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Voici un autre fic centrée sur le Real Madrid. Je l'ai commencée il y a quelques temps déjà et j'ai mis pas mal de temps à la finir. Elle est pour bethan à qui je l'avais promise pour je ne sais plus trop quoi! lool *calin*
J'espère qu'elle vous plaira.
Pour les amatrices de foot, je ne sais pas trop quand je posterai encore des fics car j'ai commencé à écrire en anglais.
Bonne lecture.
Looking around you
Dîner de Noël du Real Madrid
- Mesut, arrête!
- Hein?
Le jeune homme se retourna vers Sami, surpris. Il avait cru être discret.
- Arrête de le fixer comme ça.
- Hein ? Je… Je ne vois pas de quoi tu parles, bégaya-t-il sans pouvoir empêcher le rouge de lui monter aux joues.
Sami se pencha vers son compagnon pour lui murmurer :
- Cris… Et ne fait pas l’innocent, j’ai remarqué que tu n’arrêtais pas de le fixer…
- Mais non !
- Mes’ me prend pas pour un idiot.
- Je…
- On en parle plus tard, d’accord ? proposa Sami qui était bien conscient que ce n’était ni l’endroit ni le moment idéal pour ce genre de confessions.
Mesut acquiesça. Il ne savait pas s’il devait être heureux de ce répit ou inquiet à l’idée de la discussion et du laïus qui allait certainement suivre. Sami lui avait déjà fait des remarques au cours des derniers jours. Concernant son manque de concentration, la baisse de son niveau de jeu, le fait qu’il devait se concentrer sur sa carrière et ne pas se laisser distraire par des futilités. Sami avait donc deviné ce que Mesut cherchait à cacher aux yeux de tous.
***
Quelques tables plus loin
- Il recommence, soupira Fabio.
- Hein ?
- Mesut… Il te fixe encore avec son air de petit chien battu.
- Oh ?
- Je ne comprends pas comment tu ne t’en rends pas compte.
- Bah, je suppose que c’est l’habitude. Tu sais un homme aussi beau, riche et doué que moi est constamment admiré.
La réplique fit sourire Fabio qui savait que Cristiano n’en pensait pas un mot.
- Moui… Ben moi, ça m’énerve !
- Serais-tu jaloux ?
- Ne dis pas n’importe quoi ! souffla Fabio qui détourna le regard en sentant le rouge lui monter aux joues.
Cristiano se pencha vers son ami pour lui murmurer :
- Tu es chou quand tu rougis.
Cette phrase accentua encore la gêne de Fabio. Cela faisait un petit temps que Cris s’amusait ainsi avec lui et le pauvre garçon ne savait comment interpréter cela. N’était-ce qu’un jeu ? Ou pouvait-il espérer davantage ? Il ne cessait d’y penser. Mais une chose était certaine, il ne laisserait jamais Mesut se mettre entre Cris et lui.
***
A la table du président
- Sergio ? Sergio !
- Hein ?
- Pfff, encore dans la lune, soupira Iker en se demandant pour la dix millionième fois ce qu’il avait fait pour mériter un vice-capitaine pareil.
- Hein ? Mais… Mais non. Tu disais ?
- Rien d’important.
En effet, Sergio n’était pas vraiment perdu dans ses pensées. Il était plutôt occupé à observer certains de ses coéquipiers. Il avait remarqué le regard éperdu de Mesut vers Cristiano. Il avait vu Sami réprimander son ami. Il avait aussi repéré la petite scène de jalousie de Fabio. Car derrière son apparence joviale et dynamique, Sergio savait aussi se tenir à l’écart et observer. C’était cela qui lui permettait d’être au courant de tous les ragots avant tout le monde, de connaître les petits secrets de ses coéquipiers. C’était aussi comme ça qu’il avait deviné l’attirance de Mesut pour Cristiano, l’amitié trouble de Sami pour Mesut et le petit jeu du chat et de la souris qui semblait beaucoup amuser Cris et Fabio.
