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 Sujet du message: [Finie] Lune Rouge - Remus/Sirius - PG13
MessagePosté: 19 Nov 2005 18:44 
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Salut !

Une petite fic Remus/Sirius du temps des Maraudeurs que je vais vous poster en deux fois (histoire de faire durer un peu le suspense... et d'avoir plus de review ! :wink:).

Il n'y a pas de lemon... juste un passage disons... suggéré...

Cybelia.

-----------------------------

Lune Rouge

Remus :

Cela doit bien faire une dizaine de fois que je relis ce passage. Je n’arrive pas à me concentrer alors que mes meilleurs amis sont en train de préparer leurs bagages, en ce soir de début de vacances de Noël. Peter est tout heureux de rentrer voir ses parents. Sirius et James discutent des choses qu’ils feront lorsqu’ils seront chez les Potter. Et moi, je vais rester seul, comme d’habitude. D’un côté, ça me chagrine de les voir partir, surtout cette année où la pleine lune tombe le soir du 24 décembre, m’empêchant d’assister à la petite fête annuelle de Dumbledore. D’un autre, je suis heureux qu’ils partent justement cette année, celle de mes 16 ans…
Alors que j’essaye de me concentrer un peu sur mon grimoire de potions, une phrase de Sirius me fait sursauter…

Sirius :

Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas ! James va m’en vouloir, mais je ne peux pas faire ça…
Je rouvre brutalement ma valise sous les yeux ébahi de mes amis.
— Qu’est-ce que tu fais, Paddy ? Tu as oublié quelque chose ?
— Prongs… Tu m’excuseras auprès de tes parents, mais je ne peux pas venir avec toi cette année.
— Pourquoi ?
— Tu as regardé le calendrier lunaire ? La pleine lune tombe le 24 décembre, il est hors de question que je laisse Moony tout seul !
— Mais…
Je vois Remus se lever de son lit et s’approcher, l’air ennuyé.
— Ca ira, Sirius. Tu ne vas pas gâcher tes vacances pour moi…
— Tu ne discutes pas ! Je reste !

Remus :

Qu’est-ce que je peux faire ? Il ne faut pas qu’il reste ! Mais, connaissant Sirius, je ne pourrais jamais le persuader de partir sans lui donner une raison valable… et je ne peux pas plus lui dire la vérité que le laisser m’approcher lors de cette pleine lune. Qu’est-ce que je vais faire ? Dumbledore ! Je vais aller lui parler… mais je ne peux pas lui dire la raison qui pousse Sirius à rester puisqu’il n’est pas censé connaître mon secret… Merlin, aidez-moi !
Mon ami attend ma réaction. Je me force à sourire.
— Merci, Paddy…
Il m’adresse un immense sourire tandis que ses vêtements réintègrent sa commode. Je retiens un soupir, puis retourne sur mon lit pour essayer de reprendre ma lecture, mais c’est impossible maintenant pour moi de garder les yeux posés sur mon livre. Il faut absolument que je trouve un moyen d’éloigner Sirius de moi… oui, mais lequel ?

Quelques heures plus tard, James et Peter nous quittent pour rejoindre leurs familles. Sirius et moi leur disons « au revoir » devant la grande porte, puis retournons dans la salle commune des Gryffondors. Il n’y a personne, nous sommes les seuls élèves de notre Maison à être restés cette année. Ca me soulage un peu, même si j’aurais préféré être réellement seul… Je vais aller parler à Dumbledore. Même si je ne lui dit pas tout, je pense qu’il pourra m’aider…

