Forum - Le Monde du Slash

Un espace de discussion pour les adeptes du slash sous toutes ses formes

Attention ! Les personnages utilisés dans nos fanfictions ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, nous ne connaissons pas les personnages réellement existants et nous n'avons aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, nous n'en tirons aucun profit.


Les dernières news du Monde du Slash !

BONNE ANNÉE 2024 À TOUS ET À TOUTES !!!

Nous sommes le 27 Avr 2024 12:27

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 29 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: [Finie] Rien ne me changera partie II harry/draco pg 13
MessagePosté: 05 Mai 2005 09:33 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Juin 2004 21:24
Messages: 99
Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou :ange:

voila la seconde partie de Rien ne me changera, elle est en cours d'écriture; seul le chapitre 16 est écrit, les autres en cours, donc il est impossible de dire quand je finirai, en théorie le 25, mais on sait jamais.... :littleangel:


voila bonne lecture et merci de me lire... :P

Chapitre 16 : Les meilleurs ennemis ( Obispo)

Océan approcha sa bouche à l’oreille de son collègue, et finit par lui avouer la vérité.

«- Elle vient du fait que notre père vous a aimé plus que moi! »

Sous le choc Thomas eu un mouvement de recul, et fit quelques pas en arrière.

«- Pardon !… Notre quoi? »

«- Notre père. »

«- C’est impossible… »

«- Pourtant c’est bien le cas, je suis le fils de Jonathan Salinger et d’Élisabeth Potter, mais notre père a jugé bon de ne pas me reconnaître à ma naissance, c’est pour ça que je porte le nom de ma mère. »

«- Vous oubliez un détail, il est mort avant votre venu au monde. »

«- En êtes vous si sûr ? »

«- Comment osez-vous ! »

«- Avez vous vu le corps ? »

« -Non, Dumbledore ne le voulait pas, comme il a été défiguré dans sa tentative d’évasion, il disait que je ne pourrais pas supporter le choc. »

«- Comme c’est pratique, vous ne pouviez pas voir que ce n’était pas lui. »

«- Dumbledore m’aurait aussi menti à ce sujet ? »

«- Non, il ne savait pas que notre père avait mis ses vêtements sur un cadavre dans le but de le faire passer pour lui, il lui en a toujours voulu de l’avoir dénoncé et fait mettre en prison,

«- Et vous avez l’audace de me traitez de menteur. Vous avez un peu trop d’imagination ! »

«- Vous ne me croyez pas ? »

«- Non, je crois que vous fabulez. »

«- C’est pourtant la stricte vérité. A cause de vous ma vie fut un enfer, quoi que je fasse j’étais toujours comparé au grand Thomas, le génie de la magie, celui qui sait faire des potions les yeux fermés, celui qui a lancé son premier sort à quatre ans, celui qui donne tant de satisfaction de la part de son père. Sans même vous connaître, et à force d’entendre vos exploits, j’ai fini par vous maudire, vous le grand frère parfait, voilà la raison de ma haine. La réponse vous convient-elle ? »

«- Non, j’ai besoin que vous me donniez une preuve. »

«- Le fait que j’en sache autant sur vous ne vous suffit pas ? »

«- Vous avez pu avoir ses informations de la part de Dumbledore. »

«- Il ne m’a rien dit sur vous, il vous estime trop pour vous trahir en divulguant tous vos secrets. Mais puisque vous tenez tant à avoir une preuve, je peux vous en donner une: vous ne vous êtes jamais demandé comment Harry a pu vous voler, bien malgré lui, tous vos pouvoirs, et qu’il en a pas éprouvé le moindre mal, hormis le fait qu’il ne les contrôlait pas? Avec votre puissance, il aurait du mourir, sauf s’il faisait parti de votre famille. »

L’être de lumière avait raison sur ce point, les pouvoirs des sorciers ne peuvent pas passer d’un individu à un autre sans causer des dégâts irréparables, et Harry n’en avait eu aucun puisqu’il était le neveu de la personne à qui il avait dérobé les pouvoirs.

«- Pourquoi ? Pourquoi mon père ne m’a t’il rien dit ? Pourquoi n’est il pas venu me voir ? »

«- Au début il avait peur de vous voir puisqu’il avait masqué sa mort, et il ne tenait pas à ce que Dumbledore le sache aussi. Bien sûr plus tard, il a tout fait pour vous retrouver, mais vous n’étiez plus en Angleterre, il ne vous a jamais retrouvé votre frère et vous. Peu avant sa mort, il m’avait demandé de lui pardonner tout le mal qu’il m’avait fait, et aussi de vous chercher afin que je puisse vous connaître, mais je n’ai rien fait dans ce sens. Je regrette aujourd’hui de ne pas l’avoir fait. »

A ce moment, on pouvait se demander pourquoi le sort s’acharnait-il autant sur la famille Salinger ? Pourquoi l’histoire ne cessait de se répéter comme un cercle vicieux ? Tout ça était dû à la malédiction qui frappa cette famille, et contrairement à ce qu’avait dit Virginie, ne devait pas se briser le jour de la naissance des faux jumeaux, mais au contraire s’activait ( nda: chapitre 18 de lpdr) . Elle consistait d’une part à faire que les pères se retrouvent à un moment où un autre séparé de leur enfant, et d’autre part que ceux qui aient déclenché ce mal aient la possibilité de se transformer en dragon. Thomas en fut le parfait exemple, non seulement il fut éloigné de son père, mais son fils mourut de la manière des plus horribles, par Voldemort lui-même. A ce jour, rien ne pourrait briser cette condamnation faite par les forces de la nature.

Jonathan avait pourtant cru que si son dernier fils ne portait pas son nom, qu’il serait à l’abri de ce mal, mais il fallait plus pour échapper à cette malédiction, et James avait lui aussi subit la perte de son enfant unique, et afin de ne pas le perdre, il avait préféré se sacrifier.

