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Me voilà avec un nouveau OS. il n'y a pas vraiment de perso défini comme vous allez vous en rendre compte car, il m'implique plutot directement, ceêndant, en ecrivant, je pensais à Drago pour le "je", Harry pour le "tu" et Sevy pour le "il"
vous etes libre d'associé les "je" "tu" "il" à qui vous voulez, ou de ne pas les associer d'ailleurs.
si les modo pensent que mon OS est mal placé, je lui changerai volontier de place.
la chanson est de Kyo. ils l'auraient écrite pour moi que ca ne m'aurait pas étonné. en mm tps, je suppose que la douleur d'une rupture est universelle, non?
Bonne lecture
Alors ça y est, c’est bien fini. Deux semaines durant, j’ai attendu. Attendu que tu fasses un pas vers moi, que tu me dises si cette pause finirait, et comment elle finirait. C’est finalement moi qui suis aller vers toi. Moi qui t’ai demandé de me dire ce qui se passait au fond de toi, et c’est finalement moi qui ai sombré…
Je ne vis plus depuis que tu m’as quitté. Je ne suis plus rien, même plus l’ombre de moi même. Non, rien. Mon cœur s’est brisé.
Je sais. Je sais pourquoi c’est arrivé, je sais que c’est en grande partie de ma faute. Je t’ai étouffé. Nous nous étouffions mutuellement. Mais tu as craqué avant moi. Maintenant tout est fini. Nous ne sommes plus qu’amis.
Je savais que c’est toi qui me quitterais. Je le savais parce que je n’aurais jamais pu te faire du mal je le sais.
Voilà un an et demi que je vivais sur un nuage. Il y a bien sur eut des jour d’orage, d’autre de brouillard. Mais le soleil revenait toujours. Je m’attendais à ce qu’il revienne encore cette fois ci. Il ne reviendra pas. Le nuage s’est dissipé. Je suis tombé. Je ne peux plus me relever.
Tu as toujours été le seul à tout connaître de moi. Tu as mon cœur entre tes mains. Je ne vivais que pour toi. Rien que pour toi. Toujours pour toi. J’ai tout quitté pour toi. Ma famille, ma ville, mes amis.
Tu me dis que tu sais à quel point je souffre. À quel point je me sens mal. Mais tu ne sais pas que sans toi ma vie n’a aucun but. Tu n’imagines pas les envies de mort. Enfin, tu ne les imaginais pas jusqu’à ce que je t’en parle. « ce serait lâche ». Et tu as raison. Ce sera lâche, mais tellement facile, tellement doux. Qu’est-ce que là mort face à une vie remplie du vide de toi ?
Je ne sais pas comment avancer maintenant. Je ne sais plus. Je ne connais plus la raison de ma vie. Avant de te connaître, je n’étais rien. Lorsque je t’ai rencontré, tu était fragile, tu n’avais pas confiance. Je t’ai petit à petit aidé à prendre de l’assurance. À voir les choses d’un meilleur côté. Enfin, je le crois. Maintenant, tu n’as plus besoin de moi pour te soutenir et tu voles de tes propres ailes. Tu es heureux et épanoui. Tu souris à la vie. N’est-ce pas là ce qui compte le plus ? N’est-ce pas ton bonheur que je voulais ? Bien sur… J’ai toujours voulu ton bonheur. Mais ton bonheur à un prix. Je n’ai pas su te rendre heureux. Tu es heureux sans moi. Je devrais m’en réjouir. D’ailleurs, une partie de moi s’en réjoui. Mais l’autre partie ne peux s’empêcher de vouloir que tu souffres autant que je souffre. Voilà le prix de ton bonheur… Pour que tu sois heureux, il faut que je sois malheureux.
Tu étais mon premier amour. Mon premier vrai baiser, ma première relation. Ne dit-on pas que le premier amour dure toujours ? Pas de manière concrète et présente constamment. Mais c’est sous jacent et tout s’y rapporte.
Le plus dur dans tout ça, c’est de continuer à vivre auprès de nos amis. Ils n’ont jamais su. Personne n’a jamais su. Ils savaient que notre relation était particulière. Que c’était toujours « toi et moi » ensemble, quoiqu’il arrive. Mais ils ne peuvent pas comprendre le mal qui me ronge. « Ça reviendra », « ce n’est qu’une question de temps »… Si ils savaient. Ils comprendraient. Ils n’en sauront jamais rien. Tu n’assumes pas. c’était trop dur pour toi d’assumer ton amour pour moi. Je suppose que c’est une des raisons de notre séparation.
