Couloucoucou!!
Comme je l'ai dit, voici la fic!! Cette fic sera, surement, longue car y'a TOUT!!!
Bon, je ne vais pas vous ebêter plus longtemps!! Allez bonne lecture!!
Titre : La princesse de la Lune – Chapitre 1
Auteur ; Taku
Genre : aventure, mystère et, bien sur, yaoi !! ^^
Source : Harry Potter
La Princesse de la Lune
Chapitre 1 : Le rêve
Une nuit très sombre fit son apparition. La pleine lune était énorme et illuminait dans les ténèbres. Des étoiles brillèrent dans le ciel noir de la nuit. Des bruits de vagues brisèrent le silence. Plus aucun être vivant apparaissait sur le sable froid et noir. Sauf… une silhouette qui écoutait attentivement le bruit des vagues. Elle se tenait debout face à la mer et à la lune. Ses longs cheveux ondulés brillaient et dansaient avec le vent glacial de la mer. Elle était grande et était vêtue d’une robe très déchirée. On pouvait voir aussi deux « bosses » sur sa poitrine donc c’était une femme. Il faisait trop sombre pour apercevoir autre chose. Mais on dirait qu’elle attendait quelqu’un ou quelque chose.
Harry ouvrit les yeux puis, gêné par le soleil, les referma aussitôt. Le soleil du matin s’était levé à l’horizon de Privet Drive mais Harry avait encore sommeil. Vraiment sommeil. Ses paupières étaient si lourdes qu’il ne pouvait plus les rouvrir. C’était étrange… D’habitude, il arrivait très bien à se réveiller et à se lever mais là, tout son corps était si lourd. « C’est bizarre, pensa Harry, c’est comme si je venais de me coucher. » Il essaya encore de les ouvrir mais en vain. Il avait trop sommeil. « Sommeil…, pensa Harry, sommeil… so…mmeil… » Puis il s’endormit.
Dans la salle à manger des Dursley, l’oncle Vermon et Dudley étaient assis autour de leur table respective et la tante Pétunia dans la cuisine. Comme d’habitude, l’oncle Vermon lisait le journal, la tante Pétunia préparait le petit déjeuner et Dudley faisait la moue : encore le régime. Quelques minutes plus tard, Pétunia sortit de la cuisine avec des pamplemousses sans sucre posés sur un plateau. Voyant que sa femme avait terminé, l’oncle Vermon plia son journal et le posa à côté de son assiette.
« Ah ! s’exclama l’oncle Vermon. Enfin le petit déjeuner ! »
La tante Pétunia servit Dudley, l’oncle Vermon et elle-même mais il y avait encore une assiette vide : celle d’Harry Potter. Pétunia et Vermon étaient devenus rouge pivoine tandis que Dudley mangeait son pamplemousse avec avidité.
« Quel fainéant ! rugit l’oncle Vermon. Il est dix heures et demie et il n’est toujours pas levé ! »
« Il est peut-être malade, » dit simplement Dudley.
« Mon Dudlynouchet adoré, dit Pétunia avec douceur, comment veux-tu que cet… cet… »
« Cette chose, continua l’oncle Vermon avec une expression de dégoût, soit malade ? Sa race est inhumaine et il ne faut jamais s’inquiéter pour lui. »
« Ah bon ? s’étonna Dudley. Pourtant il n’était pas très en forme, hier. Peut-être que ses seize années sont devenues lourdes. »
Un silence s’abattit soudain sur la maison. On n’entendait plus que des oiseaux qui chantaient et le bruit des voitures qui roulaient.
« Quoi ? balbutièrent l’oncle Vermon et la tante Pétunia en chœur. »
« Hier, c’était son anniversaire ! » s’écria Dudley pour mieux se faire comprendre.
« Mmm… c’était quoi ? » murmura une voix familière provenant de la porte de la salle.
L’oncle Vermon, la tante Pétunia et Dudley tournèrent leur tête. Harry venait d’entrer dans la salle à manger, avec Hedwige sur son épaule. Mais on dirait qu’il n’avait pas la forme. Il avait des cernes sous ses yeux et il portait encore son pyjama bleu-vert. Il traîna ses chaussons jusqu’à sa chaise puis s’assit tout en baillant. Sa « famille » l’ignorait mais Hedwige s’inquiétait beaucoup pour lui. Harry regarda son assiette vide, indifféremment.
« Je ne te servirais pas, » dit soudainement la tante Pétunia tout en buvant son café.