La vérité est bien plus cruelle que les mensonges, c’est bien pour ça que Daniel ne voulait rien dire à son frère afin qu’il ne sache jamais ce qu’il s’était réellement passé, mais Thomas avait insisté et le professeur Océan n’arrivait plus à tout garder en lui.

«- Vous pouvez me dire ce que vous regrettez tant, cria le professeur de défense contre les forces du mal, les larmes aux yeux, de ne pas avoir pu m’humilier plus tôt ? »

«- De vous avoir mal jugé, d’avoir cru que vous ne pourriez pas vous occuper de mon fils, si j’avais parlé de votre existence à Albus, Harry aurait pu avoir une enfance normale. »

«- Je ne vous comprends pas, si vous me détestiez pourquoi regrettez vous que je ne me sois pas occupé de votre enfant. »

« -Vous avez bien vu la façon dont Vernon l’a traité. Si vous en aviez eu la charge, jamais vous n‘auriez fait la même chose, et depuis que je vous connais, et malgré tout ce que je vous ai dit, je ne vous déteste pas tant que ça, j’étais seulement jaloux, il est plus facile de haïr une personne que de l’aimer. »

Thomas aurait bien aimé en savoir plus, mais les deux hommes dans leur conversation avait petit à petit monté le ton, ce qui attirant un certain ex-professeur Rogue, qui passait par-là par le plus grand des hasards. Tout ce que vit ce dernier c’était son maître en pleure, en probablement à cause de cet homme qu’il ne connaissait pas.

«- Vous là, cria t’il à l’intention du professeur Océan, laissez le tranquille. »

Ce qui raviva chez l’être de lumière de vieux souvenirs, et de bien douleur aussi. James et Séverus avaient été amis au début de leur scolarité, ils étaient tous les deux les héritiers de grandes familles de sorcier, le premier de Gryffondor par sa mère et de Serpentard pour son père, le second de Merlin lui-même, ils avaient eu tous les deux la même enfance puisqu’il était tous les deux fils uniques. Alors comment et pourquoi avaient ils finis par se détester, passant du stade de meilleurs amis à celui de meilleurs ennemis. L’explication provient sûrement du fait que les Gryffondor et les Serpentard se vouaient à cette époque une guère terrible, bien plus que maintenant, et n’oublions pas non plus de Voldemort était à l’épongée de sa puissance, et beaucoup de sorcier,s aussi bien aveuglé que fasciné par le seigneur des ténèbres, avaient décidé de le suivre dans le coté obscur de la force; surtout ceux qui avaient comme couleur de maison le vert et argent, dont Séverus faisait parti. Il y avait aussi Peter, qui ne supportait pas se faire rejeter de James, qui préférait la compagnie de Séverus à la sienne. Comment un Potter pouvait il trahir sa maison, celle de son ancêtre au profil de celle des lâches ? Bien sur Pettigrow ne savait pas que son ami avait aussi du sang de Salazar dans les veines, comment aurait il pu le savoir, tout ce qu’il voulait s’était briser cette amitié dès plus étrange, il ne cessa donc de répéter à Potter que Rogue n’était avec lui que par pure ambition, s’en suivit dispute, mal entendu et bagarre. James ne volant pas admettre qu’il pouvait avoir eu tord. La suite tout le monde la connaît, les deux élèves ne se parlèrent plus, saut pour s’insulter bien sûr.
« -De quoi tu te mêles Séverus, cria Océan. »

«- On se connaît ? Demande Rogue, les yeux injectés de sang. »

«- Euh…..non, répondit Daniel réalisant son erreur. »

«- Dans ce cas, vous me vouvoyez et vous m’appelez Rogue, pas Séverus. Et surtout vous ne parlez pas à Thomas sur ce ton, pour qui vous prenez-vous Mr. »

Afin de montrer à quel point il n’aimait pas que l’on embête son maître, il sortit sa baguette de sa poche, et visa l’inconnu.

«- Pétr… »

«- Séverus non, cria Salinger, ne fais pas ça. »

«- Mais il t’a… »

«- J’ai dis non, ne discutes pas mes ordres, il ne m’a rien fait. »

«- Je te connais, tu ne pleures pas sans raison. Et tu me demandes de rien faire ? Je ne peux pas le laisser te faire du mal sans réagir. »

«- C’est pourtant ce que tu feras ! Maintenant laisses-nous. »

« -Je m’en vais puisque c’est toi qui me le demandes, mais sachez, reprit Séverus en s’adressant à Daniel, que si vous lui faites le moindre mal, je pourrais me montrer moins gentil que maintenant. »

Thomas continua de pleurer et Daniel avait de la peine de le voir dans cet état, il se rapprocha de ce dernier et le prit affectueusement dans ses bras.

«- Je suis désolé, dit il dans un murmure. Je ne pensais pas que cela vous ferez autant de mal »

« -Alors pourquoi me l’avoir dit? »

« -Vous avez insisté pour connaître la vérité, si vous voulez, je peux vous lancer un sort d’amnésie, ainsi vous auriez moins mal. »

«- Pour que j’oublie que j’ai un autre frère? »

« -Pour que vous oubliez votre douleur ! »

«- Ne vous donnez pas cette peine, répondit Thomas tout en se dégageant de l’étreinte de son frère. »

Après s’être rapidement essuyé les yeux, il commença à partir.

«- Je peux savoir où vous comptez vous rendre, demanda Daniel, avec une certaine inquiétude dans la voix. »

«- J’ai un cours à donner, je dois déjà être en retard.

«- Sûrement pas ! »

«- Pardon? »

« -Vous ne pouvez pas donner un cours dans cet état, venez avec moi. »

«- Où comptez vous m’emmener ? »

«- Dans mon bureau, vous avez sans doute des questions à me poser, et je pense que vous préfériez que nous ne soyons que tous les deux. »

«- D’accord, mais cinq minutes pas plus. »

*****************

Une fois dans le bureau Daniel demanda, ou plutôt il ordonna à Thomas de s’asseoir, après il lui fit une tisane à base de plante.

