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 Sujet du message: [En cours] Promesse de vie (Journée mondiale de lutte contre le Sida)
MessagePosté: 01 Déc 2005 21:08 
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Ceci est la première partie de ma fic pour la journée mondiale de lutte contre le sida, j'espére que ça vous plaira, c'est un slash evidemment!)

Il n'avait pas voulu voir la réalité. Il occultait ce teint pâle, les traits tirés, cette solitude qu'il s'imposait, cette aigreur contre la vie, ce masque de tristesse fixé sur son visage en permanence.

Non, Harry Potter n'avait pas voulu voir que son ancien professeur était malade, il fermait les yeux lorsque ce dernier s'agrippait un peu trop à son bureau lors d'un malaise, ou lorsqu'il le croisait courant dans les couloirs jusqu'aux toilettes. Il avait refusé la réalité, cet homme sans faiblesse ne pouvait pas être malade, il ne devait pas l'être!

C'était impossible! Lucius avait menti, il n'avait dit ça que dans l'espoir de le déstabiliser et ainsi éviter d'être tué des mains du Sauveur. Au moment où Harry leva sa baguette pour l'achever, le blond prononça une phrase, quatre mots rien de plus, qui le firent violemment trembler, sa main resserra sa prise sur le fin morceau de bois, mais ses lèvres restèrent désespérément closes, Charlie, heureusement pour lui, vint à son secours et c'en fut fini de Malfoy père.

L'ancien Gryffondor rentra chez lui, après cette descente dans un repère de Voldemort, tout le monde pensait que son bouleversement venait du fait qu'un bon nombre de ses ennemis et certains de ses alliés venaient de passer de vie à trépas, mais en fait un seul nom résonnait dans sa tête, un seul visage apparaissait lorsqu'il fermait les yeux: Severus le hantait. Cela faisait déjà quelques temps qu'ils avaient oublié leur animosité respective, en fait depuis que le jeune Gryffondor avait quitté Poudlard une sorte de pacte s'était instauré entre eux, une paix solide, teintée par le malaise des actes passés, pas encore une amitié mais plus non plus cette haine aveugle.

Jamais il n'aurait pensé être aussi retourné en apprenant une telle nouvelle, mais avant tout il devait en avoir confirmation, Promfresh tenu au secret professionnel ne lui dirait rien, son ancienne directrice de maison respectait trop la vie privée du maître de potion, ne restait plus qu'Albus mais ce dernier évidemment ne lui parlerait que si cela rentrait dans ses plans.

Demain il irait à Poudlard pour parler à son ancien mentor, mais d'ici là il oublierait et la bouteille de vodka sur le guéridon à côté de son canapé devrait pouvoir l'aider.

XXXXX

Il avait eu une nuit épouvantable, impossible de dormir, une espèce de fièvre s'était emparée de son corps, ne le laissant tranquille qu'au lever du soleil. Il se traîna avec énormément de mal jusqu'à la salle de bain et se glissa dans la cabine de douche, l'eau brûlante dénouant ses muscles tendus et chassant au loin ses idées noires.

Le ventre noué, il fut incapable de manger quoique ce soit et préféra transplaner rapidement vers Poudlard. C'est une bouffée de bonheur qui le submergea, à la vision du bâtiment où il avait passé une partie de son enfance et de son adolescence, c'est dans ces murs qu'il était devenu l'homme qu'il était à présent.

Il s'empressa de remonter l'allée du parc et s'engouffra dans les couloirs encore calmes du collège, il arriva devant l'entrée du bureau du directeur mais il ne connaissait pas le mot de passe, heureusement pour lui Fumseck vint le tirer de ce mauvais pas, en prévenant Dumbledore de sa présence.

Le vieil homme l'accueillit à bras ouvert, même si la raison de la présence du jeune homme dans son établissement n'était pas une simple visite de courtoisie. Il lui désigna un fauteuil où s'assoire et fit apparaître une collation frugale se doutant que son protégé n'avait pas pris de petit déjeuner.

« Je suis content de te voir Harry, mais que me vaut l'honneur de ta présence? Un problème concernant l'Ordre? »

« Non, professeur c'est un petit peu plus compliqué que cela, hier je me suis retrouvé face à Lucius et il m'a dit quelque chose. »

« Que t'a-t-il dit? »

« Ça concerne la santé de Severus. »

Un sourire figé prit place sur le visage de son mentor et ses yeux se voilèrent de tristesse.

« Tu dois comprendre que je ne peux rien te dire Harry, ça fait partie de la vie privée d'un des professeurs de ce collège. »

« Oui, mais vous pouvez me dire si c'est grave? »

« Disons que ça l'est assez pour l'obliger à prendre des médicaments quotidiennement. »

« Je.. »

« Harry pas la peine, je ne te dirai pas que Severus est en ce moment même en visite à Sainte Mangouste. »

« Mais... »

« Ni qu'il est dans le service des maladies infectieuses. »

Harry était toujours surpris lorsqu'il agissait de la sorte, dévoilant des informations censées rester secrètes alors qu'il ne les demandait même pas.