Sirius dort enfin… Je me lève sans bruit, prends la cape d’invisibilité de James et la Carte du Maraudeur qu’il a laissées à Paddy en prévision de la pleine lune, puis quitte le dortoir. Une fois dans la salle commune, je tapote la carte avec ma baguette en murmurant :
— Je jure que mes intentions sont mauvaises.
Le plan de Poudlard apparaît, agrémenté de petits points qui se déplacent, indiquant les différentes personnes présentes dans le château. Dumbledore est dans son bureau. Je m’y dirige rapidement. Une fois devant la gargouille, je lance le mot de passe :
— Rouleau de réglisse.
Je monte sur les escaliers tournant en me demandant pour la millième fois, au moins, pourquoi notre Directeur apprécie autant les confiseries moldues. Une fois devant la porte, j’hésite, mais me décide finalement à frapper.
— Entrez !
Lorsque je pénètre dans son bureau, Dumbledore ne semble pas surpris de me voir.
— Bonsoir, Monsieur Lupin. Ne devriez-vous pas être au lit à cette heure avancée de la nuit ?
— Bonsoir, Monsieur le Directeur. Je… il faut que je vous parle… c’est très important…
— Asseyez-vous. Je suppose que vous êtes là à cause de la Lune Rouge et de la présence de Monsieur Black au château durant ces vacances.
Ebahi comme toujours par sa perspicacité, je bredouille :
— Oui… je… j’ai peur que… je ne voudrais pas…
Je reprends mes esprits et lance d’une traite :
— Je ne veux pas faire de mal à Sirius !
— Qui vous dit que vous lui en ferez ? demande t’il en me jetant un regard inquisiteur par-dessus ses lunettes en demi-lune.
— Je… la Lune Rouge… mon âge… enfin… vous savez…
— Je sais. Et je comprends votre inquiétude… Que voulez-vous de moi ?
— Je ne sais pas trop… éloigner Sirius ces jours-là…
— Cela risque d’être difficile… A moins que…
Son sourire entendu ne me dit rien qui vaille.
— Votre ami ne devait-il pas avoir une retenue avec le Professeur McGonagall à la rentrée ?
— Euh… je crois que si…
— Compte tenu qu’il est resté ici pour les vacances, nous pourrions avancer sa retenue, de façon à l’occuper durant les journées concernées.
Je ne suis pas certain que mon ami apprécie, mais si c’est la seule solution pour qu’il ne risque rien, je suis prêt à accepter de l’entendre râler pendant les quelques jours de vacances qu’il restera après ça.
— C’est une bonne idée.
— Merci. Maintenant, allez vous coucher, vous allez avoir besoin de repos.
— D’accord. Bonne nuit, Monsieur le Directeur.
— Bonne nuit, Monsieur Lupin.
Je retourne dans mon dortoir, soulagé et m’endors presque immédiatement.

Sirius :

Là, y’en a marre ! Ca fait trois jours entiers que je passe en retenue avec McGonagall ! Mais c’est quoi cette embrouille ? J’arrive tout juste à m’éclipser à la tombée de la nuit pour rejoindre Moony à la Cabane Hurlante. Je n’ai rien dit jusque là, ou presque, mais là, j’en peux plus ! Je vais finir par m’énerver si ça continue… Bon, la pleine lune est finie depuis l’aube… Remus est à l’infirmerie et se repose. Et moi, je suis encore ici, à faire des exercices de métamorphose avec la vieille chouette. Ca m’énerve !
— Monsieur Black ! Veuillez faire un peu plus attention à ce que vous faites, s’il vous plait !
— Oui, Madame...
Elle m’agace… faut absolument que je trouve le moyen de me tirer d’ici pour rendre visite à Moony. Il doit se dire que je l’ai abandonné… Argh ! J’enrage ! Mais que faire ?
Alors que je suis en train d’imaginer un plan d’évasion, la voix de McGo me fait sursauter :
— Où est votre livre, Monsieur Black ?
Quel livre ? Ah, mon livre de métamorphoses… euh… j’en ai fait quoi déjà ? Ah oui, je l’ai prêté à Moony et il a du le garder avec les siens au dortoir… oh oh…
— Je l’ai oublié dans mon dortoir.
Elle soupire bruyamment, puis me lance :
— Allez le chercher, je vous prie.
Je n’attends pas qu’elle me le demande deux fois. C’est enfin l’occasion que j’attendais de pouvoir m’échapper. Une fois au dortoir, je prendrai la Carte du Maraudeur, la cape de James et j’irai à l’infirmerie voir Remus.
J’ouvre ma valise où j’ai caché mes « trésors » puis les en sors, faisant tomber sur le sol l’un de mes livres de cours, celui de Défense Contre les Forces du Mal. Je me penche pour le ramasser et constate avec amusement qu’il s’est ouvert tout seul à la page des loups-garous. Alors que je m’apprête à le fermer, mes yeux se posent sur une phrase qui fait bondir mon cœur dans ma poitrine. Je la relis trois fois. Je n’arrive pas à y croire, mais ça explique tout ! Pourquoi Remus ne tenait pas à ce que je reste et pourquoi j’ai passé les trois derniers jours en retenue avec McGo ! Et maintenant… que faire ? Il ne faut pas que j’éveille les soupçons si je veux aller voir Remus ce soir à l’infirmerie.
Alors que je redescends les escaliers en courant pour retourner en retenue, la providence décide de me donner un petit coup de pouce… en me faisant rater une marche. Je vais m’écraser un étage plus bas et ma tête rencontre douloureusement le sol. Je perds connaissance.