«- Buvez, ça vous fera du bien, dit il en voyant que son collègue n’osait toucher au liquide légèrement jaunâtre. Au fait, merci de m’avoir protégé face à Séverus. »

«- Ça doit être dur de me remercier, n’est ce pas? J’ai fait ce que n’importe quel frère aurait fait, ne vous donnez pas tout ce mal. »

«- Vous ne considérez vraiment en tant que tel ? Après tout le mal que je vous ai fait, vous arrivez à me considérer comme étant de votre famille ? Je vous devriez me détester, je le mérite. »

«- Oui, en effet, vous l’auriez mérité, mais je sais que ce n’est pas entièrement de votre faute… »

«- Ni de la votre non plus, je n’avais aucune raison de vous faire payer pour ce que j’ai vécu, vous n’êtes pas responsable des agissements de notre père. »

« -C’est bon, je préfère ne plus parler de ça. »

«- Laissez moi finir, s’écria Daniel qui avait tant de mal à parler, J’ai été immonde avec vous, je tiens à vous présenter mes excuses maintenant, vous n’êtes pas comme je le pensais, je comprends mieux pourquoi mon fils a décidé de vous prendre comme modèle. Rassurez-vous, je ne vous importunerai plus, demain je rentre chez moi. »

«- Pourquoi ? »

«- Comme vous me l’aviez si bien dit, Harry a besoin d’un père, et c’est Sirius pas moi. »

«- Vous allez lui dire au moins ? »

«- Non, je devrais? »

«- Oui, il a le droit de savoir. »

«- Je n’aurais pas le courage de lui parler. »

«- Dans ce cas écrivez-lui une lettre. »

«- Oui pourquoi pas, vous pourriez m’aider ? »

«- Vous ne savez pas écrire? »

« -Ne vous moquez pas de moi, je ne sais pas ce que je dois y mettre. »

Mais il n’y avait aucune haine ni colère dans la voix des deux hommes, et on avait du mal à croire que cinq minutes avant ils s’engueulaient. Afin de rejoindre son frère à son bureau afin de l’aider, Thomas fit tomber sa canne, et malgré tous ses efforts, il n’arrivait pas à se baisser.

«- Attendez, je vais vous aider. »

«- Merci. »

Océan après avoir ramassé la canne, se mit à regarder la jambe de son frère avec un peu trop d’insistance.

« -Je peux savoir ce que vous regardez de cette façon, s’indigna Salinger. »

« -Rien. »

«- Dans ce cas, veuillez relever les yeux. »

«- Je me demandais si vous pourriez enlever votre pantalon. »

« -Pardon? »

«- Je vous demande si vous pouviez enlever votre pantalon. »

«- Pourquoi ? »

«- J’aimerais la voir. »

«- Mais vous êtes malade! Si vous croyez que je vais vous la montrer. »

«- Je voudrais juste savoir comment elle est, je sais bien que ça fait longtemps que vous l’avez et que je ne pourrais peut être pas vous guérir, mais je voudrais essayer. »

«- Vous n ’auriez pas pu me dire que vous vouliez voir ma cicatrice, au lieu de me demander de me déshabiller ? Je ne pense pas que vous pourriez m’aider. »

« -J’insiste, cela ne prendra que quelques minutes. »

*******************

Harry avait lui aussi beaucoup pleuré, il trouva refuge dans les bras de Draco qui ne savait pas comment le consoler, et avait du mal à trouver les mots qu’il fallait.

«- Je suis nul, s’écria le brun, pourquoi est ce que j’ai essayé ce concours, je n’avais pas le niveau, je suis nul. »

C’est à peu près tout ce qu’il disait depuis plus de deux heures.

«- Ne dis pas ça, s’exclama le blond, tu te fais du mal. »

« -Je dis la vérité. »

«- Si tu as raté ce n’est pas parce que tu es nul, mais parce que le niveau du concours est très élevé, quand tu le repasseras tout sera plus simple pour toi. »

«- Non, je ne veux pas le refaire, je cherchai un travail. »

«- Dans ce cas je te propose qu’après nos études, on aille en vacances. »

«- Pourquoi ? Tu crois qu’on en a les moyens? »

«- Déjà on n’a pas eu de voyages de noces, en plus tu as besoin de repos. Après c’est moi qui irai travailler, toi tu reprendras tes révisions. »

«- Mais… »

«- Pas de mais, tu es mon mari, je dois de te soutenir que ce soit dans le meilleur, mais aussi dans le pire. »

«- Merci Draco, répondit Harry avant de l’embrasser. Il est temps d’y aller ? »

« -Au lit? D’accord. »

«- Mais non! En cours, pour le lit faudra attendre ce soir. »

****************

Quand les deux adolescents arrivèrent dans la salle de classe, ils ne furent pas étonnés de voir que leur professeur de défense contre les forces du mal n’était pas présent, après tout il était tout le temps en retard. Ce qui les surprit par contre, c’était que Marine avait profité de son absence pour être devant le bureau, et y imiter avec une perfection stupéfiante le professeur Océan, ce qui était dès plus étonnant vu qu’elle n’avait assisté à aucun de ses cours.

S’il ne s’agissait pas de son père, Harry aurait pu trouver ça marrant, mais il ne voulait pas trahir le secret, et se contenta d’aller s’assoire sans rien dire.

Quant à Marine, elle quitta l’estrade sous les acclamations de ses camardes de classe.

Quelques secondes après la porte s’ouvrit enfin.

«- Désolée pour le retard, je me suis perdue. »

Mais ce n’était pas la voix de Thomas, la personne qui venait de parler était une jeune femme d’une trentaine d’année, elle avait de longs cheveux roux légèrement ondulés, et ses yeux étaient d’un vert clair, à la limite du gris. Peu rassurée, elle s’avança et se prit un pied dans sa robe, ce qui faillit la faire tomber, heureusement elle pu s’accrocher à quelque chose, ce qui évita la chute. Rassemblant tout ce qu’il lui restait de courage, elle se mit derrière le bureau, et d’une voix timide se mit à parler dans un murmure qui trahissait sa peur.

