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 Sujet du message: [Finie] Pour une nuit de repos, pour une vie de bonheur. HP/SS PG-13
MessagePosté: 28 Déc 2004 17:35 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Messages: 2767
Localisation: Entre Shannon et Misha !
Alors, me voilà avec une nouvelle fiC. en fait, cette fic (OS) est le cadeau de Noel d'Anhelo.
j'ai eu un epetite mésaventure à l'ecriture de cette fic, donc le résulat final me plait pas vraiment mais bon. J'espere que vous apprécierai, et si c'est le cas, remerciez ANhelo, car, c'est pour elle que je l'ai fait.
J'ai oublié de préciser que c'est un Sevy/Harry, qui aurait du etre mignon. je ne sais pas si ca l'est alors dites le moi stp :)

allez, bonne lecture :)


One Shot : Pour une nuit de repos, pour une vie de bonheur.

Appuyé contre le mur, j’essaie tant bien que mal de reprendre un rythme cardiaque normal et de ramener ma respiration à un rythme aussi calme que possible. J’essaie d’ignorer trois de mes côtes, certainement cassées, mon entorse de cheville et la plaie assez large de ma cuisse.
Les Mangemorts nous ont tendus un piège, et nous sommes tombés dedans comme des bleus. Nous nous sommes alors séparés. Nous devons nous retrouver au QG dans trois heures.
Mais moi, je n’ai pas voulu partir. Je sais que cette petite fille est toujours là. Un bébé de 18 mois tout juste, qu’ils ont enlevé pour nous mener jusqu’à eux. Ils ont tué les parents tout à l’heure dans leur maison, sous nos yeux… Mais la petite, elle est toujours en vie je le sais. Je ne peux pas la laisser ici.
Je crois que les Mangemorts sont partis maintenant. Je vais descendre jusqu’à la cave où ils ont exécuté les parents. J’espère juste qu’ils l’ont laissée, qu’ils ne l’ont pas tuée, qu’ils ne l’ont pas torturée, qu’ils ne l’ont pas…
Le plus silencieusement possible, je longe les murs de cette cave humide. Mes oreilles doivent me tromper, j’ai l’impression d’entendre parler. Non, murmurer en fait.

- Sshhh petite fille, sshhh. Ne t’inquiète pas tout va bien maintenant. Je vais m’occuper de toi. Tu n’as rien à craindre de moi. Fais-moi confiance.

Je me fige à l’entrée de la salle, où je découvre Severus Rogue, accroupi, toujours vêtu de sa robe de Mangemort, essayant d’approcher la petite fille, appuyée dans un coin de mur, une aura de Magie Rouge et Or se répandant autour d’elle.

- Fais moi confiance petite fille, je ne suis pas comme ces méchants messieurs, dit-il d’une voix douce. Laisse moi m’approcher de toi, laisse moi venir. Allez, fais-moi confiance, je vais m’occuper de toi.

Je suis particulièrement touché par les paroles de Rogue. S’il y en a bien un que je n’aurais jamais soupçonné pouvoir supplier quelqu’un, et encore moins un bébé, c’est bien lui. Mais il est tellement doux, et surtout tellement sensuel comme ça.

- Regarde moi petite puce. Regarde moi, je ne veux pas te faire de mal.

Il continue son plaidoyer alors que l’aura commence à perdre de son ampleur et de son intensité. Je m’approche alors doucement et m’accroupi près de mon ancien professeur, près de ce Mangemort qu’est Severus Rogue.

- Je ne vous savais pas si doux, Professeur. Pourquoi n’êtes vous pas avec les autres Mangemorts en train de fêter votre victoire sur l’Ordre ?
- Parce que je ne suis pas un vrai Mangemort, Mr Potter. Ne l’avez-vous donc pas encore deviné depuis le temps ?
- J’en avais une vague idée en effet Professeur, seulement toutes les personnes à qui j’ai posé la question m’ont regardé comme si une paire de corne de dragon m’avait poussé sur la tête. Alors j’en ai déduit que vous serviez vraiment cette chose répugnante.
- Vous avez mal déduit, Mr Potter, mais comme vous y avez été guidé, je ne vous en tiendrai pas rigueur.
- Vous êtes trop bon, Professeur, je lui réponds sournoisement, mais avec une pointe d’amusement.

Nous avons parlé à voix très basse, tout en gardant un regard bienveillant sur la petite fille. Elle est brune, les cheveux en bataille, des yeux myosotis remplis à l’heure actuelle de larmes et de crainte.

- Viens nous voir, Petit Cœur, viens. Tu sais que tu peux nous faire confiance n’est-ce pas ?

