Désolée pour le retard, pour me faire pardonner un chapitre un peu plus long que d’habitude. ( c’est un chapitre non béta, je ne pouvais pas vous faire attendre plus longtemps, ne m’en voulez pas.)
mais d'abord je remercie Cybélia et oups, quel faute horrible, je partirais me cacher après avoir mis le chapitre. et un gros bisous
a Pandora suis contente que ma fic te plaise, si tu aimes thomas et alexandre ne manque surtout pas " le droit à l'erreur' c'est la première fic de cette trilogie et se passe 20 ans avant la prétention de rien...
bisous a tous ceux qui lisent aussi, prenez du plaisir à lire .....
Chapitre 23: Le jour viendra ( Depalmas)
L’Organisation Mondiale de la Sorcellerie est un centre de règlement des problèmes auxquels le monde de la magie doit faire face, fondée dans le but de maintenir la paix et la sécurité, développer les relations amicales entre les ministères de la magie et lutter pour le respect et l’application des droits des Sorciers et toutes autres créatures magiques. Elle contrôle le travail des ministres de la magie et veille à ce qu’aucun mage mal intentionné ne prenne le pouvoir. Voilà ce que doit fait tout fondateur digne de ce nom. Quelle noble cause, n’est ce pas ?
Pourtant l’Histoire allait retenir une autre version des choses: de par leur immobilité les soit disant « sauveurs de l’humanité » ont laissé Voldemort devenir le seigneur des ténèbres, bien sur ils envoyèrent les aurors afin de mettre un terme à la folie destructrice de Celui Dont On Ne Doit Pas Dire Le Nom, mais aucun d’entre eux ne participa de façon significative à la bataille finale. Seuls les frères Salinger avaient pris part à se combat, le premier Thomas en aidant Harry à devenir plus fort, le second Alexandre en affaiblissant Voldemort.
Dans ce cas on peut comprendre la haine si farouche que pouvait éprouver Maugrey envers les fondateurs, qui s’étaient contenté de donner des ordres, tout en restant bien à l’abri dans leurs bureaux.
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Si Harry désirait tant devenir fondateur et travailler pour O.M.S, c’était bien pour cette cause. C’est la raison qu’il l’avait forcé à tout faire pour réussir son concours, afin de pouvoir faire le bien et aider tous ceux qui en avaient besoin. Il était loin de se douter dans quel monde il allait bientôt entrer, et c’est confiant qu’il se rendit pour la seconde fois au concours afin d’intégrer la prestigieuse École des fondateurs.
Il ne fut pas vraiment étonné de revoir Ludovic le casseur de nouveaux. Ce dernier fidèle à lui-même, essayait de démolire le moral de ses camarades, s’assurant ainsi qu’aucun nouveau ne réussi là où il a encore échoué l’année dernière en finissant à une pitoyable centième place. Sauf que cette année son petit numéro, de moi j’ai eu une lettre du célèbre McCléod, ne fit aucun effet sur l’une de ses interlocutrices. C’était une jeune fille dont l’apparence était assez spéciale, elle avait les cheveux blonds et très sales, portait des boucles d’oreille en forme de carottes, et un collier de pommes de terre. Cette dernière ne semblait nullement impressionné par ce discours de pacotille, bien au contraire, devant autant de bêtises elle ne put se retenir plus temps, et explosa de rire.