SSSSS

Severus, aujourd'hui se sentait plus fatigué que d'habitude, il ne souhaitait qu'une chose: rester dans son lit, mais c'était le jour de sa visite mensuelle, prise de sang, rendez-vous avec le médecin, passage par la pharmacie, il en avait assez, l'envie de se battre l'abandonnait un peu plus tous les jours.

Il attendait dans une petite pièce attenante au bureau de son médecin, non loin de lui, un enfant jouait avec des cubes en plastiques multicolores, il était extrêmement pâle et le moindre de ses mouvements semblaient lui pomper toute son énergie.

« Mr Snape! »

Severus prit dans ses pensées, n'avait pas entendu les deux premiers appels de la jeune femme brune à la blouse blanche froissée, il jeta un regard blasé sur la pièce aux murs légèrement décrépis mais meublée avec soin pour mettre les patients en confiance.

« Je vois que vous avez une nouvelle photo de votre fille! »

Elle sourit tendrement, son patient était tellement habitué à venir la voir qu'il connaissait par cœur les moindres détails de son bureau.

« Severus comment vous portez-vous aujourd'hui? »

SSSSS

Harry avait transplané juste après avoir quitté le directeur, il se trouvait maintenant dans le hall de l'hôpital, le service des maladies infectieuses était situé au deuxième étage, il emprunta les ascenseurs et monta jusqu'au lieu indiqué par son mentor.

Il frissonna, les murs blancs, l'odeur des détergents et la lumière crue, provoquait toujours chez lui une sensation de malaise, des malades déambulaient avec difficulté, une poche voire plusieurs flottaient derrière eux, la magie permettait aux sorciers de ne pas laisser de cathéter dans leur bras, comme c'est le cas chez les modus.

Il resta planté droit comme un piquet, au milieu du passage, il ne savait s'il devait se rendre dans l'aile Est ou alors l'aile Ouest, alors mieux valait attendre là, c'était le seul moyen de sortir (le transplanage étant bien évidemment interdit dans l'enceinte du bâtiment).

Une demi-heure passa, avant qu'il n'aperçoive la haute silhouette de son ancien professeur de potions, ses éternelles robes voltigeant autour de lui, il avait les traits tirés, un visage amaigri, ses gestes semblaient plus las qu'à l'habitude, moins amples, par contre il tenait fermement dans sa main droite trois ou quatre feuillets qui devaient être ses ordonnances. La mine du Mangemort se renfrogna en apercevant son ancien élève.

« Que faites-vous ici Monsieur Potter? »

« Je désirais vous parler. »

« Ce n'est pas vraiment le bon endroit! Vous auriez pu attendre le prochain meeting! »

L'homme en noir passa devant lui, espérant ainsi couper court à cet échange stérile et fatigant, mais son ancien élève lui attrapa le bras, l'obligeant ainsi à lui faire face.

« C'est personnel et cela n'aurait pu attendre. »

Severus sembla peser dans ses balances le pour et le contre, finalement il céda de mauvaise grâce et emmena avec lui le Gryffondor dans l'ascenseur.

« Nous parlerons chez moi. »

Le chemin jusqu'au cachot du maître de potions se fit dans un silence absolu, à tour de rôle ils s'observaient du coin de l’œil, essayant d'apprivoiser cet autre inconnu et pourtant fréquenté depuis de si longues années.

Severus s'arrêta devant une lourde porte en ébène, renforcée par endroit de plaques en fer, sans qu'aucun mot ne soit prononcé, celle-ci laissa passer les deux hommes. A peine entré, Severus d'un coup de baguette et d'une formule fit disparaître des papiers et des boites multicolores posées sur le comptoir séparant son salon de sa cuisine.

« Installez-vous »

Harry était maintenant au pied du mur, que lui dire sans le vexer? Que lui demander sans donner l'impression de s'introduire dans sa vie privée? Un verre de vin blanc vola jusqu'à lui, c'était exactement ce dont il avait besoin pour s'éclaircir les idées!

Severus prit place dans le fauteuil en face du sien, un jus d'orange à la main, une main frottant ses yeux fatigués.

« Potter, je n'ai pas que ça à faire de quoi vouliez-vous me parler? »

Une grande inspiration et une semi vérité!

« Malfoy senior est mort. »

« Ce n'est pas une nouvelle, le directeur me l'a déjà dit hier! »

« Avant qu'il ne soit tué par Charlie, il m'a dit que vous étiez gravement malade. »

Son ancien professeur devint encore un peu plus pâle et se releva brusquement, maltraitant encore ainsi un peu plus son corps brisé.