Je voulais des enfants, je voulais vivre heureux, avec toi, aux grand jour. Mais j’aurais pu me sacrifier pour toi. Renoncer aux enfants, vivre caché. Je ne demandais que ton amour. Je crois que tu n’étais pas prêt à ces sacrifices.
Je t’aime tant. Je sais que je dois maintenant avancer continuer ma vie. Avec toi à mes côtés, mais plus avec moi. Moi seul. Je dois me réjouir de te voir heureux, de te voir sourire, de te voir aimer… quelqu’un d’autre. Je dois m’avouer la vérité et passer à autre chose. Tu as tourné la page si vite… Je suis toujours au chapitre précédent. J’ai besoin de toi dans ma vie. Encore une fois je suis prêt à me sacrifier. À défaut de ton amour, je me contenterai de ton amitié. Je ne peux pas me passer de toi. Je vais faire tout mon possible pour faire basculer mon amour en amitié. Ça va être dur, long, et douloureux. Mais c’est indispensable. Sinon, c’est la mort qui m’attends au tournant. Mais la mort, c’est lâche. Je ne le suis pas. Je suis faible, mais pas lâche. En tout cas pas tout de suite. Je vais essayer de sortir la tête de l’eau. Reste plus qu’à savoir si j’y parviendrai. L’avenir nous le dira…
Les jours ont passé, et les semaines aussi. Pas encore les mois, en fait, seulement deux. Et la douleur ne m’a pas quittée. Elle est là, tapie dans l’ombre de ma comédie. Celle que je joue à tout le monde, parfois même sans vraiment m’en rendre compte. Pourtant tout allait mieux entre nous. L’amitié s’installait doucement, chassant l’amour d’un geste ample. Tu as continué ta vie avec lui. Pourquoi assumes-tu plus tes sentiments avec lui ? Qu’a-t-il de plus ? C’est une question stupide n’est-ce pas ? Oui, c’est stupide de poser des questions dont on connaît les réponses. Nous nous ré-apprivoisions, petit à petit. Et quelque chose a cédé. Je ne sais pas quoi. Tu ne me parles plus, tu ne cherches pas à savoir comment je vais. Voilà deux semaines que je ne t’ai donné aucune nouvelle et tu ne cherches pas à en avoir. Je vais mal… Si mal.
Il a le droit de poser ses mains sur ton corps
Il a le droit de respirer ton odeur
Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort
Mets-moi la chaleur de ta voix dans le coeur
Tu m’as menti. Tu m’avais promis que tu serais là pour moi. Que l’amour n’existait plus mais que tu avais besoin de moi. Que je faisais partie de ta vie quoi qu’il arrive. Aujourd’hui, tu n’as plus besoin de personne d’autre que de lui. Mais que feras tu si il s’en va un jour, te laissant dans le même état que celui dans lequel tu m’as abandonné ? Tu sais ce que tu feras. Tu prendras ton téléphone. Tu m’appelleras pour que je sois là pour toi. Et je serai là pour toi. Je le serai toujours parce que je suis ainsi. Incapable de t’en vouloir. Et tu le sais. Je suis faible…
Tu avais craché sur nos amis qui nous laissaient tomber peu à peu quand ils avaient rencontrer leur compagne. Mais toi, que fais tu ? Te crois tu différent ? Ne vois tu pas que tu ne vaux pas mieux qu’eux. Non tu ne vaux pas mieux. Tu veux que je te dises ? Tu me déçois… Oui, tu me déçois beaucoup.
Je suppose que cela doit faire partie des désillusions de ma vie. Je te croyais un être exceptionnel, je te croyais différent. Mais non. Non. NON. Tu es pareil. Tu es même pire car tu agis dans le dos. Tu agis dans l’ombre. Tu te caches pour mieux frapper dans le dos.
Tu sais pourtant ce que j’ai vécu avant toi. Tu sais mes déceptions, tu sais mes peurs, tu sais mes angoisses. Mais maintenant tu t’en fiches. Et tu mes en pratique tout ce que tu as appris de moi pour m’enfoncer un peu plus.
Agis-tu consciemment ? Je n’en ai aucune idée. J’en doute. Mais c’est ton inconscient qui agit, et je ne suis pas sûr que ce soit plis rassurant.