«- Je suis Jade McPeterson, je serai la remplaçante de votre professeur actuel. »

Personne ne comprit pourquoi il y avait un nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Thomas n’aurait quand même pas osé démissionner sans rien dire à personne?

Toujours très intimidé par tous ces regards posaient sur elle, Jade décida de commencer le cours, et oublia de faire l’appel. Elle fit un monologue des plus impressionnant sur les différentes façons qu’avait un sorcier afin de pourvoir devenir un animagus, ce n’est qu’après une demi-heure qu’elle finit pas se taire, après la question d’usage, avez-vous des questions? Ce qui avait l’air d’un le cas, au vu de la tête des étudiants. Ce fut Hermione qui prit la parole.

«- Excusez-moi Melle, mais je crois que vous vous êtes trompée de salle. »

« -Vous êtes bien là pour le cours d’animagus? C’est bien vous qui devriez avoir cours avec le professeur Océan ? »

«- Pas du tout, c’est défense contre les forces du mal. »

Rouge de confusion Melle McPeterson ne savait plus où se mettre, de toute évidence elle s’était trompée de salle de classe.

«- Dans ce cas je vais vous laisser, dit elle avant de repartir très vite. »

Le cours de défense contre les forces du mal n’eu jamais lieu, Thomas ne se rendit pas en salle de classe.

Ne pouvant pas renvoyer le professeur Océan, sans qu’il n’ait l’accord des quatre directeurs de maison, Dumbledore avait décidé d’engager un nouveau professeur afin d’assurer les cours d’animagus, en effet rien n’interdisait qu’il n’y ai deux personnes pour enseigner un même cours. Il espérait ainsi que Daniel se rendait compte que sa présence n’était plus nécessaire et que ce dernier se décide à donner sa lettre de démission.

A suivre Chapitre 17, je te pardonne, à ne pas manquer. :bye:

_________________
Image

kuroro la pieuvre du désert alias kurapika ou klpdd


Dernière édition par lapieuvredudesert le 15 Juil 2006 01:15, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 05 Mai 2005 11:16 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Déc 2004 15:47
Messages: 158
Localisation: Besac
Merciiiiiiiiiiiiiiii!!!!!
J'adore et je pensais pas que tu mettrais la suite aussi vite. Mais j'adore le déballage de Daniel/James, et le début de sa relation avec Thomas!!!
C'est toujours très bien écrit!!! :suite: :suite: :suite:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 09 Mai 2005 11:48 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Juin 2004 21:24
Messages: 99
Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou :ange:

non c'est pas la suite, je viens tout juste de finir de taper le chapitre 17 et je suis en train de le corriger et pas que les fautes d'orthogaphe :verysad: mais aussi je vérifie si tout est ok que cela colle bien avec les chapitres passés et surtout les chapitres à venir... :lemon:

je mets ce message juste pour vous dire que je metterai ce chapître jeudi 12 en même temps que sur ff... :slashvaincra:

merci a bastet pour ta review ... :ange:

alors a jeudi :loveyou:


see you klpdd :bye:

_________________
Image

kuroro la pieuvre du désert alias kurapika ou klpdd


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 12 Mai 2005 17:15 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Juin 2004 21:24
Messages: 99
Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou

et voila le chapitre 17 8)

bonne lecture à tous:

Chapitre 17: Je te pardonne ( Depalmas)

Malgré tous ses efforts, Daniel n’arrivait pas à écrire la lettre, pourtant il devait la faire, il ne pouvait pas partir comme ça, sans rien dire à son fils. Bien sûr il en fit plusieurs, mais toutes allèrent à la poubelle, à chaque fois qu’il commençait à écrire, il avait comme un pincement au cœur, et il était intiment persuadé que son fils ne la lirait jamais, alors pourquoi se donner tout ce mal à l’écrire ? Daniel savait que s’il partait de cette façon, sans rien dire à personne, sans signer de lettre de démission, ce serait à la fois la meilleure solution, mais aussi la pire, car il ne pourrait plus jamais revoir son enfant qui était un homme à présent.

Le professeur Océan quitterait donc le territoire de la Grande-Bretagne le lendemain avec le premier vol en direction du Canada à huit heures du matin, là où il reprendrait sa vie misérable de directeur de l’Académie de Beau Rocher, et il serait surtout loin de sa famille. Mais avant de partir définitivement, il voulait vraiment aider son grand frère, qui avait perdu l’usage d’une de ses jambes pour sauver la vie du Survivant. Mais Thomas n’était pas vraiment décidé à retirer son pantalon.

" -Ne faites pas toutes ces manières, s’écria Daniel et veuillez enlever votre pantalon, à moins que vous préféreriez que je le fasse moi-même. "

" -Je préfère le garder sur moi… "

" -Ne me dites pas que vous êtes si pudique, que vous n’osez pas vous mettre en caleçon devant votre petit frère ? "

"- Non ce n’est pas à cause de ça. "

"- Donc vous n’avez aucune raison de ne pas le faire. Je ne pourrais jamais vous guérir si je ne vois pas la plaie. "

"- C’est que je n’ai pas… "

"- De caleçon ? Oui en effet cela peut être gênant. N’ayez pas d’inquiétude, je ne regarderai que votre genou et pas plus haut. "

"- Mais non,…. j’en ai un, répondit Thomas mal à l’aise. "

"- Dans ce cas rien ne vous empêche de retirer votre pantalon. "

" -Sauf que je n’ai pas ….Mais que faites-vous ? "

Le professeur Salinger aurait dû savoir qu’il était inutile de discuter avec son collègue, qu’il avait toujours le dernier mot. Ce dernier voyant bien que son frère ne faisait pas ce qu’il lui avait demandé, pris la décision de le faire lui-même et commença à déboutonner les boutons du jean.

