Forum - Le Monde du Slash

Bon évidemment, j'étais tentée d'attendre la quart de final de l'US open, mais en fait non. Ceci dit, Roger semble semble réellement faire figure de favori dans ce tournoi, Rafa est en pente ascendante mais peut finir par s'émousser un peu à la longue alors que Roger parait sur-motivé ! Pour les besoins de la fic, j'ai quand même pris le parti inverse, ça marchait mieux avec l'histoire


7.

Roger regarda Rafael entrer sur le court, face à Novak. Il aurait aimé être celui qui jouait en face de lui mais ça n’enlevait rien au plaisir de le voir arriver à ce niveau du tournois. Lui, serait patient, il lui avait promis. Il s'entraînerait pour revivre ce genre de duels. Parce que jouer contre Rafa, ou même Novak et Andy, ça avait quelque chose de grisant dont il n'était pas encore disposé à se passer. Et désormais, il était prêt. Il avait même récupérer quelques places à l'ATP et se sentait bien plus serein qu'en début d'année.

Mirka était silencieuse à ses côtés et regardait le match débuter. Une partie au coude à coude et au rythme effréné dès les premières minutes de jeu. Entre Nole et Rafa, c'était toujours comme ça, violent, sans limites et sans relâchement. Le doux majorquin revêtait son habit de torero et ne ressemblait en rien à l'ange que Roger avait appris à découvrir dans l'intimité. Un regard de tueur, une concentration profonde et une détermination sans failles auxquels le serbe était suffisamment habitué pour ne pas s'en laisser compter. Et Novak n'était pas en reste. Lui aussi très concentré, rendant coup pour coup, comme si l'adversaire en face était un homme à abattre.

Roger repensait pourtant à ce que le numéro un mondial lui avait confessé quelques semaines auparavant."J'aurais donné beaucoup pour que Rafael me regarde comme il te regarde" et il n'avait pas de doutes sur la capacité de ces deux champions à mettre leurs sentiments de côté.

La partie fut évidemment serrée et le cinquième set promettait un tie-break d'anthologie, lorsque l'impensable arriva...

Le suisse eut l'impression de voir la scène au ralenti. Quand sur un revers, Rafa bloqua son genou et s'effondra sur le sol en poussant un cri de douleur, bref, mais audible de tout le central. Ce spectacle parut un peu irréel aux spectateurs parce qu'un long moment se passa avant que quelqu'un ne bouge pour porter secours au majorquin à terre qui ne semblait pas pouvoir se relever.

Pour une fois, Roger n'eut pas besoin de réfléchir avant d'agir parcequ'en cet instant, il ne voyait que lui, sa douleur et sa souffrance. Et il oublia tout le reste. Tout ce qui n'était pas Rafa.. Il quitta les tribunes en courant sans même que Mirka n'ait le temps de réagir, escalada le premier rang et se précipita sur le court Arthur Ashe.
La surprise du public et du personnel encadrant fut telle que personne ne bougea, observant avec incrédulité le champion suisse accourir auprès de l'espagnol, toujours à terre, une main serrée sur son genou. Roger le prit dans ses bras, au regard de tous, sans se soucier une seconde des murmures qui commençaient à naître dans les tribunes.

- Hey campeon, je suis là, ça va aller.

Rafael s'agrippa de toutes ses forces aux manches de Roger, des larmes éparses de douleur roulèrent sur ses joues pour venir mourir sur les mains de son aîné.

- Médecin ! hurla Roger d'une voix si autoritaire qu'elle eut le mérite de réveiller l'assemblée.

Il passa délicatement ses doigts dans les cheveux trempés de sueurs de l'espagnol. Merde, ça lui faisait tellement mal de se sentir impuissant quand celui qu'il aimait était dans cet état...

Novak avait lâché sa raquette et s'était approché des deux hommes alors que le médecin se décidait à accourir.
Rafael plongea son regard dans celui de Roger et murmura enfin dans un souffle entrecoupé :

- Rogelio...
- Je suis là, Rafa...
- Mais les gens...
- Je m'en fous des gens, il n'y a que toi qui compte.