L’aura de la petite fille diminue encore jusqu’à disparaître complètement. Je m’avance pour la prendre dans mes bras, mais Rogue m’en empêche.

- Vous n’êtes pas en état, me dit-il. Vous risqueriez de la faire tomber.

Il se penche alors doucement vers elle et la prend avec délicatesse entre ses bras musclés et protecteurs. Le flot d’amour que j’avais voulu faire disparaître – que j’avais cru faire disparaître – il y a 4 ans à la sortie de Poudlard m’envahi à nouveau. Après tout, puisqu’il n’est pas Mangemort, je peux peut-être avoir le droit de tomber amoureux de lui maintenant, non ?

- Je pense que vous êtes capable de transplaner Potter. Vous n’avez certainement pas besoin que je vous porte.
- Non, en effet, je n’ai pas besoin de vous pour cela. Où allez-vous ?
- Où allons-nous. Nous allons chez moi. Ne protestez pas Potter. Je vais vous soigner avant que vous n’alliez faire votre compte-rendu avec vos amis.

Je le suis alors sans discuter et nous arrivons dans un pavillon charmant. Un feu ronfle doucement dans la cheminée du salon, rendant la pièce particulièrement accueillante et chaleureuse. Je n’aurais jamais pensé ça de mon ancien professeur. Je suis celui-ci à l’étage où il installe le bébé dans un très grand lit. D’un coup de baguette ce lit se transforme en un joli berceau blanc.
Il va ensuite chercher un gant de toilette humide et commence à nettoyer le bébé endormi. Chacun de ses gestes sont pratiqués avec soins et tendresse. Il regarde l’enfant avec tristesse, désolation, et une certaine forme d’amour.
Après avoir fini la toilette de la petite fille, il reste un instant devant le berceau songeur, puis lance un sort de sonorisation le prévenant en cas de pleurs.

- Descendons Potter.

Je le suis et il me fait signe de m’asseoir dans l’un des fauteuils accueillants près du feu. Je m’y installe alors qu’il s’applique à me nettoyer avec le même soin que pour l’enfant quelques minutes plus tôt.
Puis il me soigne et enfin, me tend une couverture moelleuse.

- Je suis désolé, mais ma chambre d’invité est occupée, comme vous avez pu le constater par une charmante demoiselle. Dormez un peu dans le canapé, je vous réveillerai dans une heure pour votre réunion.
- Merci, Professeur.

Alors que je m’endors doucement sur le fauteuil, il soupire et me prend dans ses bras pour me déposer sur le divan confortable. Avant que mon esprit ne quitte définitivement mon corps pour rejoindre les bras de Morphée, je sens une main douce frôler ma joue et remonter le long de mon front.

***
Chaleur, douceur, bien-être. Une plume me frôle la joue, une voix mélodieuse parle à mon oreille, mais je ne comprends pas ce qu’elle dit. Je ne m’étais pas senti aussi bien depuis fort longtemps. Je dois être en train de rêver.
La voix mélodieuse est une voix d’homme, une voix terriblement sensuelle. Elle m’appelle par mon prénom. Hum, il est si bon d’entendre cette voix me murmurer mon prénom. Et cette plume, elle est si douce, si… Non, ce n’est pas une plume, c’est une main, la main de l’homme à la voix mélodieuse certainement.

- Réveille-toi Harry…
- Hum…
- Ouvre les yeux, allez…

Non, je ne veux pas me réveiller. Je me sens si bien comme ça, et cette main… Hum ! Mais la voix se fait plus froide, et beaucoup plus reconnaissable par la même.

- Bon au moins vous parlez maintenant Mr Potter. Enfin si on peut considérer les borborygmes qui sortent de votre bouche comme une parole.

Mes yeux s’ouvrent subitement et découvrent Severus Rogue, penché sur moi, la main dans mes cheveux. Il parait un moment surpris de me voir émerger si vite, mais ne dit rien et retire sa main avant de se diriger vers la cuisine.

- Je n’ai jamais mis autant de temps pour réveiller quelqu’un, Potter. Levez-vous, maintenant et buvez ça, dit-il en me tendant un bol fumant. C’est un potage pour vous redonner un peu d’énergie.
- Merci.

Je prends le bol et le bois d’une traite. Je me sens beaucoup mieux à présent. J’essaie de me lever, et constate que mes côtes me font toujours souffrir. Je dois faire une grimace car mon ex-professeur me demande :

- Qu’est-ce qu’il y a, Mr Potter ?
- Rien, rien, ne vous inquiétez pas. Mes côtes sont simplement un peu douloureuses.
- J’en suis désolé, croyez moi, mais je crains ne rien pouvoir faire contre ça. Les côtes se réparent toutes seules, il n’y a aucune potion qui puisse les y aider. Mais prenez ceci. C’est un antalgique. Ça ira mieux après. Et puis revenez chez moi après la réunion. Et n’essayez pas de minimiser votre douleur Potter. Je ne suis pas stupide, et je vois bien que vous souffrez énormément.

