Titre : Backache.
Pairing : RDJude.
Disclamer : Rien ne m'appartient, excepté le scénario. Robert et Jude ont leur propre vie, je ne fais qu'emprunter leur personne, le temps d'un petit drabble.
Rating : G
Note : Je partage avec vous ce texte que je viens de retrouver en triant les fichiers de mon ordinateur. Il date de décembre 2011. C'est le premier que je publie sur internet, d'ailleurs. J'ai d'autres drabbles d'écrits, je les posterai peut-être un jour. (En plus, je ne pense pas avoir de problèmes de censure avec ce site, alors que je suis sûre que mes écrits sur fanfiction.net finiront par être supprimés vu qu'il me semble que le RPS est interdit...
)
Je situe la scène lors du tournage de Sherlock Holmes vu que je les veux tous les deux partageant le même lit.
Drabble : Backache.
Son dos courbaturé le faisait atrocement souffrir. Le maintenant droit d'une main, il s'approcha du lit double en grimaçant. Son partenaire, étalé confortablement sur les draps, le regarda en fronçant les sourcils.
- « Ah, mon dos me fait un mal de chien », gémit Robert. Ce à quoi Jude répliqua :
- « Tu en es entièrement responsable. Je t'avais pourtant dit de ne pas fournir trop d'efforts physiques et de laisser faire le cascadeur… Tu t'es bien amusé sans penser aux conséquences, maintenant assume. »
Son ainé ignora ses paroles et s'allongea précautionneusement à ses côtés. Il ferma les yeux en grognant légèrement et essaya de se détendre. Jude sembla finalement le prendre en pitié car il s'inquiéta.
- « Tu as si mal que ça ? Je peux aller te chercher un Vanquish ou un Advil si tu veux… »
- «Merci », répondit Robert en esquissant un sourire, « mais je viens de prendre 500mg de Vanquish. Il faut juste attendre qu'il fasse effet. », ajouta t-il en basculant sur le côté, pour se retrouver en face de son interlocuteur.
Celui-ci le fixa longuement, l'observant alors qu'il se forçait à se calmer et à se concentrer sur autre chose que sa douleur. Finalement, Jude s'assit en tailleur et lui donna une légère tape sur la hanche.
- « Qu'est ce qu'il y a ? » grogna son acolyte.
- « Cesse de geindre et déshabille-toi. »
Les paroles de l'Anglais eurent le mérite de sortir totalement Robert de sa torpeur et de le faire se redresser brusquement.
- « Pardon ? », demanda-t-il, les yeux grands ouverts, avant de les fermer sous le coup de la douleur. « Judesie », souffla-t-il, « arrête de raconter n'importe quoi, même pour me distraire, et laisse moi souffrir en paix, s'il-te-plait. Ca me fatigue encore plus… »
Le dit Judesie se mordit les lèvres, mi-coupable, mi-amusé.
- « Désolé, je me suis mal exprimé. Je voulais que tu enlèves ton tee-shirt pour que je te fasse un massage. J'allais te l'expliquer mais tu as bondi comme si je m'apprêtais à te violer ! »
Son partenaire fit la moue mais son visage se fendit soudainement d'un large sourire.
- « Aucun risque que tu me violes. »
- « Et pourquoi cela ? », demanda Jude, blasé car il sentait que l'autre allait encore lui sortir une réplique stupide.
- « Si on devait coucher ensemble, je serais forcément au dessus. », affirma-t-il, confirmant ainsi les craintes de son cadet, qui leva les yeux au ciel et se rapprocha pour lui enlever son haut.
- « Je ne veux même pas savoir pourquoi tu es aussi sûr de toi. Cesse donc tes élucubrations et tourne-toi pour que je puisse te masser. »
- « Ah, je suis déçu. Moi qui croyais que tu voulais mettre en pratique la théorie que je venais d'énoncer… » Robert s'apprêtait à continuer sur sa lancée mais il jugea préférable de s'arrêter là, au vu du regard las dont le gratifiait Jude. Il se mis donc sur le ventre avec précaution, passa ses bras sous son oreiller et soupira d'aise.