Le sourire réapparut sur les lèvres de Rafael pendant qu'on lui prodiguait quelques soins d'urgence. Novak les regarda encore un instant et leva la tête vers le public.

Après les murmures, après la surprise, un tonnerre d'applaudissements et d'encouragements retentirent et le serbe sourit à son tour. La sincérité de Roger ne pouvait que toucher le public. Qui d'autre aurait pu rallier à sa cause autant de monde ?

Le suisse chercha le regard de sa femme dans la foule, devinant les objectifs des journalistes déjà sur elle pour guetter ses réactions. Elle lui adressa un regard triste mais un léger sourire et un hochement de tête qui valait presque pour une forme de bénédiction.

Et lorsque Rafael se releva, c'est Roger qui lui servit d'appui. Les caméras du monde entier étaient là pour immortaliser sans équivoques le regard que les deux hommes portaient l'un sur l'autre.

- Je crois que tu as ta victoire, Nole, souffla Rafael qui avait retrouvé la faculté de parler grâce à une bonne dose d'anti-douleurs.
- Je crois plutôt que c'est toi qui as gagné, répondit le serbe en lançant un regard entendu à l'homme qui se tenait à côté de lui.

Le suisse sourit, tenant toujours son homme comme il aurait tenu un trophée de tennis.

- Merci Novak, dit-il simplement, conscient de ce qu'il devait au serbe qui avait su lui ouvrir les yeux.
- Félicitations, j'ai beau être numéro un, c'est toujours toi qui me voles la vedette. Et Rafa, fut-il tenté d'ajouter.

Il était à parier qu'à la une des journaux du lendemain, il y aurait en effet peu de place pour le grand Chelem que Novak Djokovic remportait et une part importante pour l'idylle des deux plus grands rivaux du tennis.

A suivre... (oui, ça aurait pu s'arrêter là)

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* On peut résister à tout, sauf à la tentation. Oscar Wilde *

et bien il suffit que rafa s'écroule sur le cours. et roger enfin réagit sans réfléchir et se précipite vers l'homme qu'il aime et ce malgré les caméras.
Mirka elle comprend. elle doit s'effacer et elle le fait avec beaucoup d'abnégation et beaucoup de tact.
vivement

Je viens de récupérer mon retard sur ton histoire et je m'excuse pour le manque de message.
J'ai beaucoup aimé le cheminement de Roger pour enfin accepter ses sentiments pour Rafa.
Le dernier chapitre est génial, voir Roger courir vers Rafa, sans se préoccuper du reste, quoi de mieux pour déclarer ses sentiments. J'ai bien peur que Novak ait raison, sa victoire ne fera pas la une des journaux.

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Merciiii. C'est presque fini


Merci pour ce message très sympa et contente de te relire , c'est la première fois que je donne dans le coming out public

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* On peut résister à tout, sauf à la tentation. Oscar Wilde *

J'adore ce chapitre et la spontanéité que tu donnes à Rafa et Roger.

Et savoir qu'il va y avoir une suite me fait plaisir

mais bon, la suite, c'est un peu pour la forme


Epilogue - partie 1

Rafael était étendu sur son lit, le genou enserré d'un épais bandage, le regard un peu dans le vide. Le médecin avait été plus rassurant qu'il ne l'avait craint. Pas de rupture au tendon, mais quelques semaines de repos complet. Comme un mauvais souvenir qui ne cessait de revenir mais qui faisait partie de sa vie d'athlète depuis longtemps.

A ses côtés, presque tassé sur une chaise, Roger Federer ne disait pas un mot. L'heure était au conciliabule. En face d'eux, Toni Nadal effeuillait les titres des premiers quotidiens sportifs avec une minutie qui confinait à la maniaquerie. Paul Annacone sondait le Web analysant les réactions des gens et les quelques autres membres de leur staff respectif restaient silencieux. Mirka était adossée au chambranle de la porte et son mari n'osait pas porter les yeux sur elle. L'atmosphère était électrique.

- On pourrait peut-être envisager une conférence de presse pour endiguer le phénomène et trouver une parade? hasarda Paul.
- Les photos sont quand même éloquentes, commenta Toni.
- Ils ne se sont pas non plus roulés une pelle sur le central. Si on cible sur une amitié solide, ça pourrait même inspirer Nike pour une nouvelle campagne marketing.
- Passe pour le tempérament latin, mais c'est votre poulain qui a agi sans réfléchir...