Il me tend un flacon que j’ouvre et avale sans faire de difficulté. Puis me regardant toujours il ajoute :

- De toutes façons, je viens avec vous. J’ai contacté Albus. Allons-y.

***
Nous voilà de retour dans la maison de Severus Rogue. Il a lourdement insisté à la fin de la réunion pour que je vienne me faire soigner chez lui. Albus était tout à fait d’accord avec lui alors je n’ai pas trop eu le choix. Et de toutes façons, ce n’est pas comme si quelqu’un m’attendait à la maison…
La réunion a été mouvementée ce soir. Déjà à cause du piège, de ces gens morts sans qu’on ne puisse rien faire, de cette petite fille recueillie par Rogue et moi, et par la présence elle-même de Rogue. À vrai dire, pour la sécurité et la couverture de son Mangemort, Albus avait décidé de n’en parler à personne. Aussi, c’est avec une très grande méfiance qu’il a été accueilli. Finalement nous avons établis les prochains projets. Puis nous sommes rentrés.
Et je suis debout dans ce salon. Je décide de monter voir la petite fille avec Rogue. Je le trouve debout devant le berceau, les mains crispées contre les barreaux. Il semble souffrir intérieurement. Alors, poussé par un quelconque instinct, je m’approche et le prends dans mes bras, son dos contre mon torse, mes bras autour de sa taille, mon menton sur son épaule.
Il sursaute, mais ne se dégage pas. Au bout de quelques minutes, il nous fait sortir de la chambre et me conduit dans la sienne. Il me propose une chaise et s’assois sur le lit.

- Elle est si paisible, et pourtant…

Une larme coule le long de sa joue. Je me lève pour aller m’asseoir tout contre lui.

- Qu’est-ce qui se passe, Professeur ?
- Elle… elle me fait penser à…
- À qui professeur ?
- Oh, Merlin, c’est trop dur…

Puis il fond en larmes dans mes bras. Mes doigts tracent des cercles dans son dos pour l’apaiser. Je le berce doucement, et il semble se calmer un peu.

- Il l’a tuée…
- Non Professeur, elle est là, elle dort…
- Si, il l’a tuée, mon bébé, ma puce, elle me manque tellement.

Je me fige. De qui parle-t-il ? Qui a tué qui ? Mais je m’abstiens de faire le moindre commentaire, et le laisse parler et déverser sa peine et son fardeau sur moi.

- Il l’a tuée devant moi, sous mes yeux. Elle était si petite, comment aurait-elle pu se défendre ? Oh Merlin, pourquoi ? Elle était ma seule raison de vivre.

Je continue de le bercer, mais il se tait à présent. Au bout de quelques minutes, je remarque que sa respiration s’est faite plus régulière, il dort. Je l’allonge sur son lit et le recouvre de ses draps. Je m’apprête à me lever pour aller rejoindre le canapé où je vais finir ma nuit, mais il s’accroche à ma robe avec la force du désespoir. Dans son sommeil, il me supplie de ne pas le laisser seul. Je lui murmure de me laisser au moins enlever ma robe. Il me lâche, je la retire et m’allonge dans ses draps, tout habillé. Il se blotti instantanément dans mes bras, alors que je pars le rejoindre dans le monde des songes.

***
La douceur d’un rayon de soleil hivernal et l’odeur du café frais me sortent doucement de ma torpeur. La place près de moi dans le lit est vide et froide. Je m’étire et sort du lit. Je descends les escaliers et tombe nez à nez avec mon ancien professeur.

- Bonjour professeur Rogue.
- Bonjour Mr Potter.

Son regard est fuyant, et une légère rougeur colore ses pommettes.

- Voulez-vous du café Mr Potter ?
- J’en veux bien s’il vous plait.

Je le suis à la cuisine où je me laisse tomber sur une chaise. Il me sert une tasse et me regarde subitement comme saisi d’un courage soudain :

- Je suis désolé pour hier soir, Potter.
- Il n’y a pas à être désolé, Professeur.
- Connaissez vous la raison de ce « craquage » ?
- Non professeur. J’ai simplement supposé qu’une jeune fille qui vous été chère a été tuée.
- Bien, je dois vous laisser.

Il s’en va sans me jeter un coup d’œil.

