Une réalité douloureuse
Bon voilà ma première fic slash même si c’est pas vraiment du slash. Dites-moi ce que vous en pensez. Viggo Orli le truc pas banale du tout ^^ !!!!! Bon par contre désolé pour le Viggo de cette fic je ne le vois pas comme ça en vrai mais bon il devait être ainsi pour les besoins de ma fic. Veillez me pardonner !!
La pièce de théâtre se terminais après plus d’une heure de représentation. Les acteurs s’inclinèrent, laissant le rideau tomber sous les applaudissements du public. Ils rejoignirent ensuite les coulisses pour se démaquiller et se préparer.
Orlando finissais de se préparer dans sa loge quand on frappa à la porte.
- Oui ?
La porte s’ouvris sur un grand blond aux yeux d’émeraudes.
- La pièce était extra !
- Viggo ? s’étonna Orli, extrêmement surpris, se jetant dans les bras de son ami. Qu’es-ce tu fou là ? Ca faisais longtemps ?
- Deux mois !!
- Si peux ? Ca fais une éternité pour moi
Ils se reculèrent pour s’admirer mutuellement.
- Ho c’est si bon de te revoir ! s’exclama Viggo.
- Qu’est-ce tu viens faire dans le coin ?
- Mon tournage est fini alors j’ai voulu revenir te voir.
- Tu reste longtemps ?
- Quelques jours ! Je repars samedi soir.
- Si tôt ! soupira Orli. Bon allez viens je t’offre le restau on a pleins de choses à se dire.
Orlando pris ses affaires et ils partirent dans un restau du coin. Ils abordèrent un tas de sujets au long de cette soirée, s’amusant et riant comme avant.
- Ha tiens, j’ai croisé ta sœur toue a l’heure en venant te voir.
- Ha ! Et elle vas bien ? répondis Orli pas très convaincu.
- Oui oui elle ça va. Enfin mis a part que son frangin ne lui adresse plus la parole, qu’il ne fais pas attention à elle dans la rue et qu’il ne daigne répondre au téléphone mais oui a part ça ça va. Qu’est-ce qu’il t’arrive en ce moment avec elle ?
La question qu’Orli redoutais arriva quand même, à la fin de la soirée. Pourquoi maintenant ? Pourquoi avait-il abordé ce sujet. Ils étaient bien tous mes deux jusque là. Et il fallait que ça tombe maintenant.
- Ho rien… juste une petite… engueulade… rien de grave dit-il sur un ton hésitant.
- Et avec tes parents ? Je suis au courrant pour ça aussi.
- Ecoutes ça te regarde pas c’est mes affaires.
- C’est bien la première fois que tu me dis ça ! rétorqua Viggo d’un air étonné. J’ai remarqué ce soir, derrière tes rires, y’a autre chose, mais je sais pas quoi. Tu sais très bien que tu peux tout me dire depuis le temps. dit-il en prenant la main gauche d’Orli dans les deux siennes.
Que devait-il faire, lui avouer son grand secret ou détourner la conversation comme il fait tout le temps. La tentation était forte mais il n’en avais pas le courage. Non, pas le courage mais la peur, peur de le perdre, celui avec qui il avait partagé tant de choses durant ces trois dernières années. La peur pris le dessus et il répondit ;
- Bon je suis fatigué, il est tard, j’ai envie de rentrer chez moi. Tu dors où ?
- A l’hôtel.
- Ok bah viens dormir chez moi, tu serra mieux.
- D’accord ! Mais tu me promets de m’en parler ?
- Pas tout de suite je…. Vaut mieux pas. Quand je serais d’humeur peut être. répondit Orli.
Mais que pouvait-il lui cacher ? Viggo ne comprenait pas la réaction de son ami avec qui ils se disaient tout.
Ils prirent alors la voiture d’Orlando sans dire un seul mot et rentrèrent chez lui. Ils installèrent Viggo dans la chambre d’ami de son appartement du 3ème étage.
Orli, fatigué, préféra allez se coucher, laissant Viggo dans sa chambre à lire un nouveau scripte, ce dernier ayant vu l’humeur maussade de son jeune ami.