" -Je vous aide un peu à … "

" -C’est bon je peux le faire tout seul. "

" -Alors faites-le! "


*************************

Pendant ce temps, dans la grande salle, si personne n’avait remarqué l’absence du professeur Océan, ce n’était pas le cas pour le professeur de défense contre les forces du mal. Inquiet de ne pas voir leur ami à ce repas, Sirius et Rémus décidèrent d’aller le chercher, Thomas avait dû se perdre une fois de plus
En allant rejoindre les chambres des professeurs, les deux maraudeurs passèrent devant le bureau de Daniel, ce dernier semblait avoir de la compagnie, et d’après ce qu’ils entendirent ce n’était pas une visite de politesse, mais un peu plus.

" -Elle est immense, cria l’être de lumière, je comprends pourquoi cela vous handicape à ce point pour marcher. "

Lupin et Sirius ne purent s’empêcher de sourire, ils ne s’étaient pas attendus à ce que le professeur Océan ait une préférence pour les hommes, et apparemment ceux qui étaient bien battis. Après tout cela ne les regardaient pas, et ils ne devaient pas se mêler de ses histoires. Mais au moment où ils allaient repartir, ils reconnurent la voix de Thomas.

"- Aïe, vous me faites mal, je vous ai autorisé à la voir, mais pas à la toucher. "

"- Comment voulez-vous que je vous soulage si je ne peux pas la toucher ?"

" -D’accord, mais allez-y plus doucement, c’est très sensible. "

" -Ce n’est pas en la caressant que je vais vous… "

Rémus en avait assez entendu, jamais il n’aurait cru que son beau-frère pouvait tromper sa Virginie, et avec un autre homme. Le loup-garou enfonça la porte, et Sirius ne fit rien pour l’en dissuader, lui aussi trouvait ce genre de comportement peu digne d’un fondateur.

Le professeur Océan était penché sur Thomas qui n’avait plus de pantalon, mais qui heureusement pour lui avait bien un caleçon.

" -Veuillez vous relever immédiatement ! Cria le professeur Lupin à l’intention du professeur d’animagus, vous devriez avoir honte de vous. Vous vous rendez compte de ce que vous faites au moins ? Et toi Thomas, pourquoi tu le laisses faire ? Tu es fiancé avec ma sœur ne l‘oublie pas. "

"- Je n’étais pas d’accord au début, mais il a insisté pour la voir, il a même voulu me déshabiller lui-même. Et je ne vois pas en quoi cela peut te gêner, on ne fait rien de mal. "

" -Rien de mal ! Hurla Rémus, mais il est…. en train de te…. "

"- De soigner sa blessure, S’exclama Daniel, Si vous aviez regardez avant de parler vous l’auriez vu! Apparemment je suis le seul à me soucier du fait qu’il boite. "

Ce qui était faux, Sirius avait déjà et à plusieurs reprises demandé à son collègue de lui montrer sa plaie, mais ce dernier avait toujours refusé. Alors, comment et pourquoi avait-il finit par laisser Daniel le faire, alors qu’il s’était moqué ouvertement de cet handicap le jour de la rentrée?

" -Vous ne supposez quand même pas que nous allons vous croire, reprit Rémus. A mon avis vous vouliez faire autre chose, nous sommes juste venus avant que vous n’ailliez le temps d’aller plus loin."

Le professeur Lupin ramassa le pantalon qui était au sol, et le jeta sans ménagement à la figure de son propriétaire.

" -Et toi tu me fais le plaisir de te rhabiller. Tu me déçois… "

" -Ce n’est pas ce que tu crois, hurla Thomas qui ne se donna pas la peine de remettre son pantalon. "

" -Alors peux tu me dire pourquoi tu es à demi-nu ? "

"- Pour qu’il puisse voir ma cicatrice ! "

" -Pas pour qu’il puisse voir autre chose ? "

" -Bien sur que non ! Je sais bien que ma tenue peut te faire croire que je voulais faire cette autre chose, mais je peux t’assurer que ce n’est pas le cas, comment le pourrais-je, c’est mon …. "

" -Ton quoi ? "

" -Frère, cria Daniel, pour être précis je suis son demi-frère, nous n’avons pas la même mère. Maintenant que vous savez tout, vous pouvez me laisser finir ce que j’ai commencé ? "

" -Pourquoi ne pas nous l’avoir dit plus tôt ? Pourquoi avez vous caché cette information ? Demanda Sirius. "

" -Je n’en voyais pas l’utilité. Après tout cela ne vous regarde pas, même Thomas ne l’a appris que ce matin. C’est pour ça que je voulais voir sa cicatrice, et qu’il a enlevé son pantalon, tout ce que je voulais c’était me rendre utile, et essayer de le guérir. "

"- Et vous pourriez faire quelque chose ? "

" -Pour cela il aurait fallu que je puisse l’examiner, mais vous ne m’en avez pas laissé le temps. "

"- Dans ce cas on va vous laisser, mais quand vous aurez fini n’oubliez pas de venir dans la grande salle, le repas est servi, dit Sirius en sortant, suivit de près par Rémus. "

*********************

Harry ce soir là ne se rendit pas dans la grande salle, il alla directement dans la salle sur demande, où l’attendait son époux avec une surprise. Au milieu de la salle se trouvait une petite table sur laquelle étaient posés des bougies, un bouquet de fleurs et un petit repas.
"- Draco, mais pourquoi … "

" -Je me suis dit que tu préférerais dîner seul avec moi. "

"- C’est une très bonne idée, répondit le Gryffondor avant de s’emparer des lèvres de son compagnon. Je n’avais pas trop envie d’être avec les autres, je n’en peux plus de les entendre me poser toujours la même question sur le concours. "

"- Et si on mangeait un peu avant, demanda le Serpentard. "

" -Je n’ai pas très faim ce soir, répondit le brun, tout en mettant ses mains sous le polo du blond, tout ce que je veux c‘est être avec toi. "

Les caresses d’Harry étaient à la fois sensuelles et envoûtantes, et Draco n’avait ni la force ni l’envie de résister, afin de faciliter le travail de son amant, il décida de se dévêtir. Le Gryffondor se rua sur le torse nu de son bien aimé, et tel un affamé le lécha.

