses doux baisers en paix, il se laisse baigner par le confort de son lit dont son alter ego est l’origine. Il a toute la nuit pour le savourer… ou presque : il doit être plus de 2h…

Qu’importe, ils feront la grasse matinée.

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La Halfeline
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Le sachet de thé c'est la santé!

Oh !! C'est trop... *se fait baillonner par tout le forum, les chouchous du forum, et Elijah*
Mmmmm... mgnemmmmmm.... !!!
*se transforme en Hulkesse (mais devient toute bleue quant à elle) et repousse tout le monde*
FLUFFYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY !!!

Tout le forum, soulagé, plus quelques autres qui, n'ayant pas l'habitude, sont à présent sourds : Ah ! Ouf, elle a pas dit...
Et c'est cuuuuuuuuute !!
Forum : -___________-""

Bon, malgré ce début à la con, je pense que tu auras compris que j'aime bien cette pitite fic, et plus particulièrement l'idée des réponses en anglais (LE truc en plus de la fic... Toutes tes fics ont une petite idée bien à elle et qui fait leur charme...) qui est vraiment bien, et qui fait des bons résultats, d'autant plus qu'elle a des résonnances avec des phrases bien connues de la communauté !! (YATA !! Enfin, je ne fais plus de fautes à ce nom, et je ne suis plus obligée de dire fellowship pour avoir l'air moins cruche... -_-' C'est atterrant. Tu maîtrises mieux l'anglais que ta langue de naissance. Et surtout tu auras l'air cruche de toute façon)Bon, z'ai pas vu de fautes (un jour, peut-être, je serai capable d'en repérer dans un texte en anglais... Le jour où les vaches pondront des petits Elijah Woods portables pour tout le monde...)
...
-_-'
Mais qu'est-ce que je raconte ?
Ah oui !! Que j'aime beaucoup cette petite fic !! Même si, comme tu l'avais dit, elle est moins bien écrite que les autres (tout du moins, dans un style très différent), elle est très agréable à lire et la fluffiness est très agréable ! Ca fait plaisir de revoir ça... ^_______^
Juste une question : (en fait, deux) C'est la première après le 'temps de réhabilitation à la terminale' ? Et ça faisait combien de temps, déjà ? Curiosité mal placée.
J'aime tout particulièrement la fin dans laquelle on sent toute ta sensibilité revenir et l'humour mêlée à la beauté des scènes... C'est vraiment joli !!

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"Hobbits who play together..."

"... make sweet love together..."

MDRRRR!!!! ^^ ^^ ^^


Ooooh michiiii!!! ^______________________^


Ooh! Encore jaloux, le Lij? S'il est pas content, il a qu'à t'en donner, des cours de langue! (La Halfeline n'a eu aucune mauvaise pensée en disant cela... )


...
Mon Dieu cette image mentale!!!!


C'est exact.


...
Mon Dieu... plus de trois semaines!!!

M'en fous! J'ai déjà une réécriture en tête! Vous l'aurez demain. Et faut que je finisse d'Or et d'Argent Bordel de Lilith!

MICHI MA NASTY POUR CETTE ADORABLE REVIEW!!!

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La Halfeline
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Le sachet de thé c'est la santé!

Annie aime les sucettes à l'anis...
*en train de sucer gentiment son bâtonnet et la boule au bout*
Je vois pas du tout ce que tu veux dire...


-______-' Ben on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a à l'esprit...


Donc c'est bien ce que je pensais en lisant. Ca ressemble un peu à un début d'échauffement, et à la fin, on revoit poindre ton beau style et l'excellence de tes fics. C'est assez visible et marrant à constater.


YOFI !! (tu as la chanson à me retransmettre ? lol)

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"Hobbits who play together..."

"... make sweet love together..."

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Cat



Donnez-moi un elfe... A enduire de miel... Donnez-moi un elfe... (sur un air connu)

LOL!!! Viii tu as tout à fait raison! En relisant c'est assez ça! C'est marrant en effet! ^^


C'est "Les p'tits voleurs" de Naunaud. Je vais t'envoyer ça. ^^
Je devrais vous mettre la réécriture ce soir.

Merci Missco pour la rev!


LOLOL!!! Je retiendrai l'expression!! ^^


Merci!!! En fait j'ai fait cela surtout par un soucis de réalisme et de respect du rêve, comme je le disais.


