Bonjour le monde !
A vrai dire je ne sais pas ci cette fiction a sa place dans la section RPS. Elle est basée sur Gerard Way (certes une personne qui existe vraiment) mais "divisé" en deux. Ouais deux Gerard Way, quoi.
Dans cette fiction il y a
"Gee" version The Black Parade et
"Gerard" version Three Cheers for Sweet Revenge.
Aucun lien de parenté les unis, ce sont juste deux personnes... normales(?)
Ah oui l'OS est divisé en deux lui aussi et la première partie, dans le temps, ce situe après la deuxième. C'est rigolo j'aime bien faire chier le monde !
(Concernant les fautes d’orthographes, étant aveugle surtout pour les fautes les plus monstrueuses, je suis sincèrement désolé, ainsi que pour la mauvaise syntaxe de certaines phrases...)
Enfin voilà quoi.
Bonne lecture à ceux qui veulent s'y aventurer ! C'était eux
Sur le toit d’un des nombreux hôtels miteux et le seul abandonné de la banlieue de Belleville, en pleine nuit. Gee, assit sur le rebord en pierre légèrement fissuré, les pieds dans le vide, porta sa -énième- cigarette à ses lèvres et en inhala une bouffée. Il jeta la tête en arrière en observant la fumée s’échapper du peu d’espace ouvert entre ses lèvres, mourir dans l’air souillé de cette agglomération malsaine. Malgré la nuit et le ciel dégagé, il était bien impossible de percevoir la moindre étoile dans ce ciel à cause des lumières de la ville, trop brillantes, polluant le moindre centimètre de néant.
—
Je retourne à Los Angeles, annonça t-il froidement savant pertinemment qu’une personne se trouvait derrière lui, caché dans la pénombre, depuis le début.
J’ai un avion à 8h.
L’inconnu sortit de l’ombre, laissant son visage aux traits fins et féminins apparaitre à la lumière. Un homme, aux cheveux ébène lui arrivant aux épaules et qui lui chatouillaient le menton. Son tee-shirt bien trop grand laissait son épaule droite ressortir. Sa peau laiteuse et douce que Gee ne pouvait s’empêcher de toucher du bout des doigts, était parfaite. Son faciès semblable au sien, son petit nez adorable, ses lèvres fines et ses yeux d’un vert anis mélancolique mis en valeur pas des halos de maquillage carmin...
—
Bien. Gee tira une bouffée et l'expira en fermant les yeux. Il secoua sa cigarette pour enlever la cendre dévorée par le feu, tourna la tête vers l’autre homme, venu s’assoir à ses côtés, et posa ses lèvres humides sur son épaule. D’un geste délicat de la main, il repoussa les quelques mèches barrière à son coup pour embrasser et lécher sa gorge si douce.
—
Mais on a encore du temps devant nous… Son amant le repoussa légèrement et tourna la tête vers la partie de la ville -la plus silencieuse et la plus sombre- de façon à que Gee ne puisse voir son visage.
— T’as gagné ! t’es content ? c’est… sa voix était remplit de sanglot
— Hé qu’est c’qu’il t’arrive ?Gee prit le menton de l’homme à la peau de coton et lui tourna la tête. Il lui leva la mâchoire, lui caressa la joue et plongea ses doigts dans sa tignasse en observant des perles salées coulées de ses yeux. Il prit une troisième bouffée de sa cigarette et la rejeta aussitôt par les narines, en dévisageant son amant, bien trop honteux pour poser les yeux sur lui.
— Gerard… souffla t-il qu’est ce qu’il y a ?Ledit Gerard mit quelques minutes avant de répondre nerveusement, en triturant le bas de son tee-shirt gris souris et usé.
— Je… tu… tu m’énerve, je supporte plus que tu me prennes pour… ton… ton jouet… ton sex toy, dit-il dégouté et en élevant la voix,
tu traverse tout les Etats-Unis juste pour… baiser et pouf tu repars aussitôt et… etçam’rendsdingue tu vois… je…
— Mmh calme-toi, tu veux ? Tu m’donne mal au crâne, là !Le californien écrasa sa cigarette sur le rebord, la jeta devant lui et la regarda s’écraser au sol. Retourna la tête vers son amant et joint ses mains en soupirant. Gerard, lui, renifla bruyamment, essuya du revers de sa main ses larmes chaudes et replaça une mèche derrière son oreille, la tête baissé et le regard dans le vague.
— Gee, je… je crois que je…
— Que tu ?Le plus jeune souffla un coup et ferma les yeux avant de lancer un « Je t’aime » inaudible et maladroitement dit. Mais à vrai dire, il ne s’attendait surement pas à entendre Gee rire et sortir une nouvelle cigarette de son paquet. La pincer entre ses lèvres et sortir son zippo en argent pour lui donner vie, d’une seule flamme. Tirer une première fois dessus, sentir la fumée probablement lui bruler légèrement la gorge et expirer l’air de ses poumons noircis, avant de sortir un...
