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 Sujet du message: [Finie] Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 24 Sep 2013 18:57 
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Depuis les dernières fics MF / BC, le temps s'est écoulé pour les deux acteurs : nous voilà en...2014.
Leur relation s'est poursuivie jusqu'alors, mais dans "les cigognes", elle va prendre un tournant décisif !

Cette histoire se déroulera en plusieurs chapitres.


***

Benedict venait de terminer son deuxième verre de vin et le remplit à nouveau.
Martin prenait son temps, dégustant son premier verre. Dans la cuisine de Benedict, les deux hommes étaient installés à la table rectangulaire en bois brut pour un repas sur le pouce.
Ben avait débouché une bouteille de vin de Bordeaux et confectionné quelques sandwichs au pain de mie légèrement grillés, garnis de tomate, de concombre, d’œufs durs, de mayonnaise et de ciboulette. Martin dévora deux sandwichs, il avait faim, il venait de passer un long moment au lit avec Benedict. Au lit et sur le tapis du salon. Et peut-être bien aussi sur le canapé.
Martin décida de ne pas boire plus de deux verres de vin. Il allait bientôt rentrer chez lui, jouer avec ses enfants, leur lire des histoires avant qu’ils aillent se coucher. Il aurait besoin d’avoir l’esprit clair et le regard vif.
Benedict était sur le point de vider son troisième verre. Martin lui demanda : « Tu viens dîner à la maison demain ? Les gosses n’arrêtent pas de demander après toi depuis que tu es rentré, ils me fatiguent ces mômes ! »
Benedict esquissa un sourire bref : « Pas demain. J’ai des trucs à faire. »
Des trucs. Martin n’insista pas. Son compagnon avait grignoté la moitié d’un sandwich, abandonné l’autre moitié sur l’assiette. En revanche, il s’apprêtait visiblement à mettre en route son quatrième verre de vin. Martin ne dit rien, fronça les sourcils.
Benedict était rentré à Londres une semaine auparavant, après la fin du tournage d’un film d’aventures produit par une star hollywoodienne.
Martin tendit la main vers un troisième sandwich, hésita. Sa ligne, son poids. Il haussa les épaules, s’empara du sandwich, savoura. Quelques bouchées plus tard, il sourit et interrogea Ben : « Alors, ça y est, tu es fiancé avec Jessica ? »
Au début de l’année, pendant le festival international du film de Palm Springs, Benedict avait été photographié à plusieurs reprises en compagnie d’une actrice américaine, la rousse Jessica Chastain.
Verre en main, Benedict laissa échapper un petit rire crispé : « Evidemment ! Jessica est donc ma première fiancée de 2014. Je te rassure, elle ne sera pas la dernière. Tu te rappelles, mon tableau de chasse pour 2012 et 2013, il a été impressionnant, non ? Tu sais bien que je suis un coureur de jupons notoire…»
- Et toi tu sais bien que tous ces potins continueront joyeusement à prospérer tant que tu resteras célibataire. Il n’y a vraiment personne ?
- Personne ? Tu sais bien que si, petit con.
- Je ne parle pas de moi, grand con.
Benedict soupira, avala une gorgée de vin : « Personne, non. Pas le temps, pas d’occasion sérieuse, même pas sûr d’avoir envie. »
Martin se gratta pensivement le menton.
Pas envie, pas le temps. A ce rythme-là, il n’était pas prêt de les avoir, les marmots de ses rêves. Tôt ou tard, il aurait besoin d’une femme. Sauf erreur, ce n’était pas une cigogne qui lui apporterait un bébé. Ou alors il lui faudrait adopter. Ou alors il lui faudrait laisser tomber.
Tout en mordant dans son sandwich, il observa Benedict, chercha son regard, qu’il finit par croiser, dépourvu de sa vivacité habituelle et de sa luminosité féline.
Il avait l’air vraiment fatigué. C’était peut-être le film au fin fond de la jungle, ou peut-être eux deux, tout à l’heure. Ou peut-être autre chose.
Martin tendit une main à travers la table, la posa sur celle de Benedict, qui lui sourit. Martin lui pressa légèrement les doigts.
Il voulait le protéger. Il ne savait même pas de quoi précisément, c’était un grand garçon, mais tout de même. Il fallait. Il le protégerait, toujours. Aussi longtemps qu’il pourrait, il serait là.
« Ben… »
Benedict retira sa main, se frotta les yeux, s’accouda à la table.
« Ben, je vais y aller. Les gosses m’attendent, je leur ai promis. Tu viens bientôt à la maison ? »
- Bientôt, oui, je te dirais.
