Forum - Le Monde du Slash

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MessagePosté: 30 Sep 2004 05:45 
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merchi!!!! bon bon alors je continue de publier... non non cybelia t'en a pas en attente, c moi qui tarde a écrire... :oops: ...

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«-Tu es un drôle d'animal, Forster Tuncurry. Fou le soir, malade le matin, normal le midi. Et l'après-midi?
-Tout à la fois. Ou autre chose... Qui sait?»
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MessagePosté: 30 Sep 2004 11:18 
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Hum je viens de lire ta fic *se tape le tete contre le mur de pas l'avoir fai plus tot*
J'adore ta fic, j'adore Drago et j'aodre ROn et Hermione MAIS PAS HARRY (dsl j'ai un pb ac lui ,je le deteste )
Mais tu ecris trop bien alors c'est génial

Super commentaire.


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MessagePosté: 30 Sep 2004 15:25 
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merchiiiiii!!!! c super moi qui croyait que plus personne me lisait!! :D moi non plus j'm pas harry. bizarre hein de faire un pov d'un type qu'on aime pas??? ben quoi... j'ai tj été très bizarre!!!

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MessagePosté: 05 Oct 2004 14:39 
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voilà la suite... en espérant que vous l'aimerez!!!!!

_____________________________________________

Je m'effondre sur mon lit, sans même prendre le temps de me déshabiller et sombre dans un sommeil sans rêve.

4h00 du matin. Je me demande ce qui m'a réveillé. En tout cas impossible de me rendormir. Je pense à Draco, j'y pense tellement que ça m'étouffe. Le vertige m'envahit, j'ai l'impression que je vais disparaître, que tout va disparaître. Je m'accroche au montant du lit, tentant par le contact du bois de me rassurer. Peine perdue. J'ai froid et j'ai chaud. Je me lève, tremblant, m'assieds à mon bureau. Je n'arrive pas à définir ce qui m'arrive. J'attrape une feuille et trempe ma plume dans l'encre :
"L'impression que rien n'est réel. Que toutes ces couleurs ne sont qu'illusions. Que je vais retourner dans ma petite vie ni noire, ni blanche, une vie grise comme un mur de prison, une vie grise comme tes yeux. Pourtant tes yeux sont tellement beau que j'aimerais pouvoir m'y noyer, à jamais. J'ai peur de ce que je ressens. C'est bizarre, non ? Je te haïssais et voilà que je t'aime. Je t'aime ? Une de ces phrases dont on est jamais sûr du sens véritable. Tu ne doutes pas, toi ? Je crois que ta faiblesse est ta plus grande force, comme ma force est ma plus grande faiblesse. Si on vit pour mourir, autant vivre heureux, heureux avec toi ? Peut-être. Je ne suis sûr que d'une chose, d'une chose, ridicule, banale et dérisoire: je t'aime."

-Hedwige !
Ma chouette se pose sur mon bras, prête à aller porter le message. Mais...
-Une autre fois, Hedwige, une autre fois.
Je caresse ses plumes blanches et douces. Je l'envie, parfois ! Son seul souci est d'aller poster des messages et de chasser des mulots. Je plie la lettre en quatre et la glisse son mon oreiller. Une autre fois.

L'aurore m'a trouvé roulé en boule sur mon plancher froid. J'ai un de ces mal de tête! C'est insupportable...! Il me semble que j'ai oublié quelque chose... Bah, ça va sûrement me revenir !

Je descend le plus silencieusement possible et trouve, à ma plus grande surprise, Ron, affalé dans le canapé, une bouteille de biéraubeurre dans la main.
-Salut !
-Depuis quand te lèves tu si tôt ?
-Je n'arrivais plus dormir alors... En fait...
Il rougit.
-Oui ?
-Eh... Bien, depuis que tu sors avec... Avec... Malfoy...
Il n'a quand même pas pu s'empêcher de grimacer légèrement en prononçant ce nom jadis si honnit.
-Je ne sors pas avec Malfoy !
Vraiment Harry ? Pourquoi l'as-tu embrassé avec tant de... Passion hier soir alors ?
-Ah ? Heu... Mais... Hermione m'a dit que...
-Ah, elle ne peut vraiment pas tenir sa langue celle-là !!!
Je sens une fureur bien familière m'envahir, celle-là même qui ne m'a pas quitté un instant de toute ma cinquième année. Je déteste tout d'un coup le visage trop familier de Ron, son ton trop protecteur, je déteste Hermione et ses conseils ! Le silence s'installe, à mon grand soulagement.

-Maria est enceinte.
-Quoi ?!
-Maria est enceinte ! répète Ron, légèrement agacé.
-De toi ?
-De qui veux-tu que ce soit ?
Là, il paraît plutôt choqué.
-Mais... Comment ça se fait ? Enfin, je veux dire...
-Ca se fait, c'est tout !
Il se lève et commence à faire les cent pas. Je ne sais pas quoi dire. Ce n'est pas moi le spécialiste et psychologue en tout genre ! C'est Hermione ! Il devrait le savoir, depuis le temps qu'il nous connaît !
-Et... Tu... Tu vas bien ?
-A ton avis ?
Question idiote, d'accord, mais est-il obligé d'être aussi agressif ?
-Ecoute, c'est pas si grave que ça après tout.
-Pas si grave ? Pas si grave ?! Mais j'ai pas le fric pour élever un gosse moi ! Pas le fric et pas l'envie ! J'ai 19 ans ! Merde !
Il s'assied à côté de moi, la tête dans ses mains et éclate en sanglot. Je reste tétanisé. Je n'ai vu qu'une seule fois de ma vie Ron pleurer. Et encore, ce n'était qu'une petite larme de rien du tout, alors que là c'est le déluge ! Je tapote maladroitement son dos, ne sachant que faire.
-Et tu sais..., parvint-il à dire entres deux hoquets, tu sais, quand elle m'a annoncé... ça, j'allais la plaquer !
-Mais tu l'as pas fait ?
-Bien sûr que non ! Oh, Harry, putain, t'es vraiment trop con parfois !
Il s'essuie les yeux d'un geste rageur et monte les escaliers.

