Coucou tout le monde ^^ alors voilà ma deuxième fic sur Rob et Jude. C'est un peu la suite de ma 1ère fic, "Surprise"... alors j'espère qu'elle vous plaira. Et la chanson à la fin c'est "man like me" de l'album de rdj "the futurist". Et je fais un petit clin d'oeil à ma beta, solania-chan, que je remercie pour ses conseils pertinants
voilà ^^ bonne lecture
et comme d'hab, ceci est une fiction, je ne prétends pas raconter leurs vies privées, je ne fais aucun profit, etc...Lorsque Robert se réveilla, son esprit était trop embrumé pour se rappeler instantanément de quoi que ce soit. Un léger mal de tête lui indiqua qu’ils avaient dû « légèrement » abuser sur la bouteille. Il fronça les sourcils, un sourire en coin plissa ses paupières fermées. A la réflexion, il n’y avait pas que sur l’alcool qu’ils avaient abusé … Constatation qui étira un peu plus son sourire malicieux, tandis qu’il sentait une légère griffure sous ses doigts glissant sur son torse. Ouvrant finalement les yeux, il ne fut pas surpris de voir qu’il était seul entre les draps froissés. Une faible lueur éclairait la chambre, filtrait entre les lames des volets, allant rayer le mur d’en face de zébrures dorées. Quelle heure pouvait-il être ? Jude était certainement réveillé depuis un bon moment, satané lève-tôt qu’il était.
Il roula de son côté du lit, fourra son visage dans l’oreiller de son amant, respira sa délicate odeur boisée, imprégnée dans le tissus. Il prit le temps d’éveiller ses sens lentement, voulait encore traîner un peu au lit lorsqu’il entendit la voix de son amant montant les escaliers. Intrigué, il lâcha finalement le coussin et se redressa, encore un peu perdu au milieu de ce grand lit. Passant une main sur son visage, des souvenirs de la nuit passée lui revenaient en tête, expliquant mieux cette sensation de profond bien-être à son réveil, sensation qui s’intensifiait au fur et à mesure que ses souvenirs se précisaient. Néanmoins, ce que Jude pouvait être en train de tramer l’intriguait fortement. Même si cela pouvait lui arriver (Jude avait beaucoup de manies étranges lui aussi), il ne l’avait jamais surpris à parler tout seul. Aussi, il finit par se lever, quitta le confort du matelas moelleux, pour aller enfiler le peignoir de son amant. Finalement pas mécontent de quitter le lit pour s’emmitoufler dans le coton et l’odeur veloutés de son homme.
Foulant le jonc de mer de ses pieds nus, il se dirigea vers la porte. Alors qu’il tirait sur la poignée, celle-ci grinça. Jude sembla alors stopper sa conversation un instant, puis repris rapidement, le ton de sa voix ayant faiblement diminué. « Ok, merci. J’te laisse. A plus… oui, bisous. » Mais à qui pouvait-il parler ? Il avait descendu les escaliers précipitamment, et traversant le salon pour rejoindre la cuisine, il le vit apparaître dans l’encadrement de la porte, se pencher vers lui en s’agrippant au mur.
-Tu te lèves enfin ma p’tite marmotte.
- Il fallait bien que je récupère… Je ne sais pas toi, mais moi j’ai passé une nuit très… agitée
Ils échangèrent un regard lourd de sous-entendus, et rigolèrent d’une même voix, comme complices d’un même délit clandestin. S’approchant du jeune anglais, l’américain l’embrassa avec douceur, scellant leurs lèvres d’une tendresse particulière. Son hôte le pris par la main et l’entraîna dans la cuisine. La table y débordait de croissants, de pots de confitures et de fruits divers et variés.
- Je suis passé à la boulangerie ce matin. J’ai raflé les derniers croissants.
- Merci Judesie, t’es un ange.
- De rien. Tiens, le café est encore chaud.
- Tu veux bien me passer…
- T’inquiète pas, il y a déjà un sucre.
L’intéressé considéra son interlocuteur un instant, toujours surpris de la facilité avec laquelle il semblait se rappeler de ce genre de détail. Il le détaillait maintenant, après avoir suivi ses gestes du regard lorsqu’il l’avait servi. Il était appuyé contre le plan de travail, face à lui, une tasse de café à la main. Il avait l’air heureux, et satisfait.
- Toi mon vieux, tu manigances quelque chose…
Buvant une gorgée de son café, l’interpelé fronça les sourcils, tentant de masquer son expression réjouie derrière sa tasse. Il se mordit la lèvre inférieure, et essaya de retrouver un semblant de sérieux.
- Dis-moi Rob, c’est mon peignoir que tu portes ?
- Ben oui… Ça te gène ?
- Non, mais on avait convenu que c’était le mien, même si à la base je l’avais acheté pour toi, vu que tu me prenais tout le temps le mien.
- M’en fou. Je préfère mettre celui que tu portes.
- Tu portais bien l’autre quand il je mettais celui-ci parce que tu ne t’en servais pas.
- Oui mais celui-ci… il est mieux finalement. Et puis d’abord, c’est pas la question. Tu parlais avec qui, espèce de magouilleur ?
Jude ne put retenir un petit rire. Le voir ainsi perdre des moyens, en sachant pertinemment qu’il n’était pas du matin, avait un côté assez jouissif.
- Tu ferais mieux de déjeuner au lieu de te prendre la tête pour rien.
- C’était pas Ewan au moins ?
- Pourquoi tu veux qu’il m’appelle un lundi matin ?