Habituellement, il se serait rapidement lassé de ce genre de situations… Mais là, c’était différent.
Sergio n’écoutait déjà plus les conversations autour de lui. Il fixait Mesut et l’air triste du jeune Allemand lui fit mal. Il ne supportait pas de le voir ainsi. Il aurait tant voulu pouvoir y faire quelque chose…
***
Dans la villa de Marcelo
Comme chaque année, début janvier, les joueurs s’étaient retrouvés chez l’un d’entre eux pour passer la soirée ensemble et fêter la nouvelle année. Cette année, ils s’étaient donné rendez-vous chez Marcelo. Mesut n’avait pas été très emballé à l’idée de passer la soirée avec ses coéquipiers… Avec Cris surtout. Mais Sami l’avait convaincu que c’était un bon moyen de s’intégrer, que c’était important. Alors il avait fini par accepter en se promettant de rentrer tôt et de ne pas laisser Cris lui gâcher la soirée.
Mais dès son arrivée, comme toujours depuis des mois, ses yeux s’étaient posés sur le Portugais et ne l’avaient plus quitté. Il l’avait observé discuté avec Sergio, boire un coupe de champagne, se servir au buffet, éclater de rire avec Pepe…
- Mesut… Tu vas rester dans ton coin toute la soirée ? soupira Sami.
- Mouais.
- Tu peux pas continuer comme ça !
Mesut ne répondit pas. Il connaissait le discours de son ami par cœur. Il devait se reprendre, admettre que Cris ne s’intéressait pas à lui, passer à autre chose. Mais c’était tellement plus facile à dire qu’à faire. Il aurait voulu pouvoir oublier son attirance pour l’attaquant portugais… Mais dès que ses yeux se posaient sur lui, ses sentiments refaisaient surface, le submergeant complètement, noyant toutes ses résolutions.
- Sami… T’es pas obligé de rester avec moi tu sais.
- Mesut…
Un nouveau soupir passa les lèvres de Sami mais il finit par se lever et rejoignit Karim et Raphael qui discutaient près de la terrasse. Mesut le regarda. Il se rendait bien compte que son ami s’inquiétait beaucoup pour lui et il aurait tant voulu pouvoir le rassurer… Mais comment le convaincre que tout allait bien alors que ce n’était pas le cas. Sami connaissait trop bien Mesut pour se laisser duper par quelques sourires de façade et un air faussement joyeux. Et Mesut n’en culpabilisait que davantage. Il aurait voulu être capable de passer à autre chose…
Le jeune allemand soupira de dépit et fixa de nouveau Cristiano qui discutait avec Marcelo, Pepe et Fabio. Il était magnifique ce soir… Comme toujours. Mais il semblait à Mesut que ses yeux étaient plus brillants que d’habitude, que son sourire était plus large. Cris semblait heureux tout simplement.
Mesut vit alors Cris quitter son groupe d’amis et sortir sur la terrasse… Était-ce le signe qu’il attendait ? Le Portugais était enfin seul, c’était peut-être l’occasion d’aller vers lui, de tenter quelque chose. Cela faisait si longtemps que Mesut tentait de rassembler son courage. Et puis, ce soir, Cris semblait tellement joyeux…
Alors, le jeune homme se dirigea vers la terrasse, tentant de trouver quelques phrases pour engager la conversation sans se dévoiler trop rapidement. Malheureusement, Mesut n’eut pas l’occasion d’hésiter plus longtemps. Fabio venait de sortir lui aussi, à la suite de Cristiano.
Pourtant, Mesut continua son chemin jusqu’à l’immense terrasse et il ne mit que quelques secondes à repérer Cristiano et Fabio un peu en contrebas, dans le jardin.
***
Cristiano fixait le fond du jardin mais il ne fut pas surpris lorsque deux bras enserrèrent sa taille. Il posa ses mains sur celles de son compagnon.