***
Voilà deux semaines que je vis chez mon Professeur de Potion. Nous nous sommes beaucoup rapprochés - pour mon plus grand bonheur - entre deux missions, chacun de notre côté. Son travail est devenu plus dangereux maintenant qu’il est dévoilé, mais il revient toujours en un seul morceau et je m‘en réjoui.
Nous nous arrangeons toujours pour que l’un de nous deux soit à la maison pour nous occuper de Marie. Severus s’occupe toujours d’elle avec un intense bonheur et paradoxalement une énorme douleur dans le fond des yeux. Il semble sûr de lui et de ce qu’il a à faire, alors que moi je manipule mon Petit Cœur avec maladresse. Mais je crois que je ne m’en sors pas trop mal. Severus m’explique souvent comment faire ci ou ça, et certains de ces « cours particuliers » se finissent en éclat de rire.
Ce soir, nous sommes tous les deux là, devant la cheminée où brûle un feu géant, lui dans le canapé, moi dans un fauteuil. Il tient Marie assise sur ses genoux et s’escrime comme tous les jours à essayer de la faire parler :

- Allez, ma puce, dis quelque chose !

Elle se tortille adorablement sous ses doigts qui la chatouillent, mais aucun son ne sort d’entre ses lèvres.

- Laisse tomber Severus. Elle parlera quand elle se sentira prête, et puis tu ne peux pas lui en vouloir, elle a subi un grand traumatisme.
- Mais je ne lui en veux pas, bien loin de là, seulement je me dit que plus elle attendra plus ce sera dur… J’ai peur qu’elle ne puisse plus jamais parler.
- Oui, tu as sans doute raison, mais laisse la un peu tranquille, ça fait une heure que tu la martyrises.

Elle ne cache pas son bâillement et vient se faufiler dans ses bras avant de s’endormir profondément en serrant très fort son petit poing autour d’un pan de sa robe. Comment ne pas craquer devant un tel tableau ? Je crois qu’elle a un faible pour lui, comment l’en blâmer ?
Puis, soudain, alors qu’aucun de nous deux ne nous y attendons, elle souffle dans son sommeil et dans un murmure : « Papa »
Severus pali et se met à trembler de tout son corps, il se lève subitement et me supplie de la prendre. En un bond, je suis sur lui, je lui prends le bébé des bras, et livide, il quitte la pièce en courant.
Je monte à sa suite, couche Marie, et après m’être assuré qu’elle dort toujours profondément, je vais rejoindre Severus dans sa chambre. Enfin, c’est ce que je voudrais bien faire, mais :

- Severus, ouvre moi la porte s’il te plait…
- …
- Severus, ouvre moi…
- Laisse moi Harry, laisse moi s’il te plait…
- Ouvre cette porte !
- Non, va t’en je t’en prie !
- Severus, tu sais que je peux ouvrir cette porte si je le veux vraiment, mais je préfère que ce soit toi qui m’ouvres… S’il te plait…

Il ne répond rien, mais un imperceptible bruit de serrure se fait entendre. J’ouvre doucement la porte pour tomber sur un Severus Rogue, roulé en boule dans un coin de sa chambre, le visage inondé de larmes. Je me dirige précipitamment sur lui et passe un bras sous ses genoux et l’autre dans son dos. Je le soulève et le dépose sur son lit. Comme le premier soir, il s’accroche à moi et me force à m’allonger près de lui.
Puis sans que je ne lui aie rien demandé, il commence à parler…