"- Je croyais que tu n’avais pas faim, murmura le Serpentard. "

" -Arrêtes de parler et laisses toi faire, ce soir je voudrais que ce soit moi qui te fasse l’amour. "

Le brun se remit à dévorer le corps de son amant, et plus particulièrement la partie la plus intime qu’il mit dans sa bouche, cette fois ci personne ne les dérangerait dans leur relation, et il avait bien l’intention de prendre un peu de plaisir avec son époux. Ce dernier afin de faciliter la tâche de son amant, s’allongea sur le canapé qui était dans un coin de la pièce et écarta les jambes.

La nuit fut très courte pour les deux hommes, et ils ne s’endormirent qu’à l’aube, enlacés l’un contre l’autre, heureux de pouvoir se retrouver seuls de temps en temps. Sur la table le repas était encore là, et les bougies venaient de finir de se consumer, la pièce fut plongée dans la pénombre.

Harry fut réveillé par l’arrivée assez inattendue d’un hibou, qui avait une lettre pour lui, en silence il se leva afin de la lire, qui pouvait lui avoir envoyé cette lettre ? Une chose était sure, s’il l’avait sut, jamais il ne l’aurait lu.

" Harry.

Tu dois te demander pourquoi je t’écris une lettre, mais c’était le seul moyen que j’ai trouvé pour te parler, je n’ai pas le courage de te dire tout ça en face. Je sais bien que quoi que je pourrais te dire, rien n’effacera tout le mal que je t’ai fait, mais je voulais te dire à quel point je suis désolé. Tout ce que je voulais c’était te revoir, afin de m’assurer que tu étais heureux, et je me suis laissé dépasser par les événements et j’ai voulu faire de toi une copie de moi, et j’ai oublié de tenir compte de tes véritables ambitions. Je n’aurais pas du t’empêcher de passer ce concours, après tout il s’agit de ta vie, et je n’ai pas à te dicter ce que tu dois faire. Surtout n’écoutes pas toutes ces mauvaises langues quand elles te disent que tu n’avais pas le niveau, tu l’as. Tu dois juste reprendre confiance en tes capacités, si tu le repasses un jour, je suis ûur que tu le réussiras. J’ai agis par pur égoïsme et non comme un père aurait du le faire, alors ne me considère pas en tant que tel, je n’ai rien fait pour mériter un tel titre. Il est donc normal que tu me détestes et je ne t’en veux pas, je ne t’ai pas donné une très bonne image de moi, et j’ai même oublié de te dire à quel point j’étais fier de toi, et j’ai préféré me présenter à toi sous le masque de Daniel Océan, préférant cacher tous les sentiments que j’avais à ton égard. En voulant me rapprocher de toi, j’ai fait le contraire, alors ce matin je vais sortir de ta vie et je rentre chez moi pour ne plus jamais revenir, je vais prendre le premier avion qui me ramènera au Canada. Le mieux que tu ais à faire est de m’oublier, je ne mérite pas que tu te préoccupes de moi. Mais si un jour tu arrivais à me pardonner, saches que tu seras toujours le bienvenu chez moi.

Je t’aime, mais je n’ai pas su me montrer à la hauteur du métier de père.

Adieux, ton père James Thomas Potter. "


L’adolescent se mit à pleurer à la lecture de ce courrier, malgré tout ce qu’il s’était passé, il ne voulait pas être séparé de son père, et il aura fallut qu’il le perde à tout jamais pour qu’il se rende compte des sentiments qu’il éprouvait. Afin d’empêcher Daniel de prendre l’avion, Harry décida de se rendre à l’aéroport et de lui dire de vive voix de ne pas partir. Il remit ses habits à la va vite, mais en voulant sortir de la salle, il trébucha ce qui réveilla son époux qui dormait encore.

" -Pourquoi tu pars si tôt demanda Draco, ce n’est pas l’heure de se rendre en cours. Reviens te coucher. "

" -Non, je ne peux pas, il faut que je me rende à l’aéroport, je ne veux pas qu’il prenne l‘avion. "

"- Te rendre où ? Qui va prendre lavion? "

" -Je n’ai pas le temps de t’expliquer, je suis pressé. Tu peux dire aux professeurs que j’ai un horrible mal de tête et que je suis resté au lit aujourd’hui. "

"- Non. Laisse moi venir avec toi. "

Draco ne laissa pas le temps à Harry de lui répondre, il s’était levé et s’habilla à son tour, et bien qu’il ne sache pas ce qu’était un aéroport et encore moins un avion, il ne voulait pas que son époux parte seul à l’aventure, Merlin seul sait où.

"- D’accord, mais dépêches toi. "

Il faisait encore nuit quand les deux jeunes hommes sortirent du château. Le Gryffondor ne savait même pas comment se rendre à l’aéroport, et encore moins où il était, il décida donc de se rendre à l’entrée et d’appeler le Magicobus, tout en espérant que le bus ne soit pas trop long à venir. Une chance, à peine une minute après, le car était déjà devant les grilles du collège.

" -Bienvenue à bord du Magicobus, transport d’urgence pour sorciers et sorcières en perdition. Faites un … "

A chaque fois Stan ne pouvait s’empêcher de sortir son discours d’accueil interminable et sans aucun intérêt, Harry ne lui laissa pas le bonheur de le finir, il monta dans le bus, suivit de Draco, et se contenta de dire au contrôleur qu’il voulait se rendre à l’aéroport, et qu’il était des plus pressés. Après il s’assit sur la banquette. Inquiet Draco fit de même et le prit tendrement dans ses bras.