« Et vous êtes venu vous réjouir de ma prochaine disparition? Je ne compte pas mourir de sitôt Potter, vous ne serez pas aussi facilement débarrassé de moi! »

Il se tenait à présent à quelques centimètres du Gryffondor.

« Est-ce une promesse? »

Cette phrase n'avait aucun sens dans le contexte et aux yeux du jeune homme, les mots avaient naturellement coulé hors de sa bouche, mais pourtant aussi incroyable que cela puisse paraître, ils avaient arraché un maigre sourire à l'homme qui se tenait face à lui.

« Oui. »

C'était un murmure, rien de plus et pourtant il avait l'impression d'avoir signé un pacte à vie avec son ancien ennemi, celui qu'il avait toujours protégé l'obligeait maintenant à vivre mais aura-t-il des arguments assez convaincants pour lui rendre la force de se battre?

Pour celer cet accord Harry impulsivement posa ses lèvres sur celles du Serpentard, qui surpris ne recula même pas. Étonné par sa propre audace, le Gryffondor se détacha rapidement de son ancien professeur.

« Je suis… désolé… je ne voulais… pas… enfin si… enfin non…. »

Piteusement, il fixa son regard sur ses chaussures, il n’osait pas le regarder et attendait avec appréhension sa réaction.

« Je crois que vous feriez mieux de retourner chez vous. »

La voix de Severus était hachée et faible, Harry étonné leva brusquement la tête, juste à temps pour le voir s’effondrer et le rattraper du bout des bras.

« Severus ? »

Il ne l’appelait jamais par son prénom, mais dans le feu de l’action il n’y prêta guère attention, il porta le corps trop léger sur le canapé et déposa un plaid sur Severus avant de se précipiter vers la cheminée et d’appeler Pomfresh en urgence.

Celle-ci arriva aussi vite que possible, amenant avec elle bon nombre de potions, et s’élança vers l’endroit où se tenait son patient, elle récita quelques formules et les traits qui tendaient son visage se relâchèrent, elle poussa un petit soupir de soulagement, et s’épongea le front avec la manche de sa robe.

« Ce n’est pas grave il n’a pas assez mangé ce matin, il a juste fait un malaise hypoglycémique. »

« Qu’est ce qu’on peut faire ? »

« Je vais lui donner de quoi se remettre, mais il va devoir manger. »

« Je vais m’en occuper. »

« Merci, Harry, je ne peux malheureusement pas rester, il y a eu quelques problèmes pendant un cours de Hagrid. »

Le jeune brun esquissa un petit sourire, celui-ci s’élargit lorsque il vit l’ancien espion commencer à bouger.

« Severus, vous savez que vous devez manger ! Je vous laisse entre de bonnes mains et je ne veux plus être appeler pour un malaise de ce genre vous concernant. »

Il émit un grognement incompréhensible, voulant montrer son mécontentement concernant sa présence, Harry quant à lui laissa échapper un petit rire récoltant un regard noir au passage, il alla se réfugier dans le bureau et appela Dobby, celui-ci apparut dans un petit pop, en face de lui.

« Harry Potter, que peut faire Dobby pour le grand Harry Potter. »

« Dobby pourrais-tu m’apporter un repas pour Mr Snape ? »

« Oui bien sur tout pour faire plaisir à Harry Potter. »

Harry retourna dans le salon, Severus s’était assis, le menton reposant sur ses genoux, le bras entourant ses longues jambes et le plaid posé avec adresse sur ses épaules, ils se fixèrent longuement, seulement perturbés par l’arrivée d’un plateau repas.

« Je n’ai pas faim. »

L’odeur lui retournait l’estomac, il se sentait incapable d’ingurgiter quoique ce soit, Harry s’en rendit compte et lança un sort pour la faire disparaître.

« Est-ce que c’est mieux ? »

« Un peu. »

Le professeur étendit son long bras pour se saisir d’une assiette de légumes : des avocats, des tomates, du maïs avec un peu d’huile d’olive et un filet de citron. Il picora un peu sous le regard encourageant de son ancien élève.

Severus laissa retomber sa tête dans le fond du canapé, il mangeait lentement pour refouler la nausée qui s’emparait irrémédiablement de lui, Harry alla s’assoire à ses cotés, inexplicablement ces deux-là se sentaient bien ensemble, le silence était loin d’être gênant, il était rassurant voire agréable.

« Vous voulez autre chose ? »

« Je dois donner un cours. »

La voix était assurée et sèche, le masque avait repris place au grand regret du jeune homme, il avait aimé le fait d’être entré un peu dans l’intimité de son interlocuteur.