« Bof…, dit simplement Harry avec les yeux demi-ouverts. Je n’ai pas faim. »
« Maman ! s’écria Dudley. Je peux avoir la part de Harry ? »
« Mais bien sûr, mon Dudlynouchet, » dit la tante Pétunia avec une voix douce.
Aussitôt la réponse dite que Dudley pris la part d’Harry et le mangea d’un coup.
« Ha, ha, ha ! s’exclama Dudley d’un ton moqueur. Déjà que t’es maigre, ça ne va pas t’arranger les choses ! »
Harry n’avait, apparemment, pas entendu ce que disait Dudley. Il regardait son assiette vide, pensif. Harry pensa encore et encore à son étrange rêve. Cette silhouette fine et aux cheveux longs devant la mer calme. L’immense pleine lune et les étoiles qui décoraient le ciel sombre. Le vent glacial… le sable froid… La femme qui attendait, patiemment, l’heure venue. « Qui es-ce…? Pensa Harry, les yeux lourds. C’est étrange. On dirait quelque chose de déjà vu. » Un pincement sur son oreille lui fit sortir de ses pensées. C’était Hedwige. Comprenant son inquiétude, il lui sourit et la caressa.
« Ne t’en fait pas, assura Harry. Je vais bien. »
« Il parle tout seul, maintenant, » dit l’oncle Vermon d’une voix cassante.
« Mm ! » fit seulement Harry qui le regarda dans les yeux.
« Qu’est ce que c’est que ce regard ? » s’exclama Vermon, déjà rouge de colère.
« … »
« Je t’ai posé une question ! »
« … J’vais me laver. »
Harry poussa sa chaise puis se leva, en baillant. A pas lent, il se dirigea vers la sortie mais c’est alors que Vermon intervient en hurlant comme un diable :
« AS-TU PERDU TA LANGUE OU QUOI ??? REGARDE MOI QUAND JE TE PARLE !!! »
Le jeune brun le regarda par-dessus de son épaule. L’oncle Vermon s’était levé à cause de sa fureur soudaine et paraissait vraiment furieux. Dudley et la tante Pétunia était terrifiés par sa colère alors que Harry était calme et surtout fatigué.
« Je dois me préparer. A 11h, je dois aller chez les Weasley. Il ne faut pas que je sois en retard. »
« C’EST ANNULÉ !!! »
« Comme c’est dommage, dit Harry d’un air, faussement, déçu. J’ai prévenu mon parrain et… »
Harry arrêta sa phrase et faisait un large sourire en voyant le teint rouge de l’oncle Vermon se changer en violet, puis en bleu, puis en vert, puis en jaune, puis en orange et afin en blanc.
« B… Bon, d’accord ! articula Vermon, livide. Vas-y ! »
Harry hocha la tête et quitta cette pièce. Il monta les escaliers puis pénétra dans sa chambre sombre. Dès rentrer, Hedwige quitta l’épaule de son jeune maître, s’envola et se posa, avec douceur, sur le rebord de la fenêtre entrouverte. Harry remarqua ses lunettes posées sur la table de chevet. Il les avait oublié sans se rendre compte. Le jeune brun les prit et les posa sur son nez. Il tourna sa tête vers la glace qui était en face de lui et écarquilla ses yeux de stupeur. Il s’approcha de la glace et se regarda avec plus d’attention. Comme il avait changé depuis… hier. Il constata, sans être fier, à quel point il était extrêmement beau. Ses membres s’étaient allongés, sa taille et ses hanches, affinées. Un visage innocent avec deux grands et magnifiques yeux verts lumineux, les cheveux souples et soyeux aussi noirs que les ténèbres. Son corps était maintenant d’une sensualité débordante. Harry ne se reconnaissait plus devant cette beauté. Il se regarda pendant quelques instants puis secoua sa tête, ignorant ses centaines de questions qui lui trottaient dans la tête.
« Il est temps que je me lave, » murmura Harry pour soi-même.
Quelques minutes plus tard, il était prêt. Il regarda ses bagages prêtes depuis hier puis regarda sa chouette blanche, inquiète.
« Ne t’inquiète pas, souffla Harry. Si tu veux aller dehors, vas-y ! Tu me rejoindras au Terrier. »
Hedwige pinça, avec affection, l’oreille d’Harry et quitta cette pièce. Harry la regarda s’envoler jusqu’à qu’elle ne soit plus visible. Après que sa chouette était partit, Harry s’affala sur son lit puis regarda sa montre : 10h55. Il était bientôt l’heure. A contrecœur, le brun se releva et s’étira. Encore sommeil… Il prit sa baguette et la dirigea vers ses valises et la cage de Hedwige.