- Fabio, soupira le Portugais avant de se retourner vers son compatriote qui ne le lâcha pas.
- J’ai tellement envie de t’embrasser…
- Moi aussi.
Les deux hommes jugèrent alors que les mots n’étaient plus utiles et leurs lèvres se rencontrèrent enfin.
Cela ne faisait que quelques jours qu’ils étaient ensemble et pour l’instant, ils avaient choisi de garder cela secret. Ils savaient que leurs coéquipiers accepteraient cette relation mais ils voulaient simplement profiter de ces premiers instants dans l’intimité. Mais jouer la comédie lors de ce genre de soirée s’avérait bien plus compliqué que prévu et ils n’avaient pas pu s’empêcher de s’éclipser pour se retrouver seuls.
Leurs baisers se firent peu à peu plus passionnés… Jusqu’à ce que Cristiano repousse un peu Fabio.
- Doucement… Sinon je ne vais pas pouvoir me retenir…
- Te retenir ? De quoi ? demanda Fabio, faussement innocent.
- Tu le sais très bien !
- Alors on pourrait peut-être rentrer ?
- Ca ne serait pas très poli, on vient à peine d’arriver… Marcelo s’est vraiment donné du mal pour organiser la soirée.
- Moui, je suppose que tu as raison.
- Mais je te promets de me rattraper quand on rentrera !
- T’as intérêt.
- Allez, embrasse-moi encore.
Cristiano reprit Fabio dans ses bras et ils s’embrassèrent encore longtemps avant de finir par rejoindre leurs amis à l’intérieur.
***
Depuis l’autre bout de la pièce, Sergio avait tout observé… Il avait vu Cris sortir, Mesut le suivre mais Fabio lui passer devant. Et il avait rapidement compris ce qui risquait d’arriver. A vrai dire, il s’y attendait un peu. C’était tellement évident que Cris et Fabio allaient finir par se trouver… Et forcément Mesut allait souffrir. Sergio aurait voulu pouvoir éviter ça mais il savait que c’était impossible. Alors il s’était juré d’être là pour Mesut quand il aurait besoin d’une épaule pour pleurer, d’une étreinte pour le réconforter.
Et ce moment semblait être arrivé. Alors Sergio avait abandonné Gonzalo et Esteban qu’il n’écoutait déjà plus depuis longtemps et avait attendu près de la porte que Mesut revienne. Comme il s’y attendait, l’Allemand était rentré, le visage fermé, la mâchoire serrée tentant visiblement de retenir ses larmes.
Alors, sans un mot, Sergio l’avait attiré contre lui et l’avait emmené à l’étage, vers la chambre d’amis où il savait qu’ils seraient tranquilles. Il s’était assis sur le lit, gardant Mesut contre lui. Mesut dont le corps était parcouru de soubresauts, de sanglots qu’il tentait toujours de réprimer.
- Mesut… Tu as le droit de pleurer.
L’Allemand secoua la tête et, la gorge serrée, répondit :
- Il… Il ne me doit rien…
- Non… Mais tu es amoureux de lui… Alors tu as le droit d’être triste.
Sergio caressa doucement le dos de son ami qui laissa enfin couler ses larmes.
- Pourquoi… Hein ? demanda Mesut entre deux sanglots. Pourquoi ça fait si mal…
- Ca j’en sais rien… Il parait que c’est beau l’amour… C’est surtout une belle saloperie.
- T’as… T’as déjà été vraiment amoureux ?
- Ouais… Deux fois.
Mesut fixa alors Sergio, ses yeux encore humides de larmes remplis de curiosité. Le Sévillan décida de se confier, espérant ainsi distraire un peu l’Allemand de sa propre douleur.
- Le premier… Ben… On a été heureux. Un moment. Et puis, il a voulu vivre une vie normale comme il disait. Tu sais, se marier, avoir des enfants. Et évidemment, je n’avais plus ma place dans cette vie-là.
- C’était Fernando ?
