Chapitre 3
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4 mai, Bethlem Royal Hospital, Londres
Ce fut en sursautant qu'Harry ouvrit les yeux se matin là. Penché au dessus de lui se tenait Steve, son compagnon de chambre qui le fixait avec des yeux horrifiés.
- J'ai encore fait un cauchemar ? demanda Harry en baillant.
- Oui, tu t'es mis à hurler et... bah comme tu m'avais demandé de te réveiller quand ça arrivait...
- Il est quelle heure ?
- Environ 3h du matin.
- Je crois que j'ai besoin de prendre l'air.
Les yeux toujours grands ouverts, le dénommé Steve se prit la tête entre les mains et se balança d'avant en arrière. Harry fit mine d'ignorer l'état de détresse de son ami, mais revint bien vite vers lui pour lui poser une main qui se voulait réconfortante sur l'épaule. Petit à petit, le jeune homme retrouva une respiration calme et releva la tête. Ses yeux étaient d'un bleu profond et même s'il ne l'avouerait jamais, Harry aimait parfois se perdre dans ces derniers. Ils lui rappelaient un passé lointain qu'il tentait par tous les moyens de refouler, surtout ces derniers temps. Sans qu'il puisse s'en empêcher, des larmes se mirent à couler sur ses joues. Soudain, il sentit deux bras l'enlacer et ne réfléchissant pas plus, il se laissa attirer contre le torse de son ami. Ce dernier semblait se moquer des larmes qui humidifiaient son t-shirt et le serra plus fort.
- Je sais que c'est dur Harry, mais tu n'es pas tout seul, lui chuchota Steve en frottant doucement son dos.
- Jack et toi êtes là, mais tu sais comme moi que ce n'est pas pareil. Ils me manquent, Steve !
Le bouclé sentit son ami hocher la tête. Il le comprenait. Sûrement mieux que personne, car lui aussi avait dû laisser des amis proches derrière lui, mais malgré tout il gardait le sourire. Tout comme Jack, il parvenait à voir le côté positif d'être ici et donnait cette impression d'être indestructible. C'était sûrement pour cette raison qu'Harry s'était rapproché d'eux. Steve était arrivé quelques mois après lui, et quand on lui avait dit qu'il allait devoir partager sa chambre, Harry avait imaginé les pires scénarios possibles. Puis Steve était arrivé. Un jeune homme plutôt petit, qui avait tout juste 16 ans, avec de grands yeux bleus. S'il était ici, c'était pour la même raison qu'Harry et que bons nombres de patients hospitalisés au Bethlem Royal Hospital : la dépression. Ce diagnostic commun avait inconsciemment rapproché les deux garçons, redonnant à Harry ce sentiment de sécurité qui lui avait manqué dans ce lieu si sombre aux murs trop blancs.
- On ne parle pas assez souvent toi et moi.
- Peut être parce que Monsieur l'ex rock star aime avoir ses petits secrets, plaisanta Steve en décollant doucement Harry de lui.
- Parle moi de ta vie d'avant.
- Harry... Tu es sûr que tu veux parler de ça à trois heures du matin ?
- Il n'y a pas d'heure pour passer un moment entre amis.
C'était Zayn qui lui avait dit cette phrase un soir où il n'avait pas le moral. En repensant à son ami, Harry sourit tristement. La rencontre avait été inattendue, mais s'était terminée bien trop rapidement au goût du jeune homme. Peut être que Zayn avait simplement eu peur de le déranger alors qu'il était avec Edward ? Dans tous les cas il y repensait depuis plus de deux jours et ne parvenait pas à analyser toutes les émotions qui l'avaient parcourus à cet instant. Il se réjouissait d'en parler à Madame Giacobino et d'un autre côté, il savait que cela dévierait sur un sujet qu'il voulait à tout prit éviter. Tout d'un coup, la voix de Steve le sortit de ses pensées.
- C'est un peu vague "ma vie d'avant" non ?!
- Parle moi de quelque chose qui compte alors. Raconte moi encore l'histoire de votre rencontre.