A ces mots, Roger ouvrit enfin la bouche et la phrase claqua comme un fouet dans l'ambiance tendue de la pièce.

- Ce n'est pas ce que je veux.

Tous les visages se tournèrent vers lui. Celui de Rafael y compris, semblant lui brûler la peau, mais il était désormais sûr de lui :

- J'aime Rafael.

Un grand silence retomba immédiatement dans la chambre. Il n'osait affronter directement leur regard à tous, puis il sentit la main timide de son espagnol enlacer ses doigts, lui redonnant du courage.

- Je ne vois pas ce qu'il y a de honteux à le reconnaître. Et la presse n'est pas si hostile...
- Euh oui, bien sûr... commença son entraîneur.
- Non attends, j'ai bien réfléchi, contrairement à ce que vous pouvez croire et c'est notre décision à Rafa et moi. Là, nous ne parlons plus d'image, mais de lui et moi et de ce que nous voulons pour nous.

Il sentit la main de Rafael serrer la sienne, il se tourna vers lui.

- Tu es d'accord avec ça ?
- Je n'ai pas envie de me cacher, répondit simplement Rafael.
- Mais les sponsors... tenta malgré tout son oncle.
- Nous nous passerons d'eux s'ils nous tournent le dos, assura le suisse, nous ne manquons pas d'argent.
- Qu'est-ce que vous proposez? demanda alors Toni Nadal regardant le joueur suisse dans les yeux pour la première fois.
- Une conférence de presse ensemble. Rafa et moi. Et la vérité.

L'entraîneur latin sourit légèrement et Roger crut voir du respect dans ce sourire. Une accolade virile le lui confirma.

- Rafa est mon neveu, vous avez intérêt à ne lui faire aucun mal si vous ne voulez pas être maudit par tout le clan Nadal.

Roger sourit à l'espagnol, il avait l'impression de se faire adouber et d'être accepté. Il lui restait cependant une tâche encore bien difficile avant de se sentir réellement sans entraves et libre d'aimer cet homme à ses côtés. Il se leva et s'approcha de sa femme avec une appréhension tellement perceptible que les autres personnes présentes se retirèrent spontanément pour leur laisser un peu d'intimité.

- Je suis tellement désolé... commença-t-il la tête basse.

Elle le regarda puis regarda Rafael, devinant son anxiété et sa gêne, lui aussi, le regard fuyant.

- Pourquoi je n'arrive pas à t'en vouloir ?

Il osa un sourire timide.

- Parce que tu sais que tu tiendras toujours une place spéciale dans mon coeur. Mirka, il n'y aura jamais d'autres femmes.
- Mais il y a Rafael.

Rafael tenta de se diminuer sur le lit pour échapper au regard bleu acier de Mirka.

- C'est juste que lui...

Il chercha ses mots et repensa à sa conversation avec Carlos.

- C'est juste que lui, pour moi, c'est comme une évidence...

Elle sourit à son tour, malgré des larmes contenues dans ses yeux clairs.

- Je sais.

Elle l'enlaça en tachant de refouler la boule qui s'était formée dans sa poitrine, elle savait qu'elle ne le perdait pas complètement malgré tout. Elle s'approcha de Rafael, posa sa main sur son bras et murmura dans un filet de voix contrôlé :

- Veille bien sur lui.

Il hocha la tête, ému lui aussi et incapable de formuler un mot. Alors seulement, Roger s'autorisa à l'embrasser du bout des lèvres, avec une tendresse qui contrastait avec les précédentes fois où l'urgence ne laissait pas de place aux sentiments.

- Est-ce que tu es prêt ?

A suivre, épilogue partie 2

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* On peut résister à tout, sauf à la tentation. Oscar Wilde *

Un Roger protecteur et prenant les commandes j'adore !