- « Dieu merci, tu deviens enfin raisonnable ! » dit Jude en se positionnant à califourchon sur le haut de ses cuisses. Il fit voyager ses mains le long de son dos, lentement, pour repérer les principaux nœuds à défaire. Puis, il commença à masser son corps, l'apprivoisant et apprenant les caractéristiques du grain de sa peau, pour le soulager le plus possible du mal qui le rongeait. Par moments, ses gestes étaient aussi doux qu'une brise légère, frôlant sa peau de la pulpe de ses doigts ou faisant lentement glisser ses ongles sur toute la surface de son dos. Son partenaire frissonnait sous ses assauts, essayant vainement de rester impassible et contractant ses muscles d'une manière incontrôlée.
- « Tu masses comme un Dieu », le complimenta l'Américain, d'une voix rauque et quelque peu lointaine. « On dirait que tu as fait ça toute ta vie… »
Cela arracha un rire bref à son masseur qui stoppa son activité et posa ses mains à plat sur ses cuisses. Puis, il fit basculer son corps vers la gauche, de manière à se retrouver allongé à côté de son partenaire. Il fixa le plafond et pris la parole d'une voix douce et basse, propice aux confidences :
- « En fait, j'ai en effet eu l'occasion de masser différentes personnes, pendant les tournages ou lors de moments plus… personnels, disons. »
- « Je vois. Tu as dû avoir beaucoup d'occasions de t'entrainer… », se moqua gentiment Robert.
Un rire clair lui répondit.
- « C'est vrai. Je me souviens même que sur le plateau de Repo Men je me faisais régulièrement masser, pour compenser mon entrainement intensif et que j'avais demandé à mon masseur de me filer plusieurs tuyaux qui pourraient m'être utiles avec les filles… »
- « Irrécupérable », soupira Robert. « Je suis sûr que toutes les filles devaient être folles à l'idée d'avoir le musclé M. Sexiest Man Alive 2004 dans leur lit. Même si tu avais été un masseur pitoyable cela ne les aurait pas déçues ! »
Les deux hommes se regardèrent avec un air complice et un silence agréable s'installa dans la pièce.
Au bout d'un moment, Jude eut un sourire amusé et secoua doucement sa tête de gauche à droite.
- « A quoi penses-tu ? »
- « Je me disais que je verrais assez bien Holmes et Watson agir comme nous l'avons fait, dans ce genre de situation. »
- « Vraiment ? Même en ce qui concerne tes…« expériences tactiles » ? », s'enquit Robert avec malice.
- « On peut zapper cette partie là » grommela Jude, ce qui provoqua un éclat de rire chez son partenaire. Ce dernier se redressa légèrement et le regarda d'air taquin.
- « Et bien, mon cher Watson, pourquoi ne pas cesser cette discussion, aussi charmante soit-elle, et reprendre ce délicieux massage commencé précédemment ?»
Jude reprit sa place sur les cuisses de son ainé et lui donna sa réponse d'une voix douce et basse.
- « Mais certainement. Je veille toujours à ce que mon travail soit achevé convenablement et à ce que mon client soit satisfait. »
- « J'en suis fort aise. »
Leur échange fut interrompu par les vibrations d'un portable posé sur la table de nuit. Jude se pencha pour l'attraper. Robert laissa échapper un soupir et ferma les yeux de mécontentement.
- « Allons, Hotson, vous n'allez pas laisser votre tâche inachevée ? Cela ne serait pas très consciencieux de votre part… »
Jude ne répondit pas immédiatement, fixant le portable qui s'avérait être celui de son « patient ». L'écran affichait un appel entrant de « Suzie Q. ». Il rejeta l'appel, le supprima et éteignit l'appareil. Puis, il reprit sa position initiale.
- « Comme toujours, vous êtes dans le juste, mon cher Holmes. Je vous prie d'excuser mon étourderie passagère, je vais maintenant m'appliquer à vous satisfaire pleinement. »
Son partenaire se tourna légèrement vers lui et eu un sourire étrange. Il reposa finalement sa tête sur son oreiller et murmura :
- « Masse moi. »
The end.
Voilà ! J'espère que vous avez aimé, bises à tous