* Valiré un peu pressée* Voilà encore un chapitre et
ATTENTION! Petite scène chaude à la fin. Il est temps que nos deux tourtereaux passent à la vitesse supèrieure!
Arrivé devant la porte de Dumbledore, Harry frappa trois coups.
- Entrez, dit une voix familière.
Harry pénétra dans la pièce. Comme à son habitude, le directeur était à son bureau en train d’écrire avec, à ses côtés, Fumseck qui paraissait au zénith de sa maturité.
- Harry ? Que se passe-t-il ? Tu as un problème ?
- Pas tout à fait professeur, dit Harry en s’asseyant un face de lui. J’ai besoin de votre aide mais pour quelqu’un d’autre.
- Ah ?
Dumbledore posa sa plume et croisa calmement ses doigts sous son menton.
- Dis-m’en plus mon enfant. Qui veux-tu que j’aide ?
- Draco.
Harry ne put manquer l’étincelle joyeuse qui traversa les yeux de Dumbledore. Ce dernier affirma :
- Je parie que cette à cause de cette photo.
- Euh oui…Les Slytherins l’ont tabassé tout à l’heure. Draco ne peut plus vivre avec eux, c’est trop dangereux pour lui.
- J’en conviens. Mais que veux-tu que je fasse ?
- Serait-il possible pour Draco d’avoir une chambre à part ? Au moins, il n’aurait plus à passer ses nuits avec tout ces gens ligués contre lui.
Dumbledore réfléchit un instant.
- Il s’est fait agresser ?
- Oui.
- Sais-tu qui a fait cela ?
- Crabbe, Goyle, Zabini et Urqhart.
- Je veillerais à ce qu’ils soient punis.
- Ca ne suffira pas ! s’écria Harry. Il faut éloigner Draco sinon ils vont lui faire vivre un enfer ! Je suis très inquiet pour lui.
Harry s’interrompit et rougit devant le sourire qui fleurit sur le visage de Dumbledore.
- Tu t’inquiètes pour lui ? Hmmmm…je suppose que c’est normal vu que vous êtes devenus…très proches récemment.
Harry baissa le nez vers ses chaussures.
- Vous dites cela à cause de la photo ?
- Non, je l’avais senti venir depuis longtemps. Avant vous sûrement.
Il eut un léger rire devant l’embarras de son élève.
- Ne t’inquiète pas Harry, je vais arrêter de t’embêter. Ta vie privée ne me regarde pas. Mais si tu veux le savoir, je suis très heureux de la tournure qu’a prise ta relation avec Draco.
Harry osa relever la tête, un peu surpris mais reconnaissant. Il avait toujours pu compter sur Dumbledore.
- Que fait-on pour Draco professeur ?
- Hogwarts possède de nombreuses chambres d’invités. Je ne vois aucun inconvénient, vu les circonstances, à ce qu’il déménage dans l’une d’entre elles. Tu lui diras de venir me voir dés qu’il le pourra.
- Merci beaucoup Monsieur ! dit Harry, soulagé.
- De rien. Et maintenant, j’aimerais bien que tu ne laisses pas tes soucis t’affecter au point de te faire sécher sciemment les cours.
Harry comprit le reproche et hocha la tête.
- Je retourne en cours. Au revoir professeur.
- Au revoir Harry.
Harry se rendit sans tarder à son cours de Métarmorphoses où Hermione lui annonça que Snape le convoquait en retenue, le Samedi suivant.
- Je l’aurais parié ! ronchonna Harry. Et pour Draco, qu’a-t-il dit ?
- Rien du tout. Tu sais, je ne sais pas ce que les Slytherins lui ont raconté mais il n’a pas l’air au courant pour l’agression.
Harry fut encore moins attentif que d’habitude car il ne pensait qu’au moment où il reverrait Draco pour lui annoncer la bonne nouvelle. Il eut la surprise de le trouver devant la classe à la sortie du cours et sans la moindre trace de blessures.
- T’as vu ? Mme Pomfresh m’a rafistolé ! Ma beauté légendaire est intacte !