- Et si pour une fois c'était toi qui me parlait de ta vie d'avant et de votre rencontre ?! Que je sache tu étais une star mondialement connue: Harry Styles, benjamin des One Direction. Tu dois avoir plus de choses à raconter que ma piètre histoire d'amour. Parle moi un peu de ça.
Harry n'aimait pas la tournure que prenait cette conversation et bien que Steve soit un très bon ami, il ne se sentait peut être pas près à aborder ce sujet avec lui. D'un autre côté, Steve lui avait tout raconté. Le pire comme le meilleur, les bons moments ainsi que les plus durs. Il lui devait bien ça et parler un peu d'eux ne pouvait que lui faire du bien non ? De plus ça le préparerait à son entretien du lendemain avec sa psychologue.
- C'est le premier janvier 2010 que nous nous sommes formés. À la base nous n'avions rien en commun si ce n'est une audition manquée à X-Factor. Mais il faut croire qu'une bonne étoile était avec nous ce jour-là car le courant est tout de suite passé entre nous. Nous avions presque tous le même âge et même si nous venions de régions différentes, notre passion pour la musique était plus forte que tout. Ainsi sont nés les One Direction. Sous la lumière des projecteurs, après la suggestion plutôt bonne d'un des membres du jury. C'était l'un des plus beaux jours de ma vie.
- Raconte moi les autres !
- Les autres quoi ?
- Les autres plus beaux jours de ta vie.
- Je... J'avoue que je n'y ai pas véritablement réfléchis... Il y a eu le tournage de notre premier clip peut être. C'était en quelque sorte la première fois qu'on allait associer une tête à notre tube et même si nous avions tous le trac, à aucun moment nous n'avons cessé de nous amuser. Ce qu'on a pu faire les idiots sur cette plage de Miami.
- Mais qu'est ce qui fait que c'est un de tes meilleurs souvenirs ?
- Rien que le fait que nous étions ensemble je suppose.
Jamais il n'avait réalisé à quel point sa vie ne pouvait être complète qu'avec eux. C'était eux ses meilleurs souvenirs. Et même s'il avait peur de les revoir, il éprouvait quand même une certaine impatience.
- On devrait aller se coucher maintenant tu crois pas ?
- Tu trouves que j'en ai assez dit ?
- Non, mais je pense qu'on a encore plusieurs nuits devant nous avant que tu quittes cet endroit et donc qu'on peut très bien reporter cette conversation à demain. Surtout que tu risques de devoir encore parler d'eux demain à ton rendez-vous et que tu fais déjà assez de cauchemars comme ça.
- Steve... Comment connais-tu la nature de mes cauchemars alors que même moi je l'ignore ?
- Disons que tu parles en dormant.
Un peu inquiet de cette révélation, Harry se coucha confortablement dans son lit et une fois les couvertures remontées jusqu'au menton, il demanda à Steve ce qu'il avait bien pu dire pour qu'il le réveille.
- Louis.
- Pardon ?
- Tu as simplement dit: Louis.
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Assis au comptoir d'un bar, un jeune homme attendait. S'il en croyait la grosse pendule au dessus de l'entrée, son ami avait maintenant quinze minutes de retard. Malheureusement ce n'était pas étonnant quand on connaissait l'énergumène. En soupirant, il décida de repasser commande.
- Un autre café s'il vous plaît.
- Ce sera pareil pour moi, ajouta un nouvel arrivant en s'asseyant près de lui.
- J'ai bien cru que tu ne viendrais pas... Niall ?
Le prénommé Niall adressa son plus beau sourire au jeune homme assis à sa gauche.
- Surprise. On dirait que Zayn ne t'avait pas prévenu que je serai là.
- Il ne m'a déjà même pas dit pourquoi on est là. Il m'a téléphoné l'autre jour et m'a simplement dit qu'on devait se voir au plus vite et voilà... Je suis assis sur ce tabouret depuis bientôt une demie heure et attends toujours des réponses.
- Moi il m'a dit qu'il avait des informations top secrètes.