« Je vais vous laisser alors, je suppose que nous nous reverrons lors du prochain meeting. »

SSSSS

Ils ne se revirent qu’une semaine plus tard, dans l’ancienne demeure des Black, pour une réunion d’extrême urgence le dernier affrontement contre Voldemort, datant de la veille, avait largement décimé les deux camps, ils n’avaient même pas encore eu le temps de pleurer leurs morts, les Weasley eux même n’avaient pas encore réalisé la disparition de leur aîné, ils auraient bien assez de temps pour ça après.

Harry portait sa culpabilité comme un fardeau trop lourd pour une personne aussi jeune, mais il ne disait rien, il écoutait, analysait et prenait ses propres décisions, lorsque Dumbledore mit fin à la rencontre et que les premiers membres de l’Ordre commencèrent à partir, Severus s’approcha de lui.

« Cela vous dérange si je fais un bout de chemin avec vous ? »

Harry fut saisi par le ton calme et doux de cette voix qu’il connaissait pourtant parfaitement

« Euh, non, pas de problèmes. »

Ils enfilèrent leur épais manteau et une lourde écharpe en laine, de celles qui grattent un peu mais qui tiennent au chaud, surtout lorsque le temps est au vent ! Ils passèrent le seuil de leur QG et s’engagèrent dans la rue, ils marchèrent en silence pendant une dizaine de minutes et petit à petit ils ralentirent leur pas, sans vraiment s’en rendre compte, ils se sentaient tout simplement bien et cela faisait très longtemps que cela ne leur été pas arrivé, dans une période aussi troublée, il fallait profiter du peu de réconfort qu’on pouvait trouver.

« Je sais à quoi vous pensez, je connais ce regard. Ne craignez rien, je ne vais pas essayer de vous convaincre qu’affronter le Lord en duel, est de la pure folie, mais……… Je vous ai promis de me battre pour vivre, je voudrai juste que vous me promettiez la même chose, parce que si vous mourrez, cette promesse disparaîtra avec vous et je n’aurai alors plus de raisons valables de continuer cette vie. »

Harry sembla trouver un soudain intérêt à ses chaussures et aux cailloux jonchant l’allée.

« Potter, regardez-moi, je sais que nous ne sommes pas amis, mais au vu de ce qui s’est passé hier, je comprends que vous vouliez mettre fin le plus rapidement possible à ces affrontements, si j’avais été plus jeune et en pleine santé, je pense que j’aurais fait le même choix. »

« Vous ne regrettez jamais…. enfin vous savez… »

D’un geste malhabile, il désigna l’avant-bras de l’homme où était cachée la marque maudite.

« Tous les jours un peu plus, mais je dois vivre avec, et puis maintenant qu’Il a découvert que j’espionnais dans ses rangs pour le compte de Dumbledore, le problème est tout autre. »

Maintenant, il était tenu à l’écart, Dumbledore, du fait de sa maladie, avait tendance à le couver un peu trop, oubliant facilement tous les risques qu’il avait pris jusque là ! Il se sentait exclu, impuissant, inutile.

Harry lui avait besoin de parler, surtout avec cet homme, si calme, si posé, si serein, celui que rien n’affecte, il avait toujours eu une certaine fascination pour lui, il y avait quelque chose de rassurant à discuter avec cette silhouette mystérieuse.

« C’est étrange. »

Étonné Severus s’arrêta.

« Qu’est-ce qui est étrange ? »

Harry posa son regard sur le visage crispé de son ancien professeur.

« Vous et moi discutant tranquillement. »

Severus haussa les épaules, plus rien ne l’étonnait vraiment, peut être était-ce la maladie qui faisait ça ?

SSSSS

Aujourd’hui était une journée sans, une journée où ses forces le quittaient, à passer au fond de son lit, il savait que quelque part dans le monde magique anglais, ses connaissances se battaient avec fierté pour un avenir auquel ils croyaient avec conviction, en fermant les yeux ils n’avaient pas de mal à imaginer Harry, la baguette à la main se dressant face à des Mangemorts sans pitié. Il secoua la tête, la nausée venait par vagues, mais il avait promis de manger, de survivre.

Il se leva avec difficulté, le dos courbé, les muscles tendus, il semblait porter le poids du monde sur ses épaules, il se dirigea avec lenteur vers le bar où étaient posés ses médicaments, il claqua des doigts et une tasse de café apparu. Il sortit de leurs boites cinq pilules, trois blanches, une rose et une marron, de tailles et de formes variables. Il en avait marre chaque matin c’était le même rituel, usant, fatiguant, il devait se battre pour se lever, pour aller prendre son petit déjeuner dans la Grande Salle afin de faire bonne figure, pour donner ses cours et ne pas tuer ses élèves.

Il avala ses médicaments et se frotta vivement ses yeux, avant d’aller dans sa salle de bain afin de se doucher et de s’habiller.