Je ne me suis jamais senti aussi incapable. Je sais faire des tas de choses, comme jouer au quidditch ou lancer des sortilèges que seul Dumbledore savait maîtriser. Mon patronus est de loin le plus beau qu'on ait jamais vu, j'ai même réussi une fois à faire de la magie sans baguette. On peut me dire à quoi ça sert si je ne suis même pas foutu de réconforter mon meilleur ami ?!

Mes yeux se posent sur le calendrier, affiché sur la porte de la cuisine. Le 25 août... Mais oui ! Je sais ce que j'ai oublié! Je saute sur mes pieds, attrape au passage ma veste et transplante au cimetière des sorciers de Londres.

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MessagePosté: 10 Oct 2004 00:36 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

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:suite:

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MessagePosté: 16 Oct 2004 09:20 
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bonzzour!!! alors après moult hésitation, je publie la suite :oops: . dites moi si comme cybelia vous trouvez que ça colle pas...? menfin, moi je l'aime bien, ma suite!!! alea jacta est, comme qui dirait.

_____________________________________________________

J'atterris tout juste devant la tombe du professeur Dumbledore.
Voilà deux ans qu'il est mort. Des lilas le fleurissent, mauve et
blanc. C'est beau sur le marbre noir. Je me suis promis de venir
tous les 25 août, jusqu'à ma mort, sur cette tombe. Pour lui
témoigner ma gratitude. Dumbledore, c'était mon grand-père, mon
professeur, mon sauveur. Il m'a appris tant de choses ! Je me
souviens de ses yeux bleus pétillants... Je me souviens de son
dernier sourire, quand il m'a dit qu'il était fier de moi.

Un doux vent agite les branche du prunier derrière la tombe. Et j'ai
l'impression qu'il transporte la mémoire de Dumbledore. Alors
j'oublie. Le goût des lèvres de Draco, le désespoir de Ron. Un jour,
moi aussi je serais là, sous terre. ça ne me fait pas peur, pas
vraiment. J'aimerais juste être heureux, quand ça ce jour viendra.
Ne rien regretter.

Je tourne les talons, je marche doucement, les mains dans les
poches, le long des allées. C'est beau, un cimetière. Celui-là
particulièrement. Chaque tombe a son caractère propre, sa signature.
Il y en a une que j'aime particulièrement: le caveau des Black.
Sirius n'a pas pu y avoir sa place. Il n'aurait pas voulu, de toute
façon. C'est un petit bâtiment imposant et fier, blanc éclatant.
Cela fait longtemps que plus personne ne le fleurit, il commence à
se détériorer, même si on sent toujours la magnificence qu'il a pu
avoir. Pour y descendre, on doit ouvrir une veille grille rouillée
couverte de lierre. Ce caveau respire la mélancolie et l'abandon. Je
reste un moment devant, avant de me décider à partir.

Je devrais aller voir Draco. Je n'ai pas vraiment envie. Je n'ai pas
non plus envie de rentrer à la maison. Risquer de croiser Ron... Je
me demande ce que je ferais si j'étais dans sa situation. Sans doute
que je paniquerais. Depuis combien de temps il le sait ? Au fond,
peut-être que Maria va avorter... Mais en même temps, ce serait
horrible, non ? Enfin, je veux dire, c'est un être vivant qu'elle a
dans son ventre ! Un embryon d'être vivant, plutôt.

Ca ne mène nul part de penser à tout ça.

Je déambule dans les rues, au hasard, et mes pas me conduisent
devant le Chaudron Baveur. J'entre.
-Harry ! Cela faisait longtemps !
-Salut Dean.
Dean Thomas est le nouveau serveur du bar.
-Qu'est-ce que je te sers ?
-Oh... Une biéraubeurre, ce sera bien.
-Je te l'amène tout de suite !
Tout ces regards fixés sur moi... J'avais presque oublié la
sensation d'être le centre d'attention. Depuis le temps que je ne
sors plus ! Je ne sais pas pourquoi je suis venu ici.

-Potter.
Cette voix doucereuse et tant honnie.
-Professeur Snape.
J'ai presque craché son nom.
-Cette place est libre ? Dit-il en désignant le siège en face de
moi.
-Oui, mais pas pour vous !
Il ne tient pas compte de mes paroles et s'installe. Il me fixe, une
lueur amusé dans son regard glacé et calculateur. Dean arrive avec
ma commande.
-Professeur ?
Mon ancien camarade de chambre est visiblement aussi choqué que moi
de voir Snape assis en face de moi.
-Vous seriez aimable de bien vouloir me servir un whisky pur feu, Mr
Thomas.
-Tout... Tout de suite professeur.