Lorsque je me réveille, je suis à l’infirmerie, Dumbledore à côté de mon lit.
— Comment vous sentez-vous ?
— Mal à la tête…
— Vous avez une jolie bosse, mais rien de grave. Mme Pomfresh vous a appliqué une compresse et tout ça aura disparu demain matin.
Il me sourit, puis s’éloigne. Je remarque alors que McGo est là aussi et semble inquiète… sûrement pas pour ma tête ! Pomfresh s’approche et me donne un verre. Je sais ce qu’il y a dedans avant qu’elle ne me le dise : une potion de sommeil. Mais je ne veux pas dormir ! Remus est juste à côté dans le lit entouré par un rideau. Je veux le voir ! Je prends le verre, essayant de trouver comment ne pas avaler cette satanée potion et, encore une fois, le destin me donne un coup de pouce car, au moment où je vais l’avaler, la porte s’ouvre sur un élève de deuxième année de Poufsouffle qui saigne abondamment du nez. Pomfresh se précipite vers lui. J’en profite pour vider discrètement la potion dans la plante sur ma table de chevet. Puis, je pose le verre et fais semblant de m’endormir brutalement (j’ai pris assez souvent de cette potion pour en connaître les effets immédiats !). J’écoute attentivement les bruits autour de moi. Je distingue parmi eux les voix de Dumbledore et McGonagall.
— Vous êtes certain qu’il n’y a aucun risque ?
— Non. La Lune Rouge est terminée. Monsieur Lupin va dormir jusqu’à demain et Monsieur Black également. Nous pouvons les laisser ici, tout se passera bien.
— Si vous le dites.
La voix de la vieille chouette n’est pas convaincue, mais Dumby ajoute :
— Allons, Minerva, venez. Vous ne voulez tout de même pas rater le dîner ?
Ils sortent. J’entends Pomfresh congédier le Poufsouffle après l’avoir soigné. J’ai sommeil… pourtant, il ne faut pas que je m’endorme… ou alors, juste quelques minutes… le temps qu’il fasse assez nuit pour que je puisse aller voir Moony… juste quelques minutes…

Remus :

Sirius ! Qu’est-ce qu’il fait ici ? Il ne faut pas ! Il ne doit pas rester ! Pourquoi Dumbledore le laisse ici alors qu’il sait très bien l’effet de la Lune Rouge sur moi ? Il ne doit pas rester ! Je vous en prie, faites-le partir !
Je soupire. Je ne peux rien faire… ils sont tous sortis… Mme Pomfresh m’a donné une potion de sommeil, mais elle n’a aucun effet sur moi ce soir. La Bête est la plus forte. Je la sens se réveiller. Pas comme d’habitude, non… Cette fois-ci, ce n’est pas le prédateur qui m’envahi… disons pas le même que les autres fois.
Lorsque je suis sûr d’être seul dans la pièce avec Sirius, je prends ma baguette et jette un sort d’insonorisation sur l’infirmerie. Puis, je m’avance doucement vers le lit de mon ami. Il dort paisiblement. En le voyant, mes plus bas instincts se réveillent. Je suis terrorisé. Je ne veux pas lui faire de mal… mais je n’ai pas le choix… Mon odorat se focalise sur les phéromones qui émanent de son corps endormi. La Bête sait ce qu’elle veut… et ce que je ne veux pas ! Je m’approche encore. Sirius est sur le ventre, le visage enfouis dans son oreiller. Il n’a pas conscience du danger qui s’avance vers lui. Je ne veux pas… Que quelqu’un m’arrête avant que je commette l’irréparable ! Mais il n’y a personne… juste ma proie et moi…
Je monte sur le lit, à califourchon au-dessus des cuisses de mon ami. Je me penche vers lui, hume son odeur si familière et troublante. La Bête a faim… elle a besoin d’être rassasiée et rien ni personne ne pourra l’en empêcher…

C’est fini… la Bête est repue… Je retourne dans mon lit et j’ai envie de mourir. Là-bas, Sirius dort toujours, inconscient de ce qui vient de se passer. Je n’ose pas imaginer sa réaction lorsqu’il se réveillera et découvrira ce que je lui ai fait… Parce que je suis certain qu’il saura que c’est moi… Je veux mourir… Je ne mérite pas de vivre… Alors que je me recroqueville sur mon lit, la Bête s’endort enfin. Et, je reste là, envahi par le dégoût de ce que je viens de faire à celui qui compte plus que quiconque pour moi.

