Forum - Le Monde du Slash

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MessagePosté: 10 Aoû 2004 21:14 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
YOFIIIIIIII !!!!!!

J'adore, comme toujours !! C'est tellement bien écrit, tellement agréable à lire, les idées sont très bonnes (la malédiction de cybelia, vraiment surprenante et intéressante), et SIRIUS ET REMUS SE SONT EMBRASSES !! OUAAAAAIIIIS !! Et Rémus est amoureux de Sirius (sa déclaration, d'ailleurs, sur le moment durant lequel il a cru Sirius mort est très émouvante et belle)... :sourire: (très utile, ce smiley, décidement)

:suite: :suite: :suite:

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"Hobbits who play together..."
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"... make sweet love together..."


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MessagePosté: 15 Aoû 2004 20:59 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Non, je ne vous ai pas oublié ! Voici la suite !

Cybelia.

----------------------------

5.

Remus était allongé sur son lit, les yeux fermés. Il sentait la fureur de la bête qui sommeillait en lui commencer à couler dans ses veines. Il repensa aux derniers mois où il avait passé les trois nuits de pleine lune enfermé dans sa cave qu'il avait protégée avec un sort de silence pour que ses voisins moldus n'entendent pas les cris déchirants du loup-garou. En entendant des coups discrets frappés à la porte, il soupira, puis lança :
— Entre, Sirius !
Son ami obéit en demandant :
— Comment as-tu su que c'était moi ?
— J'ai reconnu ton pas dans l'escalier.
En montant les marches, Sirius était bien déterminé à faire avouer ses sentiments à Remus, mais maintenant qu'il se trouvait face à lui, il hésitait.
— Qu'est-ce que tu voulais ? Demanda le lycanthrope qui n'avait pas bougé et fixait le plafond.
— Je peux t'emprunter des vêtements ?
— Sers-toi !
Sirius alla prendre un pantalon et une chemise dans l'armoire, puis se dirigea vers la salle de bains où il se changea. Lorsqu'il revint dans la chambre, Remus s'était levé et regardait dehors, debout près de la fenêtre.
— Remus… Cybelia vient de me raconter comment tu lui as annoncé ma disparition et ce qui s'est passé ensuite.
— Ah…
— Il faut que je sache, Remus… Est-ce que tu m'aimes ?
Sirius n'en revenait pas d'avoir été aussi direct, mais il avait vraiment besoin de certitudes. Remus se tourna vers lui, l'air surpris.
— Qui… C'est Cybelia qui t'a dit ça ?
— Oui. Elle m'a dit que c'est pour cette raison qu'elle ne voulait pas qu'il se passe quelque chose entre vous.
— C'est drôle…
— Drôle ? S'étonna Sirius.
— Je pensais que c'était parce qu'elle est amoureuse de toi…
Là, Sirius ne comprenait plus. Il se laissa tomber assis sur le bord du lit, attendant des explications.
— Je croyais que Cybelia et toi aviez une histoire… Et qu'elle ne voulait pas sortir avec moi pour ne pas trahir les sentiments qu'elle éprouvait pour toi.
— Si c'était le cas, pourquoi m'aurait-elle dit que tu m'aimes ?
— Parce que c'est vrai…
Remus se détourna à nouveau, un peu gêné.
— Je suis tombé amoureux de toi lorsque nous étions à Poudlard. Je n'ai jamais osé te l'avouer de peur que tu ne veuilles plus être mon ami. Tu étais le tombeur de ces dames. Lorsque tu as pris Cybelia sous ton aile, j'ai cru que vous sortiez ensemble…
— Je peux t'assurer que, même si j'en ai eu envie souvent, je ne suis jamais sorti avec elle.
— Mais tu l'as souhaité ?
— Oui. Je tiens beaucoup à elle… comme je tiens beaucoup à toi…
Sirius se releva et s'approcha de son ami. Il entoura la taille mince de Remus de ses bras, posant sa joue sur l'épaule du lycanthrope qui se crispa.
— Je ne pourrais jamais choisir entre vous deux, Remus. C'est pour ça que je ne suis jamais sorti avec l'un de vous… Si je t'avais choisi, j'aurais souffert de ne pas être avec elle… et inversement… alors, je me suis résigné à rester seul… Je ne pensais pas que l'un de vous deux partageait mes sentiments… et aujourd'hui, je découvre que vous les partagez tous les deux… mais rien n'a changé pour moi… je ne peux me résoudre à choisir…
— Tu lui as dit ? Interrogea son ami, la voix tremblante.
— Non…
Remus se dégagea de l'étreinte de Sirius et se tourna pour lui faire face. Il sourit, puis souffla :
— Allons lui parler… Cybelia a le droit de connaître tes sentiments.
— Mais que ce passera t'il ensuite ? Nous allons souffrir tous les trois à cause de mon incapacité à choisir lequel de vous deux j'aime le plus…
— Pourquoi souffrir ? sourit Remus. Nous t'aimons et tu nous aimes… J'éprouve aussi une très grande tendresse pour Cybelia, même si je sais que je ne pourrai jamais l'aimer autant que toi… Alors, si elle le veut, nous pourrions être tous heureux…
Sirius comprit. Il sembla un peu choqué par ce que son ami proposait à demi-mots.
— Tu veux dire… tous les trois ?
— Pourquoi pas ? Quelle loi oblige les gens à n'aimer qu'une seule personne ? Après tout, personne n'aura besoin de le savoir et nous pourrons être heureux ! Mais, tu sais, Sirius, si je te propose cela, c'est pour moi la seule façon, peut-être égoïste, que j'ai trouvé pour enfin pouvoir t'aimer en toute liberté. Si cela ne te convient pas, je comprendrais…
— Non, au contraire, ce serait merveilleux.
Sirius prit la main de son ami et l'invita à le suivre en bas.

***

Lorsque les deux hommes arrivèrent dans le salon, ils eurent la surprise de ne pas y trouver Cybelia. Sirius lança un regard interrogateur à son ami qui venait de ramasser un morceau de papier épinglé sur le sofa.
— Elle est partie, souffla Remus.
Sirius lui prit le papier des mains et lut.

Mes amis,

Je suis heureuse que vous vous soyez enfin trouvés. Comme je ne veux pas déranger votre bonheur naissant, je rentre à Poudlard. L'une de mes cousines a une boutique sur le Chemin de Traverse et connaît une personne qui pourra m'y ramener. J'espère vous revoir bientôt tous les deux.

Je vous embrasse.

Cybelia.


Sirius froissa le papier et le jeta à travers la pièce.
— Il faut la rattraper, souffla t'il à son ami.
— Je vais y aller. Tu ne peux pas sortir.
— Mais…
Remus posa un doigt sur les lèvres de son ami pour le faire taire.
— Tu es toujours recherché et je ne tiens pas à te perdre une nouvelle fois… Je t'aime trop pour ça…
Ses lèvres frôlèrent celles de Sirius, puis il s'éloigna en souriant.
— Ne t'inquiètes pas, je la ramène.

Remus se dirigea directement vers le Chaudron Baveur. Il entra et alla interroger Tom, l'aubergiste.
— Bonjour, Tom. Vous n'auriez pas vu une jeune femme brune qui serait passée il y a peu de temps ?
— Si si ! Même qu'elle se rendait sur le Chemin de Traverse !
— Merci !
Remus se hâta. Il ne savait pas pourquoi, mais un mauvais pressentiment l'avait envahi depuis quelques minutes. Il se servit de son odorat de loup-garou pour trouver la trace de la jeune femme. Il arriva bientôt devant la porte d'une boutique de cosmétiques magiques. "A la Belle Sorcière" proclamait l'enseigne au-dessus du portrait d'une superbe jeune femme rousse qui fit un clin d'œil à l'attention de Remus. Le lycanthrope voulut entrer, mais la porte était close. Il se décida alors à passer par derrière. Une porte était entrouverte. Il sortit sa baguette de sa poche et entra dans l'arrière-boutique plongée dans l'obscurité.
Lumos !
Il fit quelques pas, tous les sens aux aguets. Soudain, il se figea. Deux pieds chaussés de bottines dépassaient de derrière le comptoir. Le cœur battant à tout rompre, il s'avança et découvrit le corps inanimé d'une jeune femme qu'il supposa être la cousine de Cybelia. Il n'eut pas besoin de prendre son pouls pour constater qu'elle était morte. Il fit le tour de la boutique, mais aucune trace de son amie. Alors qu'il allait ressortir, un éclat attira son attention. Il se pencha et ramassa une broche en forme de patte de chat qu'il reconnut immédiatement.
— Le médaillon de Cybelia… Elle ne s'en sépare jamais…
Remus sut alors que son mauvais pressentiment était justifié. Jamais son amie n'aurait abandonné ce médaillon que Sirius lui avait offert lors du banquet de fin d'année qui avait marqué la fin des études des Maraudeurs. Essayant de garder son calme, il se dirigea vers la porte. Alors qu'il allait y arriver, celle-ci s'ouvrit en grand. La clarté extérieure éblouit Remus qui recula d'un pas.
— Lâchez votre baguette ! Et les mains en l'air !
Comprenant qu'il n'avait pas d'autre choix, Remus obéit. Deux sorciers entrèrent, baguettes pointées vers lui. Le premier, qui ne devait pas avoir plus de vingt ans, ramassa la baguette de Remus tandis que l'autre jetait un coup d'œil vers le cadavre.
— Vous êtes en état d'arrestation !
— Je ne l'ai pas tuée. Elle était déjà morte quand je suis arrivé !
— C'est ce qu'on va voir.
Le jeune mit sa baguette et celle de Remus bout à bout, puis lança :
Prior Incanto.
La baguette de Remus se mit à luire. Le plus vieux des deux hommes eut un sourire narquois.
— Très malin. Un petit sort de Lumos après avoir tué et hop, plus de trace dans la baguette !
— Puisque je vous dis… tenta de se défendre le lycanthrope.
— Suivez-nous !
Voyant qu'il ne pourrait rien faire de plus pour s'innocenter, Remus obéit sans discuter. Les deux hommes l'amenèrent au Ministère de la Magie où il fut enfermé dans une cellule au sous-sol en attendant son procès.
— Si seulement j'avais eu le temps de parler à Dumbledore !
Remus était furieux contre lui-même. Il savait que Cybelia devait être en danger et voilà qu'il se retrouvait enfermé. Tout ce qu'il espérait, c'était que Sirius ne parte pas à sa recherche, mais, connaissant son ami, il savait que celui-ci n'hésiterait pas à se mettre en danger pour lui ou pour Cybelia.