Liam se tourna vers l'irlandais en levant un sourcil. Avec lui on ne savait jamais si c'était oui ou non la vérité. Dans le doute, il préféra ne pas y croire et remercia la serveuse qui déposait leurs deux cafés.
- Pourrais-je avoir la même chose avec un muffin s'il vous plaît.
- Tu as vu l'heure qu'il est Zayn, marmonna Liam en reprenant une gorgée de son café.
- Pour qui tu me prends Payne ? Je sais que j'ai eu dans le passé quelques problèmes pour me lever de bonne heure, mais n'as-tu pas retenu la suite ? Au final je venais toujours. Comme aujourd'hui ! Si j'ai plus d'une demie heure de retard c'est parce que mon toasteur a grillé et que j'ai du me résoudre après trois essais à partir sans déjeuner.
Leur conversation fut interrompue par l'arrivée de la commande du pakistanais.
- Et voici pour vous.
- Merci et pourrions-nous avoir l'addition s'il vous plaît ?
- Pour vous ce sera gratuit Zayn Malik, Niall Horan et Liam Payne. C'est un honneur de servir trois anciens membres des One Direction !
- Dans ce cas merci.
Zayn bu son café d'une traite, ne semblant pas remarquer combien il était brûlant, puis après avoir tout de même jeté quelques pièces sur le comptoir, il prit son muffin et se leva, vite imité par les deux autres.
- Où allons-nous? s'enquit Liam une fois qu'ils eurent quitté le tea-room.
- Je crois que je l'ai trouvé.
- Qui ? La femme de ta vie ? répliqua Niall ironiquement.
- Hazza, espèce d'idiot !
Un silence suivit sa révélation. Liam et Niall se regardaient ahuris. Cela allait faire deux ans et demi qu'il ne l'avait pas vu et comme les cinq garçons allaient être amenés à se revoir bientôt, ce n'était pas tellement étonnant qu'Harry soit revenu en ville. La question était où avait-il disparu pendant tout ce temps et pourquoi ne répondait-il à aucun message ? Liam sembla se remettre plus vite de la révélation et posa la question que Zayn redoutait:
- Tu l'as dit à Louis ?
Niall et Liam l'observaient, il ne pouvait pas se défiler. Cela faisait maintenant trois jours qu'il détenait cette information et c'était pourtant avec Niall et Liam qu'il avait souhaité la partager. Pas avec Louis. Peut être parce qu'il ne voulait pas lui faire de peine ? Au fond de lui le jeune garçon savait que c'était surtout parce que son ami commençait enfin à remonter la pente et qu'aborder le sujet "Harry" aurait été très maladroit de sa part.
- Tu ne l'as pas fait, conclu Niall. Mais pourquoi ? Il a le droit de savoir.
- C'est compliqué et vous le savez comme moi. Il a enfin accepté sa "disparition" et je ne voulais pas raviver sa douleur.
- Il continue de lui écrire chaque mois Zayn... Je n'appelle pas ça accepter.
Ce n'était un secret pour personne, Louis avait été le plus affecté par la disparition de Harry, ou du moins celui qui l'avait le plus montré. En avouant où se trouvait Hazza, le pakistanais avait eu peur de raviver cette mauvaise période de sa vie, celle où Louis n'avait été que l'ombre de lui même.
- Je n'ai pas voulu lui dire parce que... Harry est dans un endroit totalement différent de ce que nous avons pu imaginer !
- Zayn accouche !
- Je... Je crois que c'est mieux si je vous montre. L'un de vous est venu en voiture ?
Ils roulaient depuis dix minutes avec comme seul bruit la radio. Niall fredonnait parfois une chanson, mais l'ambiance restait lourde.
- C'est la prochaine à droite.