Lorsque Martin eut quitté les lieux par la discrète porte de derrière, Benedict retourna dans la cuisine, examina la table, les restes de sandwichs, les assiettes, les serviettes en papier chiffonnées. Il laissa tout en place, empoigna la bouteille de bordeaux, se versa un verre. Encore un, et elle serait vide.
Dix minutes plus tard, Benedict reposa lentement la bouteille sur la table. Elle était vide.
Il ferait bien de répondre à Gary.
Avant le départ de Martin, l’acteur et réalisateur Gary Oldman lui avait envoyé un texto pour demander confirmation de leur rendez-vous fixé au lendemain. Ils avaient prévu de discuter des dates possibles pour le tournage d’un film que Gary envisageait de réaliser et dans lequel il espérait faire jouer Benedict.
Ce dernier chercha vainement son portable dans ses poches, sur la table de la cuisine, près du réfrigérateur.
Il était sûrement resté en haut dans la chambre. Quelle plaie.
Benedict se laissa tomber sur une chaise, le regard errant sur la table en désordre. Il saisit le sandwich que Martin n’avait pas tout à fait terminé, le regarda longuement, en prit une bouchée.
Il serait bien allé voir Joe et Grace demain. Il irait plus tard, bientôt. Il devait contacter Gary, il ne savait pas où était le portable. Il ne savait pas.
Il ne savait pas s’il était capable de mener une vie normale, même un peu, un tout petit peu. Une vie d’être humain, avec une famille. Pas seulement focalisée sur sa p… de carrière. Sur le prochain rôle, le prochain tournage, les prochains awards, le prochain fucking red carpet.
Benedict regarda avec regret la bouteille vide.
Pas l’ombre d’une famille. Sauf les parents. Il était leur fils, leur amour, leur sang.
Un jour, ils ne seraient plus là. Il n’y aurait plus personne, plus de sens, plus rien.
La nuit tombante répandait ses ombres dans la cuisine silencieuse. Accoudé à la table, menton appuyé au creux d’une paume de main, Benedict ferma les yeux.
Il aurait bien pris encore un verre ou deux. Mais déboucher une autre bouteille, quelle barbe.
Martin finirait par s’évaporer. La passion physique ne dure qu’un temps. Il aurait mieux à faire. S’occuper de ses enfants, vieillir avec Amanda, le solide, le stable, le vrai, le durable.
Il n’allait pas commencer à envier Martin. Martin et son enfance triste. Ce serait la fin de tout, tout de suite.
Benedict rouvrit les yeux. Les contours de la bouteille se noyaient dans l’obscurité, et la pièce entière. Il songea à appuyer sur l’interrupteur, il devait se lever et traverser la cuisine, il renonça.
Il devait regarder les choses en face, il n’y aurait pas de mère de ses enfants, il n’y aurait pas d’enfant. C’était une chimère. Il ne savait pas s’y prendre, il ne saurait jamais, il était inapte, né comme ça.
Benedict se leva péniblement, tâtonna vers l’interrupteur. La brutale lumière électrique lui blessa les yeux. Il les ferma à nouveau, vacilla, s’adossa au mur, rouvrit les yeux.
Et même s’il parvenait par débusquer la perle rare, il faudrait bien lui préciser un petit détail, minuscule. Trois fois rien.
Juste qu’il bavait d’amour pour quelqu’un d’autre, un homme, qui avait déjà ses propres enfants, et une compagne, une perle.
Dans la rue, les sirènes hurlantes d’une ambulance lacérèrent le silence. Benedict tressaillit.
S’il pouvait seulement se faire découper le cerveau, s’en faire retirer le petit bout ravagé par cette stupide obsession de bébé. Tout deviendrait clair, simple, léger.
Quelle fatigue horrible. Avant tout, dormir, par pitié, dormir.
A l’étage, sur le point de rentrer dans sa chambre, Benedict s’arrêta sur le seuil.
Il avait pas mal bu, mais ça n’allait pas suffire, il n’allait pas dormir, il n’allait pas le supporter.
Dans la salle de bains contigüe, il alluma la lumière, observa l’armoire à pharmacie fixée au mur à droite du double lavabo.
A l’intérieur du petit meuble, boîtes, tubes et flacons s’alignaient en rangs serrés sur les étagères de droite. Benedict saisit un petit tube de couleur blanche, fermé par un bouchon bleu.
Il savait bien qu’il en restait, de ces somnifères.
Il versa de l’eau dans le verre à dents, dévissa le bouchon bleu, renversa le tube au-dessus de sa paume ouverte.
Quelques minutes plus tard, de retour dans sa chambre, debout près de la porte qu’il venait de refermer derrière lui, il fixa le lit en désordre.
Un vertige le fit vaciller, il se laissa glisser sur le parquet nu, s’étendit de tout son long devant la porte fermée, demeura immobile.
Sa tête pesait une tonne. Ses jambes aussi. Et ses bras. Comment faire pour soulever tout ça. Il n’y arriverait jamais. Une tonne.