« Réducto ! »
Les affaires d’Harry se mirent soudain à rétrécir et étaient désormais pas plus grosses qu’une boîte d’allumettes. Un petit sac de poudre de cheminette dans sa poche, Harry sortit de sa chambre avec ses « petits » bagages dans son autre poche et entra dans le salon. Les Dursley n’étaient pas là. Tant mieux ! Harry lança une pincée de poudre de cheminette dans le feu qu’il avait préparé dans la cheminée (Incendio). Les flammes oranges/jaunes devinrent vertes et bleu pâle. Le brun s’avança dans les flammes et au moment où il s’apprêtait à donner le nom de la maison des Weasley, il entendit des hurlements et…
« Avada Kedavra ! »
Une lumière verte illumina, d’un court instant, de la pièce voisine et Harry vit un homme, vêtu d’une cape noire avec des yeux écarlates, entrer dans le salon.
« Lord Voldemort ! » souffla Harry.
Les yeux rouge sang fixèrent Harry. La douleur de sa cicatrice devient extrême et il plaqua ses mains contre elle. Voldemort avançait, lentement, puis il leva haut sa baguette.
« A ton tour, » dit Voldemort d’une voix glacial alors qu’une lumière verte commença à jaillir de sa baguette.
« Le Terrier, » murmura Harry pour que Voldemort ne puisse l’entendre.
Le salon bascula devant lui et il se trouva dans l’étroit couloir. Il entendit le cri de rage de Voldemort qui se dissipa rapidement. Puis les cheminées passants autour de lui, il s’arrêta finalement dans le salon du Terrier, sur Mrs Weasley qui faisait tranquillement son tricot avant de se faire écrabouiller par Harry Potter. Molly Weasley était à terre et Harry au sommet, visiblement très gêné. Fred, George et Ron Weasley rigolèrent, tous trois assis sur un fauteuil à côté de ce tableau de sorciers.
« Mm ! Excusez-moi, madame Weasley. Je crois que ça n’a pas très bien marché quand je n’ai fait que de murmurer votre maison. »
« Ce n’est pas grave… »
« La vache ! s’exclama Ron qui les aida à se relever. T’étais arrivé comme un boulet de canon ! Qu’est ce qui t’es arrivé ? »
« Euh, désolé ! Je me suis fait attaquer par Voldemort alors… »
« QUOI ??! » OO
« Heureusement que j’étais dans la cheminée… »
--------
Molly prépara le repas du midi dans la cuisine. Harry déposa ses affaires dans la chambre de Ron (Amplificatum) et découvrit Hedwige. Après avoir consoler sa chouette, il descendit dans le salon et mangea à sa faim.
« Alors les Dursley sont morts ? » pleura Mrs Weasley.
« Oui, » affirma Harry.
« Mon pauvre garçon ! Tu dois être tellement triste ! »
« Non, pas vraiment. »
« … Tu es sûr ? »
« Sûr et certain. »
Puis cela dit, il avala une bouchée de purée. Tous les Weasley, sauf Mr Weasley qui n’était pas là à cause de son travail, le regardèrent avec attention. Sentant des regards pesaient sur lui, Harry releva la tête.
« Qu’est qu’y a ? » demanda Harry.
« T’as… t’as vraiment changé, » arriva à dire Ron, rougissant jusqu’aux oreilles.
« Hu ? Parce que je ne pleure pas pour les Dursley ? »
« Non, mon chéri, dit Molly qui avait arrêté de pleurer. Physiquement. Tu as bien grandi et pas dans le mauvais sens. »
Harry comprit aussitôt ce qu’ils voulaient dire. La beauté soudaine qu’il avait eue lors de son 16e anniversaire. En pensant à son anniversaire, l’image de la fine silhouette, la mer et la lune revint dans son esprit. Harry poussa son assiette puis se releva.
« Je suis désolé mais je n’ai plus faim tout d’un coup. »
« Quelque chose ne va pas ? » demanda Fred.
« Rien. Juste cette fatigue. »
« Tu peux te coucher, mon chéri. »
« Merci, madame. »
A suivre
Hum!
Le chapitre 1 est long mais je vous ai prévenu!!
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