Et ça fait mal, crois moi, une lame enfoncée loin dans mon âme
Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
Et je saigne encore, je souris à la mort
Tout ce rouge sur mon corps
Je te blesse dans un dernier effort
Même pas l’once d’un remord. Rien. Ce que tu fais te parait normal. Tu es heureux et égoïstement tu te fiches de savoir le mal que tu sèmes autour de toi. Tu te fiches bien de savoir qu’à chaque coup de téléphone, chaque texto, chaque coup frapper à me porte j’espère que c’est toi. Toi qui t’excuse, toi qui regrette, toi qui demande mon pardon. Non, juste toi, toi présent pour moi. Même silencieux. Juste toi. Si tu viens à moi, je te pardonnerai tout sans même que tu n’aies à le demander. Je te pardonnerai tout ce mal que tu me fais. Je te pardonnerai ce sentiment de vie gâcher.
Je ne veux pas grand chose de toi. Je te demande ta présence. Je peux vivre à tes côtés en t’aimant silencieusement, en te voyant heureux avec lui, en t’imaginant dans ses bras, dans ses draps, dans son cœur. Oui, tout cela est plus doux que la torture de ton indifférence.
Il aime caresser ton visage quand tu t'endors
Et toi tu te permets de dire encore encore
Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort
Mais moi, mais moi je suis déjà mort
Souvent quand je pense à toi, je te demande de sortir de ma tête, de mon corps, de mon cœur. Je voudrais tout oublier. Oublier tous les moments où nous étions heureux. Tous les moments où tu t’abandonnais à moi, corps et âme. Tous les moments où tu m’as dit « je t’aime ». Je voudrais jeter tous tes cadeaux. Je voudrais brûler tes derniers vêtements encore chez moi. Je voudrais détruire tout ce qui reste de toi dans ma vie. Mais ne je peux pas. Je suis bien trop lâche. Je veux croire que tous ces mots, tous ces gestes étaient vraiment réels. Je veux croire que tu m’as vraiment aimé. Même si ma tête ne cesse de me dire que je me suis fourvoyé pendant tout ce temps. Mon cœur y croit et mon cœur me fait mal. Il se plait à me faire souffrire.
Il me force à continuer à vivre alors que je ne souhaite que mourir. J’en ai assez de cette vie sans toi. Cette vie qui ne rime plus à rien.
Ca fait mal, crois moi, une lame enfoncée loin dans mon âme
Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
Et je saigne encore, je souris à la mort
Tout ce rouge sur mon corps
Je te blesse dans un dernier effort
« Ce serait lâche ». Mais si doux… J’y pense. Si souvent. Toujours maintenant. Et chaque fois, je me dis « ça passera ». Et j’attends. J’attends que ça passe. Je baigne dans un océan de douleur et de tristesse, mais je force ma tête à rester à la surface. Il le faut… Je ne voudrais pas te donner tant de plaisir en disparaissant de cette terre… Non, pas si vite. Je veux moi aussi être heureux. Je veux moi aussi savoir ce qu’est le vrai amour. Ce que c’est que d’être aimé au plein jour. Ce que c’est que d’être avec quelqu’un qui en est fier. Je veux te prouver que tu peux être heureux tant que tu veux et que ça ne m’empêche pas de vivre.
Alors je continue d’avancer. Ou en tous les cas, je continue d’essayer. Malgré tout ça. Malgré ton mépris. Moi aussi je serai heureux. Et là je pourrais te regarder et te dire fièrement « je ne saigne plus ».
Mais…
Mais je saigne encore, je souris à la mort
Mais je saigne encore,
Tout ce rouge sur mon corps
Tout ce rouge sur mon corps
Tout ce rouge sur mon corps
Dites moi svp ce que vous en avez pensé.
Bisous à vous tous
Calin
Tatu
_________________ Tatu, Grande Prêtresse du Culte Shannonien (En charge des Divisions "Chaussettes Loufoques" et "Bandeau Vert-Fluo") [Starbucks Division] Shannon est le Grand Maître du Piou-Piou !! Prosternons-nous ! Aoooom ! Aoooom ! Aoooom !   
Dernière édition par tatunette le 14 Nov 2010 19:42, édité 1 fois.
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et bien bravo, tu m'as fait pleurer... c'est extrêmement beau! ^^° le seul trio qui m'est venu en tête c'est ... bon celui qui, tu vois 