Liam hocha la tête et se concentra pour ne pas louper l'entrée de cet endroit mystérieux. Les garçons ne vivaient pas à Londres avant de former le groupe, pourtant ils étaient tous restés y vivre une fois le groupe terminé. Malgré tout, ils ne connaissaient pas chaque recoin de la ville et n'étaient jamais venus sur ce chemin au travers des arbres. Quand enfin ils débouchèrent devant l'établissement Zayn retint son souffle. Ce n'était qu'une question de secondes pour qu'ils remarquent ce qui était écrit au dessus de l'entrée du bâtiment. La réaction ne se fit pas attendre plus longtemps. Liam planta les freins et Niall ne cessait de fermer et d'ouvrir la bouche sans qu'aucun son n'en sorte.
- C'est ici, crut bon de préciser le pakistanais.
- Zayn c'est une mauvaise plaisanterie. Que ferait Harry dans un endroit pareil ?!
- Ça je n'en sais rien, mais je sais que je l'ai vu y entrer l'autre jour et que l'homme qui l'accompagnait en est ressorti seul.
- Vous croyez que ça peut avoir un lien avec Nelinda ?
Les deux autres garçons se tournèrent vers Niall qui était assis sur les places à l'arrière du véhicule. Personne n'avait prononcé ce prénom depuis leur séparation et si quelqu'un l'avait fait, Louis se serait chargé personnellement de son cas. Il se moquait du cadre et du contexte dans lequel ce prénom avait pu être dit, seul son impact comptait. Savoir que cette fille vivait encore, c'en était déjà trop pour l'aîné du groupe.
- Les gars, on serait vraiment des salauds si on ne le mettait pas au courant.
- Mais tu veux lui dire quoi Liam ? Que son meilleur ami est chez les fous peut être depuis notre séparation ? Qu'aucun de nous n'est jamais venu le voir et qu'Harry doit nous détester à l'heure qu'il est ? C'est ça que tu veux lui dire ?
- Tu sais bien que non Zayn ! Il faut lui dire qu'on l'a trouvé et qu'il... Enfin qu'il doit aller plutôt bien.
Niall qui était resté silencieux depuis leurs violents échanges se redressa sur le siège arrière. Une idée venait de lui traverser l'esprit et même si ce n'était pas très juste et honnête, il se risqua à en faire part aux deux autres:
- On peut toujours dire qu'on était pas au courant ! Que seul Zayn a vu Harry et qu'il ne nous l'a même pas dit.
- En gros tu veux mentir et que ça me retombe dessus ! conclut le pakistanais en levant les yeux au ciel.
- Non, je veux masquer la vérité pour que cela soit moins dur à entendre pour Louis. Disons que Harry parle de votre rencontre, il t'en voudra de ne pas l'avoir prévenu ! Alors, tu as juste à nous dire que tu avais oublié d'en parler et tu ne mentionnes même pas le fait que tu l'aies suivi ici et que tu nous as prévenu !
L'idée, bien que malhonnête était plutôt bonne. La seule ombre au tableau, c'était que si l'un des garçons avait vu Harry, il ne l'aurait pas oublié...
- Je vais mentir en lui disant que je ne vous ai rien dit, mais je pense qu'il faut le mettre au courant. On ne peut pas garder une information aussi importante pour nous, termina Zayn en regardant tour à tour ses deux amis.
Le silence revint et quand Liam vit le pakistanais poser plus longtemps que nécessaire son regard sur les portes de l'hôpital il comprit.
- Tu comptes aller voir Harry.
Ce n'était pas une question, mais une affirmation sans aucun reproche. Liam savait que lui n'en aurait jamais eu le courage, mais Zayn était différent et après Louis, il était sûrement la personne qui avait le plus compter pour Hazza.
- Oui. J'ai perdu moi aussi mon meilleur ami ce jour là et même si c'était moins évident que pour Lou, j'ai aussi souffert de cette perte.
- Comme nous tous, conclut Niall en se remettant bien au fond de son siège.