-Qu'est-ce qui vous permet de...
-Du calme, Potter !
-Je suis très calme !
-Bien sûr, Potter.
Le même ton, exactement le même ton ironique et mordant que quand
j'était à Poudlard. Oh, comme j'ai pu le haïr ! Comme je le hais
toujours ! Lui, je ne lui pardonnerai jamais.
-Excusez-moi, professeur, mais j'aimerais boire ma biéraubeurre en
paix ! Je ne sais pas ce que vous me voulez, et d'ailleurs je m'en
fiche, mais allez-vous en !
Il se permet encore de sourire.
-J'avais oublié à quel point il était amusant de vous faire sortir
de vos gonds, Potter.
-Je suis sûr que vous avez trouvé un autre souffre-douleur parmi
tout vos élèves.
-Oh, aucun n'a votre promptitude à réagir, rassurez-vous. Mais ne
gaspillons pas notre temps si précieux en futiles bavardages. Si je
viens vous trouver, ce n'est pas par plaisir, vous vous en doutez. A
vrai dire, j'avais même espéré ne plus jamais avoir affaire à vous,
après votre remise des diplômes. Il faut croire que je suis
maudit... Bref. C'est Draco qui m'envoie.
-Draco ?! Mais comment a-t-il su que j'étais ici ?
-Peu importe. J'étais passé le voir et il m'a raconté... Il m'a
raconté... Vous voyez de quoi je veux parler.
J'ai le bonheur de le sentir mal à l'aise. Enfin, j'aurais le
bonheur si je n'étais pas moi-même atrocement gêné.

Nous sommes interrompu par Dean qui arrive avec le whisky de Snape.
Celui-ci ne prend même pas la peine de le remercier.
-Je disais donc, Potter, qu'il m'avait tout raconté. Et comme il
doit s'absenter pour affaire -- un client Japonais très important à
satisfaire -- il m'a chargé de vous dire qu'il ne pourrait pas vous
voir aujourd'hui. Il vous donne rendez-vous demain à 16 heure, il a
dit que vous seriez où.
-Pour affaire ?
-Oui, il travaille pour le ministère de la magie dans la section
"commerce et échange internationaux". Vous ne le saviez pas ?
-Non.
Un sourire moqueur passe dans les yeux de mon ex-professeur. Comme
s'il disait: "je savais bien que c'était n'importe quoi, vous deux."
-Bien, monsieur Potter, ce fut très agréable de discuter avec vous,
mais j'ai d'autres choses autrement plus importantes à faire.
-Comme allez vous acheter un shampooing efficace ?
Touché.

Il finit son whisky pur-feu d'un trait, me lance un regard chargé de
pur haine et s'en va, me laissant l'addition.

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MessagePosté: 16 Oct 2004 12:54 
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Citation:
Comme allez vous acheter un shampooing efficace ?
Touché.

Je trouve cela ssez bas!

Citation:
Il finit son whisky pur-feu d'un trait, me lance un regard chargé de
pur haine et s'en va, me laissant l'addition.

Je comprend assez bien je ne l'aime pas non plus!
EN tout cas j'aime bcp cette suite meme si je ne vois pas ou tu veux en venir.

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The Doctor: [Irritated] Oh, don't start!
Captain Jack: I was only saying 'hello'!"

Non non je ne suis pas monomanique en ce moment


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MessagePosté: 16 Oct 2004 16:41 
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Citation:
Je trouve cela ssez bas!
oui... tt a fait potterien!! et je ne sais pas qui ose accuser mon ptit severus chéri d'avoir été lui aussi assez immonde................ :roll:

Citation:
EN tout cas j'aime bcp cette suite meme si je ne vois pas ou tu veux en venir
merchi!!! en fait, moi non plus je ne vois pas ou je veux en venir... j'écris comme ça vient!!! d'ailleurs, les perso se rebellent de + en +!! la preuve: je ne comptais pas introduire snape ds cette histoire, moi! il est venu tt seul... :lol:

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MessagePosté: 26 Oct 2004 03:58 
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je viens juste de lire ta fic tin'frin' (je fais decidement n'importe quoi de ton pseudo !) et c'est trop bien j'adore pourquoi il y a pas de suite ??? :D Je veux une suite j'adore ! (ben oui en plus en ce moment j'ai besoin de dm/hp et de sirius/sev ou sirius/remus donc c'est parfait !)..
Ziboux !

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Renaud est mort, Vive Renaud !
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MessagePosté: 26 Oct 2004 15:12 
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merchi pinec!!!!!!!!! tit' frin'?????? pkoi pas? au moins, t'innove :lol:!!!!!!... la suite je m'y emploie, je m'y emploie... même qu'avec un peu de bol elle arrive ce soir (a condition que mon père me laisse écrire...)

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MessagePosté: 26 Oct 2004 23:22 
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Localisation: Dans mes rêves de Belgique
On dirait bien que ton pere t'as pas laissee... :cry:

Alors j'insiste : bonne chance avec ton pere (tu veux que je vienne m'occuper de son cas ? Non mais ! Pas aisser ecire une artiste !) et :suite: :suite: :nieux: :wink:

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MessagePosté: 27 Oct 2004 11:49 
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la suite, dès que cybelia a corriger!!! (parce qu'elle est déjà écrite, ms vu le nombre de faute vaux mieux la faire passer chez notre amie cybelia.... :? )

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MessagePosté: 27 Oct 2004 17:43 
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Localisation: Entre Zénon et Severus, Forster et Marilyn...
grand merci à super cyby (ouaaaaiiis jfais des rimes!) car voilà la suite. Il ne s'y passe rien de très interessant, remarquez......:oops:

__________________________

Rentré à la maison, dans ma chambre. Pas vu ni Ron, ni Hermione. M'en fous. Ai vidé le frigo à moi tout seul. Alors j'ai avalé : une mousse au chocolat, un sandwich arrabiatta-filet de poulet, un bol de porridge froid, une pomme, un barre de chocolat noir, un cuisse de poulet, un reste d'agneau au curry. Je crois que je vire boulimique.

