Lalalalala... voilà encore un chapitre!! je sens venir la fin de ma fic a grand pas.... j'ai plus des masses d'inspiration et j'ai vraiment l'impression que ces derniers chapitre ne seront que de l'eau de rose a quatre franc cinquante...
enfin je publie quand même, on verra bien.... mais laissez moi votre avis (même s'il est négatif) ça me ferait super plaisir... et les conseils sont les bienvenu, vu que chuis un peu dans le brouillard ces derniers temps....
ah oui!!! je sais que ça interesse personne mais j'ai ENFIN trouvé un titre a ma fic... "ce qu'il y a dans ses yeux". comment ça c'est nul??? mais, mais... j'ai mis une demi heure pour le trouver!!!!
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Ça n'a duré qu'une seconde, un frôlement léger. Et pourtant, les sensations
qui m'envahissent me laissent pantelant et émerveillé. Pendant une infime
seconde, le temps s'est arrêté... Comme dans ces romans à l'eau de rose que
je déteste... Il est là, il me regarde, ses larmes coulant toujours. Je n'ai
jamais ressenti plus exactement le besoin d'être aimé. J'avance ma main et
trace le contour de son visage, de ses joues de soie, de sa bouche si
fraîche. Dans ses yeux, je ne peux lire que douceur et amour. Il approche
son visage du mien et nos souffles se mélangent. Sa bouche contre la mienne,
sa langue si douce, ses mains dans mes cheveux... Je perds toute notion du
temps. Quand il éloigne sa bouche de la mienne, je n'ai qu'une seule envie:
crier "encore !".
Il a le plus beau sourire que j'aie jamais vu.
Je reprend peu à peu mes esprits. J'ai embrassé Draco Malfoy !? Non, pire,
j'ai aimé embrasser Draco Malfoy !? Je me sens rougir. Comment ai-je pu
trouver assez d'audace pour poser mes lèvres sur les siennes ? Ça ne me
ressemble pas.
- Harry... Tu m'aimes ?
C'est une voix timide et tremblante qui a posé cette question.
- Je...
Oui, Draco, je t'aime à la folie, marions-nous sous le soleil de Madagascar
mon amour. (note de l'auteur: petit clin d'oeil a ma nemilie d'amour ^__^)
J'aimerais répondre ça, je ne peux pas. Je n'ai jamais dit ces mots, jamais.
Pourquoi a-t-il posé cette question ? On était bien et... Laisse moi le
temps, Draco.
- Je ne sais pas.
Il paraît blessé, et je m'en veux. Mais il reprend bien vite contenance et
affiche un air dégagé et indifférent.
- Oh, bien sûr. Après tout, c'est normal. J'ai déjà eu bien plus que je ne
l'espérais... Dis moi juste, Harry, juste si j'ai une chance, une infime
chance ?
- Oui... Je dirais même une chance... assez...
Ses yeux m'hypnotisent. Cela devrait être interdit des yeux pareils !
Tellement intenses, insaisissables, changeant sans cesse de teinte et
d'humeur, lourds nuages gris chargés de pluie.
Ce baiser-ci est différent, sucré et doux, tendre et attentionné. Il me
laisse un arrière goût d'enfance...
- A demain ?
- A demain.
- Draco ?
- Harry ?
- ... Rien d'important.
Je le laisse partir, et c'est comme si je ne le reverrai jamais. J'ai
maintenant envie de courir, le plus vite possible, de le rattraper, de lui
dire que je l'aime, oui, je l'aime, mais j'ai tellement peur ! Peut-être
demain... Peut-être...
Je rentre chez moi par des ruelles détournées, faisant exprès de prendre le
chemin le plus long. Je ne veux pas me retrouver face à Ron et Hermione. Je
ne veux pas avoir à leur raconter ce que je viens de vivre. Ce n'est même
pas par crainte de leurs réactions, enfin si, un peu, mais c'est surtout que
j'aurais la désagréable impression de me faire voler ce moment, ce moment
rien qu'à moi où ses lèvres ont touché les miennes. Et puis, comment
expliquer cette sensation de pur bonheur, où l'âme et le corps ne font
qu'un, où plus rien n'existe à par ce corps près du sien, cette chaleur qui
enivre et monte à la tête ? Malgré tout notre vocabulaire, il n'existe pas
de mot assez beau.
Je tourne la clé dans la serrure. Aucun bruit. J'entre, doucement. Toujours
aucun bruit. Toutes les lumières sont éteintes. Je n'ose y croire ! Ils sont
allé se coucher ! J'entre dans la cuisine et trouve le reste de leur repas,
ainsi qu'un mot de la main d'Hermione :
"Harry,
Comme je doute que tu aies mangé, je t'ai laissé ça, au cas où tu aurais
faim. Malfoy est passé, je ne sais pas s'il t'a trouvé.
Bonne nuit,
Hermione"
Suivent quelques lignes écrites par Ron :
"Bon, ok, je me suis trompé, tu ne vois pas une fille, tu vois un mec. Bah,
j'y étais presque, non ?
Fais de beaux rêves,
ton ami quoi qu'il arrive, Ron"
C'est la deuxième fois que je pleure, aujourd'hui.