|
Bon, voilà que je me décide à publier… Cette fic est assez vielle, elle a un an et demi et je l’ai écrite pour un concours avec un amie, le thème était les couleurs complémentaire. Et je n’avais pas encore publié le texte. Désolée, c’est une death-fic (je dois être incapable d’écrire autre chose…)
Disclamer : Aucun des personnages d'Harry Potter ne m'appartienne (heureusement pour eux) ils appartiennent à J.K.Rowling
De Rouge et de vert
*****
Ce fût au cœur de cette forêt si verte qu’avait coulé en abondance ce sang, si rouge. Leurs mains cajolant leurs corps enlacés. La souffrance se faisait sentir, comme ce sang rouge se répandant sur l’herbe verte.
Qu’y a-t-il de plus beau que le mélange du rouge sang et du vert profond ? Pas grand chose… Le mélange du sang sur la nature, le sang versé par la forêt, le sang donné par la terre. Une union des plus ancienne et des plus intimes qui se retrouvait aujourd’hui dans le sang versé dans cette forêt et par ses yeux si verts…
Le sang fluide coulant des veines terrestres et se répandant sur l’étendu verte de la nature. La nature indomptable et la vie. Couleurs antagonistes et affiliées, la vie et la mort, la puissante nature et le robuste cœur.
Ce sang qui coule des veines de la terre, ce sang tempête perdu dans les profondeurs de la verte nature.
Il avait voulut effacer ses pleurs de ses mains pleines de sang, il ne put que faire couler des larmes de sang de ces yeux si verts.
La plaie béante faisait couler des flots de rouge se mêlant au rouge du vêtement de l’autre et au vert du sien et de la nature.
Le sang brillait doucement sous les rayons de soleil qui parvenaient à percer dans la canopée, et accentuait le vert profond sur lequel il coulait.
Il voyait dans ces yeux de mer d’orage tout ce qu’il avait toujours su, et il pleurait. Il pleurait car il aurait pu faire quelque chose pour que ce ne soit pas lui qui soit allongé là. Mais à la place, il essayait d’arrêter l’hémorragie en pressant ses mains dessus. Et ses douces mains qui l’avaient tendrement barbouillé de sang retombaient mollement sur le corps pressé contre lui.
Il savait que ses yeux verts étaient recouverts de sang rouge, mais peu importe, ce qui comptait, c’était que ces yeux presque gris tellement ils étaient clairs, restent ouverts et le regardent, un doux sourire aux lèvres.
Il aurait donné beaucoup de chose pour être à sa place, souffrir à sa place. Tellement de chose pour que se soit lui qui reste en vie. Il savait que ça aurait du être lui qui devait être étendu au sol, son sang rougeoyant se déversant sur l’herbe verte, ça aurait du être à lui d’offrir sa vie à la forêt.
Quand il avait vu s’approcher d’eux cette bête immense, il avait su que c’était pour lui, mais « il » s’était interposé et maintenant ils en payaient le prix.
Pourquoi le lui prenait-on ? N’avaient-ils pas assez soufferts tous les deux pour qu’une tel chose se produise ? Ils avaient surmonté tant de choses et à présents, tout se passait au milieu d’un monde vert, eux, baignant dans ce sang si rouge. Ce sang qui ne semblait jamais ne vouloir foncer.
Il passa une main dans ses cheveux blonds, les ensanglantant, en le regardant avec douceur. L’autre lui répondit avec bien plus de langueur, la même qui anime les personnes trop proche de la mort pour avoir la force de faire plus.
L’autre essaya de toucher son visage et ses yeux vert de ses mains rouges, mais il ne put pas… Il n’avait plus assez de force pour cela. En voyant ceci, il pris une de ses main et la porta à ses lèvres pour y déposer un baiser, puis se pencha pour faire rougir encore plus ses lèvres à la douceur des lèvres de l’autre.
Le silence dans la forêt n’étant plus dérangé que par la respiration de plus en plus difficile de l’autre allongé dans une dernière étreinte. Il déposa ses lèvres sur le tendre front de l’autre, et tandis que ses larmes rougis tombaient sur le visage de l’ange, il murmura une dernière fois ce qu’ils savaient tous les deux, ce pourquoi ils s’étaient battu pendant si longtemps.
Et dans un dernier soupir, l’autre lui répondit… Il vit la lueur des yeux d’océan s’éteindre. Il l’étreignit une dernière fois avant que le corps de l’autre devienne froid. Et il resta là, au milieu de tout ce vert et de tout ce rouge, pataugeant dans le sang de celui pour lequel il avait fait tellement de sacrifice, entouré de cette forêt qui essayait de protéger une dernière fois ces amants maudis du monde extérieur.
*****
Nice le 02/10/04
Voilà ! J’espère que ça vous à plut…
_________________
"L'Histoire n'est pas un simple exercice de mémoire, c'est une aventure" (Série connue)
"L'Archéologie n'est pas une simple science, c'est l'art et la manière de se tordre les chevilles" (celle-là est de moi...)
|
Connexion
M’enregistrer
FAQ
Rechercher