A suivre


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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 25 Sep 2013 09:28 
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Houlala ! Benedict file du très mauvais coton ! J'espère que Martin va pouvoir le sortir de ce marasme sentimental et psychologique...

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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 25 Sep 2013 11:30 
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Oh là, pauvre Benedict :( C'est une horreur de le voir dans cet état. Comme Mapi, j'espère moi aussi que Martin va nous le sortir de là.
ça commence fort, j'aime beaucoup!

:suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 25 Sep 2013 19:06 
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Eh ben, pauvre Benedict, il est vraiment dans un sale état... j'espère que ça va s'arranger pour lui.

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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 26 Sep 2013 11:54 
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Merci pour vos commentaires ! :D

La suite arrive très vite !


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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 28 Sep 2013 16:40 
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Voici le deuxième chapitre, pour découvrir - peut-être - ce qui est arrivé à Benedict !



Dans la clarté projetée par la porte-fenêtre du salon ouvrant sur le jardin échevelé et fleuri, Martin lisait le script d’un projet de film que lui avait adressé l’acteur-réalisateur-producteur Nick Frost. Plus précisément, il tentait de le lire.
Aux pieds de son vieux fauteuil râpé et confortable, s’éparpillaient des dizaines de briques et pièces de Lego de toutes tailles, formes et couleurs, au milieu desquelles Grace et Joe s’activaient. Ils avaient insisté pour tenir compagnie à leur père, lui promettant d’être sages : « On ne fera pas de bruit, presque pas, papa, s’il te plaît ! » Optimiste, Martin avait cédé. Une demi-heure plus tard, il n’avait pas dépassé la page deux du script.
Une fois de plus, un cri perçant s’éleva : « Joe, arrêêête !!! Tu m’as cassé ma maison ! »
Furieuse, Grace donna un coup de pied vengeur dans le robot extra-terrestre que son frère venait de monter au moyen d’un nombre considérable de briques. La créature s’écroula, perdant au passage un bras et une moitié de sa tête.
Nouveau cri perçant : « Papa !!! Elle a cassé mon Transformer !!! »
Le père respira à fond. Il était grand temps de mater les petits monstres.
« Le cirque est terminé, vous me ramassez tout le bazar et vous filez dans vos chambres ! Je vous ai assez vus ! Surtout entendus ! »
Dans un silence soudain, deux paires d’yeux de chatons penauds convergèrent vers l’adulte courroucé, lequel tenta de conserver son expression sévère. Tous trois restèrent figés quelques secondes, puis Grace trottina vers le vaste fauteuil, y grimpa et se pelotonna contre son père. Joe se mordilla les lèvres : « Pardon papa ».
Dans un soupir, Martin posa le script sur une petite table près du fauteuil, caressa les cheveux emmêlés de sa fille.
Le scénario attendrait bien un peu.
Il s’assit sur le tapis entre deux tas de briques colorées, ausculta le robot à moitié décapité, la maison éventrée : « On va réparer tout ça avant d’aller à table. »