Hâte de voir comme la conférence de presse va se passer

J'attends avec impatience

il me semblait qu'il était temps qu'il prenne un peu les choses en mains après avoir toujours été poussé par les autres

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* On peut résister à tout, sauf à la tentation. Oscar Wilde *

Que j'aime voir Roger aussi déterminer, il prend les choses en main et commence à assumer ses choix. J'avais un peu peur pour Toni, mais finalement la détermination du Suisse a fait pencher la balance et cette accolade signifie beaucoup. Et Mirka digne qui s'efface devant cet amour (je l'adore dans ton histoire)


J'adore ce passage, j'imagine très bien Toni et Paul scrutant le net en se renvoyant la balle pour savoir qui est le responsable

Un super chapitre Mimey

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Merciii et contente de te voir aussi fidèle au poste
Oui, j'imagine bien Toni en type un peu rustre mais pas forcément mauvais bougre

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* On peut résister à tout, sauf à la tentation. Oscar Wilde *

J'adore cette suite !
Contente de voir Roger prendre sa vie en main avec bonheur, déterminé et conscient, et heureuse de la belle réaction de Mirka (que je n'attendais pas !)
J'ai adoré certaines répliques et passages, comme ici:

Super chapitre encore

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Addict du McDanno
"We will be the Bromance of the decade". Alex O'Loughlin

superbe suite!!!
roger au début géné par tout le staff et toutes les idées leur venant à l'esprit prend enfin les choses en main.

Non ce n'est pas une amitié profonde qui les lient mais bel et bien de l'amour.
Oui la presse comprendra et si ce n'est pas le cas, si les sponsors leur tourne le dos et bien tant pis!

Tout le monde comprend et accepte; tony compris qui met tout de même en garde rafa.
Mirka aussi. oh bien sûr ça lui fait mal mais elle sait car comme le dit roger, rafa est comme une évidence pour lui!!!

Coucou tout le monde, ça a été un vrai plaisir de vous lire au fil de ces fic, voici le dernier chapitre, un peu bâclé, je l'avoue, parce qu'en fait je pensais m'arrêter à celui d'avant mais vous me manquiez alors j'en ai rajouté Et puis, j'ai voulu finir avec un Roger qui prenait définitivement sa vie en main
Pour vous tous :


Épilogue- partie 2

Novak Djokovic donnait une énième conférence de presse le lendemain de la finale et devait faire front, comme il s'y était attendu, à une montagne de questions relatives à l'irruption de Roger Federer sur le terrain. Il avait pourtant demandé à n'être interrogé que sur des points concernant le tennis, mais c'était trop tentant pour les journalistes qui espéraient décrocher la moindre révélation en avant-première...

Q : Novak Djokovic, que pensez-vous de la relation entre Rafael Nadal et Roger Federer ?
ND : D'un point de vue tennistique, il s'agit d'une des plus grande rivalité du tennis contemporain...
Q : Bien sûr, la question était plutôt, pensez-vous que leur récent coming out puisse nuire à leur tennis ?
ND : Apparemment pas. Il s'agit de deux grands compétiteurs dont les rencontres ont toujours promis des spectacles de choix. Tout comme les soeurs Williams ou les frères Bryan n'ont jamais faibli lorsqu'ils avaient leur proche en face d'eux.

Novak s'écarta, soulagé, pour laisser la place au couple du moment qui arrivait dans la salle de presse. Roger Federer, sûr de lui, tout sourire, et Rafael Nadal, plus timide et légèrement en retrait, suivant de quelques pas le suisse. Les flashs se multiplièrent de toute part et l'espagnol se sentit de moins en moins à l'aise.

Q : Roger Federer, c'est la première fois que vous donnez une conférence de presse avec Rafael Nadal à vos côtés, hors compétition.
RF : Cela nous a paru plus simple.
Q : Est-ce que votre récente relation avec Rafa explique vos mauvais résultats de l'année ?

Cela commençait fort pour les questions et Rafael se contracta légèrement en entendant la première. Roger offrit son plus beau sourire ultrabright et avec son aisance habituelle, répondit sans montrer la moindre gêne :

RF : Je crains que la réponse soit plutôt à chercher dans un certain relâchement de mon entraînement et dans une régularité à retrouver. Pour le coup, me rapprocher de Rafa promet de bonnes perspectives pour mon tennis.
Q : Comment ça ?
RF : Je me suis laissé dire que son loisir préféré consistait en un entraînement d'arrache-pied jusqu'à épuisement.