Comme chaque soir seul dans son lit, les pensées qu’Orli pouvait écarter de son esprit ressurgissaient, morbides, violentes, effrayantes, troublant sa raison et assenant son esprit comme des poignards s’enfonçant dans la chair. Il souffrais mais il n’en parlais pas, il ne le pouvais puisque personne le comprenais, personne ne voulais le comprendre. Il se posait des tas de questions sans réponses, il s’imaginait des tas de scénarios plus noirs les uns que les autres. Il se voyait seul au milieu d’une foule lui jetant des pierres, lui crachant à la figure, lui donnant des coups puis s’en écartant comme on s’écarte d’un pestiféré. Il se sentait seul, abandonné, différent des autres. Certes il l’était, mais ce n’était pas une raison pour agir de la sorte. Il cherchait une des façons de s’en sortir mais il ne voyait pas. Quoique si ! Une s’offrait à lui. Elle était si facile et a portée de son bras. Dans la salle de bain, il trouverait son bonheur, enfin si on pouvais dire ainsi mais d’une certaine façon ce n’était pas faux. Il serais sûrement mieux mort. Avaler un tas de médicaments, ou même sauter par la fenêtre, oui sauter, sauter la tête la première, aucune chance de se rater. Ou peut être un poignard dans le cœur, directe ! Ou le gaz, on s’endors et on ne se réveille jamais, pourquoi pas ?
Ces pensées morbides l’obsédaient, l’envahissaient toutes les nuits. Et comme chaque soir, il fondait en larmes. Mais Viggo ne dormais pas encore, il aimais lire tard le soir. Le chagrin de son ami lui parvint alors aux oreilles. Mais il n’osait bouger, il se dit que ça ne changerait rien, il éviterait le sujet comme dans la soirée. Lui aussi se posa des questions. Peut être que c’était de sa faute si Orli pleurait. Peut être n’aurait-il pas dû parler de ce sujet à son ami ? Il entendit du bruit dans la cuisine, son ami avait du se lever.
Orli se leva et alla dans la cuisine prendre un verre de whisky pour se retirer ces idées de la tête, enfin plusieurs verres en réalité. Puis il s’approcha d’un tiroir et en extirpa un grand couteau de cuisine. Il passa son doigt sur la lame plusieurs fois, jouant avec le tranchant. Puis il mis le tranchant contre la paume de sa main et fit frotter la lame contre la chair d’ou perla un peu de sang. Il entendis une porte s’ouvrir et reposa immédiatement le couteau sur le meuble. Viggo arriva quelques secondes après, découvrant le jeune homme en caleçon un verre à demi rempli à la main.
- Tu dors pas ? lui demanda-t-il alors.
- Comme toi non ?
- Tu bois à cette heure-ci ?
- Ecoute, si t’es venu ici pour jouer le rôle de ma mère c’est pas la peine !
- T’es pas obligé d’être si désagréable avec moi !
- Désolé ! J… je suis un peu a cran ces temps si.
- Ouais bah j’ai remarqué. Tu veux pas me dire ce qui va pas ?
- Recommence pas avec ça ok ?
Puis Orli quitta la pièce d’un pas précipité pour rejoindre sa chambre. Viggo remarqua alors le couteau ensanglanté sur le meuble, provoquant en lui de nouvelles inquiétudes. Il se dirigea vers la chambre d’Orli mais, rendu à la porte, il ne voulu entrer. Il hésita, les mains et le front appuyés sur la porte, puis se décida à frapper. Aucune réponse. Il ouvrit alors la porte et pénétra dans la pièce. Il vis alors son ami allongé sur le ventre, la tête enfouis dans son oreiller. Il s’allongea alors près de son ami qui se blottit contre lui. Viggo serra alors Orli dans ses bras, le laissant pleurer encore pendant de longue minutes sans lui dire un mot. Ils finirent par s’endormir comme ça.
Viggo dormait encore. Orli se leva sans le réveiller. Il pris une bouteille de whisky avec lui et s’assis sur le canapé, à vider sa bouteille d’alcool. L’alcool lui faisait du bien car il oubliait, enfin non il n’oubliait pas mais il y pensait moins et à moins long terme. Il ne faisait que de ça, boire, boire et encore boire. Il ne mangeait pas beaucoup, il avait perdu l’appétit en même temps que ses inquiétudes avaient commencé à le ronger. Mais maintenant une nouvelle question trottait dans sa tête. Devait-il se révéler à son ami ? Ses parents l’avaient rejeté, alors un ami de 4 années précédentes environs... Mais il devait le lui dire, Viggo n’en resterait pas là, il voudrait des explications sur le comportement du jeune homme. Mais s’il le perdait ? Si Viggo ne lui parlait plus, la dernière personne en qui il avait totalement confiance. Il ne pouvait le perdre mais il ne pouvait non plus lui mentir.
C’est à ce moment que Viggo décida de se réveiller. Il sortit de la chambre et alla rejoindre son ami, assis sur le canapé, en train de boire. Il s’assit près de lui. Le cœur du jeune homme se mis a battre à la chamade.