Juste avant l’heure du dîner, Amanda rentra du tournage d’une série historique tournée pour la BBC, dans laquelle elle interprétait un petit rôle. Elle raconta sa journée à Martin, le faisant rire en racontant une dispute entre deux acteurs qui avait failli tourner au pugilat, tandis que leurs personnages s’entendaient à merveille.
Les enfants montèrent se coucher, Amanda lut une histoire à Grace, Martin à Joe.
Un peu plus tard, Amanda leva les yeux de la revue qu’elle feuilletait sous la grande lampe du salon : « Finalement, il vient dîner quand, Benedict ? » Martin posa le script sur ses genoux : « Je ne sais pas encore. Hier, il ne m’a rien dit de précis. Je l’appellerai tout à l’heure. »
Lorsqu’il appela Benedict, Martin eut la messagerie pour seul interlocuteur. Il en avisa sa compagne : « Je lui ai laissé un message, il va certainement me rappeler bientôt, ce soir ou demain au plus tard je pense. »
Martin alla se coucher vers minuit, Benedict ne l’avait pas rappelé.
Le lendemain, un jeudi, le temps fila entre une interview que Martin avait promis à un magazine, un rendez-vous chez le dentiste avec Grace après l’école et la lecture du script de Nick Frost, lequel attendait impatiemment la décision de l’acteur sur son éventuelle participation au casting. Peu avant dix-huit heures, Martin vérifia les messages sur son portable. Benedict n’en avait laissé aucun. Il soupira d’agacement.
D’habitude Ben le rappelait vite.
Martin composa le numéro de Benedict, et reçut pour unique réponse le message d’accueil de la boîte vocale. Il raccrocha, puis appela Nick Frost au sujet de son film.
Un peu plus tard, rentrée de son tournage, Amanda s’étonna : « Ben ne t’a toujours pas rappelé depuis hier ? » Devant la mine contrariée de Martin, elle tenta une explication, « Il est sans doute très occupé », et récolta un regard irrité.
« Ben ne me laisse pas poireauter quand je lui laisse un message. » Martin grimaça : « Sauf s’il a un empêchement sérieux bien sûr. » Amanda posa une main apaisante sur la sienne : « Il doit en avoir un. Il rappellera bientôt. »
A cet instant, la sonnerie du téléphone portable de Martin se fit entendre de la cuisine. Martin se précipita hors du salon, bousculant au passage une table basse et faisant tomber une pile entière de magazines. Amanda sourit.
Quelques minutes plus tard, Martin revint, visage fermé : « C’était Gary, Gary Oldman. Hier, il devait voir Benedict, Benedict n’est pas venu au rendez-vous, ne s’est pas donné la peine de la moindre explication, ne l’a pas contacté, Gary n’a pas réussi à le joindre. Il m’a appelé, il pensait que j’avais une idée de ce que fabrique Ben, je n’en ai pas la moindre. »
Martin se laissa tomber dans un fauteuil : « Merde, ce n’est pas, mais pas du tout le genre de Ben, de poser des lapins. En plus, le rendez-vous avec Gary, c’était pour le travail, autant dire pour une cause sacrée ! Qu’est-ce qui lui prend ? Qu’est-ce qui lui arrive ? »
Martin tourna vers Amanda un regard anxieux : « Il y a quelque chose qui cloche, ça crève les yeux. Avant-hier, je l’ai remarqué, il n’était pas en grande forme. Enfin, au début, ça avait l’air d’aller, mais après, beaucoup moins, j’aurais peut-être dû, je ne sais pas… »
Pensive, Amanda suggéra : « Tu pourrais appeler ses parents, ils sont peut-être au courant de quelque chose ? »
- Pas sûr du tout, je ne veux pas prendre le risque de les inquiéter pour l’instant.
- Et Adam Ackland ? Lui aussi, il pourrait savoir…
- Ouais, peut-être, éventuellement, je ne sais pas.
Martin se tritura une mèche de cheveux puis se leva brusquement. « Avant d’ameuter tout le monde, je vais d’abord essayer d’aller voir chez lui ce qui se passe. Je file en taxi. Je prends ses clés, s’il n’ouvre pas. »
Un jour, Benedict avait confié un jeu des clés de son appartement à Martin, qui ne les utilisait jamais.
Benedict n’ouvrit pas. Martin utilisa les clés.
Un silence dense l’accueillit à son entrée. Il ouvrit la porte du salon, puis celle de la cuisine : du désordre, pas âme qui vive. Il jeta un coup d’œil dans le petit bureau du fond, près de la porte de derrière puis monta l’escalier.
A l’étage, il se dirigea tout droit vers la chambre de Benedict, dont la porte était fermée. Sans hésiter, il l’ouvrit. Il observa quelques secondes la pièce vide, le lit défait, ressortit.
Il poursuivit l’inspection des lieux, sans résultat, retourna dans la chambre de Benedict, ramassa une chemise blanche et froissée qui traînait sur le sol, y enfouit le visage.
Il portait cette chemise la dernière fois.
Il respira l’odeur du vêtement, puis le posa sur le lit, qu’il fixa.
La dernière fois. Et s’il ne revoyait plus jamais Ben.
Martin recula, sortit de la chambre, referma la porte, s’appuya contre un mur, du pouce et de l’index, se pinça l’arête du nez.
C’était absurde de paniquer. Il devait s’éclater avec une petite nana, il n’avait pas de comptes à rendre.
Il soupira. Ou avec un mec.
Il tressaillit, se mordit durement le pouce gauche, puis l’ongle. Benedict avait loupé un rendez-vous professionnel avec un ami, n’avait donné aucun motif, n’était pas réapparu.
Rien n’était normal, il faudrait passer des coups de fil.