" -Harry tu vas me dire qui tu veux empêcher de partir ? "

"- Le professeur Océan. "

"- Mais tu as perdu la tête, je croyais que tu le détestais ! "

" -Moi aussi je le croyais, jusqu’à ce matin. Je ne veux pas être séparé de lui de nouveau, pas avant que je lui dise ce que je ressens vraiment pour lui. "

" -Séparer de lui, mais… "

" -Draco je n’ai pas envie d’en parler maintenant, tout ce que je te demande c’est de m’aider. "

"- Bien sur je ferais tout ce que je peux pour toi, répondit Draco qui ne comprenait pas le comportement de son mari, pourquoi voulait-t-il à ce point que le professeur Océan reste à Poudlard ? Mais il ne posa pas d’autres questions, il espérait qu’un jour Harry finirait par lui dire la vérité. "

Une fois arrivés à destination, les deux adolescents descendirent du bus, ce qui les frappa en premier fut la taille de l’édifice, et malgré les indications et les panneaux d’affichages, ils ne savaient absolument pas où ils devaient se rendre, bien sûr tout aurait été plus simple, si l’un des deux avait eu l’idée de regarder les écrans de télévisons, sur lesquels étaient inscrites toutes les informations nécessaire à tous voyageurs, c’est à dire le numéro de vol, sa destination, le lieu de débarquement et surtout l’heure de départ. Indications utiles pour ceux qui prennent le temps de les lire, et si Harry l’avait pris ce temps, il aurait vu que le prochain avion à destination du Canada ne prenait plus de passagers, pour cause, puisqu’il était sur le point de décoller.

Sans savoir qu’il était trop tard pour empêcher Daniel de prendre l’avion, l’adolescent se mit à courir comme un fou dans l’aéroport espérant qu’il pourrait arriver à l’heure. Malgré le fait qu’il courait, il avait l’impression d’avancer au ralentit, et le paysage n’avançait pas aussi vite qu’il l’aurait voulut. Il aurait bien aimé accélérer son pas, mais il commençait à avoir un point de côté, et son souffle ne fut pas assez rapide pour maintenir sa vitesse, et bien malgré lui il dut ralentir ses pas. Courageusement il continua de courir, il ne voulait qu’à cause d’une petite douleur dans les reins le stoppe dans la poursuite de son père. Dans sa course folle il ne fit pas attention à tous ces regards qui étaient posés sur eux, rappelons qu’ils avaient la tenu de leur collège et qu’ils passaient difficilement inaperçus, ni à ce couple d’amoureux particulièrement peu discret, ni aux mendiants qui essayaient de survivre en fouillant les poubelles, ni à un homme particulièrement en colère et qui hurlait sur une hôtesse, car il était arrivé trop tard pour prendre son avion.

Mais un aéroport n’est pas que grand, c’est aussi un véritable labyrinthe pour quiconque s’y aventurait sans faire attention, et les couloirs plus qu’interminables. Sans le savoir les deux adolescents passèrent plusieurs fois au même endroit sans même sans rendre compte, après plus de dix minutes, ils étaient perdus dans cet endroit inconnu. Draco dût arrêter son époux.

" -Harry ça suffit cesse de courir ainsi. "

" -Non je ne veux pas, on doit continuer. "

"- Mais on tourne en rond depuis si longtemps, on ne le trouvera jamais si on continue à courir sans savoir où l’on va. "

Sans se soucier qu’il était en public et que tout le monde pouvait le voir, le Gryffondor sortit sa baguette.

" -Tu ne vas pas faire ça ici, s’écria le Serpentard, range là. "

" -Mais comment veux tu qu’on le retrouve. "

"- Où doit on aller? "

" -A Papineauville. C’est au Canada. "

Ce qui était loin d’être suffisant, le Canada est un grand pays. Draco chercha une indication, un signe qui permettrait de leur indiquer la direction à suivre, et par chance il en trouva une, embarcation, cela ne pouvait être que ça. Mais à ce moment il eut un autre problème de taille, quiconque qui voulait aller plus loin devait être en possession d’un passeport et d’un billet, ce que n’avaient pas les étudiants.

"- Si vous voulez aller plus loin, vous devez me donner ces papiers, n’arrêtait pas de répéter l’employé. "

Là Harry n’en pouvait plus, il ne voulait pas prendre l’avion, donc il n’avait pas besoin de donner ces justificatifs. Pourquoi tout se mettait à travers de son chemin ? En colère il leva les mains, et sans rien dire réussit à figer tout le monde, hormis Draco, et il continua sa course folle dans les couloirs interminables.

Dix minutes après, ils arrivèrent enfin dans la salle d’embarquement. A ce moment Harry n’avait plus la force de courir, et marchait avec peine tellement il avait mal aux jambes. Mais cela ne l’empêcha pas de continuer, rien ni personne ne pourrait l’arrêter. La pièce était vide, il n’y avait plus personne, une baie vitrée offrait une vue imprenable sur les pistes de décollage, et là se tenait un magnifique avion blanc, avec sur la queue le drapeau Canadien, de toute évidence c’était l’avion qui conduisait le professeur Océan chez lui, et là il n’y avait plus rien à faire, l’oiseau d’acier avait finit de prendre son envol et s’éloignait tout doucement.

Tout était finit à présent, Harry était arrivé trop tard. Il n’avait pas réussit à rejoindre son père à temps pour lui dire les trois mots les plus durs à dire, et aussi les plus beaux. Impuissant il regarda l’avion qui allait mettre entre lui et son père plus de cinq mille kilomètres, et c’était quatre mille neuf cent quatre vingt dix neuf de trop. Et le survivant le savait cette distance était comme un mur infranchissable, un obstacle de trop et c’est un océan qui séparerait désormais un père de son fils.

Malgré le fait que James ne puisse l’entendre, Harry se mit à crier ce qu’il voulait tant dire à son père.

«- Papa je t’en prie reviens. Je te pardonne. »

Et il tomba à genoux, à bout de souffle, sur le parquet, les larmes aux yeux.