…Moi aussi et je n’en fais pas toute une histoire…
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Dans une chambre d’un des nombreux hôtels miteux et le seul abandonné de la banlieue de Belleville, en soirée. Gerard, assit sur le lit aux draps délabrés et jaunis par la cigarette, porta sa deuxième bouteille au contenu enivrant : le gout si alléchant des courbes gracieuses d’un liquide à la robe bordeaux, le sentir caresser sa gorge avant de retomber lourdement dans son maigre estomac. Une grimace de douleur déforma son délicat visage avant de se pencher précipitamment hors du lit pour cracher le métal et le sel écarlate et fluide, de sa bouche.
Gerard s’allongea sur le lit, sa précieuse bouteille contre son torse, mouillant de quelques gouttes son tee-shirt gris délavé et déformé. Les larmes perchées aux cils noirs de ses yeux clos et le mal lui rongeant les boyaux, il attendait… Il attendait Gee comme d’habitude… une misérable fois par mois.
Il ouvrit brusquement les yeux après quelques heures, se redressa et s’adossa contre la tête de lit, les jambes plaquées contre son torse et sa bouteille toujours à la main. Sa chambre ou celle qu’il squattait rarement avec Gee, était une pièce ridiculement petite. Il n’y avait de la place que pour un lit deux personnes au matelas défoncé, une table de nuit en manque d’un pied, un minuscule lavabo insalubre et rouillé ainsi qu’habillé de calcaire et juste au dessus, un miroir fissuré et taché de noir. Une petite fenêtre rayé laissait pénétrer le peu de lumière du quartier sur ce lit complètement abominable.
La porte s’ouvrit, dessinant un éventail de lumière sur le parquet terne. Gerard releva la tête en apercevant l’hombre d’un homme à la fine carrure sur le sol.
Gee… Gee portait comme toujours sa veste brandebourg noir et argent, un simple slim noir, tee-shirt et boots de la même couleur. Il déposa un sac de sport dans un coin de la pièce sans même avoir posé les yeux sur l’autre homme.
—
Tu en as mis du temps ! avait lâché Gerard, sans vraiment s’en rendre compte…
Le californien retira ses chaussures et les balança sans vraiment regarder où. Il s’agenouilla sur le bord du lit, prit son amant par la cheville et le tira vers lui, faisant relever par la même occasion cet immonde tee-shirt gris trois fois trop grand, dévoilant encore plus ses fines cuisses.
Gee prit la bouteille quasiment vide et la posa -en s’allongeant de tout son poids sur le corps engourdi de Gerard- sur le tout petit meuble branlant servant de table de nuit. Il approcha ensuite lentement son visage pâle de celui du New-Jersiais et redessina le contour de ses douces lèvres carmines avec son pouce avant de les presser délicatement contre sa bouche.
Lui qui avait toujours été brusque avec son cadet, cette fois-ci sa douceur en était méconnue, étrange, déconcertante, mais toutefois agréable.
Gerard pouvait sentir les côtes du corps couché sur lui, laminer les siennes. Gee maigrissait bien trop… ses joues s’étaient légèrement creusées depuis la dernière fois, son physique si affiné devenait squelettique, ses os iliaques torturaient ceux de son amant, bien que celui-ci ne broncha pas sous la douleur de leurs corps sellés.
Il lécha les lèvres de son amant, cherchant une faille pour pouvoir y glisser sa langue et retrouver sa jumelle tant attendue. Il frôla ensuite, du bout des doigts le long de la colonne vertébrale du californien, avant de caresser ses cheveux blonds platine.
L’autre homme le dévisagea comme s’il ne l’avait jamais vue auparavant. A la légère lumière du quartier à travers l’ouverture, Gee pouvait voir les yeux brillants et noir de son amant, ses joues et ses lèvres rougit légèrement cacher par des fines mèches de jais, sa peau blanche, vêtu uniquement d’un vieux tee-shirt trop grand... il était juste magnifique.
A présent le plus vieux ne laissa plus la place à une danse érotique de leur deux corps mais un affrontement qui déterminera le plus faible. Ce n’était pas vraiment du bien, juste une sorte de délivrance. La loi du plus fort… c’était eux.
Plus tard, le californien rangera délicatement ses affaires dans son sac, dos à Gerard, comme à son habitude.
Ce dernier les yeux clos baignés de larmes, un mal de ventre qui lui criera rage, la sueur perlera son front et son être se sentira plus seule que
jamais...Fin.
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Ohlalalala, j'étais sûrement une des premières à lire ceci, et c'est vraiment exquis, excellent, magique, magnifique...... 