Non, mais, comment a-t-il osé !? Est-ce que je parle de lui a Ron et Hermione, moi ? Heu... Peut-être un tout petit peu mais... Le professeur Snape ! C'est de notoriété public qu'on se déteste ! C'est... C'est... Une trahison ! Voilà, une trahison. En plus comment a-t-il su que j'étais au Chaudron Baveur ? Si ça se trouve il m'a suivi toute la journée et... Sort de localisation. Ah, tiens, pas bête.

Oooooooh... J'ai de nouveau mal à la tête.

Pourquoi ils reviennent pas, mes amis ? Pourquoi je me retrouve là, tout seul, comme un con ? Pourquoi je peux pas être normal, me trouver une petite amie, me marier et faire des gosses ? C'est tellement injuste !

J'attrape la première chose qui me tombe sous la main, c'est à dire un encrier et le fracasse par terre. Je contemple la flaque bleue s'étalant sur la moquette blanche sans y trouver aucun apaisement.

La porte d'entrée qui claque. Vite, un "reparo" et l'encrier me revient intact en main. Pour l'encre, on verra plus tard.

-Ron !
Mon meilleur ami passe devant moi sans me regarder. Il est toujours fâché ?
-Écoute, Ron, je suis désolé, je n'ai pas su comment réagir ce matin, enfin, tu comprends, je ne suis pas psychologue et, bon, j'ai jamais été très doué pour ce genre de truc. Tu m'as pris au dépourvu ! Et puis, moi non plus je ne vais pas très bien alors....
Il me claque la porte de sa chambre au nez.

Je hurle :
-J'essayais juste de t'aider ! Pardon d'être maladroit, mais tu n'aurais pas dit pareil que moi ? Ron ! Ouvre !
Pas de réponse. Et merde ! Qu'il aille au diable ! Je donne une dernier coup de pied rageur dans le mur, laissant l'empreinte de ma chaussure sur le mur. Hermione va encore crier.

Je ne sais que faire. Je tourne en rond, ressassant des pensées sans queue ni tête. Ron, Maria, Snape, Draco... Je me sens pris au piège. Je me lève, vais de la cuisine au salon, en passant par ma chambre. Je prend un bouquin, le repose.

Ce qu'il me faudrait, c'est un boulot. Quelque chose qui m'occupe la tête. Ron est employé au ministère, Hermione a son projet de bouquin et moi... Moi, comme d'habitude, je suis perdu, largué, en arrière.

Même mon vieux rêve de devenir Auror a perdu tout son charme après la défaite de Voldemort. J'aurais juste voulu qu'on m'oublie, à tout jamais. J'aurais juste voulu ne plus jamais avoir à faire à quoi que ce soit qui puisse me rappeler ces temps sombres, ô si sombres. Alors je me suis octroyé une année de répit, pouvant très bien vivre sur les économies que mes parents m'ont laissées. Puis une deuxième. Et maintenant...

Ce que je voudrais, à cet instant précis, c'est que Ron soit là, avec Hermione, Fred et George, Ginny, Luna, Neville, Dean et Seamus, Molly et Arthur Weasley, Remus et Sirius, Dumbledore... Tous les gens que j'ai aimé, que j'aime. Qu'ils soient réunis dans mon trop petit salon. Et que je sois là, passant des groupes à l'autre, causant joyeusement.
-Un chips, Hagrid ? Un verre de vin professeur Mc Gonagal ?
Après je m'assoirais sur le divan, entre Ron et Hermione, on se rappellerait Poudlard, une larme nostalgique au coin de l'oeil. Et puis, Draco viendrait et il me prendrait dans ses bras; tout le monde nous regarderait, attendris. Parce que tout le monde saurait qu'on s'aime, vraiment.

-Je suis rentrée !
La voix d'Hermione fait éclater ma bulle de rêve.
-Salut Harry. ça va ?
-Ouais, ouais, dis-je sans trop de conviction. Et toi ?
-Oh, super bien. J'ai rencontré le professeur Mc Gonagal. Elle a pu me fournir plein de renseignements passionnants pour mon livre. Tiens, tu savais que la salle sur demande à été inventé il y a seulement un siècle par la sorcière Wendy Missis, alors âgé de seize ans à peine ?
-Heu... Non.
-C'est dingue non ? Quand on pense à quelle carrière prestigieuse elle aurait pu faire... Elle a préféré se lancer dans le Quidditch.
Hermione hoche la tête, l'air de se demander ce que cette fille pouvait bien avoir dans la tête pour préférer le Quidditch à une carrière de recherche.
-Enfin... Ron est rentré ?
-Oui, oui. Il est en haut.
-Ah ?... Vous vous êtes disputés ?
Malgré tout ce qu'elle dit, elle a sûrement du prendre des cours de divination par correspondance en cachette pour savoir toujours tout ce qui se passe.
-Rien de grave.
-Si tu le dis... Je vais faire un soufflé au fromage, ce soir, ça te va ?
-Parfait.