La question de Mesut surprit Sergio. Sa relation avec Fernando avait été connue de certaines personnes mais il n’aurait jamais cru que Mesut puisse être au courant. Il hocha simplement la tête.
- Et la deuxième fois ?
- C’est différent… Il ne sait pas que je l’aime. Il… Je crois qu’il en aime un autre.
- Oh… Je… Je suis désolé.
Cette fois, ce fut Mesut qui passa son bras autour des épaules de Sergio.
- C’est rien. Je lui en veux pas. On ne peut pas obliger les gens à nous aimer.
Mesut devina que la dernière phrase lui était également destinée. Au fond de lui, il savait que Sergio avait raison. Mais il savait aussi qu’il lui faudrait du temps avant d’arriver à s’en convaincre complètement.
- Sergio… Tu… Tu crois que ça vaut la peine de souffrir comme ça ?
- Hein ?
- Ben… Que… Qu’à la fin, on sera vraiment heureux ?
- Oh… Je ne sais pas… J’espère.
- Moi aussi.
Mesut essuya doucement les traces de larmes sur ses joues puis se recala contre Sergio. Il était content que le Sévillan soit là. Il avait besoin de quelqu’un près de lui. Et avec Sergio c’était plus facile. Comme s’il savait qu’il ne le jugerait pas… Pas comme avec Sami. Il aimait beaucoup Sami mais il avait toujours l’impression que son ami ne le comprenait pas vraiment. Il n’osait pas toujours se confier, craignant que Sami se moque de lui, ne le prenne pas vraiment au sérieux. Avec Sergio, cela semblait plus naturel.
- Sergio ?
- Oui ?
- Tu… Enfin… J’ai pas vraiment envie de rentrer chez moi ce soir…Tu sais…
- A cause de Sami ?
- Oui.
- Ma chambre d’ami est très confortable !
- Merci.
Sergio sourit à Mesut et déposa un baiser juste au coin des lèvres de l’Allemand qui le fixa surpris.
- On ne peut pas obliger quelqu’un à nous aimer… Mais on peut essayer de le séduire, dit Sergio avec son plus beau sourire.
Mesut rougit mais parvint à ne pas détourner les yeux. Il se savait pas très bien où tout cela allait le mener, la douleur était encore trop présente dans son cœur. Mais le sourire de Sergio le réchauffait et il décida que cela était peut-être suffisant pour l’instant.
- On redescend ? proposa alors le Sévillan.
Mesut aquiesca. Il appréhendait un peu de croiser Cris et Fabio mais il ne voulait pas que Sami s’inquiète. Et puis, Sergio était là.
Finalement, Mesut passa une bonne soirée. Sergio s’était montré plein de prévenance envers lui, faisant tout pour qu’il s’amuse. Allant même jusqu’à le convaincre de danser avec lui. Alors quand ils quittèrent la villa de Marcelo, Mesut riait encore aux éclats. Il laissa les clefs de sa voiture à Sami qui sembla un peu étonné par le changement d’humeur de son ami puis monta dans la Porsche de Sergio.
Après quelques kilomètres, la main de Mesut se retrouva posée sur celle de Sergio sur le levier de vitesse.
- J’ai passé une très bonne soirée, grâce à toi.
- Tant mieux.
- Merci.
- Ton sourire est le plus beau des remerciements.
Mesut rougit une fois encore. Les compliments de Sergio le touchaient vraiment. Il fixa le Sévillan un instant. Et il ne put s’empêcher de se demander comment il avait pu ne pas le remarquer auparavant… Il était beau, amusant, intéressant. Mais Mesut était bien trop obnubilé par Cris pour le voir. Mais maintenant, il était bien décidé à rattraper le temps perdu et à apprendre à mieux connaître le Sévillan. Et qui sait, peut-être parviendrait-il à oublier Cristiano plus rapidement qu’il ne le pensait.
_________________ Merci Kamiel pour ma signature!
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rien a dire !! a part vivement la prochaine sur les joueurs du real !! 
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