- « McCléod ? S’exclama t’elle, vous parlez d’Adam McCléod ? »
- « Oui répondit Roberts, vexé que cela puisse rendre quelqu’un hilare. »
- « Jamais le fameux McCléod n’aurait pu vous écrire la moindre lettre. »
- « Bien sur que si, vous dites cela parce que vous êtes jalouse et qu’aucunes de vos lettres ne parviennent de professeurs mondialement réputés. »
- « Non, je dis ça parce qu’il est impossible que vous soyez en possession d’une lettre de se McCléod. »
- « Sachez Melle qu’avec de l’argent, l’impossible devint possible. »
- « Même faire ressusciter un mort, afin qu’il puisse écrire une lettre ? »
- « Ressusciter ? Répéta Ludovic, mais pourquoi faire? »
- « Parce que votre fameux McCléod est mort, vous ne le saviez pas ? »
- « McCléod est vivant! Je l’ai vu, il a peu de temps, et je peux vous assurer qu’il était en parfaite santé, et n’avait rien d’un mourant. »
- « Vous devriez avoir deux ans dans ce cas, puisqu’il est mort il y a plus de dix huit ans. A cette époque cela a fait la une des tous les journaux. »
- « Lesquels je vous prie ? »
- « Le chicaneur par exemple. »
- « Le chicaneur est tout sauf un journal, c’est une poubelle de l’information, dans laquelle ne sont publiés que des articles mensongers, seuls les moldus seraient assez bêtes pour croire ce que dit ce torchon ! »
- « Un torchon ! S’indigna la nouvelle candidate. Comment osez vous dire cela du journal de mon père ! »
- « Parce que c’est la vérité, et moi à votre place je ne serais pas fière d’être la fille de cet escroc qui ose publier n’importe quoi, du moment que ça rapporte un peu d’argent. »
- « Sachez que le chicaneur est un journal sérieux, et que tous les articles qui y sont ont été vérifiés avant leur publication. »
- « Même celui qui parle du cheval à une patte, ou celui sur les Harbingers? Vous allez me dire qu’eux aussi ont été vérifiés? Si cela avait été le cas jamais ils n’auraient été dans ce torchon, tout comme celui qui parle de la mort de McCléod. »
Ludovic venait de manquer un point décisif, en effet qui croirait qu’un journal comme le chicaneur pouvait une seule fois dans toute son existence avoir eu raison sur un point, McCléod était décédé dix huit ans plutôt, assassiné pour être précis, mais qui s’inquiétait du sort de cet ex fondateur qui par soif de pouvoir s’était rangé au coté de Voldemort ? Personne évidemment, et sa mort se fut dans l’indifférence la plus totale.
Malgré le fait que tout désignait la jeune fille comme une menteuse, elle continua à affirmer qu’elle avait raison, mais les autres candidats ne la crurent pas, et commencèrent à se moquer d’elle en la traitant de folle. Scandalisé par l’attitude des autres concurrents Harry décida d’agir, et sans se servir de sa baguette, ni même dire un mot, il réussit à lancer un sort de silence si puissant que plus aucun son ne sortit de leur bouche.
- « Laissez la tranquille, s’écria t’il. Vous devriez avoir honte de vous comportez de la sorte, ce n’est pas parce que … »
Potter ne finit pas sa phrase, car à cet instant il vit la jeune fille en question.
- «… Luna ! Mais que fais-tu ici? »
Le fait d’avoir pris la défense de la folle ne fut pas bien vue des autres candidats qui décidèrent d’ignorer Harry, et les deux représentants de Poudlard se retrouvèrent isolés du groupe. Ils furent cependant rejoint par Jéremy qui arriva que quelques secondes avant le début de l’épreuve, et contrairement aux autres, il ne fût ni choqué ni effrayé par Luna, bien au contraire, il semblait lui trouver un certain charme, et préféra être en sa compagnie plutôt qu’avec les autres, qui continuaient de regarder avec mépris celle qui avait mis en doute la parole de Ludovic.
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À vouloir trop bien faire, on risque de se tromper et de faire des erreurs, et c’est ce qui arriva à Harry lors de son exercice de potion. Il avait pourtant suivit scrupuleusement les instructions, mit chaque ingrédient dans un ordre précis, avaient pesé et repesé chaque élément du remède, mais il oublia complètement de mettre le feu sous son chaudron, et ce n’est qu’après avoir mis la touche finale à sa potion des feuilles de menthe, qu’il se rendit de sa bavure, il était trop tard pour recommencer. Cette petite étourderie dut à un manque de concentration serait malheureusement irrécupérable, et la note serait de zéro. Plus rien ne pourrait réparer cette maladresse, en effet l’échec à une épreuve qu’elle soit écrite ou pratique, était obligatoirement éliminatoire.
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Deux semaines, cela ne fait que quatorze jours, ce n’est pas beaucoup, mais terriblement long quand on appréhende le jour fatal, celui où les résultats du concours seraient connus. Harry n’était pas pressé de les recevoir, il ne pouvait se résigner à annoncer son échec à tous ceux qu’ils l’avaient aidés dans ses révisions. Et surtout il n’aurait pas le courage de retenter l’examen, il ne pouvait pas continuer à courir derrière un rêve impossible, le mieux serait d’accepter la proposition que lui avait faite son père, c’est à dire d’étudier à l’Académie du beau rocher, ainsi il ne serait pas séparé de Draco.