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23 Décembre 2012, maison d'un des membres, Londres
2 jours. 48 heures. 172800 secondes. C'était le temps qui était passé depuis la dissolution du groupe et le départ précipité de Harry. Assis à même le sol, Louis pleurait. Les larmes avaient mis longtemps à venir, mais maintenant qu'elles étaient bel et bien là, elles ne semblaient plus vouloir partir. Son état devait inquiéter ses amis qui ne cessaient de lui téléphoner, mais depuis maintenant plus de trois heures son portable gisait en miettes sur le sol. Louis était en colère contre Harry de l'avoir abandonné sans prévenir, contre cette Nelinda qui avait gâché sa vie, mais par dessus tout, il était en colère contre lui. De ne pas avoir su comment retenir son meilleur ami, de ne pas avoir pu l'accompagner au mieux dans son procès, de ne pas avoir été là comme il l'avait promis tout simplement. Soudain, il fut prit d'une envie folle de frapper quelque chose et son poing alla se fracasser sur le mur derrière lui. Il étouffa un cri de douleur quand ses phalanges craquèrent et se mirent à saigner. Il méritait cette douleur, pour ne pas avoir été à la hauteur d'Harry et des fonctions qu'il s'était promis d'assumer. Eprouvant encore le besoin d'extérioriser sa frustration et sa colère, il se dirigea à l'étage. Une fois devant la porte de sa chambre, il changea de direction.
La chambre d'Harry se trouvait au bout du couloir et il savait qu'elle était encore intacte, qu'en partant d'ici pour toujours, son meilleur ami n'avait pris que l'essentiel. Quelques habits et ses effets personnels. Pourtant, en entrant dans la pièce Louis espérait s'être trompé et retrouver la chambre vide, comme si Harry n'avait jamais habité ici avec lui. Seulement les murs étaient toujours recouverts de posters et de photos, son lit n'avait même pas été fait et la fenêtre était restée ouverte rendant l'air aussi glacial qu'à l'extérieur. Louis alla vite la fermer et en abaissant la poignée, il vit que ses phalanges continuaient de saigner. Une idée un peu folle lui traversa l'esprit. C'était peut être le seul moyen de "faire son deuil" de son meilleur ami ? Il se dirigea vers le mur où se trouvait toutes les photos d'eux et en prit une au hasard. Dessus souriait Zayn et Harry. Elle avait été prise lors d'un de leur premier concert. Ils semblaient si heureux sur l'image ! Louis la déchira lentement, savourant le bruit du papier se séparant en deux. Puis il recommença avec une autre, puis encore une. Enfin, il se mit à arracher violement toutes les images, se moquant de qui pouvait bien apparaître dessus. Tout ce qui comptait à cet instant était d'effacer définitivement le souvenir d'Harry encore trop présent dans cette pièce. Une fois les photos jonchant le sol, Louis s'attaqua aux posters, puis aux affiches. Les larmes avaient redoublé d'intensité sur ses joues et l'envie de crier sa douleur fut plus forte que tout. Peu importait le tapage nocturne, cela lui faisait trop mal pour qu'il le garde en lui. D'une voix plus rauque qu'à l'ordinaire, le jeune homme se mit à déballer sa peine et sa rancœur, n'omettant aucun détail de sorte à se sentir pleinement vide après.
Après les images, il sortit tous les habits de l'armoire et les lança sur le sol, toujours en hurlant. Les mots n'étaient plus nécessaires désormais, crier lui suffisait ! La table de nuit fut renversée entièrement sur le sol et le lit détruit à coup de pied et d'une batte de baseball qu'avait ramener Harry des Etats-Unis. Une fois la pièce détruite, Louis s'effondra sur le sol. D'un geste las il regarda sa montre et se replia sur lui même. Il était maintenant minuit passé et un nouveau jour avait commencé. Une nouvelle journée sans Harry, mais celle là serait d'autant plus dure pour Louis car il s'agissait du 24 décembre, le jour de ses 21 ans.
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Voilà, je sais que pas beaucoup de personnes lisent, mais pour celles qui le font, je continue de poster, je peux aussi vous donner le blog ou j'écris et vous me mettez des commentaires là-bas
Enfin comme vous voulez, dîtes moi juste.
Ce chapitre est révélateur de beaucoup de chose et on commence à entre voir plus Louis, et ça va aller de mieux en mieux !
Merci de me lire