Sirius :

J’ai mal… Je ne pensais pas que ça ferait aussi mal. Bien sûr, j’aurais pu l’arrêter, empêcher Remus de continuer… mais je n’en avais pas du tout envie. J’ai réussi à faire semblant de dormir jusqu’au bout, me mordant les lèvres pour ne pas gémir lorsque la douleur se faisait trop forte… ou quand le plaisir m’a soudain submergé… de toutes façons, je me demande s’il m’aurait entendu… Il faut que je trouve une solution pour faire disparaître les traces qui maculent mon ventre avant que Pomfresh ne vienne… mais si je bouge, Remus saura que je ne dors pas…
J’ai eu peur, bien sûr, lorsqu’il est monté sur mon lit mais… mon désir était plus fort… Je voulais savoir… avoir la confirmation de ce que j’ai pensé en voyant cette phrase dans mon livre de cours… Et je le voulais, lui… Je me suis rendu compte que ça fait des mois que j’avais envie que notre relation évolue, mais je n’ai jamais osé faire le premier pas, de peur de le perdre… Je ne supporterai pas de le perdre…
Ca fait vraiment mal… je vais pas pouvoir m’asseoir correctement pendant quelques jours… c’est vraiment étrange… je devrais me sentir mal, souillé, humilié, sali… et pourtant non… tout ce que je ressens, c’est une envie immense de parler à Remus, de lui dire qu’il n’est pas un monstre, que je veux rester pour toujours près de lui… que ce qu’il m’a fait cette nuit, même si je n’étais pas totalement consentant, ne m’a pas dégoûté de lui, au contraire… Je retiens un soupir et un sanglot. Quelle sera sa réaction lorsque je lui dirais ce que je ressens ? Malgré tout ça, je me demande s’il voudra encore de moi…

Je me réveille en sursaut. J’ai du me rendormir finalement. J’ouvre lentement les yeux et soupire de soulagement en constatant que le rideau autour du lit de Remus est tiré et qu’il n’y a personne d’autre dans la pièce. Je me redresse, attrape ma baguette sur ma table de chevet et murmure un sort de nettoyage sur mes draps maculés. Heureusement que Pomfresh n’a rien vu de ça ! Je m’assieds et tends l’oreille. Tout est silencieux… un peu trop même… Je me lève, rajuste mon pantalon de pyjama qui a un peu glissé sur mes hanches, puis me dirige vers le lit de mon ami. Lorsque j’entrouvre le rideau, je me fige, pris d’une angoisse subite : il n’y a personne ! Où peut-il bien être ?

A suivre...


Dernière édition par cybelia le 11 Juin 2006 12:20, édité 1 fois.

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MessagePosté: 20 Nov 2005 10:36 
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Mais tu n'as pas le droit de finir comme ça :cry:
Arf j'aime vraiment beaucoup ton idée sur cette fic ^-^ et je suis pressée de voir comment Remus va réagir!!!
La suite siltoplééééééééééé *petits yeux*

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C'est très intéressant tout ça! Mon pôv tit Remus est bien torturé! J'ai hâte de voir leur confrontation!

:suite: :suite: :suite:

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MessagePosté: 20 Nov 2005 15:32 
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:reviews:

Bon, voilà la deuxième partie de cette fic. :D

Cybelia.

-----------------------------

Remus :

Allez, un peu de courage ! Tu es un Gryffondor ! Tu dois le faire !

Debout sur le parapet de la tour, je regarde le sol, au loin en bas. Pris d’un vertige subit, je chancelle, mais la peur m’envahit et je redescends, incapable d’aller jusqu’au bout de mon geste. Je m’effondre sur le sol. La honte est trop forte ; elle m’empêche de respirer. Je suffoque, recroquevillé contre le muret, trempé de pluie. Je ne sens pas le froid. Je me sens si mal… je veux mourir mais je n’ai pas le courage de sauter du haut de cette tour… Pourtant, je dois le faire…

Je me relève en titubant et remonte sur le parapet. Allez, ce n’est rien… juste un petit pas à faire… Juste un pas et tout sera enfin terminé… Juste un pas et je ne ferai plus jamais de mal à personne… Juste un pas… un tout petit pas…

Sirius :

J’ouvre la porte de la tour, le cœur battant à tout rompre. Il est là, dans son pyjama, trempé jusqu’aux os, debout sur le parapet. Il oscille dangereusement vers le vide. Je n’ose pas parler, j’ai peur de le faire sursauter. Mais, si je ne fais rien…