Il était très tôt ce matin lorsqu’un hibou vint taper sur la vitre de la fenêtre de la chambre d’Harry, trop fatigué, ce dernier n’eu pas la force de se lever, et il préféra rester bien au chaud dans son lit, mais au moment où il ferma les yeux quelque chose de lourd se jeta sur lui, quelque chose de suffisamment assez lourd pour écraser le pauvre endormit.
- « Mais ça ne vas pas de faire ça ? Quel est le crétin qui m’a confondu avec son matelas ? Je……. Maman ! …Je peux savoir ce que tu fais dans ma chambre ? »
- « Je voulais être la première à te féliciter. »
- « Pardon ! Me quoi ? »
- « Te féliciter. Je suis si fière de toi. »
- « Mais pourquoi ? Je n’ai rien fait. »
- « Ne sois pas si modeste. Tu vas pouvoir réaliser ton rêve. »
- « Hein ! »
- « Oui je sais, tu vas me dire qu’il te reste trois ans d’étude pour y arriver. Mais j’ai confiance en toi, tu peux réussir. »
La peur remplaça la surprise, Harry se demanda ce qui pouvait mettre sa mère dans un tel état, qu’est ce qui pouvait la pousser à venir le réveiller si tôt, et pourquoi tenait-elle à être la première à le féliciter?
- «Maman, s’indigna le jeune homme. Je peux savoir les raisons qui te forcent à me complimenter? »
- « Ne me dis pas que tu ne le sais pas ! »
- « Savoir quoi ! »
- « Que tu as réussit ton concours ! »
- « C’est impossible, je n’ai pas pu le réussir. »
- « Mais si, tu es même troisième. »
- « Ah tu me fais une farce ! C’est ça ? Permet moi te dire que ce n’est pas drôle! Mais pas drôle du tout! Maintenant laisse-moi, je voudrais dormir, j’ai sommeil. »
- « Mais je suis sérieuse, pourquoi refuse-tu de me croire ? »
- « Parce que tu es venu un peu trop tôt, les résultats ne seront connus que dans une semaine. »
- « Officiellement oui, mais pas officieusement. Dès que Thomas à eu connaissance des résultats, il a jugé bon de nous prévenir, ton père et moi, et nous a envoyé une lettre. »
- « Et il n’a pas jugé bon de le faire avec moi, cria Harry hors de lui, qu’est ce que cela lui aurait coûté de m’en envoyer une à moi aussi ! Rien ! Mais non, Monsieur a préféré ne rien me dire, peut être parce qu’il avait peur que je refuse…. »
- « Pourquoi aurais-tu refusé ? »
- « Parce que le jour de l’examen il s’est passé quelque chose de terrible: les exercices étaient trop durs, et je les ai tous ratés, par conséquences je ne me mérite pas d’intégrer cette école. Il est hors de question que j’accepte l’aide de quelqu’un pour obtenir ce que je veux, c’est grâce à mon travail et mes connaissances que je voulais y aller, et non pas parce que Thomas à cru qu’il était de son devoir de me pistonner ! »
- « Je peux t’assurer que ton oncle n’a rien fait de tel, et pourquoi aurai-il fait une chose pareille ? »
- « Peut être parce que j’ai échoué à l’épreuve de potion. »
- « Comment peux-tu être aussi catégorique, si ça se trouve, tu l’as faite parfaitement, sinon je ne vois pas comment tu aurais été troisième. Harry cesse de te rabaisser constamment, tu as plus de talent que tu sembles le croire. »
- « Je sais ce que je dis. Comment veux-tu que je puisse réussir à faire une potion si j’oublie d’allumer le feu ? Répondit le jeune homme les larmes aux yeux et dans un murmure à peine audible. Et là tu me dis que je suis troisième, cela ne peut être possible, sauf si quelqu’un décide de fausser les résultats. Je refuse, il est hors de question que j’accepte, je ne ferais pas mes études dans cette école ! »
- « Tu ne veux plus devenir fondateur ? »
- « Je le veux, mais pas de cette façon. Pas en trichant. »
- « Il ne pensait pas à mal, il a voulut d’aider c’est tout. »
- « Je ne veux pas de ce genre d’aide. Je croyais qu’il l’avait compris, mais apparemment non. Il est bien le frère de mon père, il se permet de décider de ce que sera ma vie, sans ce soucier de ce que je veux ! »
Lily prit son fils dans ses bras, et tout en lui caressant les cheveux lui disant « Ne le juge pas si sévèrement, je ne crois pas qu’il voulait te faire souffrir, il … », mais un TOC-TOC de plus en plus fort, l’empêchant de finir sa phrase. Excédée la femme se leva en direction de se bruit si énervant, il s’agissait d’un hibou qui se trouvait derrière la fenêtre de la chambre, et ce dernier semblait être impatient de livrer son courrier. Une fois la fenêtre ouverte l’oiseau se contenta de tendre la patte, tout en donnant des coups de bec de mécontentement, une fois la lettre prise, le hibou poussa un cri d’indignation et s’envola aussitôt.
