Voilà la suite!
2ème chapitre : La recrue inattendue
Bon, il est temps que je me prépare, aujourd’hui je dois recruter de nouveau mannequins. Quelque heure plus tard…
Que voulez-vous, un visage, ça s’entretient ! Je ne veux pas ressembler au visage de moule pourrie de MagDonagal !
Voilà, qu’après avoir étalé sur mon sublime visage un tas de crèmes préparées par mes soins, je me rends à la rencontre de mes peut être nouveau mannequin qui en passant, ne seront jamais aussi sexy que moi-même !
Arrivé dans la salle où se trouvent mes « recrues », je découvre avec horreur qu’aucune, n’est assez bien pour mes collections. Et, il y en a une, qui est particulièrement hideuse, je dois dire. Il a une sorte de crête teintée de rouge qui ne va pas du tout bien avec son teint. Cette même houppette est dailleurs, beaucoup trop haute et lui donne l’air d’un coq empâté. Cette fois, je dois avouer que je suis vraiment déçu ! A croire que tous mes efforts pour faire triompher la mode se sont avoués vint ? Dans ce cas mon cher Severus, tu n’as qu’à les…impressionner, les martyriser pour te venger de l’affreux réveil que tu as eu me souffle une petite voix…un autre petit murmurement en moi-même me rappelle à l’ordre : tu as oublié que tu étais un génie Severus… décidément, je suis incorrigible…
Voilà, je me lance : je les fixe tout d’abord avec mon regard le plus impitoyable, m’approche d’une des revues qui exposent mes collections, la saisi et l’air de rien la feuillette, arriver à la page que je cherchais, celle d’une magnifique collection de manteau pour homme en poil de loup-garou, je reste éberlué, puis, je souris amusé, j’avais oublié à quel point Remus était craquant dans un manteau de fourrure…
A l’époque où mon triomphe n’était pas encore total, j’avais engagé le lycanthrope…Et je dois dire, pour une fois, que je ne regrette pas mon choix bien qu’il ne soit pas aussi sexy que moi ! J’aspire une grande bouffé d’air, espérant me détacher le plus possible de mes paroles :
- Cher recrue, je leur adressa un sourire sadique qui les fit se dandiner dans leurs petits souliers, je dois l’avouer, vous n’avez pas répondu à mes attentes…je m’avoue déçu…
Voilà maintenant, que certains ce mettent à pleurer. Je détourne les yeux pour me replonger un instant dans la revue où Remus est photographié sous plusieurs angles. Je lève les yeux, fatigué par ce manque de contrôle de soi-même. Quand soudain, une main se pose sur mon épaule ! Cette main touche ma sublime épaule sans mon autorisation, alors que cette épaule est un joyau de la nature ! Je me retourne vivement, près à effrayer cette main baladeuse d’un simple regard, mais j’ai beau la fixer, elle ne bouge pas d’un pouce. Puis, soudain, me viens l’idée de m’intéresser au propriétaire de cette main…
Je lève les yeux et miséricorde : le propriétaire de cette main n’est autre que Madame Pince !
Celle-ci, dailleurs, à l’air assez décontenancée par mon attitude envers sa main ! Et puis quoi encore, je devrais respecter toutes les mains qui se posent sur mon épaule ?
- Vous allez bien, Severus ?me demande-t-elle après avoir fini une contemplation médusé de mon être.
- Aussi bien que l’on peut l’être avec une troupe d’horreur devant soi…
Madame Pince jeta un rapide coup d’œil au prétendues « recrues »
- Severus ? Vous savez comme moi qu’il nous faut absolument un nouveau mannequin pour les sous-vêtements pour homme…maintenant que Maxime est parti nous n’avons plus personne…
- Peu importe ! Je ne prendrais pas une de ces horreurs que l’on me propose comme nouveau mannequin !
Et voilà que mes recrues se remettent à larmoyer de plus belle
- Taisez-vous ! Voilà que tu t’emportes Severus ? Ton self-contrôle n’est plus ce qu’il était !
- Heu, Severus ?
Voilà que la vieille Pince s’y remet à nouveau alors que j’ai déjà une de ces migraines…
- Qu’y a-t-il encore je vous prie ?que je lui répond de mon ton le plus sarcastique.
- Il y a que, toutes les recrues ne sont pas ici, il y en a une qui est en retard et je crois qu’elle devrait faire l’affaire !elle cracha sa phrase si vite qu’elle en mâchait ses mots.
- Faites la entrer alors…que je lui répondis de mon ton sans réplique
Vieille bourrique ! Vous auriez pu me le dire plus vite, ça m’aurait évité des soucis sans importance !
Elle se rendit vers la porte sous mon regards noir…elle me jeta un dernier regard et ouvrit en grand la lourde porte qui laissa apparaître…Mon dieu…Un Sirius au sourire plutôt ironique.
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La barbe fait l'homme
Proverbe taoïste: Si demain, après ta victoire de cette nuit, te contemplant nu dans ton miroir, tu te découvrais une seconde paire de testicules, que ton coeur ne se gonfle pas d'orgueil, ô mon fils, c'est tout simplement que tu es en train de te faire enculer
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