SSSSS

Harry tournait en rond chez lui, il s’ennuyait, les attaques de Mangemorts s’espaçaient, ils préparaient certainement un mauvais coup, quelque chose d’énorme, il ne restait que peu de cibles auxquelles Voldemort ne s’était pas encore attaqué essentiellement : Poudlard et le ministère. Il y avait aussi Sainte Mangouste mais Harry doutait que le Lord Noir ne s’en prenne à cet établissement !

Il pourrait réviser un peu, afin de préparer son examen d’entrée pour l’académie d’Auror, son rêve depuis qu’il avait appris à connaître ce métier, mais à présent il était lassé, pourquoi faire cela alors qu’il risquait déjà sa vie tous les jours en affrontant des Partisans de l’héritier de Serpentard !

Il préféra parcourir des yeux l’album photo de ses années à Poudlard, avec nostalgie il redécouvrit les traits de l’enfant qu’il était, il éclata de rire en voyant certaines mimiques de Ron, des anecdotes lui revenaient en mémoire, surtout les blagues des jumeaux Weasley, sur certaines images Severus apparaissait en arrière plan, il fut frappé par les changements qui s’étaient opérés sur le visage de son ancien professeur.

Inexplicablement il éprouvait une certaine tendresse pour cet homme malade, pour cet homme qui avait tenu sa vie à bout de bras et maintenant c’était à son tour de lui rendre la pareille.

Il décida de faire une petite escapade dans le monde moldu, il avait besoin de se changer les idées d’oublier pour un temps assez court qu’il était l’unique espoir d’une communauté entière, il avait envie de vivre comme un jeune homme de dix-neuf ans, de ne pas se retourner constamment afin de voir si une baguette n’était pas braquée sur lui ou s’il n’était pas suivi.

Il traînait dans les rues, se ressourçant des sourires des inconnus qu’il croisait et des rires des enfants, Noël approchait, les vitrines se paraient de leurs décors les plus enchanteurs. En général cette période était celle où il déprimait, surtout que cette année, il ne passerait pas les fêtes chez lui, à Poudlard. En pensant à cela, il se demanda où Severus passerait le 25 et surtout s’il serait seul pour cette occasion. Il l’imagina devant un plateau, emmitouflé dans une couverture, assis sur son canapé dans la pénombre de son salon et son cœur chavira à cette idée.

Alors impulsivement il décida de passer cette soirée si particulière en sa compagnie, peut être cela lui permettrait de le connaître un peu mieux ! Cette décision accrocha un sourire éclatant à ses lèvres. Après sa balade il irait voir son ancien professeur pour l’inviter, en espérant que ce dernier accepte.

SSSSS

Severus s’effondra sur son canapé, aujourd’hui ses élèves lui avaient donné du fil à retordre, il ne comptait plus le nombre de chaudrons qui avaient explosé, ni le nombre de rejetons qu’il avait conduit à l’infirmerie. Un horrible mal de tête se profilait à l’horizon, il se releva et alla dans sa salle de bain prendre une potion calmante.

Il en ressortit lorsque des coups frappés à la porte se firent entendre, il grommela contre cet intrus qui venait au mauvais moment.

« Potter, pourquoi je ne suis pas surpris ? »

Harry grimaça en entendant le ton acerbe employé à son encontre, mais il ne se démonta pas, connaissant assez l’homme pour savoir que cela n’était qu’un moyen un peu pathétique de se protéger.

« Peut être parce qu’au plus profond de vous, vous souhaitiez que ce soit moi. »

En disant cela il entra dans l’appartement tout en lui adressant un clin d’œil, avant de s’esclaffer, devant le ridicule de la situation. Lorsqu’il se retourna, il fut ravi de voir que Severus souriait.

« Je suis venu pour vous demander ce que vous avez prévu pour Noël. »

Severus haussa un sourcil, Harry s’était toujours demandé comment il faisait ça, lui avait bien essayé devant le miroir mais c’était pathétique.

« En quoi cela vous intéresse ? »

« Voudriez-vous passer cette soirée avec moi ? »

Ce fut au tour de Severus d’éclater de rire.

« Et avec les Weasley ? Non merci ! »

Harry prit la liberté de s’assoire avant de détromper son ancien professeur.

« Après la mort de Bill, ils ont besoin de se retrouver en famille, sans pièce rapportée, alors j’ai refusé l’invitation ! »

« Donc vous êtes entrain de me demander de passer cette soirée en tête à tête avec vous ? Vous feriez mieux de faire un petit détour par l’infirmerie pour que Pomfresh vérifie si vous n’avez pas de commotions cérébrales ! »

Il n’eut comme unique réponse qu’un soupir exaspéré.