-Tu as vu Draco ? me crie-t-elle de la cuisine.
Je vais m'asseoir sur une chaise et je la regarde réunir les ingrédients en agitant sa baguette magique. ça m'a toujours apaiser de la voir faire à manger.
-Non.
J'hésite. Je lui raconte ma rencontre avec mon si cher professeur de potion ? Elle risquerait de prendre son parti... "Snape a beaucoup fait pour l'Ordre, il s'est totalement racheté. Donne lui encore une chance, Harry. C'est vrai qu'il n'a pas toujours été très juste, mais cet homme a passé sa vie a souffrir, il faut le comprendre ! Et puis il t'as sauvé la vie, et plus d'une fois !". La voix d'Hermione résonne tellement clairement dans ma tête que je préfère me taire. J'ajoute juste:
-Il est parti à l'étranger. Il travaille dans les affaires, tu sais.
-Ah ?... C'est toi qui a vidé tout le lait ?
-C'est possible...
-Vous êtes impossible, Ron et toi! Toujours à vider les armoires sans faire les courses !

-Herm...
Ron se fige en m'appercevant. Je me lève du tabouret sur lequel je suis assis. Si je le dérange... Je quitte la cuisine, le cour serré. J'avais oublié l'impression que ça faisait d'être fâché avec Ron. Surtout qu'il doit être malheureux. Plus que ça. Désemparé. Et moi...

Je m'allonge sur mon lit, vidé tout d'un coup. Le plafond est blanc. Tout dans cette chambre est blanc. Pourquoi encore ? Ah oui. Le blanc est la couleur de la pureté. Le blanc est la couleur de l'oubli. Je hais ce blanc, je le hais, je le hais, je le hais! J'attrape ma baguette. "coloro !". Et un mur rouge. "coloro !". Et un mur orange. "coloro !". Et un mur jaune.
-Ha... Qu'est-ce que tu fais ?
Les cheveux de Ron sont parfaitement assorti à ma chambre, maintenant. Et la vision de son visage ahuri me donne envie de rire... Je sens ce rire monter en moi, il passe par toute les veines de mon corps avant d'éclater sous les yeux ébahis et un brin vexés de mon meilleur ami... Qui ne tarde pas à me rejoindre dans mon hilarité.

-Pourquoi est-ce qu'on riait, encore ?
-Aucune idée...
Allongé sur la moquette, à côté de Ron. Soulagé.
-Désolé.
-Moi aussi.
-Tu te souviens, en quatrième, quand on ne voulait plus se parler ?
-Ouais... Tu croyais vraiment que j'avais mis mon nom dans la coupe...
-Pfff... On était jeune et con... On l'est toujours...
-Sans doute. Je plains Hermione !
-Seule figure de sagesse dans ce monde de dément...
-Tu lui as dit ?
-... Pour... Maria et...
-Oui.
-Non.

Le silence s'installe. Pas un silence malaisé, ou on cherche absolument quelque chose d'intelligent à dire, une silence doux et confortable. Je sens mes yeux qui se ferment. Ma dernière vision consciente est l'orange de mon mur.

Mon sommeil est celui d'un bienheureux.

_________________
«-Tu es un drôle d'animal, Forster Tuncurry. Fou le soir, malade le matin, normal le midi. Et l'après-midi?
-Tout à la fois. Ou autre chose... Qui sait?»
L'escalier C, Elvire Murail.


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MessagePosté: 05 Nov 2004 11:09 
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koukou!! me revoilà!!! suite entièrement écrite a paris... y a pas a dire, ça inspire!!!!!

mmmh.... j'ai d'ailleurs l'impression de faire des chapitres de plus en plus long et inutile... tournerais-je en rond??????... a méditer...

_____________________________________________________


Où suis-je ? Des fleurs autour de moi, leur parfum me tourne la tête... L'herbe si verte qu'elle en fait mal aux yeux est agitée d'une brise légère, je suis allongé par terre. A côté de moi, un petit lac bleu turquoise. Je sais que je pourrais m'y baigner si j'ai trop chaud, mais pour l'instant je suis étrangement bien. Le vent me chatouille le bout du nez, le soleil me réconforte. J'observe les nuages... Tiens, là, une vieille femme... Elle ressemble un peu à la grand-mère de Neville. Un gros bonhomme me montre du doigt, et la figure ahurie d'Hagrid apparaît. Soudain, je le vois, lui... Encore plus clairement que s'il était réellement là, en face de moi... Attitude lascive, il est négligemment appuyé sur un nuage... Il veut me dire que...

Mais le rêve s'estompe et je retrouve péniblement mon mur orange.
-Ron ?
-Mmmh...
Mon ami se lève doucement. Le soleil entre à flot par ma fenêtre, les particules de poussière dansent devant mes yeux, il me semble pouvoir les attraper.
-Mal au dos... gémit Ron.
-Fallait pas t'endormir par terre !
-Groumph... L'est quelle heure ?
Je consulte ma montre, offerte par Luna pour mon dix-huitième anniversaire. Venant d'elle, on ne pouvait s'attendre à un objet normal et pourtant... La montre est simple et même sobre, noire, les aiguilles en argent.
-Dix heure quarante-cinq.
-Merde ! Rendez-vous ! Maria !...Ciao !

Je descend péniblement les escaliers, manquant de m'étaler par terre à chaque marche. Je lis vaguement un mot d'Hermione disant qu'elle est partie chez Ginny. Une tartine à la confiture de rose plus tard, je remonte prendre
une douche.

