Vous êtes adorables avec vos commentaires (Mimey en mode "je rougis"), voici le second chapitre, j'en suis moins contente que le premier mais bon, je n'aime pas laisser un texte inachevé, alors...
Voilà...
- En fait, je ne plaisante pas, crut bon d'ajouter Robert de sorte que le silence vint réinvestir les lieux en un instant.2.D'un seul coup, le monde dans la pièce d'à-côté cessa d'exister et le temps eut l'air de se suspendre. Pour Robert, il n'y avait pas de marche arrière possible et pour Jude, plus de faux-fuyants pour se masquer la réalité de ce qu'il y avait vraiment entre eux.
Pas seulement du respect
Pas seulement de l'amitié
Pas seulement du désir.Et puis l'américain fondit sur l'autre homme sans autre forme de procès comme un aigle sur sa proie, n'écoutant plus que son seul désir et ne rencontrant aucun rempart. Car quel rempart Jude aurait-il bien pu opposer à son fougueux aîné qui faisait passer son âme par les sentiments les plus contrastés? En une seconde, toute sa jalousie s'était évaporée pour ne plus sentir que les lèvres rêches de Robert sur les siennes dont le contact lui tournait la tête bien plus que le champagne...
Robert, lui, était bien loin d'imaginer la tempête qui agitait son compagnon, comme toujours, il avait agi par instinct, captivé par les yeux clairs du britannique, envoûté par son parfum léger et loin, bien loin de la promotion de son film. Ce qui comptait en cet instant, c'était...
Que les lèvres de Jude avait une saveur sucrée de miel et de champagne dont il n'avait aucune envie de se passer à présent qu'il y avait goûtées.
Que les hanches de Jude semblaient taillées pour ses mains, dessinées pour que son bassin puisse se caler tout contre.
Que les gémissements légers de Jude était la plus belle des mélodies et qu'il espérait bien en connaître toutes les nuances.Un instant, ses doigts rencontrèrent la contact poisseux du sang sur la main blessée de son ami, le ramenant une première fois à la réalité.
- Ne me laisse plus jamais te faire de mal.
- C'est compris, articula à peine le plus jeune.
Leurs mains s'entrelacèrent à nouveau, se quittèrent, s'insinuèrent sous leur chemise. C'était juste chimique. Comme si.
Comme si c'était une évidence.
Comme s'ils étaient nés pour ne faire qu'un.
Comme si le monde n'existait plus.Mais dans les prunelles presque dorées du plus jeune, voilées par un désir partagé, il y eut comme un éclat lui rappelant que l'on ne s'extirpe pas de la réalité juste parce qu'on le désire.
- Rob, pas ici.
Sa voix, cristalline et rauque à la fois, assurée et fragile dans le même temps, appel à la raison et la luxure, était chargée d'une promesse imminente. Robert lui sourit, impatient.
Ils traversèrent le hall à la hâte, toujours dans leur bulle, sans un regard pour personne,
pas même pour les yeux envieux du jeune homme avec qui Robert riait quelques minutes auparavant.
Et alors qu'ils s'engouffrèrent dans l'ascenseur, anticipant les prochains instants, Chris Evans sentit son verre de champagne se briser dans sa main, mais il n'y avait personne pour s'en apercevoir...
Comme si définitivement, les deux amoureux ne pouvaient plus avoir d'yeux pour rien d 'autre qu'eux...Fin