« Que voulez vous que je vous réponde ? OH oui c’est génial, j’ai toujours rêvé de ça et je suis surexcité à l’idée de passer une nuit avec vous …. »

Harry l’empêcha de poursuivre son sarcasme.

« C’est tout à fait ce que je voulais entendre ! Je vous attends à 20h à mon appartement je ferai le dîner moi-même ! »

Puis Harry s’éclipsa, il ne voulait pas donner l’occasion à Snape de refuser avec vigueur cette invitation, ainsi il était obligé de venir !

SSSSS

Pendant une semaine Harry avait du vivre les fenêtres fermées, afin d’éviter que le hiboux de Snape ne rentre chez lui, il savait ce que contenait cette missive, un refus et il ne voulait en aucun cas l’accepter. Ce qu’il commençait à ressentir pour son ancien professeur le mettait un peu mal à l’aise, il ne comprenait pas vraiment, ça lui paraissait tellement étrange. Ce n’était pas vraiment de l’amitié, il y avait trop de souvenirs douloureux entre eux, alors qu’est-ce que c’était ?

Il avait encore affronté les sbires de Voldemort, deux jours avant la veillée de Noël, il s’en était sorti sans trop de blessures malgré un esprit légèrement vagabond, il avait réussi à dévier in extremis un sort de torche humaine visant Hermione.

Severus arrivait dans deux heures et quasiment rien n’était prêt ! Il avait passé toute la journée à briquer son appartement, on pouvait à présent manger par terre alors qu’habituellement on y voyait même pas le sol !

Il fila prendre une douche, exceptionnellement il avait choisi avec soin ses habits, un pantalon à pince noir et un pull gris avec un col en V, pendant le court laps de temps qu’il passa sous l’eau, il se demanda de quoi il allait bien pouvoir parler durant cette soirée !

SSSSS

Severus râla en sortant de sa salle de bain, il n’avait vraiment aucune envie de passer sa soirée avec le Survivant, mais Dumbledore ayant eu, il ne savait comment, vent de l’invitation, lui avait fait jurer solennellement d’essayer de passer un moment agréable !

Il s’habilla en vitesse, passa un épais manteau et sortit des ténébreux cachots, d’un pas pressé sortit de l’enceinte de ce château qui pesait trop sur ses nerfs et sur son humeur ! Il transplana devant l’immeuble du jeune homme, c’était une ancienne usine en brique rouge, réhabilité, avec les hautes cheminées pointant vers le ciel et des immenses baies vitrées s’ouvraient sur la rue.

Il sonna avec hésitation, une voix sortit de nulle part, l’invita à monter. Arrivé au premier étage, il fut surpris de se rendre compte qu’une porte était entrouverte, il la poussa et pénétra dans le lumineux salon, Harry, un tablier ceignant sa taille terminait de mettre la table, dans un coin un élégant sapin paré de quelques gracieuses décorations.

Harry arborait un sourire radieux, il avait mis les petits plats dans les grands, Severus lui tendit une bouteille de vin (c’était la seule idée de cadeaux valable qu’il avait eu et avec un peu de chance lui aussi pourrait en profiter un tout petit peu !)

Harry se débarrassa d’un claquement de doigt de son tablier, et fit signe à son invité de prendre place dans le canapé moelleux non loin de lui.

Aucun des deux n’osait entamer la conversation, d’ailleurs par où commencer ?

« Un verre de whisky pur feu, ça vous dit ? »

Severus fit un geste vague de la main.

« Je n’ai pas encore pris mes médicaments, il vaut donc mieux que j’évite les alcools forts. »

Harry grimaça, il avait oublié ce détail.

« Un cocktail sans alcool alors ? »

« Ça sera parfait ! »

SSSSS

« Vous vivez seul ? »

Harry se retourna brusquement, face à la question, il avait failli faire tomber le verre qu’il tenait dans sa main.

« Je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise, c’est juste que c’est un grand appartement. »

« Lorsque tout est fini…… J’ai besoin de me retrouver seul, au calme et puis rares sont les personnes qui supporteraient de partager ma vie. »

Un sourire ironique effleura les lèvres de Severus.

« La plupart des sorcières de votre age ne rêvent que de ça. »

Harry lui tendit son verre et s’installa un peu plus près de lui.

« Elles en rêvent mais combien seraient prêtes à m’attendre tranquillement ici, alors que je risque ma vie sur les champs de batailles, se demandant si je rentrerai et si c’est le cas dans quel état. Et est-ce que c’est ce que je souhaite ? Une gentille jeune fille m’attendant, une Pénélope des temps modernes, est-ce que je supporterais cela ? Je n’en suis pas si sûr, en fait je crois que je ne sais pas réellement ce que je veux. »

« Vous avez encore le temps. »

« Pas si sûr ! »

Et la vérité heurta violemment l’aîné, il risquait de mourir en n’ayant que peu vécu, sa vie ne tenait qu’à un fil et pourtant il continuait à sourire et lui dans quel hôpital, dans quel regard dégoutté, dans quelles insultes avait-il perdu espoir ?