***

Sirius en avait marre de tourner comme un lion en cage. Cela faisait plus de trois heures que Remus était parti et il n'avait aucune nouvelle. Il décida alors de passer à l'action. Il se transforma et, c'est sous la forme de Padfoot, qu'il partit à la recherche de ses amis. Alors qu'il avançait dans une ruelle sombre menant au Chaudron Baveur, une silhouette familière apparut devant lui.
— Vous ne pouvez pas rester ici, Sirius. Suivez-moi !
Padfoot obéit et bientôt, il se retrouva à l'abri dans une chambre de la taverne. Il reprit forme humaine et considéra son interlocuteur.
— Arthur ?
— Ce que vous venez de faire est très dangereux ! Mais je suis heureux de vous revoir, sourit Arthur Weasley.
— Merci. Pourquoi êtes-vous ici ?
— Je suis venu vous prévenir que Remus Lupin a été arrêté.
— Arrêté ? Mais pourquoi ? Demanda Sirius, horrifié.
— Il a été trouvé près du cadavre d'une jeune femme, Amalia Felina.
— Felina… Ca doit être la cousine de Cybelia. Mais je suis certain que Remus ne l'a pas tuée !
— Moi aussi. Seulement il va passer en jugement d'ici peu de temps. Et, lorsqu'ils sauront que Remus est… ce qu'il est, ils vont sûrement l'envoyer à Ste Mangouste.
— Non ! Ils ne peuvent pas faire ça ! Dumbledore…
— Il m'a dit qu'il tenterait tout pour l'aider, mais ça sera difficile. Remus se doutait que vous partiriez à sa recherche alors il m'a demandé de vous rejoindre.
— Et Cybelia ?
— Il semblerait qu'elle ait disparu.
Sirius se laissa tomber sur le lit, anéanti.
— Non, ce n'est pas possible… Que puis-je faire ?
— Allez vous cacher. Vous ne pourrez pas aider vos amis si vous vous faites aussi arrêter.
— Je ne peux pas les laisser ! Ils ont besoin de mon aide !
Il se releva et se dirigea vers la porte. Arthur Weasley s'interposa :
— Non ! Si vous sortez, ils vont vous prendre !
— Je courre le risque ! Cybelia et Remus ont besoin de moi.
Arthur soupira. Il savait que rien de ce qu'il dirait ne pourrait convaincre son interlocuteur.
— D'accord. Mais soyez prudent !
— Je le serai !
Sirius redevint Padfoot et quitta l'auberge pour se rendre sur le Chemin de Traverse. Là, son flair l'amena à la boutique d'Amalia Felina. Il y trouva la trace de Remus, de Cybelia et aussi d'une autre personne qui fit se dresser ses poils sur son échine.
Wormtail… J'aurais dû te tuer quand j'en ai eu l'occasion dans la Cabane Hurlante… Si jamais tu lui as fait du mal…
Il tenta de se calmer et se mit à suivre les traces de Cybelia et de Peter qui, comme il le redoutait, quittaient ensemble la boutique. Il les suivit pendant un long moment, jusqu'à ce qu'il les perde en arrivant près de l'Allée des Embrumes.
Non ! Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Dumbledore… il est le seul à pouvoir m'aider ! A l'heure qu'il est, il doit toujours être au Ministère de la Magie.
Rebroussant chemin, Padfoot quitta le Chemin de Traverse en direction du ministère.

***

Remus tournait en rond dans sa cellule, de plus en plus inquiet, non seulement pour lui, mais aussi pour Sirius et Cybelia. En entendant des bruits dans le couloir, il leva la tête et fut soulagé de voir le visage d'Albus Dumbledore apparaître dans la petite ouverture pratiquée dans la porte.
— Mon cher Lupin, dans quelle situation vous êtes-vous mis ?
— Cybelia a disparu. Et j'ai peur que Sirius ne fasse une bêtise !
— Pour l'instant, vous devriez vous soucier surtout de votre propre sort. Je vais assurer votre défense, mais j'ai bien peur que je ne puisse vous aider.
— Ils vont m'envoyer à Azkaban ? Demanda Remus, la gorge serrée par la peur.
— Non, mais sûrement à Ste Mangouste.
— Oh. Alors ils savent…
C'était plus une constatation qu'une question. Dumbledore ne répondit pas, mais eut un faible sourire.
— Je vais tout faire pour vous aider.
— La pleine lune est dans trois jours. Et je ne prends plus la potion Tue-Loup.
— Je sais.
Ils ne purent en dire plus car deux gardiens vinrent chercher Remus. Il fut conduit dans la salle d'interrogatoire. Dumbledore s'assit à ses côtés. L'accusateur se leva.
— Remus J. Lupin, vous êtes accusé du meurtre d'Amalia Felina.
Dumbledore se leva pour prendre la parole.
— Monsieur Lupin est innocent du crime dont on l'accuse. Il était à la recherche de son amie, Cybelia Felina, qui est professeur à Poudlard et qui devait rendre visite à sa cousine. Or, lorsqu'il est arrivé, Amalia Felina était déjà morte.
— En avez-vous une preuve ? Interrogea l'un des membres du jury.
Dumbledore ne répondit pas, mais fit apparaître un miroir tout ce qu'il y a de plus banal.
— Cet objet se trouvait dans la boutique de Mademoiselle Felina. Comme vous le savez, avec une formule appropriée, n'importe quel miroir peut faire apparaître les derniers évènements qu'il a reflété.
Il toucha le miroir du bout de sa baguette en prononçant "Refletus revelus" et une image apparut.
— Cybelia… souffla Remus, surpris.
Il vit son amie discuter avec Amalia, puis s'effondrer sur le sol. Amalia jeta un regard vers une personne qui se trouvait hors de vue, lui sourit, puis se pencha sur sa cousine. Une ombre apparut à la lisière de l'image alors qu'Amalia tombait à son tour. Un certain temps passa, puis tous purent voir Remus entrer dans la boutique et découvrir le corps de la jeune femme.
— Comment pouvons-nous avoir la preuve que ce miroir n'a pas été truqué ?
— Je vous laisse l'examiner.
Dumbledore le tendit à l'accusateur. Deux autres sorciers le rejoignirent et ensemble, ils purent constater que l'objet n'était pas truqué.
— Soit, nous admettons que Monsieur Lupin n'est pas coupable du meurtre d'Amalia Feline. Cependant, nous avons appris qu'il est un Loup-Garou. Or, le Département de Contrôle des Créatures Magiques a formellement stipulé dans l'un de ses arrêtés que les lycanthropes ne peuvent circuler librement. Monsieur Lupin sera donc interné à Ste Mangouste pour une durée indéterminée.
Alors qu'on l'emmenait, Remus se tourna vers Dumbledore et lui lança :
— Il faut que vous retrouviez Cybelia. Et empêchez notre ami de faire une bêtise !
— Ne vous en faites pas, je m'occupe de tout.
Remus eut un faible sourire, puis suivit les gardiens qui devaient le conduire à Ste Mangouste.

***

Cybelia ouvrit les yeux avec difficultés. Une douleur intense pulsait à l'arrière de son crâne, comme si on l'avait frappée. Elle tenta de se redresser, mais un vertige s'empara d'elle et elle retomba lourdement sur le dos.
Que m'est-il arrivé ? J'étais dans la boutique d'Amalia, je lui parlais… et puis… je ne me souviens plus… Mais où suis-je ?
La jeune femme se redressa à nouveau, cette fois-ci avec plus de succès. Elle jeta un coup d'œil autour d'elle, constatant qu'elle se trouvait dans un cachot éclairé seulement par une bougie qui brûlait très haut, hors de sa portée. Elle chercha sa baguette dans sa poche, mais ne fut pas surprise de voir qu'elle ne s'y trouvait pas. Elle se leva doucement, essayant de ne pas trop secouer sa tête douloureuse. Alors qu'elle se mettait debout, elle remarqua une trappe qui était pratiquée dans le mur en face d'elle, à plus de trois mètres de hauteur. Au moment où elle se demandait si elle pourrait l'atteindre en se transformant, la trappe s'entrouvrit, laissant entrer un rat qui trottina sur le mur vertical. Elle le reconnut immédiatement.
— Wormtail !
L'animal atterrit près de la jeune femme, puis se transforma.
— Ma chère Cybelia…
— Peter ! Qu'est-ce que…
— Mon Maître a besoin de toi pour se débarrasser enfin d'Harry Potter !
— Je ne ferai jamais de mal à Harry !
— C'est ce qu'on verra !
Peter se retransforma et remonta avant de disparaître par la trappe. Cybelia s'assit, découragée. Elle savait que même sous sa forme animale, elle n'arriverait pas à atteindre la trappe. Elle ferma les yeux et le visage de Sirius s'imposa à elle.
Sirius… Où es-tu ?