- Ca va mieux qu’hier ? lui demanda-t-il inquiet. Mais il n’eu aucune réponse. Tu crois vraiment que tu vas me cacher tes problèmes longtemps.
- Tu veux un verre répondit enfin son ami pour détourner l’attention.
- Cesses d’éviter le sujet tu veux ! Ecoutes, j’essaye juste de t’aider, mais pour ça je dois comprendre ce qui ne va pas.
- Tu comprendrais pas.
- Qu’es-ce t’en sais ?
- Je te connais.
- Essayes de me faire compren…
- Je suis homo ça te vas ?
Viggo se recula brusquement pour dévisager celui avec qui il avait partager tant de choses. Mais il avait l’impression désormais de ne plus le connaître. Pleins d’images des deux amis lui virent à l’esprit, et une sensation de dégoût l’envahit. Il se sentit comme trahit. Orlando n’avait-il rien dit pour se rapprocher de Viggo et ainsi profiter de lui ? N’avait-il pas d’autres fin que cette amitié entre les deux ? De plus, ce n’était pas normal, pas naturel, et répugnant de même. C’était hors de ses principes et il ne pouvait l’accepter. Il se leva et alla dans sa chambre, laissant Orli seul. Celui-ci se leva et rejoignit Viggo dans sa chambre, un sentiment de déception et de colère en lui.
- Qu’est-ce tu fais ? lui demanda-t-il en voyant Viggo ranger ses affaires.
- Ca se vois pas ?
- Tu vas partir juste pour ça ?
- Pour ça ? Mais tu te rend pas compte que…
- Que je suis pas normal ? Si je m’en rend bien compte tu vois, je le supporte tous les jours. Mais c’est pas pour ça que je dois être rejeté par tout le monde si ?
- T’es répugnant c’est tout ce que t’es ! dit-il avec un regard haineux à Orli aux bord des larmes, en passant devant lui pour rejoindre la porte d’entrée.
- C’est ça ouais ! Dégage et remets plus jamais les pieds ici ! cria-t-il en larmes quand Viggo claqua la porte. Sale con ! cria-t-il alors en donnant du poing dans le mur pour passer sa colère. Puis il s’effondra au sol, contre le mur et pleura toutes les larmes de son corps. Il savait qu’il n’aurait pas dû le lui dire mais il n’avait pas d’autre choix. Il revit la scène de nombreuses fois dans sa tête. Puis la scène des gens lui jetant des pierres lui revint. Des amis, de la famille ou autre lui assenant des coups de pied dans les reins, lui brisant les cotes et le laissant mourir de douleur sur place. Sa souffrance en fut augmentée et son envi de mort fit de même.
Viggo rejoignit son hôtel, se demandant la raison de sa réaction, pourquoi avait-elle été si violente, si directe, si blessante. Il n’avait réussit à se contrôler mais il ne savait pourquoi. Il s’en voulait déjà. Mais il voulait réfléchir. Enfin il ne voulait pas reconnaître que l’erreur venait de lui. Ce n’est pas de sa faute s’ils en sont arrivé là, lui n’avait rien à se reprocher. Lui est normal, il aime les femmes. Mais gâcher ainsi une amitié, n’était-ce pas trop ? Mais il se rendit bien compte que ces pensés ne lui correspondaient pas. Il n’était pas comme ça. Peut être était-ce parce ceci le concernait de près. Ces pensées trottaient dans sa tête, il ne se rendit même pas compte qu’il était arrivé à l’hôtel et rentrer dans sa chambre. Il s’allongea sur le lit, continuant sa réflexion. Son portable sonna mais il ne bougea pas, il ne décrocha pas. Le téléphone sonna plusieurs fois mais il ne répondit à aucun appel. Au bout d’un moment, il se décida à regarder qui avait appelé, pour ce changer les idées. Un appel était de son manager, et les deux autre d’Orli. Il se décida alors à appeler son ami, voulant s’excuser de sa conduite incompréhensible. Il est parfois difficile d’accepter des situations qu’on tolère d’habitude, juste parce que cette fois si, elle nous concerne d’une façon ou d’une autre. Mais là les mots étaient sortis sans qu’il s’en rende compte, sans qu’il ne sache ce qu’il disait. Il tapa le numéro d’Orli mais aucune réponse. Il refit ceci plusieurs fois. Mais il se doutait bien qu’il n’aurait une réponse. Il se morfondit alors dans la crainte et la culpabilité. Quelques heures plus tard, un coup de téléphone le sortis de sa léthargie. C’était Samantha, la sœur d’Orli qui annonça à Viggo une mauvaise nouvelle. Il se précipita alors en bas de l’hôtel sur la rue et pris un taxi direction l’hôpital. Arrivé, il accouru au service d’urgence et la vis alors, assise sur une chaise, à attendre. Lorsqu’elle le vis, elle se redressa d’un coup et lui sauta dans les bras, les larmes aux yeux.