Tandis que le taxi le ramenait à Hertfordshire, le portable de Martin sonna. Sur l’écran, un prénom s’affichait : « Wanda ».
Le cœur de Martin fit une embardée.
La mère de Benedict.


A suivre


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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 28 Sep 2013 17:57 
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J'aime beaucoup cette suite pleine de suspens, ça promet bien des rebondissements ! :bravo: :bravo: :suite:

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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 28 Sep 2013 18:07 
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Inquiétant tout ça :( Et bien mystérieux.
C'est au tour de Martin de faire de la peine dans ce chapitre.

:suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 28 Sep 2013 19:37 
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Raaaaah pauvre Martin qui s'inquiète pour son Ben !! Et cette fin de chapitre !! :evil:

:suite:


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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 29 Sep 2013 09:33 
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J'avais trop peur que Martin trouve Benedict inanimé chez lui. Après tout avec la fin du précédent chapitre ça aurait pu arriver...

Donc au moins ça n'est pas le cas. Par contre la situation est effectivement inquiétante. Reste à espérer que Benedict ait trouvé refuge chez ses parents pour panser son mal être.

:suite:

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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 30 Sep 2013 21:05 
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Merci à toutes pour vos commentaires "inquiets" !

Très bientôt la suite !


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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 02 Oct 2013 16:21 
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Au chapitre précédent, nous avons laissé Martin revenu bredouille de sa recherche, mais avec un appel téléphonique de la mère de Benedict...

Voici le chapitre trois :


La veille au matin, dans sa grande cuisine, près de la fenêtre ouverte, Wanda Ventham savourait les rayons du soleil et la troisième tasse de thé corsé de son breakfast. Au jardin, armé d’un sécateur, de divers autres outils tranchants et d’un chapeau de paille à larges bords, son mari Timothy taillait avec entrain rosiers et arbustes.
Posé près de la tasse de thé, le catalogue d’une agence de voyage était ouvert à la rubrique des séjours en Italie. Wanda lisait attentivement.
Ce serait bien de revoir l’Italie une dernière fois, avant la décrépitude et le sucrage de fraises. Rome évidemment, et Venise aussi, absolument Venise. Fin septembre, début octobre, un soleil adouci, un soupçon de pluie, les petites rues, les canaux, des pigeons, Timothy.
Wanda referma le catalogue, but une gorgée de thé. L’automne prochain serait parfait pour l’escapade italienne.
Le téléphone sonna. A regret, Wanda abandonna tasse et catalogue pour aller répondre à l’importun. En lisant le nom qui s’affichait, elle sourit. Son garçon ne la dérangeait jamais.
« Maman ? »
La main de Wanda se crispa sur le téléphone.
Sa voix n’allait pas.
« Mon petit chat ? Qu’est-ce qui se passe ? »
- J’ai un…un…petit coup de fatigue, je crois. Euh, un gros. Maman, tu pourrais m’emmener à Swindon ? Ou papa ?
Wanda n’était plus qu’inquiétude.
Fatigué au point de ne pas pouvoir partir tout seul au cottage.
« Bien sûr que nous pouvons t’emmener à Swindon, mon petit chat ! Mais qu’est-ce qui t’arrive ? »
- Rien de spécial… Je suis juste…enfin bref, fatigué. J’ai peut-être… trop bu hier. Maman, quand est-ce que vous pouvez passer me prendre ? C’est possible aujourd’hui, tout à l’heure ?
Wanda rassura son fils, c’était tout à fait possible, ils seraient chez lui très vite, avant la fin de la matinée.
Elle raccrocha et alla tout droit au jardin prévenir Timothy.