- Lucie, elle était belle. Vraiment très belle. La plus belle femme du monde - son visage ressemble à celui d‘un enfant, un peu béat. Elle était à Serpentard, mais n’avait rien à voir avec ces filles de riches vulgaires et prétentieuses. Je suis tombé amoureux d’elle dès le premier jour de la rentrée de ma première année à Poudlard. Mais elle n’avait d’yeux que pour Sirius Black - il grimace. Et elle ne savait même pas que j’existais. Puis petit à petit, au fil des années, nous sommes devenus amis, même s’il était horrible pour moi de me contenter de simples baisers chastes sur ses joues délicates.
Puis, au bal d’Halloween de ma quatrième année, je me suis enfin décidé à lui avouer mon amour. Elle a été surprise, puis soulagée, et nous nous sommes enfin embrassés. Nous avons passé les dernières années ensemble, avons affronté les quolibets et nous étions les deux personnes les plus heureuses de cette terre.
À Pâques, lors de notre dernière année, elle est tombée enceinte - son expression se fait ravie, comme s‘il venait d‘apprendre la nouvelle à l‘instant. Les trois premiers mois de sa grossesse se sont passés à Poudlard où nous avons passé nos ASPICs. Nous avons eu des notes plus que respectables, mais tout ce que nous souhaitions, c’était vivre heureux, préparer l’arrivée de notre bébé et nous marier. Ce que nous avons fait le 30 Septembre, un mois après avoir emménagé dans une petite maison en banlieue de Londres. Son ventre s’arrondissait chaque jour d’une manière adorable. Je passais des heures, la tête sur ses genoux, une main sur la rondeur de son ventre à sentir les coups qu’il donnait - il revit intensément les moments, semblant avoir oublié ma présence. Puis le 25 Décembre est arrivé, et avec lui des contractions des plus douloureuses. Je l’ai emmenée à Ste Mangouste en urgence à sept heure du matin - l‘inquiétude vient envahir son visage paisible. Les Médicomages l’ont immédiatement emmenée et je me suis retrouvé à faire les cents pas dans une pièce minuscule. Puis au bout d’un temps que je serais tout à fait incapable de quantifier, une infirmière à la blouse maculée de sang est entrée dans la pièce en me disant de me dépêcher d’aller à son chevet, car elle allait très certainement décéder des suites de son accouchement difficile. Lorsque je suis arrivé près d’elle, je l’ai serrée dans mes bras et elle m’a demandé de m’occuper de notre fille, de la rendre heureuse sans elle, et de bien vouloir l’appeler comme sa défunte mère.
Le jour de Noël, ma femme est morte en couche et je suis rentré avec ma fille, dans la maison que je partageais avec sa mère. Mais cette maison était trop pleine de souvenir, c’est pourquoi, j’ai acheté une maison sur la côte, le regard tourné vers l’infini… In-fini, comme ma relation avec Lucie.
Cependant, je n’ai pas pu me résoudre à vendre notre première maison. Je me suis construit une vie calme et paisible regardant grandir la seconde femme de ma vie. Mais Merlin étant un injuste sorcier, il a décidé qu’il ne s’était pas encore assez acharné sur moi. C’est pourquoi, un soir de juin où je lisais paisiblement dans mon salon, Voldemort est arrivé, me « demandant » de le rejoindre, et me promettant qu’à nous deux, nous atteindrions des sommets. Sachant qu’il devait débiter le même topo à tous ceux qu’il s’était mis en tête de rallier, et ayant d’autres idéaux, et d’autres objectifs, ceux-ci étant une vie heureuse, calme et douce pour ma fille, je me suis dit non-intéressé. Il m’a dit que je n’avais pas le choix que je le suivrai de gré ou qu’il m’y contraindrait. Je l’ai défié et l’un de ses sbires m’a assommé. Lorsque j’ai repris connaissance, j’étais debout devant le berceau de Amy, deux bras puissants me retenant. Ma puce dormait paisiblement et ne s’attendait pas à ce qui allait lui arriver. Voldemort a levé sa baguette et a tué mon bébé sans que je ne puisse rien tenter pour la sauver.
C’est pourquoi, sans une larme, ni un regard sur mon passé, je l’ai suivi… pour mieux le trahir et le vendre à Dumbledore. Je faisais chaque jour mon « boulot » de Mangemort, mais chaque nuit, je pleurais mes deux femmes perdues. Pendant des années je n’ai plus vécu mais survécu.

Puis, semblant soudain se rappeler ma présence, il ajoute :

- Tu connais le reste de ma vie, au moins dans les grandes lignes…

Je reste sans voix devant le long monologue de mon ancien professeur. Je n’ai jamais imaginé un seul instant lorsque j’étais à Poudlard qu’il avait pu souffrir à ce point, et qu’il avait peut-être de bonnes raisons d’en vouloir au monde entier.

- Je sais maintenant que je ne peux pas tuer moi-même Voldemort, et je sais aussi que le seul et l’unique à en avoir le pouvoir, c’est toi. Alors s’il te plait Harry, promets moi que lorsque tu lui administras le coup fatal, tu y mettras un peu de ma haine.
- Je te promets que je le tuerai. Je le tuerai pour mes parents, pour mon parrain, pour Cédric, pour toutes ces vies qu’il a prises, et surtout pour la vie de la personne la plus précieuse à mes yeux qu’il a gâchée.

Merde, qu’est-ce que je viens de dire ? Merde, merde ! Il me regarde avec surprise et… espoir ?

- Quoi ?
- Rien…, dis-je ne détournant les yeux.
- Est-ce que tu parles de moi ? Il prend mon menton entre son index et son majeur et plonge son regard dans le mien.
- Non, je…
- Suis-je la personne la plus précieuse à tes yeux, Harry ? Me coupe-t-il.
- Oui… avoue-je en baissant les yeux.
- Merlin, je n’osais espérer…
- Quoi ?