(rires dans l'assistance)

Q : Votre irruption sur le court Arthur Ash était-elle préméditée ?
RF : Je ne pense pas que Rafa avait prévu de se blesser.

(nouveaux rires)

Q : Votre relation est donc officielle?

Roger tendit le bras vers Rafael qui s'avança enfin au même niveau que lui sur la tribune.

RF : Tout ce qu'il y a de plus officielle.

(brouhaha)

Q : Et qu'en disent vos proches, votre staff, vos sponsors ?
RF : Tout ceci relève de notre vie privée et nous ne souhaitons pas répondre. Nous nous devions juste d'être honnêtes envers tous nos fans qui nous ont soutenus jusqu'ici et qui, j'espère, continueront de le faire.

Q : Rafa, le mariage de même sexe est permis en Espagne depuis 2005, est-ce dans vos projets ?

Le majorquin se teinta d'une jolie couleur rouge pivoine avant de bredouiller qu'il était encore bien tôt pour évoquer un mariage. Roger sourit et l'entraîna à l'écart. Rafael avait peu parlé et même si le suisse savait que le latin était un timide orateur, il avait besoin d'être sûr de ne pas lui avoir forcé la main.

- Est-ce que ça va ?

L'intéressé hocha la tête avec un doux sourire puis répondit finalement :

- Les journalistes ne nous lâcheront pas de sitôt.
- Ils se lasseront.
- Mais dans combien de temps?
- Il paraît qu'il y a une petite île au large de l'Espagne sur laquelle il est relativement aisé de fuir les paparazzis.

Rafael offrit à son amant un sourire ensoleillé :

- Tu viendrais à Manacor ?
- Je sais combien tu aimes cet endroit et je sais que je l'aimerai aussi.

Le plus jeune eut soudain une envie irrépressible d'embrasser son aîné, se souciant soudainement bien peu des journalistes présents. Roger s'en aperçut peut-être parce qu'il murmura :

- Et si d'ici là, on leur donnait ce qu'ils veulent ?

Il désigna à Rafael le groupe de journalistes qui n'avaient pas quitté les lieux, guettant chaque geste; chaque regard de ce couple hors normes qui promettait de faire la une des journaux people des prochains mois.

Roger n'attendit pas la réponse, Rafael fondait déjà sur ses lèvres.

FIN

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* On peut résister à tout, sauf à la tentation. Oscar Wilde *

Et ce fut un plaisir de lire ton histoire et tout particulièrement le dernier chapitre que je trouve trop et pas si bâclé que ça. On a eu le droit à la conférence de presse, à un Roger dirigeant les opérations, à un Rafa adorable dans ses hésitations et à un baiser magique à la fin

Merci beaucoup pour cette histoire Mimey.

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Non non, je ne suis pas en retard...

Chapitre 7 :

Roger qui agit sans réfléchir et qui va tout bouger ! Je crois qu'on peut dire merci au genou de Rafa

Epilogue - partie 1 :

La tension qui devait avoir dans la pièce et puis Roger qui prend les choses en main, ça fait plaisir ! Surtout qu'il prend une bonne décision pour son avenir avec Rafa ! Et j'ai bien aimé la discussion entre Toni et Paul !

Épilogue- partie 2 :

J'ai adoré la question " Est-ce que votre récente relation avec Rafa explique vos mauvais résultats de l'année ?", j'étais bam, ça c'est posé et plié Le comportement de Roger face à Rafa sur leur relation a complètement changé ! Au début, il fallait qu'on le pousse et lui ouvre les yeux et là, il prend tout en main face aux journalistes ! Et le baiser à la fin, superbe ! Manque plus que la photo


En tout cas, toujours agréable de lire tes RPS et je n'aime pas du tout quand je vois "[Finie]" dans tes titres, on devrait retirer ce mot du vocabulaire ! lol

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Si tu n'aimes pas ton présent, tu as les jours suivants pour l'améliorer. Et ce présent ne sera qu'un passé.