Titre: Esquisse
Auteur: Narcheska
Béta: Ma Tatuuuuuuuuuuuuuuu
Paring, Rating : Shannon/Tomo PG-13
Disclaimer : Je ne raconte pas la vérité, et je ne me fait d'argent avec.....
Note : Ceci est un drabble trop long ou un OS trop court, à vous de voir, lol
J'espere que ça vous plaira, donner moi votre avis
POV Shannon
Je sens un souffle tiède glisser le long mon oreille, dans mes cheveux, faisant frissonner ma peau. Je reconnais son odeur avant même qu'il ne parle. Mon homme est rentré à la maison.
- C'est pas sensé être Jared le dessinateur de la famille, murmure-t-il avec affection par dessus mon épaule.
Je rougis comme un gosse, moi l'aîné des Leto. Il est le seul qui me fasse ça, qui me fasse encore réagir comme si j'avais quinze ans. Ma main vient masquer mon esquisse, je ne peux pas m'empêcher de bredouiller.
- Euuuh... si, c'est rien, c'est qu'un brouillon, même pas un brouillon... une ébauche de brouillon.
Il rit à mon oreille, et mon coeur se gonfle doucement, il peut se passer n'importe quoi, tant qu'il rit mon monde est en paix.
- Je dois me sentir vexé ? interroge-t-il ses lèvres frôlant le haut de mon épaule. Après tout, si je reconnais bien, c'est moi là-dessus. Et il y a plutôt intérêt parce qu'il est pas tellement habillé ton modèle.
- Bien sur que c'est toi.
Comme si il pouvait en douter, il est le seul qui occupe mes pensées comme cela. Au point de me faire prendre un crayon et une gomme, moi qui ne dessine jamais, pour essayer de retrouver l'image de son corps quand il n'est pas là.
- Je t'ai laissé le reste du lapin et une salade de tomates dans la cuisine.
- Merci, je vais y aller sinon mon ventre va se mettre à parler à ma place, et tu sais à quel point il sait se faire remarquer.
- Oh oui, et je sais aussi à quel point il peut choisir ses moments celui-là.
Je renverse la tête en arrière pour le voir. C'est son tour de rougir, son regard se fait si sombre. Mes yeux viennent se fixer sur ses lèvres qu'il mordille légèrement, une vague monte le long de mes reins. Il comprend, il se penche sur ma bouche, et je retrouve son goût si familier, la douceur de la langue sur la mienne. Trop vite, il s'écarte de moi.
- Je reviens bientôt, dit-il un peu comme une promesse.
Je le regarde s'éloigner, j'observe la chute de ses reins, le balancement de ses hanches. Est-ce normal cette envie que j'ai, de toujours le dévorer des yeux ?
- Tes chaussons sont sous l'escalier.
Il ne répond pas mais je l'entends faire un détour par l'entrée. Mon attention se reporte sur la feuille que je tiens entre mes mains. Je crois que je ne serais jamais un grand dessinateur. Je relève les yeux sur le lit qui me fait face, trop grand, trop vide, au plafond les palles du ventilateur tournent au ralenti.
Sur le papier le corps de Tomo occupe ces draps, alangui, allongé sur le ventre, une jambe un peu repliée. La tête reposant sur ses bras, son regard est fixé sur moi. Je sombre dans ma contemplation imaginaire. Le temps file sans que je m'en aperçoive, j'ajoute parfois un trait sur l'esquisse, mais je reste souvent immobile à rêver.
Un bruit derrière moi me surprend, mon homme se tient dans l'encadrement de la porte. Il me sourit, il a l'air en forme, bien dans sa peau. Je pense que la pause dans la tourné y est pour beaucoup, et je profite de ces instants.
- Tu as du mal avec les proportions n'est-ce pas ? demande-t-il, si sérieux.
- Oui, j'ai du mal à visualiser dans mon esprit.
Il s'avance en hochant la tête, il se place devant moi entre le lit et le fauteuil où je suis assis. Sa main se pose sur le rebord de son t-shirt, ses yeux me fixent et j'y lis un défi. Mon coeur s'affole, je crois que je devine ce qu'il va faire.
- Et en vrai, c'est plus facile à rendre ? interroge-t-il encore.
Et son haut s'envole au travers de la pièce dévoilant son torse, son ventre. Ma gorge s'assèche alors que j'essaye de répondre.
- Oui... en vrai c'est plus facile.
- Alors tu vas avoir un modèle, souffle-t-il, le regard fier, mais j'y lis cette timidité qu'il n'a pas encore perdu, celle qui m'émeut toujours autant.
Ses vêtements le quittent un à un, alors que ses yeux ne se séparent pas des miens. Je me répète que je ne dois pas me lever, je ne dois pas venir le prendre dans mes bras et le reverser sur ce lit qui n'attend que nous. Il veux poser pour moi.
Il est nu devant moi, ses joues sont brulantes, ses yeux brillent. Il est si beau comme cela, si désirable. Il recule lentement sans lâcher mon regard, il s'allonge sur le lit dans la position exacte du dessin. Et il ne bouge plus. Mon regard balaye ses longues jambes, son dos cambré, ses épaules, son visage doux. Il a l'air tellement innocent malgré tout, presque sage.
Je sens ma respiration qui s'accélère, mon coeur qui s'affole à se rompre. Le crayon que je lève jusqu'au papier tremble violemment. Est-ce que je vais pouvoir le dessiner, j'essaye de retrouver un peu de calme. Je devine dans son regard qu'il veut que je réussisse à ne pas le rejoindre tout de suite, qu'il veut que je me contienne. Mais c'est si dur, alors qu'il est presque à portée de ma main, alors que je le désir si fort.
Je crois que je saurais attendre, parce qu'il le veut, parce je sais qu'après, cela n'en sera que meilleur. Et puis je me dis aussi que peut-être, si je suis assez patient, peut-être me laissera-t-il le dessiner dans tout les endroits où je rêve de le faire.
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Alors ??
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miciiii
à tous pour vos reviews 
Tellement génial que le lemon ne manque même pas. 
c'est trop beau !