- « C’est une lettre pour toi mon chéri, s’exclama Lily. »
- « Ah ! De qui est-elle ? »
- « Thomas salinger. »
- « Dans ce cas je ne veux pas la lire. Tu peux la jeter. »
- « Tu ne veux pas savoir ce qu’il te dit? »
- « Non. »
- « Moi je veux le savoir. »
Et sans tenir compte des protestations de son fils, la femme ouvrit le courrier et le lut, et à haute voix afin de s’assurer que son fils sache ce qu ’il y avait sur ce parchemin.
« Harry.
Ne m’en veux pas si je te communique les résultats de ton concours avec un peu d‘avance, je ne pouvais pas te laisser patienter plus longtemps. C’est donc avec plaisir que je t’annonce que tu es reçu, et que tu es le troisième de ta promotion. Félicitations, tu en as étonné plus d’un, surtout Séverus qui a enfin eu la satisfaction de voir que tu t’es souvenu de ses cours de potion, et que tu n’aies pas fait chauffer tes feuilles de menthe. Nombres de candidats on était recalé, car ils avaient mis le feu à leur chaudron, et comme tu le sais, si la menthe chauffe on obtient un poison des plus mortels.
J’espère donc te voir bientôt diplômé, si tu as des questions, n’hésites pas à m’écrire.
Prends bien soins de toi, et salue Draco de ma part.
Thomas.
Ps: Ne te préoccupes pas des frais de scolarité, je me suis arrangé avec James et Alexandre, tu n’auras rien à payer. »
- « Maman, pourquoi tu ne m’as pas lu ce qu’il y avait écrit sur la lettre ? Demanda Harry en colère. »
- « C’est exactement ce que je viens de faire. Pourquoi aurais-je inventé ce que je viens de dire ? »
- « Parce que tu voulais me remonter le moral, et la seule solution était de me mentir quant au contenu de cette lettre. Ceci dit: tu as beaucoup d’imagination, le coup de la plante qui devient toxique en chauffant, c’est bien trouvé ! »
- « Je n’ai inventé du tout, s’exclama Lily tout en s’approchant de son fils, lis la, tu verras bien que j’aie raison. »
C’est à contre cœur qu’Harry lu son courrier, mais il n’en crut pas un traite mot. Afin de prouver à sa mère- ainsi qu’à lui-même -qu’il n’existait aucune plante qui en chauffant serait capable de transformer un remède en poison, il prit son livre de potion, celui que Hermione c’était servit afin d’aider son ami dans ses révisions, et alla directement à la page de la potion qu’il avait fait le jour de l’examen. A haute voix, il lut toutes les instructions, du découpage des plantes, en passant par la pesé des ingrédients jusqu’à la dernière étape, les feuilles de menthe, qui devaient absolument se mettre dans un liquide à température ambiante, et que si jamais le contenu du chaudron était chaud, que l’antidote deviendrait une toxine très puissante, l’une des plus mortel même.
Ce n’est qu’à ce moment qu‘Harry réalisa ce qu‘il avait accomplit : il avait bien réussit son examen, et sans l’aide de personne il pourrait intégrer l’une des écoles les plus prestigieuses. Comme quoi, la chance est aussi un facteur essentiel lorsque que l’on passe un concours, et celle du jeune homme était vraiment extraordinaire, car s’il n’avait pas oublié d’allumer le feu sous le chaudron, il aurait été recalé. Certaines erreurs se révélèrent avec le temps être des coups de génies. Celle d’Harry ne lui permit que d’être le troisième, mais au vu du niveau exigé, c’était un exploit. On peut donc comprendre pourquoi sa mère ne pouvait attendre que son fils se soit réveillé de lui-même pour aller le féliciter.