Mais avant que je n’ai le temps d’ajouter quoi que ce soit, deux lèvres s’emparent des miennes, et m’embrassent avec une douceur infinie. Ses bras se resserrent autour de ma taille, me faisant me rapprocher encore de son corps. Mes mains vont se perdre dans ses cheveux pendant que sa langue s’introduit timidement à la recherche de la mienne. Doucement, elle va à la rencontre de la sienne et le contact délicat de l’extrémité de nos langues m’électrise. Puis, notre baiser se fait plus passionné, et je commence à haleter.
Au bout de quelques minutes de caresses délicieuses, il se dégage vivement de moi. En jetant un coup d’œil dégoûté sur son avant-bras, il me dit :

- Je dois y aller…
- Oui, essaie de revenir entier…
- Je ferrai ce que je peux, promis.

Puis il s’éloigne de moi, sans oser me regarder. Il s’arrête devant la porte toujours ouverte et me dit :

- Je t’aime Harry.
- Je t’aime Severus.

Puis, il sort de la chambre et transplane vers son « maître » qui l’attend. Au même moment, ma montre commence à vibrer avec violence, l’aiguille s’arrête sur AD (Albus Dumbledore), et le cadran devient rouge écarlate : une urgence pour l’Ordre. Une très grosse urgence.
Mais que vais-je faire de Marie ? Il est hors de question que je la laisse ici toute seule… Bon, je vais l’emmener avec moi au QG, je trouverai bien quelqu’un pour s’occuper d’elle là-bas.
Je me penche sur le berceau, et enveloppe mon Petit Coeur dans une couverture épaisse et moelleuse. Elle ne réagit même pas, et se laisse emporter sans difficulté. Je fais ensuite léviter quelques affaires pour elle dans un sac, et je transplane sans plus perdre de temps pour arriver dans un QG en ébullition. Personne ne semble prêter attention à ma présence aussi je décide de monter au bureau de Albus.
Le Directeur et Moly Weasley m’y attendent apparemment. Moly arrive vers moi et après un sourire d’encouragement triste, elle me prend Marie et son sac des bras et me dit :

- Je vais m’occuper d’elle.
- Comment pouviez-vous savoir que je viendrai avec elle ?
- Je vais t’expliquer Harry, mais tout d’abord, assieds-toi. Et vous Moly, allez donc coucher cette pauvre petite.
- Bien Albus.

Et elle sort du bureau en me jetant un dernier regard plein de tristesse.

- Que se passe-t-il, Albus ?
- Il y a dans les rangs de Voldemort un second espion qui travaille pour moi. Tout comme personne n’était au courant pour Severus, personne ne savait qu’il me fournissait de précieuses informations. Severus et lui-même ne connaissaient pas l’identité de l’autre. Bien que je les soupçonnais d’en avoir une idée plutôt exacte. Ce qui s’est confirmé ce soir…
- Où voulez-vous en venir Albus ? Et qui est cet espion ?
- Ce que je veux te dire, Harry, c’est que Severus vient d’être découvert par Voldemort.
- Et cet espion, c’est moi Potter.

Je me retourne, les larmes au bord des yeux, et découvre Drago Malefoy, toujours égale à lui-même, avec cependant un regard triste à la place de son regard de mépris habituel.

- Je dois y retourner… il ne faudrait pas qu’il me découvre également… Fais quelque chose pour nous, Potter… s’il te plait…

Il disparaît alors qu’apparaît en moi non pas une peur mais une colère sans borne. Albus me regarde et comprend instantanément ce que j’ai à l’esprit à l’instant même.

- Suis-moi.

Et nous transplanons tous les deux, et arrivons à l’avant d’une véritable armée de sorciers déterminés. L’Armée de l’Ordre du Phénix.
Sans attendre plus longtemps, nous avançons dans le QG de Voldemort, où nous ne rencontrons aucun Mangemort pour nous « accueillir ». Nous traversons le manoir et les trouvons tous dans une Grande Salle, un genou posé au sol devant leur maître, tête légèrement baisée, dans une posture de soumission. Celui-ci se tient debout, droit et fier devant Severus, étendu sur le sol gelé, le visage déformé par la douleur.

- Je n’ai même plus envie de jouer avec toi. Pour ta traîtrise, ta très grande traîtrise, tu vas mourir. Je pourrais te faire souffrir, tant physiquement que mentalement, car je sais que tu as recueilli cette petite Sang-de-Bourbe et que tu t’es attaché à elle. Je l’aurais bien torturée sous tes yeux avant de te tuer, après t’avoir fait regretter ta naissance et maudire ta mère, ta grand-mère et toutes tes aïeules pour cela. Seulement, j’ai hâte d’en finir avec toi. Bien-entendu, tu peux être rassuré, elle ne sera pas épargnée, et elle viendra très vite te rejoindre, ainsi que ta femme et ta fille…
- Harry vous en empêchera et vous enverra croupir en enfer…
- J’aimerais bien voir ça tiens… et puis, je ne savais pas que tu t’étais entiché d’un Gryffondor prétentieux… Voici donc comment s’achève la vie de l’illustre Maître des Potions de Poudlard…

Je m’élance entre les Mangemorts alors que Voldemort lève sa baguette vers l’amour de ma vie.