Pas de problème! Je vais faire ceci sous peu!! ^^

Merci à tous!

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La Halfeline
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Le sachet de thé c'est la santé!

Ben... Merci à toi, surtout...
Faut vraiment que j'arrête de faire des blagues qui font rire que moi -____-'

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Cat



Donnez-moi un elfe... A enduire de miel... Donnez-moi un elfe... (sur un air connu)

Elle est très sympa cette petite fic ! Ils vont tellement bien ensemble !

Cybelia.

Ca c'est vrai! ^^

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La Halfeline
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Le sachet de thé c'est la santé!

Billy redescend dans le soir tombant la pente de gravier qui mène à la maison. Dominic vient de repartir, encore une fois, emportant avec lui leur petit monde à eux. Ou, plus exactement, mettant avec ce départ en veille interminable ce petit monde qui n’existera pas plus pour l’un que pour l’autre une fois séparés par les kilomètres. Les épaules de Billy s’affaissent : pourquoi doit-il toujours se sentir si mal dans ces moments, comme si l’on venait de lui arracher l’esprit et de lester ses poumons de toute la misère humaine ?

Alors qu’il s’apprête à passer la porte vitrée, il est interrompu dans le filage de son spleen par un appel miaulé avec cœur. Se retournant, il trouve le chat, ce pauvre chat censé appartenir à l’ordure de la maison voisine et qui passe son existence dehors avec ses gamelles vides pour seule compagnie. Il le serre de tout près. Ce n’est pas de la nourriture qu’il veut, ce n’est pas tant non-plus qu’il veut une caresse, Billy le sait. Ce qu’il veut, c’est rentrer. Il en a probablement sa claque de l’humidité et du froid constant. Mais voilà : Billy, s’il a toujours été présent pour l’empêcher de crever de faim ou pour répondre à ses maigres doléances de cajoleries, ne l’a jamais laissé entrer, et ne doit pas commencer. Il y a les meubles, le canapé en cuir, et puis, il y a Alison qui, si elle venait à rentrer, ne devrait pas être inondée d’allergènes sous peine de ressembler à un cocker qui aurait chopé la conjonctivite…
Ally… Pourquoi n’est-elle pas là, son « âme-sœur », « sa vie », « celle avec qui il partage tout » alors qu’il est au trente-sixième dessous ? Elle a mieux à faire dans ce tournage qui doit bientôt toucher à sa fin. Loin, comme Dominic maintenant ; tous les deux aussi égoïstes l’un que l’autre… Billy se sent abandonné, comme ce pauvre chat, ce chat blanc de riche qui vit comme un miséreux, ce chat dont l’oreille droite flanche tandis qu’il lève la tête vers lui. Au Diable Ally, au Diable tout le monde, les absents ont toujours tort.

Billy ouvre grand la porte de son « bunker » et le félin se faufile immédiatement à l’intérieur. Tout de suite, il descend l’escalier de bois tendre qui plonge dès l’entrée jusqu’à la salle de séjour qui fait à la fois salon, salle à manger et cuisine. Billy ôte son manteau et ne tarde pas à le rejoindre. Sans penser, il fait chauffer de l’eau pour lui et tiédir un peu de lait pour le chat qui est allé se planter devant la grande baie vitrée et regarde, son oreille droite fléchissant toujours, le paysage gris de brouillard et humide de bruine.
Billy apporte sa coupe au matou, et met son eau à infuser. Fruits rouges, comme d’habitude. Billy aime regarder les volutes bleu encre, puis sanguines se disperser dans le liquide transparent jusqu’à le teinter d’une forte couleur rubis. Ce sera sans sucre, cette fois. Il s’assoit dans le canapé et boit lentement, à petites gorgées, le regard fixe, la tête toujours vide. Le chat lape précautionneusement sa pitance. Billy l’observe et se sent tranquillisé. Il va finalement lui offrir un peu de thon, mais le minet refuse. Il a toujours été ainsi : mesuré.