Pourtant malgré cela, le jeune homme semblait contrarié, il ne s’était pas attendu à ce que ses études lui soit payé. Bien sur il voulut contester cette décision, il ne voulait pas que James, Thomas et Alexandre ne versent la moindre Noise pour ses études, puisqu’il avait assez de pièces dans son coffre à Gringotts, enfin c’est ce qu’il crut, car quand il vit les tarifs: 20.000 Gallions, il s’aperçut qu’il n’avait pas assez d‘argent, surtout que c’était par année d’études. Et même s’il avait eu la somme nécessaire, jamais son père et ses oncles ne l’auraient laissés dépenser ses économies pour ça.
Il accepta donc ce présent comme un cadeau de sa famille pour sa réussite au concours, mais il se jugera de les rembourser un jour.
« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »
En intégrant l’école des fondateurs, Harry pénétrait dans un monde obscur, où le désir de briller était omniprésent. Gloire et fortune, était ce qui motivé la plupart des étudiants, dont l’unique but était d’acquérir l’ordre de Merlin. Pour preuve de ce fait, les couloirs de l’établissement étaient recouverts de tableaux, les portraits de grand fondateur- pour être précis- qui avaient par leur travail et leur dévouement pu accéder à cette gratification. Mais était-elle méritée ? Pas pour tous en tout cas, certains avaient fait plus preuve d’arrogance que de bravoure, et tout ceci révoltait Potter au plus haut point. Dire que tous les jours quand il faisait le chemin du dortoir aux salles de classe, il était obligé de voir toutes ces têtes. La galerie de l’horreur, voilà comment il avait pris l’habitude d’appeler ce sinistre passage, tout en se félicitant d’avoir refusé la récompense suprême.
Ce matin, comme tous les autres, il se dépêcha afin de passer le moins de temps possible dans ses lieux, mais aujourd’hui un élève s’était planté en plein milieu du couloir, et pas n’importe lequel Ludovic, toujours aussi crétin et boutonneux.
- « Roberts pourrais-tu me laisser passer ? Demanda Harry très pressé de s‘en aller. »
- « Non ! »
- « S’il te plait, je ne voudrais pas arriver en retard aux cours. »
- « Dans ce cas, prends un autre chemin. »
- « C’est le seul qui conduit aux salles de classes. »
- « Alors tu devras attendre que j’ai finit, et ne me déranges plus en me parlant. »
- « Non je n’attendrais pas, bouge un peu tes fesses. Tu n’as rien d’autre à faire que de rester planté devant CE tableau ? »
- « Sais-tu au moins qui c’est ? »
- « Probablement un abrutit puisque tu es en admiration devant lui. »
- « Comment oses-tu dire ça du Grand Sébastien Dwan. »
- « Qui ? »
- « Ne me dis pas que tu ne le connais pas ? »
- « Pourquoi, je devrais ? »
- « Bien sur, c’est le plus grand fondateur qui existe. »
- « Grand comment ? »
- « Pardon? »
- « Combien mesure t’il ? »
- « Je ne sais pas ! »
- « Alors pourquoi affirme-tu qu’il est le plus grand si tu ne le sais pas ? »
- « Ce n’est pas par sa taille qu’il est grand ! »
- « Ah! Oui et pourquoi ? »
- « Il combat contre les forces du mal, il protége les faibles, et il lutte pour maintenir la paix dans le monde. »
- « Ah bon !!! Il fait tout ça !»
