voilà mon nouveau one-shot!!!! j'ai eu l'inspiration en écoutant une chanson des ogres de barbak, j'ai tout de suite pensé à ce couple, bizarre hein, moi qui l'aime pas trop??
bon, il m'a donné bien du mal, ce court texte alors... enfin, j'espère que vous aimerez!!!
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Song fic: Avril et toi, Les ogres de Barbak
Il faisait froid ce mois me semble t- il
Tu avais mis ton beau complet habile
Il y avait toi, moi et le mois d'avril
J'avais noté sur mon carnet utile
Le bonheur était au complet, une cigarette au matin
Nos cafés doux sur le chevet, le reflet de tes yeux châtains
Je me souviens, longtemps après, de ce jour. Un jour un peu banal, un jour de début d’avril. C’était beau, le printemps qui commençait doucement, la nature s’éveillant... C’était calme, aussi. Juste toi et moi. Seuls. Savourant le simple plaisir d’être ensemble. J’écris, et cela me semble futile, cette phrase: “Le simple plaisir d’être ensemble...”. C’est stéréotypé, non? Pourtant, c’est exactement ça.
On devait avoir vingt ans. C’était la guerre. L’horreur, la haine, la mort... Je l’ai oublié, avec toi.
On a peu parlé ce jour il me semble
Pas de quoi romantiser ton ensemble
Que l'on ôtait d'ailleurs très vite ensemble
Pour recouvrir nos corps qui se tremblent.
Le bonheur était au complet, pas d'avenir, pas de passé
Pas légal pas illégal et inégal et inégalé
Pas besoin de mot. Cela faisait si longtemps que l’on se connaissait... Si longtemps que l’on s’aimait... J’avais cru ne jamais pouvoir goûter à ta peau, j’avais cru ne jamais pouvoir sentir tes lèvres contre les miennes.
Rien n’était prémédité. C’était juste... Evident. Une journée d’avril, rien qu’à nous, pour nous. Pour se découvrir, s’aimer. Loin de James, de Lily, de Peter... Loin du Lord noir, loin des mangemorts... Sous la caresse de tes doigts, je n’étais plus différent, je n’étais plus un pauvre loup-garou, j’étais moi, Remus Lupin, et je t’aimais.
C’était tellement simple.
Te souviens tu cette lumière étrange
La nature recouverte par un ange
Et le silence que peu à peu dérange
Nos souffles de plaisirs qui s'échangent.
Le bonheur était au complet, un ange qui passe et c'est parfait
Juste nous deux et nos secrets, juste nous deux à l'imparfait
Que c’était beau! Je me souviens de la lueur de tes yeux... Comme si c’était un cadeau que tu m’avais fait... J’avais l’impression d’être seul au monde, avec toi, ta peau contre la mienne, ton souffle tiède dans mon cou, tes mains s’aggripant à mon cou...
Je ferme les yeux, et je revois tout. La neige, brillant de mille feux, ton corps nu reposant près du mien, nos vêtements éparpillés un peu partout...
Il aurait fallut mourir là. Sans regrets, aucune amertume. Sans nous laisser le temps de nous réveiller de notre rêve tout en blanc.
C'est vrai ton cœur avait une fière allure
Le mien pressé battait à toute allure
Et le vent fou tapait la mesure
Pour rythmer nos premières aventures.
Le bonheur était au complet et nos vœux se croyaient malins
De rire au nez du chevet de notre histoire sans lendemain.
Je sentais ton coeur battre contre le mien, à l’unisson devrais-je dire. Complice, ami, amant, âme-soeur... Tu étais tous, en cet instant. Je ne pensais pas au lendemain, moi qui suis d’habitude réfléchit et sensé, je croyais pouvoir toujours t’aimer. Je me croyais fort, malin. Je croyais qu’un amour aussi pur que le notre était indestructible.
Comme si tout était possible... On avait le monde entre nos mains, tout les pouvoirs nous appartenaient. Et personne, non, personne ne pourrais nous séparer... Jamais...
C’était si bon d’y croire!
Je suis jaloux de mes vingts ans.
Je retournerai à l’aube au mois d' octobre
Me souvenir fébrile du mois d'avril
Dans la nature et ses couleurs sobres
Rire du temps d'avant, du qu'en est-il
Le bonheur sera incomplet, j'irais mourir sur le chevet
de notre amour inachevé et je pourrais tout oublier
Le bonheur sera incomplet alors j'irais tout oublier
De notre amour inachevé pendu au dessus du chevet.
Mais il a fallu rentrer. Nouvelles missions pour l’ordre, il y avait toujours d’excellentes raisons de nous éviter. Et les rares fois où nous nous voyions, chez James et Lily, nos regards se fuyaient. Si mon coeur continuait à battre aussi fort à chaque fois que je te voyais, ma raison toute entière m’empêchait de te voir, de te toucher... Un frôlement de main, c’était déjà trop.
Puis les années ont passés. Trop vite, ou trop lentement. Toi à Azkaban, moi en pauvre loup-garou errant.
Un jour, pourtant, tu es revenu. Eteint, brisé. Je n’ai pu te consoler. Toujours le même amour, mais plus cette flamme dans tes yeux... Toujours cette même tendresse, mais plus cette fébrilité dans nos gestes quand nous étions trop proches.
Je chéris chaque jour un peu plus le souvenir de cette journée. Même si tu es mort, depuis bien trop longtemps... Je crois t’avoir suivi... Mon esprit est resté là, dans la neige de ce mois d’avril...
Et je repasse le film, encore et encore.