La rivalité existante entre l’américain et l’écossais, ancien colocataire de Jude, avait toujours inquiété ce dernier. Il lui fallait bien avouer que cela lui faisait plaisir de voir son chéri aussi jaloux, mais il arrivait que ça lui pèse. Même si c’était en quelque sorte une preuve de son amour. Ils se disputaient presque à chaque fois qu’ils parlaient de lui, pourtant il espérait encore qu’ils puissent être un jour amis. Enfin pour le moment, leurs relations ne risquaient pas de s’arranger…
- Mouais… C’était qui alors?
- Eh Holmes ! Sors de ce corps. Ça ne te suffit pas d’écouter aux portes ?
Robert afficha une moue boudeuse, ce qui ne manqua pas de déclencher l’hilarité de son compagnon.
- Aller fais pas la tête Rob. C’était… mon agent. Il m’a envoyé un nouveau scénario. Il voulait que j’y jette un coup d’œil de suite. J’en ai pas pour longtemps, puis je suis tout à toi.
Après l’avoir embrassé sur le front et ébouriffé un peu plus ses cheveux auburn, il lui lança un clin d’œil en sortant de la pièce, parti pour rejoindre le salon où se trouvait son ordinateur. L’américain resta planté sur la chaise, indécis pendant un instant, la fin de son croissant ayant arrêté sa course à quelques centimètres de sa bouche. Trop intrigué, il ne put terminer son petit déjeuné. Il quitta la table, remplit à nouveau sa tasse de café, et se dirigea vers le salon, déterminé à comprendre ce qui pouvait se tramer. Dans ses souvenirs, Jude n’avait jamais dit « bisous » à son agent pour mettre fin à une conversation. Et puis il y avait mis fin précipitamment, sûrement en l’entendant descendre les escaliers. Donc il devait lui cacher quelque chose. Il avait un mauvais pressentiment, et Ewan n’était sûrement pas blanc comme neige dans cette affaire. Il s'en doutait, qu’il ne pouvait pas lui faire confiance…
Si le piano du mélomane qu’il était trôné toujours à la gauche du canapé, ce qui servait de bureau à son hôte se trouvait derrière. Son ordinateur portable noyé au milieu d’une multitude de feuilles volantes et de tasses à café. Passant derrière lui pour rejoindre le canapé, Robert ne put s’empêcher de le détailler. Assis sur son fauteuil en cuir noir, Jude portait le tee-shirt qu’il lui avait offert. Gris, manches longues et col en v, plongeant sur son torse bien dessiné. Evidemment, il ne l’avait pas choisi par hasard, et comme il l’avait imaginé, le vêtement allait parfaitement bien à son compagnon.
Le sentant dans son dos, le jeune homme plissa les yeux, pivota très légèrement la tête par-dessus son épaule, le regard en biais et un sourire en coin. Il vit son invité s’assoir sur le canapé après qu’il ait essayé de chercher des indices sur son écran, qui n’affichait pour le moment qu’une photo d’eux deux en Holmes et Watson, son papier peint de bureau. Il savait qu’installé de cette façon, il lui masquait complètement le pc.
L’invité en question s’était retourné sur le canapé, la tête reposant entre ses bras croisés sur le dossier, sans regard interrogateur brûlant le dos de son hôte.
- Dis Jude...
- …
- Jude…
- Oui ?
- T’en as pour longtemps ?
- Si tu ne me laisse pas bosser sérieusement 5min, oui je pense.
Robert se rassit sur le canapé, sourcils froncés, les bras croisés contre son torse. Puis il se retourna de nouveau, reprenant sa posture initiale, cherchant à capter l’attention de son amant.
- Dis Jude…
- Oui ? son ton était faussement exaspéré.
- Je ne me suis toujours pas douché, et tu sais que j’ai toujours du mal à régler la température avec tes satanés robinets. Tu veux pas monter avec moi, et venir m’aider?
- C’est très tentant, vraiment, mais il faut que je finisse ça d’abord…
- J’peux y jeter un coup d’œil au moins ?
- Euh non, pas pour le moment. Tu sais bien, secret professionnel…
- Secret professionnel mes fesses, il marmonnait entre ses dents. Dire que tu résiste à une douche avec moi, j’espère que ça vaut le coup.
- T’as pas idée…
Alors l’américain se leva, le musicien qui grondait en lui fut alors appelé par le piano à quelques pas. Ayant retrouvé le sourire, un éclair de génie brillant au fond des yeux, il s’installa derrière le clavier, laissa ses doigts effleurer les touches ivoires. Les sons résonnèrent sous ses impulsions assurées. Il arriverait forcément à déconcentrer Jude de cette façon. Cette chanson, il lui avait jouée plusieurs fois, à sa demande.
- C’est pas du jeu Downey.
- Aller, viens la chanter avec moi.
- Non, je bosse.
- She says, you’re throwing life away… tu connais la suite…
- …
- To move with a man like me…
- She’s not blind, she just don’t have a mind to see…
Ils rirent d’une même voix. Le pianiste tourna alors la tête vers son compagnon, satisfait de lui. Il ne bosserait pas aujourd’hui, et s’il manigançait quelque chose, ses plans tombaient à l’eau. Il jouait toujours en surprenant le sourire en coin de son ami, dont le regard restait rivé sur l’écran. De cet angle, il pouvait le voir aussi, et la musique se stoppa net dans la seconde qui suivit.
voilà ^^ si vous avez des conseils à me donner, je suis preneuse. et pour le titre, désolée, manque total d'inspiration... biz