Auteur: sunshine_173
Rating: Après hésitation quand même PG-13
Disclamer: Rien ne m'appartient ! Pas la place de le mettre dans le sujet mais c'est un drabble
Pairing: Matthew Bellamy/Dominic Howard
Résumé: Pensées d’un amant...
Note de la traductrice : L’auteur précise qu’elle a écrit ce drabble en écoutant le morceau “After the Storm” de Mumford & Sons. Un tout grand merci à Tif qui m’a bien aidée pour certains passages. Ce n’est pas toujours évident de traduire avec les mots justes. Alors pour les fictions anglaises BellDom, je les lis principalement sur le site Museslash. Alors s’il y en a d’autres qui me plaisent, je les traduirais sûrement. Bonne lecture à tous ! -
Grace
Je n’ai jamais compris les lois de l’attraction ni celle la physique concernant l’amour. Je suppose que j’ai toujours eu peur de la signification qui se cache derrière elles. Ou peut-être ai-je juste peur de toi. Du pouvoir que tu caches dans ta fragilité, de la grâce de tes yeux ainsi que de la tragédie de ton sourire.
Peur de voir comment tu pourrais si facilement me briser même si parfois je prie que tu le fasses.
Tu n'as pas conscience de cette force qui est réellement en toi. Tu es capable de me détruire d’un simple regard lorsque tes yeux d’ange s’obscurcissent.
J’aimerais t’expliquer la persuasion dont tu es capable avec la seule agilité de tes doigts fins. Comment ils m’affectent quand tu joues, traces des lignes de désir sur chaque parcelle de ma peau lorsque je me dévoile à la douceur de tes gestes.
J’aimerais que tu sentes les battements précipités de mon cœur qui s’agite dans mes veines lorsque tu te languis de désir contre mes lèvres. J’aimerais que tu goûtes à cet amour qui s’imprègne jusque dans les pores de ma peau. Chacun de mes cris et murmures en montrent sa réalité intense.
Je veux te respirer, te sentir, te libérer. Je veux voler et tomber avec toi.
Quand tes murmures se font incompréhensibles dans mes cheveux, je veux pleurer. Je veux me souvenir de tes cris d’extase, tes arpèges mélodieuses lorsque ces sons me parviennent aux oreilles.
Je veux me souvenir de la douceur de ta peau d’ivoire, irradiant de lumière lorsque le soleil se fraie un chemin dans l’ombre de nos corps, englobant cette humidité emprunte de sexe, de sueur et de larmes.
Ton sourire radieux écarte les ombres d’incertitude et tout ce dont j’ai besoin est la passion de nos étreintes.
Je compte les différents tons de couleur de tes cheveux d’ébène quand tu ne me regardes pas. C’est toujours étonnant d’en trouver des nouveaux à chaque fois. La couleur de tes yeux est profonde et indéfinissable. J’ai l’habitude de me perdre en eux, de tomber dans des abysses, transcendé par leur infinie beauté.
Je veux me souvenir de ton innocence en dépit de l’image que tu renvoies. Je veux me souvenir de ta liberté et de ton élégance. Ton intelligence, ta passion, ton optimisme dans ce monde qui s’effrite autour de nous. Tes peurs paranoïaques.
Je veux être là pour te consoler, te soutenir. Murmurer contre ton cou que je ne te blesserais jamais.
Ce qui me terrifie le plus c’est que, dans les temps à venir, tu ne m’aimes plus comme tu m’aimes.