L'eau fraîche coule sur ma peau, me lavant de toute préoccupation. J'aime les douches d'eau froide, pour ne pas dire glacée. On en sort tremblant, soit, mais les idées claires. Et puis après, s'enrouler dans une serviette propre, mettre ses plus beaux vêtements et se trouver... Beau ? C'est si rare ! D'habitude il y a toujours quelque chose qui cloche. Mon teint trop maladif, mes cheveux trop emmêlés, mes yeux trop verts. Et cette cicatrice, cette immonde cicatrice, me rappelant tant et tant d'horreurs, de cris, de haine, tant de détresse... Même si elle a perdu tout son pouvoir, elle demeure, un éclair gravé dans ma chair, à tout jamais.

Ne pas gâcher sa bonne humeur, surtout ne pas gâcher sa bonne humeur. Penser à quelque chose d'agréable. Le sourire de Draco, ses yeux plus beaux que les étoiles...

Je sors flâner en ville. Dans les quartiers moldus, bien évidemment, pour ne pas risquer de croiser des sorcier(e)s qui se pâmeraient devant ma cicatrice. Au détour d'une rue, je rencontre monsieur Stockles, mon voisin. Je l'aime beaucoup. C'est peut-être son côté paternaliste, ou les rides de joie qu'il a aux coin des yeux. C'est un vieil homme solitaire, depuis que sa femme est morte et que sa fille est partie vivre au Canada. De temps en temps, je passe chez lui et on parle. J'aime la manière qu'il a de voir la vie.

Ce dont je préfère qu'il me parle, c'est de sa femme. Il en était fou. La manière qu'il a de la décrire... C'est... J'ai l'impression de voir son sourire flotter en face de moi.

Ils se sont rencontrés à leurs vingt ans, dans un bal de village. Monsieur Stockles se souvient des moindres détails: les premiers mots qu'elle a dit, la robe qu'elle portait, sa coiffure... Ils se sont aimés toute une vie.
Toute une vie ! C'est beaucoup.

Ce que j'aimerais que quelqu'un parle de moi comme mon voisin parle de sa femme. Il lui a écrit des tonnes de poèmes, m'en a montré quelques uns, les moins impudiques, même après trente ans de mariage, il continuait d'écrire pour elle. Quand il en parle, ses yeux se mouillent, de plaisir ou de tristesse, je ne sais pas. Alors je n'insiste pas et je prend congé, des rêves pleins la tête.

J'ai toujours rêvé de mon "âme sour". Inconsciemment ou pas, cela dépendait. Mais je n'ai jamais pu mettre un visage sur celui ou celle qui pourrait m'aimer pour ce que je suis. Tout se que je désirais, c'était quelqu'un qui me comprenne. Maintenant que j'ai grandis, trop vite peut-être, je n'y crois plus vraiment. Les gens vivent seuls, chacun sur sa planète, et qui peut se vanter d'aimer quelqu'un plus que son propre reflet ?

Pourtant, quand j'entend monsieur Stockles parler d'amour, tout ça me revient. Jamais longtemps, jamais vraiment, comment se pourrait-il, mais je garde chaque miette de rêve dans un coin de mon cour.

On ne peut pas vivre sans espoir. Et tout le long du trajet pour revenir chez moi, une petite chanson me trotte en tête: "tout le restant m'indiffère, j'ai rendez-vous avec vous...". Un vieux tube d'Hermione. C'est de Brassens, je crois. Mon amie s'est amusée à tout traduire en anglais. Elle voue un véritable culte aux chanteurs français, moldus ou sorcier.

Tournant en rond chez moi, il me semble que seize heure n'arrivera jamais. Son image me hante. C'est ça, être amoureux ? Une attente ?

Je me rend lentement vers le parc, soudain plus si impatient que ça. Me vieille inquiétude me reprend. Et si... S'il s'était moqué de moi, finalement ? Il en a parlé au professeur Snape, n'est-ce pas une preuve ?

Je secoue la tête, voulant en déloger les pensées désagréables. Je franchis les grilles du parc, m'avance dans les allées, traînant un peu, prenant moult détours.

Il est là, assis sur le banc. Il me guette. Le vent joue dans ses cheveux, le soleil s'y reflète, on dirait de l'or fondu. Il m'a vu, il sourit, sûr de lui comme toujours. Un bras posé sur le dossier du banc, la nonchalance incarnée. Comment fait-il ? Question d'éducation, je suppose...

-Salut !
-Bonjour.
Je m'assied le plus loin possible de lui, nerveux. Ce serait quand même bien si mon cour n'atteignait pas les cent septante battements par minute à chaque fois que je le vois.
- Severus t'as bien transmis le rendez-vous. J'avais peur qu'il "oublie".
-Non, non, il est bien venu.
La colère gronde en moi, j'ai peine à la retenir, il ose me parler de cette entrevue pour le moins désagréable avec Snape, il n'en paraît même pas gêné !
-Je peux te demander un truc ?
Ma voix est plus sèche que je ne le voulais.
-Tout ce que tu veux.
-Pourquoi t'as envoyé Snape au lieu d'écrire une lettre ? C'est quand même simple, les hiboux !
-Je n'en avais pas sous la main et je devais partir rapidement. Pour tout te dire, je suis assez occupé.
Je retrouve son air important, celui qu'il prenait toujours en parlant de son père. Je me sens agressé, et trahi, et dénigré... Je le hais. Je le hais, mais je l'aime tout autant.
-J'ai demandé ce petit service à Severus qui était justement là, on ne va pas en faire toute une histoire ?
-Mais tu sais qu'on se hait !
J'ai crié. Je dois avoir cette lueur dans les yeux, celle qui me donne l'air d'un dangereux psychopathe fraîchement évadé de l'asile.