« Désolé, je ne voulais pas casser l’ambiance. »

Severus adressa un franc sourire à son élève, depuis qu’il avait appris sa maladie, cela ne lui était arrivé que peu de fois.

SSSSS

Ils mangèrent en silence leur entrée, de la langue de Lucullus sur des toasts tièdes avec un peu de confiture de griottes, Harry avait toujours aimé mélanger le sucré et le salé, Severus en profitait pour une fois que son estomac le laissait tranquille ! Il baissa les yeux lorsqu’il sortit les quatre comprimés qu’il devait avaler au cours de son repas, inexplicablement, il avait honte, s’il avait pu il s’en serait passé, juste pour ce soir, une petite incartade à ce traitement si contraignant.

En relevant son regard, il croisa celui du Gryffondor, ce dernier cherchait quelque chose à dire ou à faire pour ne pas qu’il se sente gêné de cette faiblesse affichée. Il lui raconta alors le dernier tour joué par les jumeaux Weasley, ces derniers avaient surpris leur monde en arrivant à faire rire leur famille si peu de temps après la mort de leur frère aîné et puis il enchaîna sur toutes les blagues auxquelles il avait participé au collège.

SSSSS

La discussion prit un tour agréable, intime aidé en ça par les chandeliers garnis de grandes et longues bougies blanches. Severus ne manqua pas de féliciter le jeune homme pour ses talents culinaires.

Ils dégustèrent la bouteille de vin et mangèrent le plat principal du canard au miel avec des pêches, l’atmosphère était légère, gaie, Harry proposa une petite ballade dans le parc d’à côté, histoire de faire un peu de place pour le dessert, et Severus accepta sans trop rechigner.

La neige tombait rendant cette nuit encore plus féerique, l’âme de Severus fut soulagée momentanément d’un poids, ils se sentaient aspirés dans une spirale de bonheur, la guerre et la maladie étaient refoulées.

Harry ramassa un peu de neige et avec tout le courage qui l’habitait, il la glissa dans le cou de son invité, ce dernier sursauta à cause du choc thermique, se rua sur son ancien élève et le renversa sur le fin tapis de neige. Ce dernier ne se laissa pas faire et réussi à embarquer Severus dans sa chute, pendant de longues minutes ils se chamaillèrent comme des gamins qu’ils n’étaient plus.

A bout de souffle, ils se relevèrent et allèrent s’assoire sur un banc en bois, sous un lampadaire.

« Potter… »

« Harry ! »

« Oui, Harry, si vous voulez, y a que vous pour avoir une attitude aussi puérile ! »

Les yeux verts faillirent sortir de leurs orbites.

« Quoi ? Prétendez que vous n’avez pas ri tout à l’heure ! »

« Mais alors pas du tout ! »

La réponse était plus que sarcastique et cela plu à Harry, il aimait l’idée qu’il était le seul à le faire rire, le seul pour qui il laissait tomber ses défenses, il l’imaginait fragile et tendre sous cette carapace.

Une quinte de toux anima celui qui était assis à côté de lui, un brusque élan de tendresse s’empara de Harry, il posa ses lèvres sur celles, légèrement bleuies par le froid, de l’ancien espion, celui-ci ferma les yeux alors qu’une chaleur agréable l’envahissait. Harry glissa sa main dans le cou de son aîné, voulant approfondir ce baiser, mais celui-ci arrêta son geste et se sépara brutalement de lui.

« Qu’est ce que vous voulez de moi Potter ? Je ne suis pas une de vos admiratrices en chaleur ! »

La honte monta au visage de Harry.

« Je… enfin… heu… Je sais pas ce qui m’a pris, on passait un moment agréable tous les deux et j’ai voulu le prolonger. »

« Et vous vous êtes dit tiens si je scotchais mes lèvres aux siennes ?! »

Severus était plus que sur la défensive, cela se voyait à sa façon de se tenir et bien sur à son ton acerbe.

« Non ce n’est pas ça mais j’en avais envie, et je pensais que c’était aussi votre cas. »

Les yeux de Harry s’écarquillèrent lorsqu’il vit son interlocuteur sortir un paquet de cigarettes de sa poche et un briquet, et commençait à en allumer une, malgré le tremblement nerveux qui s’emparait de ses mains.

« La n’est pas la question, je ne compte pas avoir une aventure avec vous. Avec personne d’ailleurs. »

La fin de la phrase, était étouffée par un sanglot sourd, Harry obligea, celui qui avait brisé les croyances sur son père, à relever son visage, il fut bouleversé par les sillons de larmes qu’il vit apparaître sur ce visage pâle.