***

Padfoot approchait du Ministère de la Magie lorsque deux sorciers en sortirent. Il se cacha dans un recoin et attendit. Peu de personnes connaissaient sa forme animale et tout le monde le croyait mort, mais il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une crainte irrépressible. S'il n'y avait eu que sa vie en jeu, il aurait été plus tranquille. Mais, avec Remus à Ste Mangouste, il restait seul pour retrouver Cybelia. Il se doutait que Wormtail avait enlevé la jeune femme sous l'ordre de Voldemort, ce qui ne pouvait qu'augurer un grand malheur. Il allait sortir de sa cachette lorsqu'une voix qu'il reconnut immédiatement l'appela. Il se retourna pour tomber face à Dumbledore qui le regardait d'un air inquiet.
— Venez ! lança le Directeur de Poudlard en lui tendant une vieille canette de soda.
Padfoot posa la patte sur le portoloin et ils furent transportés instantanément à Poudlard, dans le bureau de Dumbledore. Sachant qu'il ne risquait plus rien, Sirius reprit forme humaine et se laissa tomber dans un fauteuil.
— Je suppose que vous avez vu Arthur Weasley.
— Oui. Il m'a dit pour Remus. Ils l'ont envoyé à Ste Mangouste ?
— Malheureusement. J'ai réussi à prouver son innocence concernant le meurtre de la cousine de Cybelia, mais je n'ai rien pu faire pour empêcher son internement.
— Cybelia… elle a été enlevée par Peter. J'ai senti son odeur dans la boutique.
— Alors cela veut dire que Voldemort a besoin de notre amie pour ses sombres desseins.
— Mais pour quelle raison ?
— Il veut sans doute se servir d'elle pour atteindre Harry. Quoi de mieux qu'un professeur pour s'infiltrer dans Poudlard ! Ce ne sera pas la première fois qu'il utilisera un tel artifice… souffla Dumbledore en repensant au Professeur Quirell.
— Oui, mais si Voldemort tente de jeter un sort de magie noire à Cybelia, elle tombera en catatonie ! S'inquiéta Sirius.
— Sauf s'il possède le Médaillon de Vesuna.
— Qu'est-ce que c'est ?
— Ce médaillon appartient à la famille Felina depuis plus de trois siècles. Il permet à la sorcière qui le porte d'être immunisée contre cette catatonie. Seulement, en raison de certains évènements que je ne vous expliquerai pas aujourd'hui, ce bijou a été caché.
— Et vous pensez que Voldemort l'a retrouvé ?
— C'est la seule explication logique à son geste. S'il avait seulement voulu la tuer, elle serait morte dans la boutique de sa cousine. Je suis à peu près persuadé que c'est Amalia, d'ailleurs, qui a fourni le médaillon à Voldemort.
— Pourquoi aurait-elle fait ça ? Je croyais que la famille Felina était contre lui !
— Tout a pu changer… Même si Cybelia a eu des différents avec sa grand-mère, ces femmes auraient du rejoindre la lutte… Au lieu de ça, elles ont préféré ne rien faire. En apparence…
— Tout ça ne me dit pas comment on va retrouver Cybelia.
— Si les desseins de Voldemort sont bien ceux auxquels je pense, nous n'aurons pas besoin de la chercher, elle viendra à nous.
Sirius était perplexe. Il n'avait jamais douté de la sagesse de Dumbledore, mais ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour son amie.
— En attendant, il serait bien que vous puissiez voir Harry de temps en temps. Vous n'aurez qu'à occuper les appartements de Cybelia pendant son absence. Mais, je vous demande de ne pas vous montrer aux autres élèves. Si jamais l'un d'entre eux, je pense notamment à Monsieur Malefoy, vous voit, il vous dénoncera au Ministère.
— En plus, il pourra se servir de moi pour faire sortir son Mangemort de père d'Azkaban, grogna Sirius. Bon, je me ferai discret, mais n'attendez pas de moi que je reste enfermé pendant des jours en attendant que Cybelia vienne tuer Harry sous l'influence de Voldemort. Je vais essayer de trouver un moyen de la ramener avant.
— Je n'en attendais pas moins de vous, sourit Dumbledore. Et je suis certain que votre filleul et ses amis seront enthousiastes à l'idée de vous aider.
Sirius reprit sa forme animale et suivit le Directeur de Poudlard jusqu'aux appartements de Cybelia. Une fois à l'intérieur, Dumbledore lança à son ami qui s'était à nouveau transformé :
— Je vais prévenir Harry de votre présence. A l'heure qu'il est, il doit être en cours, mais je suis certain qu'il viendra vous voir dès qu'il le pourra.
— Merci !
Lorsqu'il fut seul, Sirius se laissa tomber sur le lit en soupirant. Il se retrouvait à nouveau forcé à l'inactivité, ce qu'il détestait le plus. Il jeta un coup d'œil sur la décoration de la chambre et sourit en voyant une photo posée sur la table de nuit. Il la prit, passant doucement les doigts sur les visages souriants de Remus et Cybelia qui le regardaient et lui faisaient des petits signes. Il contempla également son propre visage, mais avait l'impression de n'y voir qu'un étranger.
J'ai tellement changé… Pourquoi faut-il que la vie soit si cruelle ? Si James et Lily n'étaient pas morts, si je n'avais pas été envoyé à Azkaban, tant de choses auraient été différentes…
Sirius sursauta lorsqu'on frappa à la porte. A l'aide de sa baguette, il la déverrouilla à distance et Harry entra. En voyant son parrain, le jeune homme se jeta dans ses bras.
— Je suis si heureux que tu sois vivant ! soupira Harry, retenant à grand peine ses larmes. Tu m'as tellement manqué !
— Comment vas-tu ? Tu as encore grandi depuis…
— Grandi ? Non, je ne crois pas. Mais, c'est plutôt à moi de te demander comment tu vas ! Où étais-tu ? Comment as-tu fait pour revenir ?
— C'est une très longue histoire !
— J'ai tout mon temps !
— Tu n'as pas de devoirs à faire ? Demanda Sirius, connaissant déjà la réponse.
— Si, mais…
— Ecoute, Harry : je vais rester ici un assez long moment. Nous allons donc avoir tout notre temps pour discuter. Je préfère que tu gardes tes habitudes. Il ne faut surtout pas que quelqu'un remarque tes absences. Tu comprends ?
— Oui… mais je préfèrerai rester avec toi, souffla Harry avec une moue boudeuse.
— Je sais, sourit son parrain.
— Le Professeur Dumbledore m'a tout raconté pour Cybelia.
— Ah.
Sirius se leva et se mit à faire les cent pas.
— J'aurais voulu faire quelque chose, mais je suis bloqué. Il faut attendre qu'elle vienne.
— Il m'a aussi dit pour le Professeur Lupin. Il faut qu'on le sorte de Ste Mangouste. Hermione est déjà plongée dans ses livres à la recherche de tout ce qui pourrait nous aider.
Sirius eut un petit sourire.
— Remercie-la pour moi. J'espère de tout mon cœur qu'elle trouvera quelque chose. Allez, maintenant, va rejoindre les autres !
— D'accord. Au fait, tu vas manger quoi ?
— Ne t'inquiètes pas pour ça, Dumbledore s'est occupé de tout. Va !
— Je reviens te voir demain soir.
— A demain alors !
Lorsque Harry fut sorti, Sirius s'allongea sur le lit et ferma les yeux. Il était fatigué, mais le sommeil ne voulait pas venir. Il n'arrêtait pas de voir Cybelia aux mains de Wormtail, et de Voldemort, ou Remus enfermé dans une chambre de Ste Mangouste. Puis, finalement, la fatigue eut raison de lui et il sombra dans un sommeil agité, peuplé de rêves tous plus désagréables les uns que les autres.

A suivre...


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MessagePosté: 23 Aoû 2004 12:56 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 17 Jan 2004 19:18
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Localisation: La Comté Franche
Bravo pour cette suite, Cyby! :D Allez, on se motive un peu et on review, les gens! Ah, on voit que Nasty n'est pas là! Je suis sûre qu'elle saura apprécier cette longue histoire à son retour! :bravo:

La Halfeline qui compte les jours jusqu'au retour de sa Nasty.

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La Halfeline
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Le sachet de thé c'est la santé!


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MessagePosté: 28 Aoû 2004 13:44 
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Inscription: 17 Jan 2004 13:57
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Merci Half ! Euh... y'a quelqu'un d'autre qui lit cette fic sur le forum ? Vous voulez la suite ou pas ? :?

Cybelia.


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MessagePosté: 28 Aoû 2004 15:33 
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Inscription: 09 Juil 2004 14:22
Messages: 1288
oui moi je veux savoir la suite!!
elle est trop bien ta fic! j'adore! :bravo: :bravo: :bravo:

:hola:

:suite: :suite: :suite: :suite:

_________________
"Tout ça c'est que des conneries. Moi je suis une vraie lesbienne, j'aime que les filles"
Boris Jardel.
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http://www.fanfiction.net/u/1191461/


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MessagePosté: 28 Aoû 2004 17:13 
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Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Bon, vu qu'apparemment, y'a au moins deux personnes qui apprécient ma fic, voici la suite !