Je lève ma baguette et lance un sort d’attraction sur mon ami. Ses pieds quittent le parapet et il atterrit près d’un mètre en arrière, me tournant toujours le dos. Son dos est voûté, ses poings serrés. Je m’approche doucement.
— Remus…
Il ne bouge pas. Sa voix me parvient, très faible. A cause du vent et de la pluie, je dois tendre l’oreille pour ne pas perdre un seul mot.
— Va t’en, je t’en supplie…
— Non. Je ne te laisserai pas sauter dans le vide !
Est-ce le ton sec que j’ai employé qui le fait réagir ? Toujours est-il qu’il se retourne enfin vers moi, mais ses yeux restent fixés sur le sol.
— Je sais que ce que j’ai fait est impardonnable… Et je ne veux pas perdre ton amitié…
Je l’arrête en levant la main.
— Remus… Il y a une chose que tu dois savoir… Je ne dormais pas…
Il lève enfin la tête vers moi, une lueur horrifiée illumine ses si beaux yeux noisettes pailletés d’or.
— C’est impossible ! Non…
Il recule et bute contre le parapet dans son dos. Je ne bouge pas, toujours terrorisé à l’idée qu’il saute.
— Rem… laisse-moi t’expliquer…
— Pourquoi tu ne m’as pas arrêté ? Pourquoi tu m’as laissé te… te…
— Parce que je savais ce qui allait se passer. Je l’ai vu dans mon livre de Défense Contre les Forces du Mal. Et… je voulais savoir si tu irais jusqu’au bout…
— Pourquoi ? me demande t’il encore une fois, la voix tremblante.
Je n’y arrive pas… j’ouvre la bouche pour lui dire mais les mots se bloquent dans ma gorge… et si j’avais fait erreur ? Si ce qui est marqué dans ce livre est faux ? S’il m’a choisi juste parce qu’il n’avait personne d’autre à sa portée ?
Je soupire. Je n’ai pas le choix. Si je ne lui dis rien, je vais le perdre… et si je lui dis… je le perdrais peut-être aussi… tant pis, je dois tenter le coup ! Je m’approche doucement de Remus qui détourne la tête. Je prends son menton dans ma main et l’oblige à me regarder.
— Si je t’ai laissé faire… si je voulais savoir… c’est parce que je suis tombé amoureux de toi…
Alors qu’il ouvre de grands yeux ronds et la bouche pour m’interrompre, je ne lui en laisse pas le temps.
— Non, laisse-moi finir ! Je t’aime, Remus. Je ne sais pas depuis quand, mais je sais que je t’aime du plus profond de mon cœur… Alors, quand j’ai lu que lorsque la lune est pleine aux alentours de Noël, l’année des 16 ans d’un loup-garou, il choisit l’être qui sera son âme sœur jusqu’à sa mort, j’ai compris que c’était le moment où jamais… La Lune Rouge… Le seul moyen pour moi de savoir si tu partages mes sentiments…

Remus :

Je suis sous le choc. Il m’aime ! Il m’aime ! Sirius Black m’aime ! Et j’ai tout gâché…

Je ne peux plus soutenir son regard si noir, si intense. Je repousse un peu brusquement sa main, ne supportant plus le contact de ses doigts sur ma mâchoire. Je me sens si mal… Je lui demande dans un souffle :
— Comment peux-tu m’aimer après ce que je t’ai fait ce soir ? Tu devrais me haïr…
Je sens sa présence derrière moi, si près que son torse frôle mon dos. Je sens son souffle sur ma nuque. Je veux qu’il s’en aille… et qu’il reste… Ses bras s’enroulent soudain autour de ma taille et il pose sa tête sur mon épaule.
— Je t’aime, me murmure t’il à l’oreille. Je ne veux pas te perdre… je veux… je veux savoir si tu m’as réellement choisi…
Je suis choqué par ses mots. Bien sûr que je l’ai choisi ! A ma plus grande honte et mon plus grand désespoir, je l’ai choisi… Je l’aime si fort depuis si longtemps… Je n’en peux plus, je sens mon cœur se déchirer de douleur. J’éclate en sanglots subitement. Mes larmes se mêlent à la pluie sur mes joues. Il attend ma réponse, mais je suis incapable de parler. Je sens mes jambes se dérober. Je tombe à genoux, mais il ne me lâche pas. Il me tourne un peu vers lui et me serre dans ses bras. J’aimerais le repousser… et lui rendre son étreinte… Je l’aime…

Sirius :

Je ne sais pas quoi faire… voilà maintenant près d’une heure qu’il pleure dans mes bras. Je ne pensais pas qu’il était possible d’avoir autant de larmes en soi. Ca me fait mal de le voir comme ça. Je ne supporte pas de le voir souffrir… pour moi, chaque pleine lune est un supplice car je sais que la transformation est douloureuse… il ne sait pas le nombre de fois où j’ai quitté le dortoir avec la cape d’invisibilité de James pour aller le voir dormir à l’infirmerie…
Le jour commence à se lever. Si Pomfresh s’aperçoit de notre absence, elle va alerter Dumbledore… Il faut qu’on retourne là-bas…
— Remus… on doit redescendre à l’infirmerie. Ils vont nous chercher…
Il passe une main sur son visage trempé de larmes et de pluie.
— Tu as raison.
Je l’aide à se relever et nous rentrons. Je nous jète un sort de séchage tandis que nous descendons rapidement les escaliers de la tour. Nous avons à peine le temps de nous remettre chacun dans notre lit que Mme Pomfresh déboule dans la salle pour nous voir. Elle ne semble rien remarquer de ce qui s’est passé cette nuit, heureusement ! Lorsqu’elle a fini de m’examiner, elle me lance joyeusement :
— Bien, Monsieur Black. Vous pouvez réintégrer votre dortoir !
— Oui, Madame…
Je ne me sens pas d’humeur à râler. J’aimerais bien rester avec Remus, mais je sens qu’il lui faudra du temps. Il a besoin de rester seul un moment, je pense.