- Ta modestie aussi apparemment !
Ils se mirent à rire, indifférents au monde autour d’eux. Harry conservait tout de même assez de retenue pour ne pas céder à la tentation de se jeter sur Draco. Sous les chuchotements des Gryffindors, il lui pris la main et glissa à son oreille :
- Viens, trouvons un coin tranquille.
D’après son expression, c’était manifestement ce que voulait Draco. Ils s’éclipsèrent, tenaillés par une envie folle. Ces quelques heures, riches en émotions avaient fait naître un eux un désir pressant. Harry marchait volontairement un peu en retrait pour pouvoir profiter du dos large de Draco, de ses longues jambes battues par sa cape et se prenait à imaginer ses fesses qu’il savait déjà fermes.
Comme ils passaient devant une classe vide, Draco saisit Harry par le bras et le tira à l’intérieur. Il claqua la porte, le plaqua contre le mur et dévora ses lèvres avec une ardeur affamée. Harry, que ce genre de traitement excitait, répondit avec enthousiasme. Il serra étroitement Draco contre lui de façon à sentir leurs deux corps en contact.
- Je t’aime, souffla-t-il.
- Moi aussi. Reste avec moi, toujours…
Il y avait de la possessivité dans l’amour de Draco mais Harry trouvait cela plutôt touchant. Il savait que Draco était plus fragile qu’il n’en avait l’air. Ayant toujours manqué d’affection, il avait une peur panique d’être abandonné par Harry, la seule personne à lui avoir appris l’amour. Mais Harry était certain de l’aimer jusqu’à la fin de sa vie. Ses réflexions furent chassées quand il prit conscience que Draco avait ouvert sa chemise. Il s’attaquait à présent à ses mamelons avant de promener ses lèvres sur son ventre. La sensation le fit rire :
- Draco, tu m’chatouilles !
- Mais tu aimes ça on dirait ! répliqua le bold en posant la main sur la bosse qui s’était formée dans le pantalon de Harry.
Ce dernier rougit violemment. Draco releva la tête avec un sourire malicieux.
- Draco, à quoi tu penses là ?
- On ne te l’a jamais fait pas vrai ?
- Fait quoi ?
Sans crier gare, Draco baissa la braguette de Harry et libéra son membre déjà bien dressé.
- Mais ?! Qu’est-ce que tu fais ?!
- Chhhht…tu verras, ça va te plaire.
Harry retint sa respiration quand la bouche de Draco vint se poser sur son sexe, le bout de sa langue titillant son prépuce.
Ses joues devirent cramoisi. C’était l’acte le plus intime qu’ils aient jamais fait. Ils étaient en train de franchir un nouveau stade. Il s’érigea au maximum à la grande satisfaction de Draco qui le prit entièrement en bouche. Harry se cambra violemment en serrant les dents pour retenir un cri, envahit d’une sensation au-delà des mots. Il se cala contre le mur car ses jambes menaçaient de se dérober sous lui. Draco se mit à faire des va-et-vient de plus en plus prononcés pendant que ses doigts se glissaient dans son pantalon pour s’attaquer à ses bourses. Une intense chaleur monta dans le bas-ventre de Harry qui ne parvint plus à retenir ses gémissements. Ses hanches bougèrent d’elles-mêmes, incitant Draco à aller plus vite. Puis tout d’un coup, il ne put en supporter plus. Draco le sentit et recula juste avant que Harry n’éjacule dans un cri rauque. Haletant, il glissa par terre, adossé au mur et ferma les yeux dont la vue était troublée par des milliers de points blancs.
D’un coup de baguette, Draco fit disparaître toute trace de leurs « activités » puis caressa les cheveux de Harry qui ouvrit les yeux :
- Wouah…j’avais jamais connu un truc pareil !
Draco lui sourit tendrement et enfoui son visage dans le creux de son cou, soufflant doucement sur le point sensible :
- Tu veux qu’on aille déjeuner ?
- Non…murmura Harry qui frissonnait sous sa caresse. J’ai faim de toi.
Ils brillèrent par leur absence au déjeuner.