Cybelia.

-----------------------------------------------------------

6.

Deux semaines s'étaient écoulées depuis que Cybelia avait disparu. Sirius passait ses journées dans les appartements de la jeune femme et profitait des nuits pour aller se dégourdir les jambes, ou plutôt les pattes, dans la Forêt Interdite. Harry, accompagné par Ron et Hermione, lui rendait visite régulièrement. Ensemble, ils avaient cherché comment retrouver leur amie, mais malheureusement, n'avaient pas été en mesure d'obtenir un résultat probant. Ils n'avaient pas non plus trouvé comment sortir Remus de Ste Mangouste. Sirius savait que Dumbledore lui avait rendu visite et qu'il allait bien, mais que, comme lui, il se faisait du souci pour Cybelia.

Un soir, alors qu'il était en train de faire des recherches dans des livres prêtés par Hermione, Sirius sentit un mal de tête poindre. Il leva les yeux et, constatant qu'il faisait déjà nuit, décida d'aller prendre l'air. Il se transforma et jeta un coup d'œil à la Carte du Maraudeur que Harry lui avait restituée. Constatant que la voie était libre, il quitta la chambre. En quelques minutes, il fut dehors. Il commença à courir en direction de la Forêt Interdite, comme à son habitude. Alors qu'il s'enfonçait dans les bois, des souvenirs vinrent l'assaillir en masse. Il se revoyait avec Remus et James en train de préparer une blague à l'attention des Serpentards. Il revoyait les heures passées à apprendre à Cybelia comment se transformer. Il eut une pensée émue en revoyant le mariage de James et Lily, puis la naissance de Harry. Soudain, submergé par le chagrin, il s'arrêta au pied d'un arbre et se coucha, la tête posée sur ses pattes. Il resta là un long moment, puis se décida enfin à rentrer au château. Il avançait rapidement lorsqu'il perçut un gémissement provenant de sa droite, à quelques mètres de la cabane de Hagrid. Il s'approcha de la source du bruit et se figea en voyant une forme sombre recroquevillée sur le sol. Son odorat canin ne pouvait le tromper et pourtant, il crut un instant avoir une hallucination. Puis, il se précipita vers la forme. En voyant le visage défait de Cybelia partiellement recouvert par ses longs cheveux bruns, son corps replié en position fœtale sur le sol, il eut une folle envie de la prendre dans ses bras. Mais, il résista et demeura sous sa forme animale. Il leva les yeux vers la cabane de Hagrid d'où provenait de la lumière, puis, après avoir léché doucement la joue de la jeune femme, il se précipita pour chercher de l'aide. Crockdur l'avait sûrement entendu ou senti car il se mit à aboyer dès que Sirius s'approcha de la porte. Celle-ci s'ouvrit alors en grand sur le garde-chasse de Poudlard qui baissa les yeux vers Padfoot en s'exclamant :
— Sirius, que faites-vous ici ?
Le chien attrapa la manche de Hagrid et le tira vers l'endroit où se trouvait Cybelia. Le demi-géant n'hésita pas à le suivre, se doutant qu'il n'avait pas pris le risque de se montrer si cela n'était pas important. En voyant la jeune femme inconsciente sur le sol, Hagrid poussa un cri de surprise. Puis, il se pencha et la prit précautionneusement dans ses bras pour la conduire au château. Padfoot le suivit, conscient du risque que quelqu'un le voit, mais incapable de retourner s'enfermer dans sa chambre avant de savoir si son amie allait bien. Hagrid amena la jeune femme à l'infirmerie. Madame Pomfresh, en la voyant, eut une exclamation de surprise :
— Professeur Felina ! Mais que lui est-il arrivé ?
— Je ne sais pas, répondit Hagrid. Je l'ai trouvée comme ça à côté de ma cabane.
— Il faut prévenir le Professeur Dumbledore ! s'exclama alors l'infirmière tandis que Padfoot se glissait à son insu derrière un paravent, pouvant ainsi tout entendre sans risquer de se faire voir.
— Je suis là ! répondit la voix forte du Directeur de Poudlard.
Il s'avança vers la jeune femme que Hagrid avait déposée sur un lit, lui passa une main sur le front, puis sourit.
— Elle va bien.
Au même moment, Cybelia ouvrit les yeux. Elle mit quelques secondes à réaliser où elle se trouvait.
— Comment je suis arrivée ici ?
— C'est ce que j'aimerai savoir, répondit Dumbledore.
Puis, il se tourna vers Mme Pomfresh.
— Vous pouvez nous laisser, s'il vous plait ?
— Mais…
— Pompom… s'il vous plait !
— D'accord. Mais, ne restez pas trop longtemps, que je puisse l'examiner !
— Je vous le promets.
Une fois l'infirmière partie, Padfoot sortit de sa cachette. Hagrid soupira.
— Je vais vous laisser.
— Merci, Hagrid, sourit Dumbledore.
Lorsque le demi-géant fut parti à son tour, Sirius reprit forme humaine. Il s'approcha de son amie qui le regardait d'un air inquiet.
— Qu'est-ce que tu fais là ? C'est dangereux !
— Ne t'inquiètes pas pour moi, Cyb. Dis-nous plutôt ce qui t'est arrivée, l'encouragea t'il en lui prenant la main.
— J'étais dans la boutique de ma cousine Amalia… et je me suis réveillée ici… Je ne comprends pas…
Dumbledore et Sirius échangèrent un regard inquiet. La jeune femme s'en rendit compte et demanda :
— Qu'y a t'il ?
— Votre cousine a été tuée, commença Dumbledore.
— Par Wormtail, ajouta Sirius.
— Peter ? Mais pourquoi ?
Son ami lui raconta tout ce qu'il savait, de son enlèvement par Wormtail à l'internement de Remus.
— Pourquoi je ne me souviens de rien ? se lamenta la jeune femme en se passant une main sur le front.
— Un sortilège d'amnésie, sourit Dumbledore. Vous devriez vous reposer maintenant.
— Vous croyez vraiment qu'il m'a renvoyée ici pour tuer Harry ?
— C'est possible.
— Alors, ne me laissez pas seule ! Ou mieux, faites-moi quitter Poudlard sur le champ.
— Non, ma chère. Vous allez rester ici et vous reposer. Je m'occupe de la sécurité de Harry. Sirius, vous venez ?
— J'arrive.
Il posa un léger baiser sur la joue de son amie, puis suivit Dumbledore qui le raccompagna dans sa chambre.
— Reposez-vous aussi, Sirius.
— Que pensez-vous de tout ça ?
— Pour l'instant rien. Tout ce que je sais, c'est que nous devons être vigilants. Pour la sécurité de Harry et de Cybelia. Bonne nuit, Sirius.
— Bonne nuit.
Lorsqu'il fut seul, Sirius soupira.
Peut-être que Voldemort n'a pas réussi à prendre le contrôle de Cybelia ? Non, ça serait trop beau… J'espère que Dumbledore va trouver ce qui s'est passé…

***

Le lendemain matin, la nouvelle du retour de Cybelia s'était répandue comme une traînée de poudre dans Poudlard. Harry voulut lui rendre visite, mais Dumbledore le lui interdit. Le Directeur passa la majeure partie de la journée avec la jeune femme, essayant de comprendre comment Voldemort voulait l'utiliser pour tuer l'adolescent. Le soir, il raccompagna Cybelia dans ses quartiers où elle retrouva Sirius. Alors qu'elle allait prendre une douche, Dumbledore exposa le résultat de ses recherches.
— Notre amie n'a pas sur elle le Médaillon de Vesuna. Et, elle n'est pas soumise à un sortilège d'Imperium.
— Mais alors, ça veut dire…
— Ca ne veut rien dire, malheureusement. Voldemort est de plus en plus puissant. Il se peut très bien qu'il ait mis au point un sortilège de magie noire que je ne connais pas.
— Qu'allons-nous faire ? Faut-il la garder enfermée jusqu'à la fin de l'année scolaire ?
— Non, répondit Dumbledore, pensif. Nous allons lui laisser reprendre ses cours.
— Quoi ? Et Harry ?
— Si nous voulons que la machination de Voldemort apparaisse au grand jour, il faut jouer le jeu.
— C'est trop dangereux ! s'indigna Sirius.
— Ca l'est. Mais nous ne pouvons pas garder Cybelia enfermée indéfiniment. Et, viendra le jour où elle s'en prendra à Harry alors que nous ne serons plus sur nos gardes.
Sirius soupira.
— Vous avez raison… comme toujours…
— Oh non, mon cher ami, je suis loin d'avoir toujours raison. Il se fait tard, je vais vous laisser.
Dumbledore refermait juste la porte lorsque Cybelia sortit de la salle de bains, enveloppée dans un chaud peignoir en éponge.
— Comment te sens-tu ? Lui demanda son ami.
— Mieux. Mais, je suis fatiguée.
— Allonge-toi.
La jeune femme obéit. Son ami allait s'installer dans un fauteuil lorsqu'elle l'appela :
— Sirius ?
— Oui ?
— Je… j'aimerais…
Il sourit et vint s'allonger près d'elle. Elle se blottit dans ses bras, le visage enfoui dans son cou.
— Cyb… il y a une chose importante que j'aimerais te dire… Mais, il ne faut pas que tu m'interrompe.
— Je t'écoute.
— Voilà… J'ai discuté avec Remus et je me suis rendu compte que je l'aimais… mais je t'aime aussi… Je ne peux pas choisir entre vous deux… Et, si ce qu'il m'a dit est vrai, alors tu m'aime aussi… Ce que je veux te dire, c'est que Remus a proposé quelque chose… mais je ne sais pas si ça te conviendra… il pensait qu'on pourrait être ensemble… tous les trois…
Il se tut. Comme la jeune femme ne disait rien, il crut qu'elle s'était endormie. Il recula un peu pour la regarder et constata que des larmes coulaient sur ses joues.
— Ne pleure pas…
— Ce sont des larmes de joie, Sirius… Je ne pensais pas que tu m'aimais… Je croyais que Remus et toi…
— Oui, il y a quelque chose entre lui et moi… mais je ne peux pas m'empêcher de t'aimer aussi fort que je l'aime… ça te choque ?
— Non, au contraire ! J'ai de la chance ! Pouvoir vivre avec les deux plus beaux garçons de Poudlard !
Sirius sourit, mais retrouva vite son air maussade.
— Si nous arrivons à sortir Remus de Ste Mangouste… J'avais pensé qu'on pourrait s'installer tous les trois chez moi… L'Ordre n'aura qu'à se trouver un autre lieu de rassemblement !
Cybelia sourit. Sirius ne put résister. Ses lèvres se posèrent sur celles de la jeune femme en un baiser doux et tendre. Puis son amie se blottit à nouveau dans ses bras et s'endormit rapidement, un sourire aux lèvres.