« MERDE ! J’en ai marre, ces foutus médicaments ont fait de moi un chialeur ! »

Le jeune homme essaya de le calmer en l’attirant dans ses bras, mais il échoua face à sa nervosité.

« Je comprends pas, qu’est ce qui vous fait si peur ? Qu’est ce qui vous rend si nerveux ? »

Un rire démoniaque s’échappa de la gorge sèche de Severus et s’éleva dans la nuit.

« Vous n’avez toujours pas compris ? Je vous aurai cru plus perspicace. J’ai le Sida. »

Une multitude d’anges eut le temps de passer. Harry mit du temps à comprendre réellement la situation et lorsque enfin il réalisa Severus était déjà partit.

Il s’affaissa sur le banc, prenant sa tête entre ses mains, il n’y croyait pas, il devait faire un cauchemar, Severus ne pouvait pas avoir cette maladie, ce n’était pas possible, il n’y avait que les drogués et les pervers qui pouvaient contracter cette maladie, en tout cas c’est ce que son oncle Vernon lui répétait constamment.

En repartant chez lui, son regard se posait sur les fenêtres éclairées et décorées aux couleurs de Noël, il pouvait entendre les chants, les rires, parfois il distinguait des silhouettes s’entrelaçant, et son esprit s’égara vers Severus , il était seul chez lui, face à sa maladie en ce soir si particulier.

SSSSS

Severus était rentré directement au château, pour se terrer au fond de ses cachots, par son aveux, il avait repoussé Harry aussi loin que possible de lui, il avait désiré lire le dégoût dans son regard mais face à ce sentiment il en aurait presque pleuré. Dans ces yeux émeraudes, il y avait vu aussi de la pitié et il ne pouvait pas le supporter, pas chez cet homme, il avait confiance en lui, au fond il espérait qu’après cet aveux Harry tenterait à nouveau de l’enfermer dans son étreinte rassurante et cette fois là il n’aurait pas résisté, il ce serait laisser aller contre ce corps chaud.

Il passa des heures à se maudire de sa propre faiblesse, il s’était juré de ne plus entretenir de relations, flirts avec qui que ce soit, le jour où il avait appris qu’il était le porteur de cette maladie. Et Harry commençait à prendre trop de place dans sa vie, pour son propre bien. Il s’écroula sur son lit, mais cette nuit là, Morphée ne trouva pas le chemin des cachots.

SSSSS

Il l’avait fait, le 27 Décembre, Harry en compagnie de sa garde rapprochée, avait pris d’assaut le quartier général de Voldemort. La bataille était âpre, les sorts fusaient, l’Ordre prenait le dessus, alors que le Lord Noir essayait de s’enfuir. Harry se mit à courir, il savait que derrière ses amis le protégeraient

Finalement après un dérapage en règle en prenant un virage, il eut la satisfaction de trouver un Tom Jedusor bloqué, mais malheureusement la baguette toujours à la main !

Ils se firent face pendant un long moment, le temps était enfin venu, l’affrontement était inévitable mais pour une fois ils se retrouvaient en face, seul à seul. Entre ces deux hommes, il n’y avait qu’une chose qui les différenciait, l’un d’eux avait une promesse à tenir.

Bien que sa force soit légèrement inférieure Harry avait pour lui une pugnacité supérieure à celle de son ennemi, et puis il voulait revoir Severus, s’expliquer avec lui, continuer à découvrir l’homme sous la carapace.

SSSSS

Le directeur était anormalement nerveux, Severus n’avait eu aucun mal à comprendre ce qui se tramait, il se réfugia encore dans ses appartements au grand dam de son employeur et ami, il évitait les autres, il voulait penser qu’il était le seul à vivre sur cette terre, comme si cela allégeait un peu son fardeau. Il voulait oublier les combattants qui perdraient irrémédiablement leur vie durant cette journée, oublier Harry qui risquait de disparaître aussi, même si au fond de lui une petite voix lui soufflait que tout espoir n’était pas perdu, qu’il lui avait promis de survivre. Et cet insupportable Gryffondor tenait toujours ses promesses n’est-ce pas ?

Pour la première fois depuis des années il regretta de ne pas se retrouver au cœur de l’action, afin de faire ce qu’il avait toujours fait jusqu’à présent : protéger le Héros fragile du monde sorcier. Il aurait voulu assister à la destruction de son ancien maître, le voir souffrir comme lui avait souffert tout au long de ces années.

Depuis son lever il se sentait fébrile, il avait mis ça sur le dos des deux dernières nuits sans sommeil, mais lorsqu’une douleur thoracique foudroyante se fit ressentir il comprit que c’était beaucoup plus grave que ça.

... à suivre

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