A midi, ils étaient en route, Timothy au volant, Benedict à ses côtés, Wanda sur la banquette arrière, les yeux fixés sur son fils qui ne desserrait pas les dents.
Lorsque ses parents étaient arrivés chez lui, Benedict les attendait, assis sur le canapé du salon, un petit sac à dos posé près de lui. Wanda avait noté sa pâleur, son regard éteint, mais jugé son élocution plus alarmante encore : il parlait peu et deux fois moins vite que d’habitude.
Aux questions pressantes de ses parents, il s’était borné à répondre que non il n’était pas malade, non il n’avait pas besoin de voir un médecin, non il ne s’était pas disputé avec Martin, non ils ne devaient pas s’inquiéter.
Un peu après quatorze heures, Timothy se gara devant le petit cottage familial de Swindon. Une fois à l’intérieur, Benedict remercia ses parents. De nouvelles questions fusèrent. Non il n’avait pas faim, non il n’avait besoin de rien, non il ne voulait pas s’installer dans le jardin.
« Je vais me coucher ».
A dix-sept heures, Wanda monta voir son fils. Les persiennes de la petite chambre étaient fermées. Benedict s’était enfoui sous la couette jusqu'au menton. Elle s’assit au bord du lit, caressa ses cheveux emmêlés.
Non il ne voulait rien manger. Non il ne voulait pas se lever.
Wanda se pencha vers son fils : « Tu ne peux pas rester comme ça. Mon petit chat, qu’est-ce qui ne va pas ? Tu peux me dire, tu peux tout me dire. Mon tout petit. »
Un bras émergea de la couette, Benedict posa une main sur celle de sa mère. « Maman. » Un bref silence suivit. « Ne t’inquiète pas maman, c’est juste…une petite coupure de courant. Ce n’est rien. Je me lèverai demain. »
Benedict referma les yeux. Sa mère le regarda quelques instants et en silence, quitta la pièce.
En bas, Timothy attendait. Sa femme lui résuma la situation et conclut : « Demain matin, s’il ne mange pas, s’il ne se lève pas, il faudra un médecin. »