***

Cela faisait un mois que Cybelia était revenue à Poudlard. Elle avait repris ses cours normalement et, pour l'instant, aucun événement ne pouvait laisser penser qu'elle était contrôlée par le Mage Noir. Sirius continuait à vivre dans les appartements de la jeune femme, ne sortant qu'après la tombée du jour pour se promener avec son amie, tous deux sous leurs formes animales. Ensemble, et avec l'aide de Harry, Ron et Hermione, ils passaient beaucoup de temps à chercher des solutions pour leur permettre de sortir Remus de Ste Mangouste, mais jusqu'à présent, ils n'avaient rien trouvé. Ce jour-là, ils étaient tous les cinq réunis dans les appartements de Cybelia. Les adolescents et la jeune femme étaient plongés dans des livres tandis que Sirius faisait les cent pas. Au bout de quelques minutes, Cybelia lui lança :
— Tu ne veux pas t'asseoir ? Tu me donnes le tournis !
— Désolé… soupira son ami. Je n'en peux plus de rester ici sans rien faire alors que Remus est tout seul là-bas… Si seulement je pouvais aller le voir !
— Mais, tu ne peux pas ! S'énerva la jeune femme. Alors, assieds-toi et cherche avec nous une solution dans les livres !
— Il n'y a rien qui puisse nous aider là-dedans ! On a déjà lu et relu cent fois tout ce qui a trait aux loups-garous ! Je commence à croire que notre seul moyen de le faire sortir de là, c'est une évasion !
— Et tu comptes t'y prendre comment, Monsieur Je-sais-tout ?
Devant l'air agacé de son amie, Sirius s'étonna :
— Pourquoi tu es agressive comme ça ?
— Tu ne t'es pas entendu ?
Ron et Hermione avaient plongé le nez dans les livres, gênés de se retrouver au milieu d'une dispute, mais Harry en eut vite marre et se leva. Il se mit entre son parrain et Cybelia et leur lança :
— Ce n'est pas en vous disputant qu'on trouvera une solution !
Sirius soupira.
— Je suis désolé… je ne supporte plus de passer mes journées enfermées ici…
— Moi aussi, je suis désolée… souffla son amie je n'aurais pas du te parler sur ce ton… je crois qu'on est tous sur les nerfs.
— J'ai peut-être une idée pour que tu puisses un peu changer d'air, sourit Harry en se tournant vers son parrain. Pourquoi est-ce que tu ne vas pas faire un tour à Pré-au-Lard ? Là-bas, personne ne connaît Padfoot, tu serais tranquille ! Et tu pourrais sortir le jour !
— C'est une bonne idée, admit Sirius.
— D'autant plus que demain, nous sommes samedi et que c'est notre week-end de sortie ! renchérit Hermione qui avait levé les yeux de son livre.
— On pourrait utiliser cette nuit le passage sous le Saule Cogneur jusqu'à la Cabane Hurlante et ensuite, sortir demain matin nous promener dans le village, suggéra Cybelia.
— Et on vous y rejoindrait ! sourit Harry.
— Ah, génial ! s'exclama Sirius, heureux de pouvoir enfin sortir de là.
L'heure du dîner approchant, les adolescents rangèrent leurs livres et quittèrent leurs amis en leur donnant rendez-vous le lendemain matin à Pré-au-Lard.

***

Lorsque la nuit tomba, Cybelia et Sirius prirent leurs formes animales et quittèrent le château. Ils se dirigèrent vers le Saule Cogneur. La chatte passa la première et alla appuyer sur le nœud pour que l'arbre se fige et que son compagnon, plus gros, puisse passer sans risquer de se prendre un coup de branche. Lorsqu'il eut disparu dans le passage, elle le suivit. Ils arrivèrent rapidement dans la Cabane Hurlante et s'installèrent pour la nuit sur un lit, après l'avoir débarrassé de la poussière et des toiles d'araignées qui l'encombraient. Alors qu'ils étaient allongés l'un contre l'autre, Cybelia demanda :
— Qu'allons-nous faire si nous ne trouvons pas de moyen pour sortir Remus de Ste Mangouste ?
— Nous en trouverons un ! lança Sirius d'un ton confiant.
— Mais si jamais…
— Je ne préfère pas y penser pour l'instant…
— Siri, depuis que je suis revenue, je n’arrête pas de penser à une chose concernant Remus… Une chose qui s’est passée lorsque nous étions étudiants… Nous n'en avons jamais parlé à personne…

*Flashback*

Cybelia, assise dans la salle commune, penchée sur ses devoirs, se redressa lorsqu’elle vit entrer les quatre Maraudeurs. Elle leur sourit et fut rejointe par trois d’entre eux, tandis que le quatrième, Remus, montait dans le dortoir des garçons.
— Salut les gars !
— Salut ! répondirent les trois garçons en chœur.
— Dis, Cyb, je ne pourrais pas te voir ce soir pour nos cours de rattrapage, lança Sirius en s’asseyant à côté de son amie. Ni les deux prochains soirs.
— Pourquoi ?
Après un court instant d’hésitation, il répondit :
— Nous avons un gros devoir à préparer pour le cours de Potions. Je n’aurai pas le temps de travailler avec toi.
La jeune fille haussa les épaules.
— Ce n’est pas grave…
Elle souriait, mais sentait que son ami lui cachait quelque chose. En posant les yeux sur James et Peter, elle fut convaincue qu’ils gardaient un secret commun, mais n’en montra rien. Après avoir discuté un moment avec elle, ils montèrent ensemble dans leur dortoir. En les voyant quitter la salle commune, Cybelia prit la résolution de découvrir ce que ses amis lui cachaient.

La pleine lune donnait un aspect fantomatique au Saule Cogneur. Quelques secondes plus tôt, Cybelia, sous sa forme animale, avait vu passer Padfoot, Wormtail et Prongs qui s’étaient engouffrés sous l’arbre magique après que le rat ait appuyé sur un nœud du tronc. Elle attendit un long moment pour leur laisser un peu d’avance, puis les suivit. Le tunnel sous le Saule lui paraissait interminable. Elle avait l’impression d’y avancer depuis des heures lorsqu’elle arriva enfin au bout. Elle déboucha dans une maison sinistre dont les murs semblaient devoir se désagréger au moindre bruit. Entendant un gémissement, la jeune fille se dirigea vers la source du son. Fatiguée par l’effort que lui coûtait sa transformation, elle reprit forme humaine et continua d’avancer. Lorsqu’elle franchit la porte, ce qu’elle vit la figea sur place. Trois des Maraudeurs se tenaient en sous-vêtements assis autour du quatrième, qui lui était totalement nu. En l’entendant entrer, les quatre hommes se tournèrent vers Cybelia qui ne put s’empêcher de rougir violemment. Elle recula d’un pas tandis que Sirius s’avançait vers elle.
— Qu’est-ce que tu fais là ? Interrogea t’il d’un ton de reproche.
— Je… je voulais savoir quel était votre secret… bredouilla la jeune fille, la voix tremblante. Mais… si j’avais su…
— Ce n’est pas ce que tu crois, souffla Remus d'une voix rauque… mais il faut que tu partes… Tu es en danger ici…
— Je ne comprends pas…
James décida de prendre les choses en main. Il renfila sa robe de sorcier et lança à ses amis.
— Je la raccompagne et je reviens.
Il prit un peu brusquement le bras de son amie et l’entraîna à l’extérieur de la pièce. Abasourdie, la jeune fille se laissa faire.