Enfin, Billy prend le chemin de sa chambre, et constate, à sa surprise, que son blanc hôte l’y suit. N’ayant une fois de plus pas de force pour les rituels, il jette son pantalon dans un coin et s’enfouit sous l’édredon. Il s’en recouvre totalement, et tremble sur son matelas. Des pas sur son dos le font sortir de son confinement : le chat est là, incertain et suspicieux, sur ses gardes pour prévenir toute perte d’équilibre sur ce sol instable. Billy lui sourit et le gratifie d’une caresse sur la joue, une fois, deux fois… puis le félin se dérobe, très digne, comme à l’accoutumé. Il s’éloigne, descend lestement du lit et quitte les lieux par l’entrebâillement de la porte, aussi silencieusement qu’il était entré.

Billy se rallonge. Il attend, et pas la moindre ombre de sommeil ne se profile à l’horizon, malgré les propriétés apparemment calmantes de son thé préféré. Il soupire un peu. Il se retourne dans son lit dont il réalise que le confort n’est véritable que par la chaleur de Dominic à l’intérieur, sa contenance ferme et douce à la fois, qu’il pouvait toucher, ou apprécier de la seule conscience… Sa présence, bien plus unique encore, qui faisait que son esprit se sentait aussi délassé que son corps, près de lui.
Billy s'irrite dans son petit lit : il envoie valser les oreillers, repousse tout à la tête du lit ; il rejette la couette, s’abat sur son matelas. Harcelé par une sensation de fourvoiement, il déborde d’inaccomplissement.

Finalement, après un temps indéterminable, les vapeurs d’une première léthargie envahissent peu à peu Billy, reposant sur sa joue, son expression exaspérée se délayant doucement.
Et c’est à ce moment-là, alors que le sommeil commençait à peine à daigner étendre son voile apaisant sur Billy, que la sonnette d’entrée retentit à travers toute la maison. Billy sursaute vivement. Il laisse passer une seconde, peut-être deux, puis il se lève se hâte par le couloir jusqu’à l’escalier qu’il grimpe quatre à quatre, animé par une pensée qu’il sait n’être forcément qu’un phantasme, mais qui semble guider son corps plus impérieusement que sa raison un peu endormie. Mais, après tout, qui pourrait-ce bien être au milieu de la nuit ?
Quand il arrive en haut, le cœur de Billy fait une impressionnante vrille tandis qu’il voit la silhouette par la vitre de la porte d’entrée. Il se rapproche un peu plus jusqu’à toucher le vitrage de ses deux mains, s’assurant qu’il ne vient pas d’être victime d’une apparition.
Puis il déverrouille frénétiquement la porte et l’ouvre presque à la volée.
- ‘Havn’t been able to leave…
Dominic se tient là, l’air définitivement penaud sous sa capuche en jean, son sac toujours sur l’épaule. Comme Billy ne répond rien, les yeux lagon le considèrent avec appréhension. Billy tremble, son cœur se sent soudain une âme de gelée de groseille.

Il s’efface et Dom entre, encore incertain.
- ‘Ve me your coat….
Ce sont les seuls mots que Billy parvient à lancer d’un murmure si peu articulé dans son accent écossais que Dominic a surtout compris le message par la main tendue. Alors il pose son sac par terre, et déboutonne sa veste en jean sous les yeux d’un Billy qui ne cherche même pas à y croire. Il rejète ensuite son capuchon, et frictionne vigoureusement sa jungle de sable cendré pour la débarrasser du crachin nocturne de septembre qui s’y était logé en minuscules gouttelettes bondissant à présent hors des mèches bicolores. Dom arbore à présent une mine plus à l’aise, déjà réjouie. Billy le regarde toujours, presque méfiant si l’on cherche bien sur son visage expressif. Dom lui sourit vivement. L’expression se détend alors tout à fait ; les épaules relâchent leur douloureuse raideur. Il prend la veste et la pose sur le premier support venu tandis que Dominic se déchausse.

Une main encore une once hésitante vient alors saisir celle de l’invité surprise, et l’entraîne dans l’escalier de bois tendre où les quatre pieds nus font résonner d’élégants petits bruits étouffés. Dom suit sans un mot de plus Billy qui le conduit par le couloir, et ferme la porte de sa chambre derrière eux.

Dans un coin, le chat s’endort contre le radiateur.

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La Halfeline
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Le sachet de thé c'est la santé!