- « Ne te fous pas de moi. Il est mon idole, et c’est grâce à lui que j’ai toujours voulut être fondateur afin de faire comme lui. De plus ses exploits sont connus de tous, enfin de tous ceux qui ont un peu d’ambition comme moi ! Ce qui n’est pas ton cas apparemment ! »
- « Désolé de ne pas partager les mêmes desseins que toi. Pour moi c’est un imbécile qui n’a rien fait pour mériter d’être récompensé par l’ordre de Merlin. »
- « Rien fait ? Mais tu n’as pas le droit de dire ça ! »
- « Si justement. Tu peux me dire où il était quand Voldemort semait la terreur ? Pas sur le champ de bataille en tout cas, sinon je l’aurais vu. Si tu cherche tant à admirer un mage, prends en un qui a fait quelque chose de bien, au moins une fois dans sa vie. »
- « Ah oui ! S’écria Ludovic vexé que quelqu’un pouvait dire autant de mal du génial Dwan. Personne ne lui arrive à la cheville, même pas le grand Dumbledore. C’est bien a lui que tu pensais ? »
- « Non, je pensais à l’un de mes anciens professeurs. »
- « Un professeur !!!! Je me demande ce qu’il a fait pour que le vénère à ce point. Rassure-moi, il est bien un fondateur ? »
- « Oui, mais … »
- « Dans ce cas montre le moi. »
- « Je ne peux pas. »
- « Pourquoi ? »
- « Parce qu’il n’est pas ici. »
- « Mon pauvre Potter, décidément tu me fais pitié, s’il n’est pas ici, il ne mérite même pas que l’on parle de lui. Seuls ceux qui ont reçu l’ordre de Merlin méritent d’être des exemples. »
- « S’il n’est pas ici, s’écria Harry, c’est parce qu’il a eu la décence de refuser cette récompense. »
- « Ca vois tu c’est ce qu’il t’a dit pour expliquer le fait qu’il ne l’ait pas, mais en vérité, elle ne lui a jamais été proposée, sinon je peux t’assurer que jamais il n’aurait dit non. »
- « Serais-tu en train de me traiter de menteur ? »
- « Non, ce n’est pas toi le menteur dans l’histoire mais LUI. »
- « Il ne m’a jamais mentit, et de plus je t’interdis de dire du mal de lui en ma présence, tu m’as bien compris ! »
- « Ah! Et que feras-tu si je ne t’obéis pas ? »
- « Ceci. »
En un éclair, Ludovic se retrouva projeté sur le tableau qu’il aimait tant, comme si une force invisible l’avait poussé, et l’obligé à rester coller contre le mur.
- « D’accord Potter, s’exclama Roberts, j’ai compris, libère-moi maintenant. »
- « Non, je n’en voudrais de devoir te séparer de ton idole, et puis j’ai pas le temps, je vais en cours. »
- « Tu ne peux pas me faire ça, après tout on est dans la même classe. »
- « Dans ce cas, au revoir mon cher petit camarde. »
Ludovic resta seul debout toute la journée devant le portrait qu’il aimait tant, il ne fut libéré que lorsque les cours prirent fin. Comme il avait séché, il fut punit par ses professeurs aussi. Depuis ce jour, plus jamais il ne regarda les tableaux, il essaya même de ne plus trop se faire remarquer, et ne parla plus à Harry de peur de se retrouver de nouveau collé contre un mur.
« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »
Après cet incident Potter resta seul isolé du groupe, et plus personne n’osait lui adresser la parole, mais cela ne l’affecta pas, il n’était pas venu dans cette école pour se faire des amis, mais pour devenir fondateur.
Le temps passa lentement et vint enfin le jour de la remise des diplômes. La cérémonie devait avoir lieux dans les locaux de l’O.M.S. Le bâtiment était très grand, bien plus que le ministère de la magie, et bien plus beau aussi. Le sol était recouvert d’un marbre gris clair et les murs étaient de couleurs verts pales. Les couloirs formaient un véritable labyrinthe dans lesquels il était aisé de se perdre. Harry se demanda comment son oncle pouvait se retrouvait dans ce dédale de route.
Quand on parle du loup, on en voit la queue, justement Thomas venait d’arriver. Par contre il n’avait pas une tenue très réglementaire, il portait un jean, des baskets et sa chemise était mal boutonné laissant entre voir un peu de son ventre. Et C’est dans le mépris et l’indifférences les plus totales qu’il passa devant les étudiants, ces derniers le regardèrent même comme s’il s’agissait d’un sous humain et pensèrent qu’il devait être le concierge ou le portier des lieux, mais en aucun cas un fondateur. Celui qui eu le plus de mépris et de dégoût fut Ludovic qui le détailla de la tête au pied, avec un air de répugnance. Seul Harry alla spontanément vers son ancien professeur de défense contre les forces du mal. Il essaya bien de faire comprendre à son oncle que quelque chose n’allait pas dans ses vêtements, sans aucun succès.
- « Harry, cesse de faire tous ces gestes, s’exclama Salinger, je ne comprends rien à ce que tu veux me dire. »
- « Ta chemise. »
- « Ma chemise ? Qu’est ce qu’elle a ma chemise ? »
- « Tu ferais mieux de la reboutonner, tout le monde voit ton nombril. »
C’est rouge de confusion que Thomas se décida à arranger un peu sa tenue.