Lorsqu’elle fut seule dans le tunnel avec James, Cybelia se rebella. Elle se dégagea de l’étreinte de son ami et s’arrêta, les mains sur les hanches.
— Maintenant, tu vas tout m’expliquer ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Qu’est-ce que vous faisiez là-bas ?
— Ce n’est pas le moment, Cyb.
— Je ne partirai pas d’ici tant que tu ne m’auras pas répondu !
— Ok… soupira James, résigné. Sirius, Peter et moi ne sommes pas des Animagi de naissance. Nous le sommes devenus pour aider Remus. C’est un loup-garou…
— Quoi ? S’exclama la jeune fille, ébahie.
— Remus est un loup-garou. Et nous sommes devenus Animagi pour pouvoir passer les nuits de pleine lune avec lui, pour qu’il ne se sente pas trop seul.
— Dumbledore est au courant ?
— Pour lui oui, pour nous non. Nous partons toujours avant que Madame Pomfresh vienne chercher Remus.
Cybelia sembla accepter ce que son ami venait de lui apprendre, mais demanda :
— Pourquoi vous étiez en sous-vêtements ? Et pourquoi Remus était nu ?
— Parce qu’il déchire ses vêtements au moment de la transformation. Et nous avons du mal à rester une nuit entière sous forme animale s’il faut transformer aussi nos vêtements. Mon explication te convient ? Interrogea James d’un ton impatient.
— Oui.
— Alors, maintenant, tu vas me promettre de ne jamais en parler à personne !
— Promis ! Mais j’aimerai aider Remus, moi aussi !
— Tu ne tiens pas la transformation, Cyb. C’est trop dangereux. Sous forme animale, tu ne risques rien, mais s’il te sens sous forme humaine, il s’attaquera à toi.
La jeune fille soupira.
— Bon, d’accord…
— Tu peux rentrer toute seule ?
— Oui. Retourne vite auprès de lui.
— Merci. A demain, Cyb.
— A demain.

La jeune fille tint sa promesse. Elle rentra directement dans son dortoir, mais utilisa son ouïe féline pour guetter le retour, à l'aube, des trois Animagi. Lorsqu'elle fut certaines qu'ils étaient montés dans leur dortoir, elle se faufila jusqu'à l'infirmerie. Après avoir vérifié que Madame Pomfresh ne se trouvait pas dans les environs, elle s'avança vers le seul lit occupé, entouré d'un rideau. Elle souleva doucement le voilage et s'approcha de Remus qui dormait d'un sommeil paisible. Le drap qui recouvrait le jeune homme avait un peu glissé, découvrant son torse musclé, parsemé de fines cicatrices, certaines encore rouges. Cybelia s'assit au bord du lit et ne put empêcher ses doigts d'aller frôler la peau claire de son ami, suivant la ligne sinueuse d'une blessure qui descendait jusqu'au nombril. Soudain, sa main se retrouva prise dans l'étau des doigts de Remus qui s'était éveillé et la regardait d'un air surpris. La jeune fille rougit violemment, détournant le regard, incapable de soutenir l'éclat doré des yeux du lycanthrope.
— Cyb… qu'est-ce que tu fais là ?
— Je… je voulais être sûre que tu allais bien… Et je voulais m'excuser pour hier soir…
Remus lâcha la main de son amie, puis remonta le drap sur son torse. Il la regardait toujours d'un air surpris.
— Tu n'as pas peur de moi alors ?
— Non, sourit Cybelia. Pourquoi aurais-je peur ?
— Parce que je suis un monstre qui pourrait te tuer…
— Tu n'es pas un monstre ! Tu es juste différent… Mais, ça me plait !
— Ca te plait ? S'étonna Remus, de plus en plus ébahi par l'attitude de son amie.
— Oui… Tu sais, dans ma famille, on m'a souvent considérée comme un "monstre" parce que je ne savais pas utiliser mes pouvoirs d'animagus…
Remus sourit.
— Mais, tu n'es pas un monstre…
— Pas plus que toi ! Et puis, si Sirius, James et Peter sont devenus animagi pour toi, c'est que tu es un ami formidable ! sourit la jeune fille.
— Arrête, tu vas me faire rougir ! Tu devrais partir, maintenant ! Si Madame Pomfresh te trouve ici, on risque d'avoir des ennuis.
— D'accord !
Cybelia se leva, puis se pencha vers Remus pour l'embrasser sur la joue, mais il tourna la tête au même moment et leurs lèvres se frôlèrent. Comme si elle avait reçu une décharge électrique, la jeune fille fit un bond en arrière et, le rouge aux joues, s'enfuit en courant de l'infirmerie.

*Fin flashback*

Durant le récit de son amie, Sirius était resté silencieux. Lorsqu'elle se tut, il demanda :
— Que s'est-il passé ensuite ? Je suppose que vous en avez parlé ?
— Oui. Remus est venu me voir et s'est excusé. Il m'a demandé si on pouvait garder ça pour nous. J'ai accepté, même si ça me brisait le cœur…
Sirius se redressa sur un coude pour pouvoir croiser le regard de son amie.
— Tu l'aimais ?
— Oui, admit Cybelia. J'ai eu le béguin pour lui dès que je l'ai vu… et c'était mon premier baiser, même si ça n'en était pas vraiment un ! sourit-elle. Mais, j'avais onze ans et Remus dix-sept. Je me disais qu'il ne voudrait jamais de moi… alors, je me suis résignée… mais, je crois que je ne l'ai jamais totalement oublié… même si, ensuite, au cours de l'année, j'ai eu le béguin pour James, puis pour toi…
— Dis-donc, il te fallait tous les plus beaux mecs de Poudlard ?
La jeune femme ne répondit pas, mais eut un sourire mutin, avant de déposer un baiser sur les lèvres de son compagnon.
— Toujours aussi modeste…
Elle soupira.
— Tu comprends donc pourquoi je n'ai rien contre le fait de vivre avec vous deux… Je t'aime… mais j'aimerai toujours Remus, même si ça ne sera jamais autant que toi…
— Je comprends.
— Je crois que notre lien s'est même resserré lorsque l'on t'a cru mort… Je ne sais pas si j'aurai pu supporter cette épreuve sans lui… Il me manque énormément…
— A moi aussi…
Sirius embrassa tendrement sa compagne, puis soupira :
— Nous n'avons plus qu'à espérer pouvoir être un jour réunis tous les trois…

***

Le lendemain matin, Sirius se transforma à l'aube et sortit de la Cabane Hurlante, accompagné par Cybelia qui avait gardé sa forme humaine. Ils se dirigèrent vers le village de Pré-au-Lard qui ne tarda pas à être envahi d'élèves de Poudlard. Ils furent rapidement rejoints par Harry, Ron et Hermione et se promenèrent tranquillement dans la campagne environnante. Padfoot, heureux de pouvoir gambader au grand jour, courrait autour de ses amis en aboyant joyeusement. Cybelia riait de le voir faire le fou, heureuse pour lui. A midi, ils s'installèrent pour pique-niquer au bord d'un ruisseau voisin. Enfin, le soir, ils se séparèrent, Sirius et Cybelia retournant à la Cabane Hurlante tandis que les adolescents reprenaient le chemin de Poudlard. Les deux adultes, après avoir vérifié qu'il ne restait aucune trace de leur passage, rentrèrent à leur tour au château.

A suivre...


Dernière édition par cybelia le 28 Aoû 2004 17:24, édité 1 fois.

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MessagePosté: 28 Aoû 2004 17:23 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
VIIIIII !!! MOI JE VEUX LA SUITE !!!
Mais j'étais pas là, cyb' alors tu imagines que pour reviewer, j'avais quelques problèmes... :wink: Le scénario est géniale, parfaitement imaginé, et montre vraiment une inventivité passionnante, l'écriture est comme toujours sublime et le déchirement de Sirius est parfaitement rendue vis à vis de Rémus et Cybelia... La description des sentiments est exceptionelle, les personnages sont vraiment in character : bref, tu fais partie des rares auteurs qui arrivent encore à me faire lire "mangemorts" "Dumbledore", etc. sans que j'ai envie de courir à une autre fic, et, encore plus, en me passionnant.
Alors, vi, je veux
:suite: :suite: :suite: :suite:

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MessagePosté: 28 Aoû 2004 17:26 
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merci cyb! continue comme ça c'est parfait!!
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Merci Nasty pour tous ces compliments ! J'espère que le passage que je viens de mettre t'aura autant plut !

Cybelia.


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MessagePosté: 28 Aoû 2004 17:35 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
Citation:
La Halfeline qui compte les jours jusqu'au retour de sa Nasty.

Oh ma Half, si tu savais comme je suis touchée !! :D :D :fluffy:

Bon, j'avais pas vu la suite quand j'ai posté, donc je vais la reviewer maintenant :
Franchement, j'adore ta façon de mettre en place ce ménage en trois (Nasty pas remise que les anglais ai gardé l'expression dans leur langue.... Suis pas très claire... Et une jeune fille innocente comme moi ne devrait pas être au courant de ces choses-là), qui pourrait choquer et qui pourtant est tellement bien fait qu'on le voit comme la seule solution. Toutes les scènes sont vraiment émouvantes, cette prise de conscience, les flash back sont géniaux... Bon, c'est pas génial comme review, mais sache que j'adore ta fic !!

Citation:
Lorsqu’elle franchit la porte, ce qu’elle vit la figea sur place. Trois des Maraudeurs se tenaient en sous-vêtements assis autour du quatrième, qui lui était totalement nu.

*se demande ce qu'elle aurait imaginé à la place de Cybelia*
*réfléchit*
:bave: ^_______^

:suite: :suite: :suite: :suite:

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MessagePosté: 28 Aoû 2004 17:48 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Nasty a écrit:
Citation:
Lorsqu’elle franchit la porte, ce qu’elle vit la figea sur place. Trois des Maraudeurs se tenaient en sous-vêtements assis autour du quatrième, qui lui était totalement nu.