« Tu vas manger quelque chose, mon petit chat ? »
Il était neuf heures du matin, dehors, le soleil brillait, Wanda avait ouvert les persiennes dans la chambre de son fils, qui ne répondit pas. L’anxiété noua l’estomac de Wanda.
« Il faut que tu prennes quelque chose, Ben. »
Benedict regarda sa mère, un fantôme de sourire éclaira son visage l’espace d’une seconde. « Je veux bien un peu de lait. » Wanda se retint de crier hourra. Sortant posément de la pièce, elle ferma la porte et descendit en trombe dans la cuisine. Trois minutes plus tard, elle était de retour dans la chambre de son fils.
Sous le regard attentif de sa mère, Benedict but lentement, adossé à l’oreiller. Après avoir terminé, il posa le verre sur la table de chevet. Au-dessus de sa lèvre supérieure, une fine moustache de lait était apparue. De l’index, Wanda l’essuya tendrement.
Elle observa son fils. Yeux mi-clos, il ne bougeait pas, mains posées à plat sur la couette. Elle demanda : « Quelqu’un sait que tu es à Swindon ? »
- Non.
- Tu n’as prévenu personne ? Même pas Martin ?
- Non.
- Tu n’avais pas un rendez-vous ces jours-ci avec Gary Oldman ?
Benedict ferma les yeux sans répondre. Wanda n’insista pas. Elle caressa la joue de son fils : « Tu devrais te lever un peu, mon petit chat. »
- Oui maman. Tout à l’heure.
Benedict se glissa sous la couette qu’il remonta jusqu’au menton. Sa mère se résigna à le laisser dormir. Ce qu’il fit jusqu’à l’heure du déjeuner. Au grand soulagement de ses parents, il apparut alors dans la cuisine mais à leur déception, pour tout repas, il but, lentement, un verre de lait.
Assis en face de son fils à la grande table en pin massif, Timothy regardait fixement le verre et finit par lâcher : « Tu es sûr que tu ne veux pas voir un médecin ? » Benedict refusa par un hochement de tête. « Et prévenir Martin ? », ajouta Wanda.
- Martin ? Pour quoi faire ?
Le père et la mère échangèrent un regard. Wanda monta la voix d’un cran : « Comment ça, pour quoi faire ? Mais pour lui parler, pour le prévenir que tu es ici. » Benedict posa le verre sur la table et déclara, yeux baissés vers la table : « J’ai pas envie de parler. J’ai juste besoin d’être ici, tranquille, pendant un moment. »
Wanda soupira.
Il n’avait pas envie de parler. Pas même à Martin. Il n’allait pas bien du tout.
A la fin de la journée, après que Benedict eut passé dix minutes au jardin et trois heures au lit, puis bu un verre de lait en guise de dîner, ses parents eurent une longue discussion et prirent une décision. Ils tenteraient de le convaincre de consulter un médecin, mais auparavant, ils allaient appeler Martin. « Il ne fera pas de miracle » grommela Timothy. « On peut toujours essayer, on n’a rien à perdre », répliqua Wanda, qui farfouilla dans son grand sac fourre-tout et en fit émerger son téléphone portable.
Un peu plus tard, elle prévint Timothy : « Martin arrive demain matin, j’irais le chercher à la gare. »

Martin traversa le salon du cottage, empli de livres et de photos de famille. Nombre d’entre elles représentaient Wanda et Timothy en compagnie de leur fils à tous les âges, y compris aux tous premiers. Sur une photographie, Wanda, belle et radieuse, tenait son bébé dans ses bras. Mère et fils dirigeaient vers l’objectif le même regard lumineux. Martin s’attarda quelques secondes devant le cliché puis monta à l’étage. Il frappa à une porte, perçut un grognement, entra.
Dans la petite chambre où régnait une pénombre entretenue par les persiennes à demi closes, le lit recouvert d’une volumineuse couette occupait l’essentiel de l’espace. Martin demeura devant l’embrasure de la porte. La couette remua, Benedict se redressa lentement, toisa l’intrus. La fureur incendiait son regard, ce qui réconforta Martin.
De la colère, de l’ébullition, c’était bon signe.
Néanmoins, l’incendie s’éteignit rapidement. Benedict marmonna : « Ce n’était pas la peine de venir. »
La colère émigra chez Martin : « Ah bon ? Pas la peine ? Tu loupes un rendez-vous de boulot, avec Gary en plus, personne ne sait pourquoi, tu es absolument injoignable, invisible, évaporé, je commençais à me demander si tu avais disparu avec des call-girls ou au fond de la Tamise, là-dessus, ta mère me téléphone pour me dire que tu ne manges plus, que tu ne te lèves plus, ou quasiment. T’as raison, on se demande bien pourquoi je suis venu ! »
Devant l’expression contrite de Benedict, muet sous l’algarade, la colère de Martin s’effrita, laissant toute la place à l’inquiétude et à l’impulsion, qu’il réfréna, de le serrer dans ses bras. Il s’approcha : « Mon prince, qu’est-ce qui t’arrives ? » Benedict hésita : « Pas grand-chose. Je vais laisser tomber. »
- Laisser tomber ? Laisser tomber quoi ?
Regard baissé sur ses mains, Benedict répondit : « Une famille. Je n’y arriverai pas, je n’y arriverai jamais. Je ne sais pas comment faire, quoi dire, avec qui. Apparemment, je ne saurai jamais. Il y a toutes ces femmes, il y en a tellement, je ne sais, tout simplement, pas quoi en faire. Je veux dire, coucher, oui, mais le reste, je ne sais pas, c’est de ma faute, je n’ai aucune confiance, en moi, en elles, je m’y perds. Je me sens vide, tout est vide. Si tu savais. Avec Olivia, je me sentais bien, avec toi je me sens bien. » Un sourire pâle apparut sur les lèvres de Benedict : « Aucun de vous deux n’est fichu de me faire un petit. » Le sourire s’effaça. « Ce n’est pas grave, je m’habituerai. Si je n’ai jamais d’enfant, la terre ne s’arrêtera pas de tourner, de se peupler, de se sur-peupler. »
Martin dévisageait son ami, cherchant une réponse appropriée, réconfortante.
Il n’en voyait pas l’ombre d’une.
Tu es un acteur merveilleux, tu es né acteur, c’est ta raison d’être, le sens de ta vie.
Il était mal placé pour lui raconter ces salades.
Bien sûr que tu finiras par la rencontrer, la tendre maman de tes bébés, c’est sûr, certain, promis, juré craché.
Comme s’il en savait quelque chose. Il n’avait pas de boule de cristal.
Martin ne dit rien. Il prit Benedict dans ses bras, lui caressa les cheveux, l’embrassa sur le front, les tempes, les paupières. Benedict se laissa cajoler un long moment, puis murmura : « Tu as bien fait de venir, Martin, merci. Je vais me lever, je vais descendre, tout à l’heure. Dis-le à mes parents. Mes pauvres parents. »
A l’heure du déjeuner, Benedict descendit à la cuisine, s’assit à table avec ses parents et Martin. Sous trois regards vigilants, il découpa et mangea la moitié d’une fine tranche de rosbif froid, accompagnée d’une petite pomme de terre rôtie. Il accepta une courte promenade en compagnie de son ami, mais aussitôt après remonta se coucher, au grand dam de ce dernier et du vieux couple. A dix-sept heures, il quitta le lit, sa chambre, but une tasse de thé et mangea un scone. Non il n’en voulait pas un second. Oui il voulait bien rester un peu en bas, un petit peu, dans ce fauteuil confortable.
Une heure plus tard, Martin repartit à la gare. Tous les jours, il appela Swindon, jusqu’au retour de Benedict à Londres, huit jours plus tard.