- « Merci. »
- « De rien. Mais que fais-tu ici ? Ne me dis pas que tu es perdu ? »
- « Bien sur que non ! Répondit il avec un air faussement vexé. Je me promène un peu. »
- « Mais bien sur, dis plutôt que tu ne sait pas comment retourner dans ton bureau. »
- « Non ça je le sais, j’ai toujours un plan des lieux sur moi. »
Roberts qui avait suivit la conversation de loin, se rapprocha et après avoir lancé un regard glacial à l’inconnu, il s’adressa à son camarade de classe.
- « Potter, tu connais cet énergumène ? »
- « Bien sur. »
- « C’est un de tes amis ? »
- « Non. »
Bien que très déçu de la réponse de son neveu, Salinger ne le laissa pas montrer, il pensa sur le coup qu’Harry devait avoir honte d’avouer à « ses copains » qu’il avait une relation amicale avec lui.
- « Alors pourquoi lui parles-tu ? »
- « Parce que c’est mon oncle. Et si tu tiens à te rendre à la cérémonie, je te conseille de ne plus de lui manquer de respect ! »
- « D’accord, que tu es susceptible. Je ne savais que ton oncle était concierge à l’O.M.S. »
Sous la colère le Gryffondor, sortit sa baguette de sa poche, et mit Ludovic en joug. Mais avant qu’il n’ait le temps de lancer le moindre sort, sa baguette lui fut arracher des mains.
- « Harry ! Tu arrêtes tes bêtises tout de suite, s’écria le fondateur. »
- « Il t’a insulté. »
- « Ce n’est pas une raison pour perdre ton sang froid. Tu te rends compte que si jamais tu l’avais blessé maintenant que tu aurais été expulsé ? Après tous les efforts que tu as fait, cela en vaut-il vraiment la peine ? »
- « Je sais mais … »
- « Pas de mais. Maintenant je te rends ta baguette mais promets moi de ne pas t’en servir. »
- « Oui je te le promets. »
- « Bien. Je vais te laisser, je dois me changer. On se retrouve pour la cérémonie. »
- « D’accord. »
« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »
Une fois que tous les élèves furent assis dans la salle qui servirait pour la remise des diplômes, que les chefs de l’O.M.S entrèrent dans la salle. Ils étaient aux nombres de quatre, en silence ils allèrent s’installer sur l’estrade, tout en laissant les deux fauteuils du milieu vide. L’un d’entre eux prit la parole.
- « Je vous souhaite à tous et à toutes la bienvenue. Et vous félicite de votre réussite à votre examen final. Les prix seront desservis par les sieurs Thomas et Alexandre Salinger. A présent veuillez vous lever ! »
Étrangement le regard des élèves envers Thomas n’était plus le même, cette fois il y avait du respect et de l’admiration. Quant à Ludovic il eut un choc, il ne s’était pas attendu à ce que l’oncle de Potter soit un fondateur, et pas n’importe lequel, l’un des dirigeants.
Une fois la cérémonie terminer Roberts décida d’aller voir ceux qui seraient désormais ses supérieurs.
- « Mr Salinger, dit-il de façon hésitante, je tiens à m’excuser pour vous avoir confondu avec un vulgaire concierge. Si j’avais su qui vous étiez, jamais je ne vous aurai manqué de respect. »
- « Vous pouvez garder vos excuses pour vous, Mr, s’indigna Thomas. Et sachez que tout être vivant mérite que vous les respectiez ! Pour qui vous prenez-vous pour juger les autres? Sur ce, je vais vous laisser réfléchir sur votre attitude, et j’espère qu’à l’avenir vous serez moins arrogant. Ce n’est pas parce que vous êtes diplômé de l’école des fondateurs que vous devez vous croire supérieur aux autres »
« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »
Au même moment à Poudlard, Sirius venait d’être avertit des résultats de son filleul, qui avait finit à une très honorable cinquième place, il s’empressa de les mettre sous le nez de sa collègue le professeur McGonagall. Cette dernière du s’incliner et avoua bien malgré elle qu’elle s’était trompée au sujet de Potter, et que l’étudiant avait eu raison de se battre afin d’intégrer l’école des fondateurs.
A suivre, chapitre 24, si tu veux, à ne pas manquer ….
Merci de lire, et au fait si quelqu’un connaît l’anime « Angel’s leather » qu’il me contacte, bisous bisous …..
See you
klpdd