Le silence est à couper au couteau.
-Oui, je sais. Il me l'a assez répété avant de se laisser convaincre.
-Je ne comprend pas que tu puisses encore fréquenter ce type répugnant !
-Ne parle plus JAMAIS de lui comme ça !
Le visage de Draco est déformé par la rage.
-Severus est... Il est... Tu ne sais pas ce qu'il a fait pour moi ! Tu ne sais pas qui il est !
-Lui non plus ne sait pas qui je suis ! Cela ne l'a pas empêché de m'humilier durant sept ans !
-Harry, ce n'est pas difficile de savoir qui tu es, tu montres tout.
Petite voix moqueuse distillant un poisson dans mon âme. Je le trouve horriblement injuste. Prendre la défense de ce... Ce... Il n'y a même pas de mot pour décrire l'abjection que Snape m'inspire !

C'est donc ça, une dispute de couple ? Qu'est-ce qu'on fait dans les films en pareil cas ? On s'excuse, on va s'acheter des roses et on s'embrasse.

Comme les deux premières options ne sont pas envisageable... Je prend son visage entre mes mains, caresse ses pommettes et son nez pointu et presse mes lèvres sur les siennes.

-Je t'aime.
Oh, douce réconciliation... Petite voix qui murmure à mon oreille les deux mots tant attendus, tant espérés... Au milieu des gens choqués, murmurant on ne sait quelle malédiction.

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MessagePosté: 21 Nov 2004 12:37 
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Ah!! J'ai ENFIN réussit à l'écrire, ce chapitre.... Bon, personne ne le connait ici mais je tiens quand même à préciser que ce chapitre est entièrement dédié à mon choupi-trognon à moi que j'adore très très très fort.

__________________________________________________

Chapitre 9

-Tu viens au manoir ? On sera plus tranquille.
Il a murmuré ça au creux de mon oreille. C'est étrange qu'il appelle sa maison "le manoir". Moi, je dis "chez moi". C'est peut-être parce qu'il ne s'y considère pas vraiment chez lui, justement...? Il y a tant de chose dans sa manière d'être qui m'échappent ! A quoi pense-t-il, le soir avant de s'endormir ? Quels sont ses rêves ? Ses envies ? Ses goûts ? Et quel secret inavouable détiennent ses yeux, mer déchaînée sur fond de larme ? En sept années passées à Poudlard où je le côtoyais tous les jours, jamais la moindre de ces questions ne m'a effleuré l'esprit. Le temps change les gens...

On transplante main dans la main, comme un couple normal, comme... Au fond, peut-être que notre relation n'a rien d'original. Que c'est moi qui tiens à la rendre extraordinaire et déplacée. Deux anciens ennemis... Main dans la main... Mais ce n'est que pour briser les protections magiques qui entourent "le manoir", comme il l'appelle, empêchant quiconque ne possédant le sang des Malfoy d'y transplanter.

Nous nous trouvons dans un petit salon. Ce n'est pas le même que celui où il m'avait reçu, la première fois que je suis venu ici. J'ai à peine le temps d'examiner ce qui se trouve autour de moi qu'il me prend par la taille et m'embrasse goulûment. C'est... Différent des autres fois, oui, différent... Plus passionnel... J'ai l'impression de me retrouver dans la peau d'un acteur de cinéma embrassant sa partenaire avec fougue. Il m'étend sur le canapé, il est au-dessus de moi, il m'embrasse toujours. Les sensations qui m'envahissent sont... Qu'il n'arrête pas, surtout qu'il n'arrête pas !

Je sens que je perds tout contrôle, mon corps ne m'appartient pas, ne m'appartient plus, la seule chose qui compte c'est d'être plus près, toujours plus près du corps de Draco... Ce n'est que quand je sens son érection contre ma cuisse qu'une petite voix me hurle: attention, danger ! Je me dérobe, les joues en feu. Je ne suis pas près pour... Pour... ça ! Je vois l'incompréhension dans ses yeux, je sens sa frustration, je la sens d'autant plus que la mienne dévore chacun de mes nerfs, se glisse dans chacune de mes cellules, me poussant vers lui.

Je suis coincé au bout du canapé, lui me regarde, agenouillé à l'autre bout, et soudain, il sourit. Pas un sourire moqueur, ni méchant, un vrai sourire. Il s'approche tout doucement, je m'enfonce encore plus, si c'est possible, dans l'accoudoir du divan. Alors il prend ma main, comme si c'était un joyau d'une valeur inestimable, et il me dit
-On a tout notre temps.
Soulagement. Déception. Mais surtout, surtout, amour infini.