Ah vi... quand c'est pas relu, c'est pas... relu...
M'enfin, à part les petites fautes ici et là, que tu auras tôt fait de corriger, j'ai tout simplement adoré !!
La fluffiness est extraordinaire (et sur Tonton, c'est très bien... Non, je dis ça comme ça... Mince, on peut plus dire de conneries tranquilles ici ?! ... Euh.... L'est tard... Faisait longtemps que je l'avais pas dite, celle-là), c'est merveilleusement écrit -comme toujours- : ton style arrive à faire passer toutes les émotions, cette nostalgie, la douleur... C'est réellement génial !! (*annotation en marge de la review, en rouge* Répétitions) Ta maîtrise des persos est impressionnante, le monde qui se crée entre les deux, la compréhension sans parole (rrrrrrr... la fin... tout simplement merveilleuse. Frustrante, mais merveilleuse. Mais frustrante. Mais... PAS bientôt fini, ces délires ?!)
Et le 'tit chat... *commence à fondre* J'adore ta façon de le traiter, c'est très bien trouvé (il me rappelle le minet avec les yeux un peu rougis... Je sais pas si tu vois celui dont je parle).


J'adore cette conception du monde qui les relie, qui, bien que pas toute neuve (je veux dire par là qu'elle ne vient pas de sortir point de vue de tes idées), est particulièrement bien traitée, et décrite avec une tendresse et une façon très touchante de situer le besoin des deux acteurs de l'un de l'autre pour ce monde qui les unit... Enfin, je ne suis pas claire, mais...
Tout le forum : Il est tard !! On sait !


Mais c'est tout snif ça !! J'aime vraiment ta manière de décrire les sentiments : on s'y croirait, avec cette douleur... OUIIIIIIIN !!


Ce serait-y pas tiré d'un fait réel, ça ?


EXPLSDRRRRRRR !!!
Rho !! La pauvre choupinette... Je vois bien le truc (et pour cause, mon réparateur personnel et formidable est allérgique à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un animal)


J'aime beaucoup le fait que Billy rejette la faute sur les deux personnes qu'il aime le plus : c'est très humain et réaliste comme réaction, très bien étudié et joli... (J'adore ta maîtrise des acteeeeeeeurs !! YATA !)


Ooooooooooooooooooh... Soooooooo fluffy... (imaginais parfaitement la scène) Et soooooooooo well written !! (tiens, y a Winamp qui passe sur Il pleut. C'est très bien aussi) J'aime beaucoup la comparaison entre les solitaires, c'est très émouvant. Vraiment, j'admire ta capacité à renouveler ce sentiment d'abandon avec un nouveau personnage, en l'occurrence, ce chat qu'on a envie de cââliner à mort, et de montrer toute l'étendue de la tristesse...



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Je LOVE cette description !! Très rapie, mais vraiment bien...


J'admire. *grand silence* J'adore. IL n'y a pas d'auters mots. Tu as LE don pour écrire, cette beauté innée dans tes écrits, et cette description est tout simplement sublime...


Comparaison, quant tu nous tiens... (cherche pas, et en plus, ça fait un quart d'heure que je devrais être couchée, faut que je me move my ass)


J'aime bien la formulation et je voyais bien Billy se retourner pour voir le chat qui suit le mouvemnt (c'est pareil chez moi... sauf que mon chat se prend vraiment pour un chien alors c'est normal)

TROP CHOUPINOUUUUUUU le chat !!! (ça y est, je l'ai dit et avoué)


C'est terriblement bien décrit, ce besoin irrépressible et la nsotalgie de le sentir à nouveau contre soi... Le pauvre Billy... J'adore !! C'est vraiment sublime, merveilleux, tout ce que tu veux, parfaitement écrit... aaaaaaaah... *petit soupir*


*s'écroule par terre*
Oh Mon Dieu. L'APPARITION. La classe... A en fondre-baver par terre. mauvais pour les dégâts des eaux... Très mauvais... RAAAAAAAAAAAAAH !! cette déclaration est géniale, elle veut tout dire, et pourtant laisse planner un doute quant à ses intentions, et... I LOVE !!

Et la fin... y a pas de mots. C'est beau. Tout simplement vraiment beau...

Nasty qui a encore fait une review toute nulle

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"Hobbits who play together..."

"... make sweet love together..."