Une fois dans le dortoir, seul, je me laisse tomber sur mon lit, totalement épuisé par les derniers évènements. Je ferme les yeux mais les rouvre aussitôt en entendant le loquet de la porte. Je m’assieds, surpris.
— Remus ? Je pensais que tu resterais un peu à l’infirmerie.
— Moi aussi, soupire t’il en s’asseyant sur son lit.
Il évite toujours mon regard. Je n’en peux plus ! Il faut que je fasse quelque chose ! Je me lève d’un bond et me précipite sur lui, le faisant basculer sur son matelas. Etendu sous moi, je le vois se crisper, la tête tournée pour éviter que nos regards se croisent.
— Remus… je dois savoir si tu m’aimes.
— Oui… souffle t’il dans un murmure.
Mon cœur fait un bond. Il m’aime ! Bon, je m’en doutais un peu, vu tout ce qui s’est passé cette nuit, mais là, il me le confirme enfin !
— Mais il ne faut pas…
Je m’énerve.
— Pourquoi ? je demande en me redressant et en m’asseyant sur ses cuisses. Pourquoi est-ce que tu me repousses ? Bon… c’est vrai que notre première fois a été beaucoup plus… douloureuse… que je ne pensais… mais je t’aime ! Et je n’ai pas envie de cette première fois soit la dernière…

Remus :

Comment peut-il dire ça ? Comment peut-il encore m’aimer ? Je ne le mérite pas… Je prends mon courage à deux mains et tourne enfin la tête vers lui, plongeant mon regard dans ses yeux si noirs. Il se penche à nouveau sur moi et une mèche brune glisse devant son visage. Je ne peux empêcher ma main de monter remettre en place les cheveux derrière son oreille. Sirius en profite pour attraper mes doigts dans les siens et les embrasse. Un frisson me traverse alors que ses lèvres se posent sur ma paume, puis remontent lentement déposer des baisers sur mon poignet. J’ai envie de l’arrêter, mais j’ai perdu toute ma volonté lorsque j’ai soudé mon regard au sien. Il relâche enfin ma main qui retombe mollement sur le matelas.
— Je t’aime… Ne me repousse pas…
Il se penche encore plus, son visage est si près du mien que je sens son souffle sur mes lèvres.

Je ne veux plus lutter… la culpabilité est toujours là, mais le doute aussi. Si Sirius m’a pardonné ce que je lui ai fait, pourquoi dois-je m’en vouloir ? Je l’aime et il m’aime… Je l’ai choisi… La Lune Rouge a fait de lui mon âme sœur jusqu’à ma mort… Je l’aime à en crever…

Sirius :

Je n’en peux plus… il va me rendre fou ! Il est si beau… si désirable… Sans que je m’en rende compte, mon visage s’approche dangereusement du sien. Nos lèvres se frôlent. Ce contact m’électrise, me donnant le courage d’aller plus loin. Je m’empare de la bouche entrouverte de Remus, mêlant nos souffles. Il ne réagit pas. La déception s’empare de moi. Je n’insiste pas et le libère. C’est alors qu’il lance ses bras autour de ma nuque, m’attirant contre lui. Nos lèvres se retrouvent, se goûtent. Nos langues se rencontrent pour la première fois alors que le baiser s’approfondit.
Le désir enflamme mes sens. Je le veux… mais, étrangement, cette fois-ci, j’ai un peu peur. Est-ce parce que j’ai pris le contrôle de la situation ? C’est la première fois que je fais ça… bien sûr, je suis sorti avec des filles… lorsque je pensais que Remus ne voudrait jamais de moi autrement qu’en ami… mais aucune n’avait les lèvres aussi douces que mon cher loup… J’ai envie de lui, mais je ne veux rien précipiter…
Essoufflé, je finis par rompre le baiser. Je me redresse sur mes bras tendus, les yeux fixés sur le visage un peu rouge de Remus. Il garde les paupières baissées. Ses lèvres sont entrouvertes et sa respiration un peu rapide. Je ne peux m’empêcher de le contempler encore une fois. Lorsqu’il rouvre les yeux, je lui souris tendrement.
— Je t’aime, Remus J. Lupin.
Il me sourit à son tour, puis son visage se rembrunit.
— Qu’y a t’il ? je demande, soudain alarmé par son air sombre.
— Qu’est-ce qu’on va dire aux autres ?
— Je suppose que tu parles de James et Peter ?
— Oui.
Je soupire. Je me relève, libérant enfin mon ami, et m’assieds près de lui. Je suis gêné de parler des autres Maraudeurs alors que je crève d’envie d’embrasser Remus à en perdre le souffle. Mais il a raison, nous devons réfléchir à ce que nous allons leur dire. James est mon meilleur ami, presque mon frère, mais je ne sais pas quelle sera sa réaction lorsqu’il saura que Remus et moi nous aimons.
— Nous devons leur dire. Nous n’avons pas le droit de leur cacher une chose aussi importante à notre sujet. En espérant qu’ils le prendront bien…
Mon beau loup me lance un regard surpris, puis soupire à son tour.
— Tu as raison… j’espère qu’ils comprendront…
— Mais, nous avons le temps ! Ils ne rentrent à Poudlard que dans une semaine. Nous aurons tout le temps de nous inquiéter de ça lorsqu’ils seront là.
— C’est vrai, sourit Remus.
Il baisse les yeux sur ses mains jointes. Je sens qu’il veut me dire quelque chose d’important alors j’attends.