- AVADA KEDAVRA !
- NONN !

***
J’avance doucement entre les tombes, Marie dans un bras, un bouquet dans l’autre. J’arrive enfin à celle que je cherche, la plus reculée du cimetière, celle qui donne sur une mer d’huile en cette fin de journée, celle qui n‘aurait jamais du être, en tous cas pas si tôt. À mesure que je m’en approche, mon cœur se serre. Mon Petit Cœur gigote dans mes bras, elle n’est pas à l’aise. Je renforce la pression autour de sa petite taille, tant pour la rassurer que pour me sentir mieux moi-même. Je fais les derniers pas me séparant ce cette stèle, et enlace de mon bras libre l’homme vêtu de noir accroupi juste devant. C’est Severus.

- Tu m’as trouvé.
- Oui, et je suis content de voir que tu as enfin réussi à revenir ici après tout ce temps.
- Hum.

Il me prend le bouquet des mains, le dépose sur la pierre et se relève, m’entraînant avec lui.

- Maintenant, je peux enfin recommencer à vivre.
- Et à être heureux…

Il me tient par la taille et nous sortons du cimetière. Nous arrivons sur une plage, où nous nous asseyons pour observer le soleil disparaître dans cette énorme étendue d’eau. Marie dort dans mes bras, ma tête repose sur l’épaule de Severus. Le calme et la sérénité de l’éternité entourent cet endroit.

- Tu es époustouflant; Tu anéantis le Mage Noir le plus puissant de ce siècle et tu gardes pourtant au fond des yeux une naïveté et une fraîcheur incroyable.
- Tu es époustouflant. Tu as tout perdu, et tu ne t’es pas laissé abattre. Tu as tout recommencé. Et ce, non pas une fois, mais belle et bien deux… Je lui réponds.
- Je t’admire, soufflons nous, tous les deux, d’une seule voix.

Nous restons encore quelques instants dans les bras l’un de l’autre. Je me sens partir tout doucement pour le pays des songes. Dans ma demie conscience, je sens une main de mon amour me caresser la joue et je l’entends dire en souriant :

- Il faut toujours que tu t’endormes où il ne faut pas.

Puis il nous soulève tous les deux et transplane jusqu’à notre maison. Il me dépose sur le lit, retire Marie de moi, et s’en va avec elle, certainement pour la mettre au lit. Puis il revient près de moi, et, même si j’ai de plus en plus de mal à analyser ce qu’il fait, je sens qu’il me déshabille d’un coup de baguette et qu’il se fait subir le même sort. Avant de sombrer complètement dans le sommeil le plus profond, je le sens se glisser dans le lit, je me tourne vers lui et me blotti dans ses bras. Pour une nuit de repos, pour une vie de bonheur.

Fin.

Allez, review svp :)

_________________
Tatu, Grande Prêtresse du Culte Shannonien (En charge des Divisions "Chaussettes Loufoques" et "Bandeau Vert-Fluo")
[Starbucks Division] Shannon est le Grand Maître du Piou-Piou !! Prosternons-nous ! Aoooom ! Aoooom ! Aoooom !

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Dernière édition par tatunette le 14 Nov 2010 19:26, édité 2 fois.

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MessagePosté: 28 Déc 2004 18:01 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: devant l'ordi avc un seau pour la bave intempestive sur les bishôs...
:cry: OOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C vriament,vraiment sublime!!!snif!

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Le plus simplement possible:
1) Ne viole pas
2) N'aie pas de préjugés
3) Ne sois pas sexiste
4) Aime tes enfants
5) Aime tes voisins
6) Aime-toi
Ne laisse pas tes opinions obstruer la liste ci-dessus.

Je voudrais être homosexuelle rien que pour faire chier les homophobes!
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Est-il correct d'aimer, ainsi ? Dans cette nuit tremblante
C'est aussi bon que ça le parait. Encore Plus profond
Comme ces levres presque énervantes
Je me suis habitué à ce que nous nous fondions l'un dans l'autre
Je suis... ta... vanille


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MessagePosté: 28 Déc 2004 20:26 
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Ouf !! J'ai bien cru que j'allais pouvoir sortir le smiley :mouchoirs: !! Mais non et ta fic est superbe !!

Cybelia.