*se demande ce qu'elle aurait imaginé à la place de Cybelia*
*réfléchit*
:bave: ^_______^

Ben... en fait, c'est tout à fait ça ! Elle a cru qu'ils faisaient des trucs pas très catholiques tous les quatre ensemble et c'est pour ça qu'elle s'est enfuie !

Cybelia.


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MessagePosté: 28 Aoû 2004 17:51 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah... *air de compréhension à la Pippin* Vi, je me disais bien aussi : ça veut dire qu'elle a l'esprit aussi mal tourné que nous ? (Rmq, c'est pas obligatoire d'avoir l'esprit mal tourné pour voir des trucs pas clairs dans cette scène)

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MessagePosté: 29 Aoû 2004 20:29 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Coucou !

Alors pour les quelques personnes qui lisent cette fic, en voici la suite et surtout la fin !

Cybelia.

----------------------------------

7.

Cybelia dormait paisiblement dans les bras de Sirius lorsqu'une voix vint s'infiltrer dans son esprit.
Va chercher Harry…
Elle ouvrit les yeux, se dégagea de l'étreinte de son ami et se leva. Elle se transforma, puis, se dirigea rapidement vers la tour des Gryffondors. Une fois là, elle reprit forme humaine et murmura le mot de passe :
— Fanfreluches et cotillons.
La grosse dame en rose, à moitié endormie, lui ouvrit le passage. Cybelia redevint chatte avant de se faufiler dans le dortoir des garçons. Elle entra dans la chambre que Harry partageait avec Ron, Seamus, Neville et Dean et sauta lestement sur le lit du jeune homme. Elle lui monta sur le ventre et alla lui chatouiller le nez de ses moustaches. Harry ouvrit les yeux, cligna plusieurs fois des paupières, puis mit ses lunettes qui se trouvaient sur la table de nuit.
— Cybelia ? souffla t'il à voix basse. Qu'y a t'il ?
La chatte sauta au bas du lit et il comprit qu'elle voulait qu'il la suive. Il se leva, mais se souvint subitement de la menace qui pesait sur lui. Le voyant hésiter, Cybelia reprit forme humaine un très court instant, juste le temps de lui lancer d'une voix inquiète :
— Sirius est blessé. Il est dans la Cabane Hurlante.
A ces mots, Harry se précipita à la suite de la chatte, après s'être couvert de sa cape d'invisibilité.

***

Sirius remua dans le lit. Soudain, il sursauta en constatant que Cybelia n'était plus là. Un mauvais pressentiment le saisit. Il se leva d'un bond, enfila sa robe de sorcier, puis se transforma. Grâce à son flair, il suivit la piste de son amie jusqu'à la tour des Gryffondors. Là, il sut que son instinct ne l'avait pas trompé.
Harry est parti avec elle…
Il continua à suivre la piste jusqu'au Saule Cogneur. En s'aplatissant assez sur le sol, il réussit à ouvrir le passage sans se faire assommer, puis se précipita vers la Cabane Hurlante.

***

Lorsqu'il entra dans la Cabane, Harry eut la mauvaise surprise de voir que Cybelia l'avait entraîné dans un piège. La jeune femme se tenait à côté d'un homme qu'il ne pensait pas revoir dans ces lieux, Peter Pettigrow, qui le regardait d'un air satisfait.
— Mon Maître sera heureux lorsque je lui servirai Harry Potter sur un plateau, lança Wormtail de sa voix nasillarde.
— Vous pouvez toujours rêver, lança le jeune homme en levant sa baguette.
Cybelia intervint :
Expeliarmus !
La baguette de Harry vola dans les airs et atterrit à l'autre bout de la pièce. Il voulut alors s'enfuir par le passage secret, mais Cybelia s'interposa. Le jeune homme tenta alors de la raisonner :
— Cybelia, je vous en prie ! Vous ne pouvez pas faire ça ! Pensez à Sirius !
Comme il n'obtenait aucune réaction de la part de la jeune femme, il comprit qu'elle se trouvait sous l'influence d'un sortilège d'Imperium, ce qui lui fut confirmé par Peter.
— Tu peux dire ce que tu veux, Potter ! Grâce au Médaillon de Vésuna, elle est sous le contrôle de mon Maître !
Harry sentit soudainement sa cicatrice le brûler atrocement. La douleur était si forte qu'il tomba à genoux, le souffle coupé.
— Oh ! sourit Wormtail. Mon Maître est là!
La douleur empira encore et Harry ne put résister plus longtemps. Il tomba sur le sol, inconscient. Peter allait s'approcher de lui lorsqu'une voix retentit dans son esprit :
Laisse-la faire le travail !
Il obéit et quitta la pièce, rejoignant son Maître qui attendait de l'autre côté que tout soit terminé.

***

Cybelia tremblait de tous ses membres. Elle tentait de résister, mais petit à petit, elle se sentait faiblir. Elle savait que dans quelques minutes, elle serait incapable de continuer à combattre la voix intérieure qui lui ordonnait de tuer Harry. Le jeune homme était toujours étendu sur le sol, inconscient.
Tue-le ! lui ordonna à nouveau la voix de Voldemort dans son esprit.
— Non ! hurla t’elle à pleins poumons. Je ne vous obéirai jamais !
Elle vit avec horreur sa main droite, dans laquelle elle tenait sa baguette, se lever pour frapper Harry.
— Non !
Des larmes se mirent à couler sur ses joues. Elle avait l’impression que son crâne allait exploser. Soudain, une forme sombre apparut dans son champ de vision et s’interposa entre Harry et elle.
— Cybelia ! Tu dois lutter !
— Je ne peux plus, Sirius… Il est trop fort…
— Non, tu peux le combattre ! J’en suis sûr !
— Je n’y arriverai pas… Tu dois le faire…
— Je ne veux pas ! s’écria Sirius, serrant les poings.
— Il le faut ! Tu n’as pas le choix !
Sirius hésita une fraction de seconde, puis son regard plongea dans celui de la jeune femme et il sut qu’il n’avait pas d’autre option. S’il voulait sauver Harry, il devait sacrifier celle qu’il aimait. Il pointa sa baguette sur Cybelia qui eut un petit sourire triste. Au moment où il lançait le sort, elle murmura :
— Adieu…
Et s’effondra sur le sol. Au même instant, Harry ouvrit les yeux. Il se releva, dardant sur son parrain un regard rempli d’incompréhension. Sirius se précipita vers Cybelia, s’agenouillant sur le sol à côté de la jeune femme, retenant à grand peine ses larmes.
— Je n’avais pas le choix…
Puis, il se releva d’un bond, se tournant vers son filleul.
— Il faut s’occuper de Voldemort avant qu’il ne s’en prenne à quelqu’un d’autre. Il a du être affaibli lorsque j’ai coupé sa connexion avec Cybelia.
— On ne peut pas la laisser ici…
— Il le faut. Suis-moi !
Ils quittèrent la pièce, déboulant dans l'entrée. Mais, lorsqu'ils y arrivèrent, il n'y avait plus personne.
— Non ! Il n'a pas pu partir ! S'exclama Sirius, furieux.
Soudain, son regard fut attiré par une forme qui bougeait sur un rebord de fenêtre, près de la porte. Il hurla :
Stupéfix !
Harry vit alors un rat, qu'il reconnut comme étant Wormtail, tomber du rebord et rebondir sur le sol.
— Il va me le payer ! rugit Sirius en s'approchant de son ancien camarade. Alors qu'il levait le bras pour le tuer, Harry s'interposa entre la baguette de son parrain et le rat immobile.
— Sors-toi de là, Harry !
— Non !
— Cette fois-ci, il doit mourir !
— Sirius ! Ecoute-moi ! Il faut le livrer à la justice !
— Pourquoi ? Après ce qu'il a fait…
— Il est le seul qui peut t'innocenter !
Son parrain baissa à regret sa baguette.
— C'est vrai… On va l'amener à Dumbledore…
Il s'approcha du rat et le souleva par la queue, un air de dégoût sur le visage. Puis, il rejoignit Cybelia qui gisait sur le sol, sans vie.
— Il faut aller chercher Dumbledore au plus vite, Harry.
— Elle est…
— Non, pas encore, mais il faut faire vite !
— J'y vais ! Mais promets-moi de ne pas tuer Peter pendant mon absence !
— Promis ! Va !
Le jeune homme disparut rapidement par le passage secret.