Alors la... J'allais quitter l'ordi pour le dodo ennuyant et serein quand le faisceau de mes yeux ses pose sur tes doux mots... La legerete avec laquelle tu joue de ton clavier m'a fait vibrer au creux de mon fauteil. Moi qui ai si froid dans ce monde sans pitie aijoud'hui me suis rechauffee a tes mots et tes reves. Oh la douce lueur reposante et chaleureuse que peut emmettre un auteur qui partage son surplus d'emotion sous forme de paysages. Je ne ferais pas d'humour stupide car tes mots m'ont coupes le souffle Jamais je ne t'avais lu encore et pourtant... C'est sans vouloir etre cliche, comme si j'avais toujours attendu de te lire. Je sens que certains pensent que j'exagere. Mais je suis surchargee d'emotion et j'ai envie d'ecrire. Envie de rever. Peut-etre que la surchrge de fatigue et d'emotion accumulee au long de ce mois et quelque a aide... Mais quelles qu'en soit les raisons qui s'ajoutent a ton talent (qui je suis sure est encore latent car on sent l'emotion degorger) j'ai ressenti ton texte, Half, et je t'en remercie.
Je vous adore tous. Un-Pinec-Bouleverse

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(I live you)

Renaud est mort, Vive Renaud !
Co-présidente et membre honoraire des Anti-Proantiliberté
Co-présidente du club du Tampax.

OoooooOOOOOh!!! *court dans les bras de Nasty et Pinec*

Wouaaah!!! Eh ben, vous m'avez gâter! Je ne pensais pas soulever autant d'enthousiasme, honnêtement.

Bon, reviewons toutes ces reviews!


Ah ben vi, j'avais prévenu...


MDR!! Merci en tout cas! ^^


LOLOLOL!


Tant mieux, parce c'était ça le but recherché: je me suis mise dans les exactes conditions et j'ai essayé de retranscrir les sensations physiques.


Ben si, parce qu l'idée de cette mini-suite m'a été inspirée alors que j'allais nourrir ce chat...


Ben oui, surtout que c'est approprié avec l'histoire!!


*contente parce qu'elle aussi* ^^


Lol. Il faut dire que moi-même j'adore contempler ce phénomène alors... ça aide, forcément.


LOLOLOL!!


*toute rose sous le compliment* ^____________________^
Là encore, tout est affaire de mise en condition. Qui n'a pas soupiré après un bon gros Dominou à câliner avant de s'endormir? (Je me demande si l'intéressé serait très flatté d'être cantonné à un rôle d'ours en peluche avec fonction chauffante mais bon...)


*écroulée devant le commentaire de Nast*
Encore une fois, contente que ça ait eu l'effet recherché. "^^"


Tssssssss mais tu vas arrêter, oui? Ca devient lassant...

Au fait, je vais voir ESofTSM samedi prochain, et toi?? Et sinon, t'oublie pas de demander pour la Toussaint..?


Sinon, LILITH!!! Ma Pinec...
...
*tombe par terre, la main sur le coeur*

Si tu savais ce que j'ai été profondément émue dans ma personne d'auteur et d'individu par ton message! Sincèrement, je ne l'ai pas pris à la légère, c'était vraiment touchant pour moi, je te remercie infiniment!


Mon Dieu!
*va finir par s'envoler si son petit continue de gonfler*

MERCI à toutes les deux en tout cas!!

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La Halfeline
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Le sachet de thé c'est la santé!

Mmmmmmh... *commentaire passionnant* Je sais pas si tu te rends compte de ton don... Sûrement pas... Pas assez. En même temps, c'est bien.
*se rend compte que ce qu'elle dit n'a absolument aucun intérêt*
Tu vas t'améliorer et là... oh mon dieu... Ca va plus être possible...


Pauv'petit chéri d'amûûr...


Je me disais bien aussi que ça me rappelait quelque chose...


MOI !!
Elijah... Tu n'es pas une slasheuse, c'est normal...
Mais... enfin... Dom n'a rien d'un...
Chut !! Va te recoucher, toi qui as la chance de pouvoir faire la grasse mat' !!
Et je suis très d'accord... (LOLOLOL la fonction chauffante !)


*tend une batte de base-ball en mousse à Half*


Jeudi soir... Faut c'qui faut...
Et vi, j'y ai pensé pour la Toussaint et c'est d'accord !! (Tu aurais vu la crise d'hystérie après, d'autant plus qu'il y a eu un moment de doute quand la mother a répondu sèchement 'NON !' avant de se rendre compte que c'était pas la bonne question )

Magnifique ton mess Pinec.
Ca, c'est une revieweuse de talent.

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"Hobbits who play together..."

"... make sweet love together..."