Remus :

Il faut que je le dise. Il faut que je me libère de ce poids. Je souffle alors :
— Je suis désolé… je ne voulais pas te faire du mal, mais la Bête était plus forte.
— Je sais, sourit Sirius. Ne t’en fais pas pour ça, je ne t’en veux pas.
— Oui, mais je te dois des excuses. J’aurais du tout te dire lorsque j’ai su pour la Lune Rouge et que tu es resté pour les vacances. Dès cet instant, j’ai su que je ne pourrais pas m’empêcher de te faire du mal. C’est moi qui ait demandé à Dumbledore de t’éloigner pendant la pleine lune. C’est de ma faute si tu t’es retrouvé en retenue avec le Professeur McGonagall pendant trois jours. Je ne voulais pas que tu sois là dans la journée parce que je savais que, entre les phases de transformation, je ne pourrais contrôler mes plus bas instincts en ta présence.
— Dumbledore savait ?
— Oui. Il était conscient que la Lune Rouge aurait un effet sur moi jusqu’à la nuit suivant ma dernière transformation. Il t’a laissé à l’infirmerie avec moi alors qu’il savait…
Je vois Sirius grimacer.
— Ce type est vraiment incroyable… il devine même ce dont on n’a pas encore conscience.
— En tous cas, il savait ce qui se passerait en te laissant à ma portée…
Je me tais, un peu soulagé. Sirius ne semble pas contrarié par ce que je viens de lui dire, mais il n’arrête pas de gigoter sur le lit. Je rougis soudain lorsque je comprends la raison de son comportement.
— Tu as mal ? je demande un peu timidement.
Il m’adresse un regard gêné.
— Oui. Je dois t’avouer que ça me brûle… mais je suppose que ça va passer… et que ça ira mieux la prochaine fois…
— La prochaine fois…
Ces mots me semblent un peu irréels. Jusque là, je n’ai pas pensé à ce qui va advenir maintenant. J’ai encore du mal à me faire à l’idée que Sirius et moi sommes à présent un couple…
— Siri ?
— Hum ?
— On est un couple maintenant ?
— Je suppose, répond-il en souriant.
Il est si beau… et il est à moi… j’ai du mal à croire à ma chance… mais, lorsque ses lèvres viennent à nouveau s’emparer des miennes pour un très doux baiser, je réalise que c’est bien vrai… Sirius est mon âme sœur… Même s’il a fallu passer par des moments difficiles, même si je suis certain qu’il y en aura d’autres, sûrement pire, j’en ai l’intuition… même si je sais que, parfois, j’aurais du mal à supporter ma condition de loup-garou, de paria… même si le futur est imprévisible et que je ne peux dire ce qu’il nous réserve… j’ai une certitude : Sirius Black est l’homme que j’aime et le restera jusqu’à ma mort.

Fin.


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MessagePosté: 20 Nov 2005 15:49 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 10 Nov 2004 00:34
Messages: 2004
Localisation: Sous ma couette
Sniff! J'ai cru que j'allais pleurer à la fin, à cause de ce qui dit Remus et ce que l'on sait de leur histoire...

J'ai bien aimé l'histoire de la Lune Rouge, que le loup choisit son âme-soeur et qu'il l'aimera jusqu'à sa mort, c'est très mignon!^^

Bravo Cyb pour cette fic!

Poutoux.

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Membre de la Confrérie des Chieuses.


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MessagePosté: 20 Nov 2005 16:20 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 30 Mar 2005 14:26
Messages: 1246
Localisation: Au paradis du Chubby
Comme Gred j'ai failli verser une tite larme à la fin. J'aime vraiment beaucoup l'idée de cette fic. Ils sont si beaux ensemble!
Bravo Cyb!!! J'adore!