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MessagePosté: 28 Déc 2004 21:16 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Localisation: Entre Shannon et Misha !
Citation:
OOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C vriament,vraiment sublime!!!snif!


merci :$:$
contente que ca vous ai plus...

Citation:
Ouf !! J'ai bien cru que j'allais pouvoir sortir le smiley :mouchoirs: !! Mais non et ta fic est superbe !!


merci :$
je suis ravie que ca t'ai plu

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Tatu, Grande Prêtresse du Culte Shannonien (En charge des Divisions "Chaussettes Loufoques" et "Bandeau Vert-Fluo")
[Starbucks Division] Shannon est le Grand Maître du Piou-Piou !! Prosternons-nous ! Aoooom ! Aoooom ! Aoooom !

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MessagePosté: 28 Déc 2004 22:07 
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:bravo: Ta fic est très belle! J'suis contente qu'elle finisse bien et j'ai bien aimé que tu nous laisse un peu de suspense à la fin. C'était sympa!

Euh... Il manquerait pas un smiley Harry et Severus forever?

Gred

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MessagePosté: 28 Déc 2004 22:42 
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Citation:
Euh... Il manquerait pas un smiley Harry et Severus forever?


j'essaie de le faire tout de suite!

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"Tout ça c'est que des conneries. Moi je suis une vraie lesbienne, j'aime que les filles"
Boris Jardel.
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MessagePosté: 28 Déc 2004 22:44 
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voila vous en pensez quoi?

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Boris Jardel.
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MessagePosté: 28 Déc 2004 23:00 
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Citation:
voila vous en pensez quoi?

Cool !

La fic est super (evidemment ooc) mais super ! Seulemt je sais pas si c'est moi mais il y a un truc bizarre...
Citation:
devant le berceau de Amy,

Euh... Amy ? Qui c'est ? T'as pas change de non par hasard ou un truc du genre ? :?:

Bon sinon bravo (celle-al est meme mieux que l'autre !) ! :D

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Co-présidente et membre honoraire des Anti-Proantiliberté
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MessagePosté: 28 Déc 2004 23:17 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Citation:
Ta fic est très belle! J'suis contente qu'elle finisse bien et j'ai bien aimé que tu nous laisse un peu de suspense à la fin. C'était sympa!

Euh... Il manquerait pas un smiley Harry et Severus forever?

Gred


merci :$ c'est vrai que ca manque un smiley harry sev :)

Citation:
voila vous en pensez quoi?


il est génial :D

Citation:
Cool !

La fic est super (evidemment ooc) mais super !


merci :$

Citation:
Seulemt je sais pas si c'est moi mais il y a un truc bizarre...


ah vi?

Citation:
Citation:
devant le berceau de Amy,

Euh... Amy ? Qui c'est ? T'as pas change de non par hasard ou un truc du genre ?


non, Amy, c'est la fille de Sevy et Lucie... du nom de ma mere de Lucie qui est morte et qui s'appelait Amy...

Citation:
Bon sinon bravo (celle-al est meme mieux que l'autre !) !


merciiiiiiiiiiiiii :D

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MessagePosté: 28 Déc 2004 23:22 
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non, Amy, c'est la fille de Sevy et Lucie... du nom de ma mere de Lucie qui est morte et qui s'appelait Amy...

Mais je croyais que c'etait Lucie qui etait morte et qu'il devait lui donner son nom a la fille ?? :shock: Tant pis j'ai rien capte...

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MessagePosté: 11 Avr 2005 15:39 
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:harrysev:
c'est tout

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elle s'occupe d'aviateurs...c'est pratique pour s'envoyer en l'air. ha! ha! ha!
(de retour)


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MessagePosté: 11 Avr 2005 18:28 
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Bravo, j'aime beaucoup ta fic :bravo: et je la trouve très belle mm si :mouchoirs: je ressemblis un peu à ca lol! ^-^

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MessagePosté: 17 Jan 2007 13:02 
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Le slash, kesako ?

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Salut,

Sympa. Mais que c'est-il passer? Comment Sev a-t-il survecu?

Shana


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MessagePosté: 17 Jan 2007 14:48 
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Localisation: Entre Shannon et Misha !
Citation:
Mais que c'est-il passer? Comment Sev a-t-il survecu?


Harry est arrivé juste à temps, à tué le Lord et sauvé son amoureux lol.

Merci pour ta review!
Tatu

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 Sujet du message: Re: Pour une nuit de repos, pour une vie de bonheur. HP/SS PG-13
MessagePosté: 23 Juil 2009 15:02 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 20 Juil 2009 16:23
Messages: 60
QUEL SUSPENCE
c'est génial.
:bravo: :bravo: :bravo: :heart: :heart: :heart: :heart: :heart:


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