***

Une fois seul, Sirius balança le rat stupéfixé sur le sol, puis s'agenouilla auprès de son amie.
— Cybelia… souffla t'il en lui caressant doucement les cheveux. Je t'en prie, reviens… Tu ne peux pas me laisser… J'ai besoin de toi… Remus a besoin de toi aussi… Je t'en supplie… Je t'aime, tu ne peux pas m'abandonner… Tiens bon, Dumbledore va bientôt arriver…
Alors qu'il prononçait ces mots, un "plop" derrière lui le fit se retourner. Il se retrouva face à Harry, Dumbledore et Cornélius Fudge, le Ministre de la Magie.
— Black ! S'écria celui-ci en reculant d'un bond, l'air effrayé comme s'il avait vu un spectre.
Sirius ne lui jeta pas un regard. Il fixait le Directeur de Poudlard qui s'occupait de Cybelia. Albus prononça plusieurs incantations, les répéta encore et encore pendant de longues minutes. Harry s'était blotti dans les bras de son parrain, inquiet. Sirius voyait que Dumbledore avait plus de mal que d'habitude à faire sortir son amie de sa catatonie et tremblait à l'idée qu'il soit arrivé trop tard. Enfin, au bout de quelques minutes qui leur parurent une éternité, Albus se tourna vers eux, un sourire aux lèvres.
— Elle va revenir parmi nous. Je suis vraiment arrivé à temps ! Quelques secondes de plus et je n'aurai pas pu la sauver. La force du sortilège d'Imperium aurait pu lui être fatal…
Sirius s'agenouilla à nouveau auprès de son amie et fut soulagé de la voir ouvrir les yeux.
— Je suis désolée…
Des larmes coulèrent sur les joues de la jeune femme. Son ami la souleva dans ses bras et l'amena sur le lit, l'installant confortablement. Elle se blottit dans ses bras et expliqua :
— Je ne sais pas ce qui s'est passé… je dormais et tout à coup, je me suis retrouvée à faire des choses que je ne voulais pas…
— C'est à cause du Médaillon de Vésuna, dit Sirius. Peter a du trouver un moyen pour qu'il soit sur toi au moment où Voldemort avait besoin de toi. Et il t'a ensuite lancé un sortilège d'Imperium.
— J'aurais du y résister, se reprocha la jeune femme.
— Vous ne le pouviez pas, intervint Dumbledore. Le Médaillon renforçait l'emprise de Voldemort sur vous.
— Je suis désolé d'avoir du te faire souffrir, s'excusa Sirius.
— Il le fallait. Mais, pourquoi tu ne m'as pas tué ?
— Il suffisait que je détruise le Médaillon. Quand il s'est brisé, tu es tombée en catatonie, ce qui t'a délivrée de l'emprise de Voldemort. Avec Harry, nous avons essayé de l'avoir, mais il s'est enfui. Mais, apparemment, il n'avait plus besoin de son "fidèle" serviteur, puisqu'il l'a laissé derrière lui, termina Padfoot en désignant le rat qui gisait toujours immobile sur le sol.
Il fit alors signe à Fudge qui attendait qu'on veuille bien s'intéresser à lui :
— Voilà une personne qui a plein de choses intéressantes à dire.
Dumbledore lança sur Wormtail un sort qui lui fit reprendre forme humaine, sans pour autant lui rendre sa motricité.
— Pettigrow ! S'exclama Fudge, encore plus abasourdi. Mais mais…
Devant l'air ahuri du Ministre, Dumbledore lui expliqua tout : comment Peter avait trahi James et Lily Potter, comment il avait fait condamner Sirius à sa place tout en se faisant passer pour mort, comment il avait aidé Voldemort à reprendre forme humaine, etc… Lorsqu'il eut fini son récit, Dumbledore conclut par :
— Je vous invite à faire venir quelqu'un pour récupérer ce criminel. Et j'espère aussi que Sirius Black sera innocenté très rapidement.
— Bien sûr… bien sûr… murmura Fudge, encore sous le choc.
Puis, il se tourna vers Sirius et sourit :
— Je crois bien que le Ministère a quelque chose à se faire pardonner… Dites-moi ce que vous voulez et je vous l'accorde!
Sirius et Cybelia échangèrent un regard complice.

***

Remus était assis sur une chaise près de la fenêtre, les yeux dans le vague. La pleine lune venait de se terminer et il se sentait encore plus fatigué que d'habitude. La potion Tue-Loup que les infirmières de Ste Mangouste lui avaient donnée était beaucoup plus puissante que celle de Rogue et l'avait plongé dans un état d'hébétude pendant les trois nuits de sa transformation. Il commençait à s'endormir lorsque la porte de sa cellule s'ouvrit, le faisant sursauter. En voyant les deux personnes qui venaient d'entrer, il crut d'être assoupi pour de bon et être en plein rêve. Devant son air hébété, Sirius s'approcha et posa une main sur son bras. Un grand sourire éclairait son visage ainsi que celui de Cybelia, qui était restée près de la porte.
— Bonjour, Moony. Comment vas-tu ?
— Sirius ? Mais… qu'est-ce que tu fais là ?
— Je suis venu te chercher. Tu es libre ?
— Je ne comprends pas… souffla Remus en secouant la tête.
Cybelia s'approcha à son tour et déposa un baiser sur la joue de son ami.
— Bonjour, Remus. Viens avec nous, on te racontera tout lorsqu'on sera à la maison.
Sirius prit son ami par le bras et l'aida à se lever. Puis, ils se dirigèrent vers la sortie. Encore stupéfait, Remus s'attendait à chaque instant à ce que quelqu'un les arrête. Il ne comprenait pas comment Sirius pouvait être à Ste Mangouste et se promener en liberté alors qu'il était recherché pour meurtre. Il ne comprenait pas non plus pourquoi il serait lui-même libre alors que le Tribunal du Ministère l'avait condamné à l'internement à vie. Sentant un mal de tête poindre, il laissa de côté ses interrogations et suivit ses amis.

***

Une heure plus tard, ils arrivèrent devant la maison de Cybelia. Remus se sentait mieux après avoir marché à l'air libre, mais il avait encore la tête pleine d'interrogations. Lorsqu'ils furent à l'intérieur, il se laissa tomber sur le sofa et demanda :
— Est-ce que l'un de vous deux va enfin m'expliquer ce qui s'est passé ? Comment se fait-il que je sois sorti de Ste Mangouste ? Et que tu ne te sois pas fait arrêter, Sirius ?
Ses amis s'assirent près de lui et Sirius lui raconta tout ce qui était arrivé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Lorsqu'il eut fini son récit, il conclut par :
— Lorsque Fudge a demandé ce que je voulais, je n'ai pas hésité un instant. J'ai demandé à ce que tu sois libéré de Ste Mangouste et que tu ne sois plus jamais ennuyé par les autorités à cause de ta lycanthropie. Ils ont accepté à condition que tu prennes ta potion Tue-Loup tous les mois.
— J'ai encore du mal à y croire, souffla Remus. Nous sommes tous les deux libres ?
— Oui, sourit Cybelia. Et j'ai proposé à Sirius que vous veniez vous installer ici.
— Parce que je n'avais plus pensé que chez moi, il y avait le portrait de ma chère mère… Et puis, l'Ordre est bien installé là-bas, ils n'ont plus qu'à y rester.
Remus regarda ses deux amis tour à tour, intrigué.
— Est-ce que j'ai bien tout compris ? Nous allons vivre ici, tous les trois ?
— Oui, si tu le veux, bien sûr, répondit son amie, un peu inquiète.
— J'en serai ravi ! lança le lycanthrope avec un grand sourire.
— Tant mieux !
Cybelia se leva et tendit la main à Remus.
— Viens, je vais te montrer ta chambre.
Ils montèrent les escaliers, suivis par Sirius. Lorsqu'ils arrivèrent en haut, la jeune femme expliqua :
— Comme j'ai trois chambres, nous aurons chacun la nôtre… mais rien ne nous empêchera de partager… ajouta t'elle avec un sourire entendu.
Sur ces mots, elle entraîna ses deux amis dans sa propre chambre et referma la porte sur leur bonheur bien mérité.

Fin.


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MessagePosté: 29 Aoû 2004 20:49 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 08 Fév 2004 20:03
Messages: 2226
Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!
Ca peut pas être déjà fini !!! Pitié... Pitié... *éclate en sanglots et se serre dans les jupons de cybelia* Dis moi que c'est pas fini tout de suite... :verysad: :verysad: :verysad: :verysad: :verysad:
C'est pas juste, cybou !! J'adore cette fic, elle est super bien écrite, le suspens allait crescendo (ortho ? :? ), le scénario était passionnant et vraiment original et intriguant, et j'entrais véritablement dans toute l'atmosphère (Nasty, se lamentant sur une scène : Non, il peut pas l'avoir tué... Naaaaaaan... OUIN !! :cry: )... Tout était super, que ça aille de l'impression de défaite au moment où Cyb' s'écroule, à la fin toute réjouissante de par son ton mais néanmoins particulièrement triste pour les lecteurs, en passant par le soulagement de Rémus et la haine de Sirius pour Wormtail (d'ailleurs, petit détail, je te suis reconnaissante d'avoir laissé les noms en anglais, ils sont plus beaux, je trouve)... Mais là, c'est pas juste, c'est déjà fini...
1-Il y a pas de lemon.
2-Ca coupe dans les élans.
3-AOUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !!

:suite: ? S'il te plaît, cybou... :cry: :cry: *tente de débaucher l'auteuse*

_________________
"Hobbits who play together..."
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"... make sweet love together..."


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MessagePosté: 29 Aoû 2004 21:19 
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Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Désolée de te décevoir, Nasty, mais cette fic est belle et bien terminée ! Je l'ai finie il y a déjà quelques temps et j'en resterai là ! Mais, ça fait plaisir de voir que tu as apprécié ! Parce que, comme je le disais à Half tout à l'heure sur MSN, j'ai l'impression que les fics HP qui ne sont pas Harry/Draco ont moins de succés que les autres ici. :?

S'il n'y a pas de lemon dans cette fic, c'est parce que je n'ai pas voulu me lancer dans un lemon "à trois"... et puis, je ne vais pas faire un lemon dans chaque fic non plus... sachant que je commence à m'en lasser, ayant toujours l'impression d'écrire la même chose...

Voilà voilà... je retourne à mon autre fic que je devrais commencer à publier la semaine qui vient !

Cybelia.


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