Martin ne trouvait pas le sommeil. Il se résigna à se lever, prenant soin de ne pas réveiller Amanda, et descendit dans le salon, où il alluma une lampe fixée sous un petit abat-jour de tissu translucide. Il commença à faire les cent pas.
Un mois était passé depuis que Benedict était revenu de Swindon. Il avait progressivement repris ses activités, se préparait pour le tournage d’un nouveau film.
Tout paraissait redevenu normal. Martin n’était pas tranquille.
Un jour, tôt ou tard, cela recommencerait. Ben pourrait empiler toujours plus de rôles, ça le rattraperait. Que faire.
Chassant son sommeil, l’idée avait surgi. Martin arpentait le salon.
Absurde.
Il remonta se coucher.
Loufoque.
Il s’endormit. Au matin, l’idée n’avait pas lâché prise. Il l’examina, la rejeta, l’analysa encore, s’y accoutuma, la décortiqua à nouveau.
Lumineuse.


A suivre


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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 02 Oct 2013 18:49 
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Slash ou non, telle est la question...
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Localisation: Bordeaux
Ah mais tu ne peux pas t'arrêter la, comme ça, en plein suspens!!!! :maiseuh:
On veut savoir, JE veux savoir !
Excellente suite sinon, avec de la douceur et de la mélancolie.

:bravo: :bravo:
:suite:

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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 02 Oct 2013 19:52 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Pauvre Benedict ! J'avais juste envie de lui faire un gros câlin (dont Martin s'est chargé d'ailleurs ^^).

:suite:


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 Sujet du message: Re: Les cigognes Martin Freeman / Benedict Cumberbatch G
MessagePosté: 03 Oct 2013 10:56 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Messages: 3655
Localisation: mon coeur, lui, est toujours à Londres en tout cas
Pauvre Ben! J'ai les larmes au yeux face à son désarroi. Heureusement qu'il peut compter sur ses parents et Martin. Et je comprends celui-ci qui reste inquiet à la fin, parce que tout n'est certainement pas arrangé.
C'est quoi cette fameuse idée? Pas sympa de couper là! :( Vite la suite!! :wink:

:suite: :suite:

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