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Tous en croisade pour la P'tite Frite et le Momoa !


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MessagePosté: 20 Nov 2005 18:21 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 01 Juin 2005 20:02
Messages: 4339
Localisation: dans les bras du doctor
Alors moi j'adore cette histoire ! elle est superbe ! tout est si touchant ! bravo ! :nieux:


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MessagePosté: 21 Nov 2005 18:39 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 10 Oct 2005 18:37
Messages: 38
Localisation: J'adorerais pouvoir dire "au Québec" mais hélas je dois avouer que j'en suis loin T_T
Rrooh... je suis toute contrite d'avoir raté ça! Mais ce fichu internet à des ratés chez moi en ce moment ; va au diable saleté! En tout cas, bravo :bravo: c'était à la fois adorable et un peu angoissant, j'ai adoré! Même si la dernière partie nous laisse entrevoir l'horrible fin de ce couple maudit (OUH LA! La dernière phrase ne fait pas naturel du tout^^ :? ) Et alors comme ça Dumbledore a des talents d'entremetteur :lol: ? Il a bel et bien jeter Sirius dans la gueule du loup... et en toute connaissance de cause... il est trop intelligent Dumbledore! :D

_________________
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Gifs trèèèèès gentiement donné à moi par thoseyes ! *_* merciii!


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MessagePosté: 20 Oct 2006 15:03 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 18 Oct 2006 15:50
Messages: 96
hum , elle a d'interressant effet cette lune rouge * whitangel qui a plein de trés mauvaise idées en tête * :twisted: j'ai beaucoup aimé .

gros zhiboux


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 Sujet du message: Lune Rouge - Remus/Sirius - PG13
MessagePosté: 20 Oct 2006 22:00 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 21 Sep 2006 15:15
Messages: 2643
Localisation: vaste question...
* gros soupir de contentement * bien trouvée la légende de la Lune Rouge !

:heart: :bravo: :mrgreen: :wouah: :tous:

Bises
Polymnia

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alias Etoilia sur ff.net

Puisse Polymnia, Muse grecque de la pantomime et de l'art d'écrire, m'inspirer pour toutes les histoires que je conterai.


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MessagePosté: 25 Oct 2006 15:30 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 03 Juin 2006 01:36
Messages: 287
Localisation: De corps: Montréal, Québec. D'esprit: Quelque part entre la planète Krypton et le néant trensidéral.
:D :) :D :lol:

:hola:

Bravo ! Vraiment j'adore ! Continu comme ça ! Tu écris tellement bien !

:biz:

_________________
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MessagePosté: 25 Nov 2006 17:38 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 23 Nov 2006 01:07
Messages: 16
Merci Pour ta fanfic'! Elle est superbe! J'adore! Un peu (oki beaucou) ému à la fin.

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MessagePosté: 07 Mar 2007 23:49 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 11 Jan 2007 09:45
Messages: 82
Localisation: je tiens compagnie aux beaux pompiers de la caserne d'à côté (comment ça dans mes rêves)
superbe fic! j'adore!
Et la légende de la lune rouge, c'est tellement beau!!

Bravo! si seulument je savais écrire comme ca! lol


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MessagePosté: 01 Mai 2007 20:55 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 29 Avr 2007 20:55
Messages: 76
Localisation: Au dessus du Val aux Clercs
Waaaahhhhhhh ...
Ils sont-y pas mignons tout plein, tous les deux ? Chacun à s'inquiéter pour l'autre plus que pour lui-même ... :loveyou:

Bravo pour ta fic ! :bravo:

Elle est courte mais tu arrives à creer toute un univers très plausible, avec des passages stressants - MON DIEU, il va se suicider !!! :shock: - et des passages romantiques - Je t'aime, mais j'ai peur de te blesser ! Oui mais moi aussi je t'aime, j'ai pas peur ! - et surtout des passages totalement SIRIUS - comment sécher une retenue pour se jeter dans la gueule du loup en une leçon -, Enfin bref, génial ! :heart: Marchi !

_________________
Si Adam avait été homosexuel, personne ne serai là pour le dire. Wilde, qui d'autre ?

- Fuck you, Horus !
- Right, but let's fuck her again first.
Nikopol et Horus, Immortel ad Vitam, Enki Bilal.


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MessagePosté: 28 Aoû 2007 18:35 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 25 Aoû 2007 16:08
Messages: 141
:shock: Waw !! J'aime ! Vraiment ! C'est prenant et puis les personnages sont vivants, tellement bien décrits et toussa ! Puis ce couple, moi j'adore !
Bravo :D

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