-Échec et mat !
Je suis heureux comme un gamin. Il fronce les sourcil, l'air très très mécontent.
-Mmmf... Qui aurait cru que le survivant était si fort au échec ? Bah, de toute façon, j'aurais joué sérieusement, tu ne m'aurais certainement pas battu !
Tant de mauvaise fo i! Autrefois ça m'aurait rendu dingue. Maintenant, ça m'amuse. Il est fâché comme un gamin qui fait un caprice. Adorable.
-Quoi, Potter ?
Je m'aperçois que je le fixe depuis plusieurs minutes. Je rougis, encore. Je me fais vraiment penser à... Une fille !
-Draco, tu ne penses pas que... Que... Je me comporte comme... Une midinette ?
Il me regarde, interloqué.
-Non...
Et il éclate de rire. Je dois avoir l'air vraiment ridicule, pour que monsieur-coeur-de-givre se laisse ainsi aller.

-T'es beau quand tu ris.
-Tu es beau tout le temps.

-Tu restes manger ?
-Je sais pas... Je n'ai pas prévenu Ron et Hermione...
-Ah oui. Tu ne peux rien faire sans leur approbation, n'est-ce pas ?
-Hey ! C'est pas vrai ! C'est juste qu'ils vont s'inquiéter si je ne les préviens pas !
-Je vois. Ils vont sans doute croire que je t'ai attaché dans ma salle de torture et que je suis en train de te lancer des doloris ?
-N'importe quoi !
Il m'agace, avec ces sous-entendu de mari jaloux.
-Tu as un hibou ?
-A la volière. Attends-moi là.
Une volière ? Je me demande combien d'hectare fait le manoir Malfoy. Car je suis sûr que l'on peut parler d'hectares.

Il ne tarde pas à revenir, avec, posé sur son poing un magnifique hibou grand-duc au plumage bronze parcouru de reflets mordorés.
-Accio parchemin, accio plume !
Il me les tend, impérieux. Vite, j'écris une courte note pour mes deux amis, vite je l'attache à la patte du hibou me toisant d'un regard froid comme celui son maître, et le regarde s'envoler par la fenêtre.

Nous sommes bientôt attablés dans la grande salle à manger. Draco est juste en face de moi, je me sens tout petit. La salle est tellement hauta que je pense qu'on pourrait bien y faire tenir deux géants l'un sur l'autre sans qu'ils touchent le plafond. L'elfe de maison, il se nomme Hypna, je l'ai appris tout à l'heure, nous sers une entrée.
-C'est du foie gras aux figues. C'est français.
-Ah...
J'attend qu'il commence, mal à l'aise, pour voir qu'elle fourchette il utilise. Comme il fallait s'y attendre, ses manières sont irréprochables. Moi qui ne fait jamais attention en mangeant, je contrôle chacun de mes mouvements et ma concentration m'empêche même de goûter la saveur de l'entrée.

-C'est délicieux, non ? J'ai toujours aimé la cuisine française. Ma grand-mère est d'origine française.
-Ah ?...
Ne pas faire tomber ce petit bout de foie gras, là, au bout de ma fourchette...
- Quand j'étais petit, j'attendais toujours impatiemment le moment où j'allais passer mes vacances chez elle. Si tu veux, je te ferais visiter le périgord... C'est la région la plus belle, d'après moi. Les champ de lavande, mauve sur le fond bleu du ciel, les tournesols jaune éclatant... Le périgord, c'est le pays des couleurs. Et ce soleil! Il embaume l'air d'une odeur de douce farniente...
Je trouve dans ses yeux une lueur que je n'y avais jamais vue. Une joie un peu naïve, un reste de rêve... La lumière des bougies lui caresse doucement les pommettes, rendant son visage pointu infiniment plus doux. Il ressemble à un portrait d'enfant-roi.
-Enfin... Il faudrait que je trouve le temps...
-Ah oui. Ton travail. Heu... Dis-moi si je suis indiscret mais... Il me semblait que les Malfoy était assez riche pour se passer de travail ?
-Bien sur !
Je retrouve toujours cette fierté quand il parle de sa fortune ou de son statut.
-Seulement, ça occupe mon temps. Et ça me permet de voyager. Enfin, maintenant que tu es là...
Il s'essuie le coin de la bouche, comme si ce qu'il avait dit n'était rien.
-J'aimerais beaucoup partir au Périgord avec toi.

Je parviens peu à peu à me détendre. Je m'épate même en arrivant à manger proprement sans faire trop attention à mes gestes. Le plat arrive, confis de canard à l'orange. Ce n'est pas tout à fait à mon goût, mais je n'en dit rien pour ne pas vexer Draco. Je préfère infiniment notre cuisine anglaise. Ah ! Les ragoûts !

J'arrive à plaisanter avec Draco comme.. Si j'étais avec un ami ! Sauf qu'il y a plus, beaucoup plus. Il y a son pied effleurant le mien, comme par inadvertance. Il y a son regard d'amoureux transi posé sur moi. Il y a sa main posée négligemment sur la mienne.

-J'ai passé une excellente soirée.
-Mais... Moi de même.
-Merci pour... Pour tout !
Il hésite, je le sens.
-Tu ne voudrais pas rester dormir ici ?
-Quoi !?
-Dans la chambre d'ami, j'entend bien ! Ca t'éviterais un retour fastidieux.
-J'ai mon permis de transplanage, tu sais.
-Oh, j'avais oublié !
Petit sourire voulant masquer sa déception. J'arrive maintenant à comprendre et deviner chacun de ses gestes.
-Bon, j'y vais. Par le parc.

Nous nous perdons dans les dédales des couloirs. Enfin, je me perd, lui me guide. Nous traversons l'allée bordée de peupliers, c'est encore plus beau que la dernière fois.

-Draco...
-Chut. Je sais.
Mes lèvres effleurent le coin de sa bouche, et je transplante.

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