- Comment va-t-il ? lui demanda alors l’homme.
- Je… je sais pas, j’ai pas de nouvelles.
- Explique moi tout je suis pas sur d’avoir tout saisi.
Ils s’assirent alors.
- Tu sais, je te l’ai dis hier, il veux plus me parler, il répond plus au téléphone et… Et donc j’ai voulu le voir en face pour le forcer à m’écouter et… quand je suis arrivé chez lui… ça répondais pas alors… je suis entrée et…
- Et quoi ?
- Et je l’ai trouvé là, au milieu du salon allongé… il bougeait plus… Alors j’ai téléphoné aux urgences et j’ai trouvé des boites de médicaments vides. sur la table avec un verre et une bouteille.
- Il a voulu se…
- Mais oui ! dit-elle en pleurant toutes les larmes de son corps.
- Tes parents sont prévenus ?
- Oui ! Maman va venir mais…
- Ils savent eux aussi pour lui ?
- Oui il nous l’as dis y’a deux semaines. Et depuis mon père l’a rejeté. Alors il nous en a voulu à nous aussi ma mère et moi en nous disant que nous aussi on l’avais abandonné. Et maintenant il…
- C’est de ma faute. soupira Viggo. Je me suis engueulé avec lui ce matin à cause de ça. Moi aussi je l’ai rejeté je sais même pas pourquoi.
A ce moment, un médecin vint vers eux et leur annonça qu’Orli était hors de danger mais qu’il lui fallait du repos. Ils se dirigèrent alors à vive allure devant la chambre indiqué par le médecin. Sam entra la première et resta au chevet de son frère. Viggo resta à la porte à attendre que Sam sorte. Entre temps, la mère d’Orli arriva et alla le voir. Lorsque enfin Viggo pu aller le voir, il entra dans la pièce le cœur serré. Son ami était allongé, les yeux fermés, sous perfusion. Il dormait profondément. Viggo s’approcha doucement de lui et s’assis sur la chaise adjacente au lit. Il regarda son ami silencieusement pendant quelques minutes, se remémorant la matinée qu’ils avaient passé. Puis sa main vint toucher celle d’Orli, la caresser, puis la saisir délicatement. Il approcha sa tête de celle du jeune homme, des larmes ruisselant sur ses joues. Il se mit a murmurer à son ami toutes ses excuses. Puis il le leva pour partir mais l’étreinte de la main de son ami sur la sienne le fit se rassoire.
- Restes un peu avec moi lui dit le jeune homme d’une voix faible.
Viggo resta alors près de lui, lui tenant la main. quelques dizaines de minutes plus tard, il quitta la pièce et prévint Sam et sa mère que Orli était réveillé. Elles allèrent alors le voir. Lui rentra à son hôtel jusqu’au lendemain ou il retourna à l’hôpital. Il appris alors qu’Orli allait pouvoir retourner chez lui dans la soirée. IL resta alors quelques jours chez lui pour le surveiller et en prendre soin.
Orli était sur le balcon. Viggo s’approcha de lui.
- Tu ne penses pas à sauter ? lui demanda-t-il intrigué.
- Non ! J’ai vécu une passe pas facile avec… l’alcool, mon boulot stressant ces derniers temps, et puis… ça. Mais je vais remonter la pente. Mon père à repris contact.
- Et tu penses que ça va s’arranger ?
- Je sais pas. Il est très fermé sur ce sujet mais s’il reprend contact c’est peut être bon signe ?
Le grand blond vint s’appuyer sur le balcon aux cotés de son ami.
- Tu sais, je voudrais vraiment m’excuser pour la réaction que j’ai eu je… je suis vraiment débile ! J’avais pas encore compris que le fait que tu sois homo ou pas, ça ne change rien, du moment que je sois avec toi.
Son ami se tourna alors vers lui et l’enlaça tendrement.
(Et non désolé ils l’embrassent pas)
Voilà tout ça pour dire que si on aime un ami ou une amie tel qu’il ou elle est, e fait qu’il… soi homo ne doit rien changer à l’amour qu’on lui porte. Ce n’est qu’un détail qui ne devrait rien changer. Les homos sont différents sur ce point mais ils sont tout de même pareil que les hétéros sur le reste. Sauf sur un point, les homos sont en général bien plus ouvert que les hétéros (sans jeu de mot). Les homophobes ne sont rien d’autre que des personnes contre le droit de l’Homme.
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