A suivre chapitre 18 une seule vie, à ne pas manquer.


_________________
Image

kuroro la pieuvre du désert alias kurapika ou klpdd


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 19 Mai 2005 18:42 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Juin 2004 21:24
Messages: 99
Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou

voila le chapitre 18, je tiens juste a dire que je mets les chapitres en meme temps que sur ff, ce qui explique le temps d'attente plus long, et que j'ai du mal à écrire le 19 je ne sais pas quand je pourrais le mettre.


sinon, merci de me lire... :quebec:

Chapitre 18: Une seule vie ( Depalmas)

« -Papa ? Répéta Draco qui ne comprenait plus rien. Comment se pouvait il que le professeur d’animagus soit le père du survivant ? Cela n’avait aucun sens. Mais celui qui est parti est le professeur Océan et non ton père. »

Dans sa douleur Harry avait oublié qu’il n’était pas seul dans le hall de l’aéroport quand il s’était mis à hurler « Papa je t’en prie reviens. Je te pardonne » puisque son époux était parti avec lui. Comme le Gryffondor en avait trop dit, ou pas assez, il décida de tout avouer au Serpentard, plus rien ne justifiait qu’il garde encore le secret, qui n’en était plus vraiment un.

« -C’est mon père ! Son véritable nom est James Potter. »

«- Harry c’est impossible, ton père est mort. »

« -Je sais ce que je dis, et je viens de le prendre pour la seconde fois. »

« -C’est parce que c’est un être de lumière que tu crois que c’est ton père ? »

«- Non, il me l’a dit lui-même. »

« -Il aurait pu te mentir, rien ne le prouve, surtout que j’ai vu des photos de lui, et il n’y a aucune ressemblance. »

« -Il a du changer son apparence, les êtres de lumière n’ont pas le droit de revoir leur famille. De plus j’ai vu son nom sur la carte des maraudeurs, et elle ne ment jamais. »

«- Comment tu l’as su ? S’il ne devait pas te revoir, il ne devait pas te le dire non plus. »

«- Le jour où Sirius m’a demandé de sortir de sa classe, j’ai surpris une conversation entre lui et Thomas, c’est là qu’il lui a dit qu’il était mon père. »

«- C’est pour ça que tu avais mis toutes ses affaires au feu ? »

«- Je lui en voulais, je ne pouvais pas croire que c’était mon père qui était devant moi, et qu’il faisait tout pour que je ne puisse pas être fondateur, et qu’il passe ses colères sur Thomas, et aussi de m’avoir mentit tout ce temps, alors je lui ai dit des méchancetés, je voulais que lui aussi souffre pour m’avoir abandonné à mon sort. Tu ne peux pas savoir à quel point je le regrette à présent. »

«- Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ce jour là ? »

« -Parce que je croyais que tu ne comprendrais pas pourquoi je rejette mon père, que tu imaginerais que je suis qu’un égoïste, qu’à aucun moment je n’ai pensé à ce qu’il a pu ressentir en étant obliger de me cacher le fait qu’il soit un être de lumière. »

« -Cesse de dire n’importe quoi, tu as souffert et je comprends ton attitude, plus que tu ne la comprends toi-même. Mais pas que tu n’aies pas eu le besoin de te confier à moi, tu peux tout me dire. »

«- Merci mon cœur, répondit Harry qui avait vraiment besoin d’une épaule pour pleurer. »

Draco se baisa et prit son époux dans ses bras, tout le lui caressant gentiment la tête.

«- Je suis là, murmura t’il, nous ferions mieux de rentrer au collègue, nous n’avons plus rien à faire ici. »

« -Non, cria Harry qui se releva. Toi tu y retourne si tu veux, pas moi. »

« -Que comptes tu faire ? »

« -Le rejoindre. »

«- Pardon ? Tu ne vas pas tout laisser tomber pour aller le rejoindre ? »

«-C‘est pourtant ce qu‘il a fait lui. Je vais prendre le prochain avion et vais le rejoindre au Canada. »

« -Tu crois que je vais te laisser y aller tout seul ? »

«- Oui, à moins que tu ne viennes avec moi. »

«- Et pour y aller on va devoir monter dans cette machine étrange ? »

«- Oui ! »

«- Non…non…non….non… »

«- Non ? Tu ne veux pas venir avec moi ? »

«- Si, mais pas avec cette chose, et si elle s’écrasait, après tout ce sont des moldus qui l’ont fabriquée. »

«- L’avion est le moyen de transport le plus sur au monde. »

« -Mais comment allons nous montrer dedans, tu as bien vu tout à l’heure, il nous faut des papiers que nous n’avons pas, à moins que tu compte figer tout le monde ? »

« -Non, je vais les fabriquer moi-même. Tout ce qu‘il me faut c’est des vieux journaux, et un peu de temps.»

Après avoir prit des magazines dans une poubelle, Harry emmena Draco avec lui dans les toilettes, pour faire sa magie, valait mieux qu’ils soient à l’abri des regards indiscret. Après avoir bien verrouillé la porte, et jeté un sort de silence, le survivant se prépara à créer les documents nécessaires pour son voyage. Bien sur la falsification de papier d’identité n’était pas au programme des cours de métamorphoses du professeur McGonagall, mais ce n’est pas un détail aussi insignifiant qui allait arrêter le survivant. Le plus simple aurait été de passer par les voies légales, mais c’était bien trop long pour l’adolescent, qui n’avait plus qu’une seule idée en tête, retrouver son père et coûte que coûte.

Le Gryffondor prit donc un journal dans les mains et récita des formules assez complexes, et petit à petit l’hebdomadaire changeât de forme pour devenir un vrai faux passeport, qui était d’une telle perfection qu’il ferait pâlir de jalousie tous les faussaires du monde. Afin que Draco ait lui aussi des papiers d’identité il recommença l’opération. Ensuite, il créa des vrais faux billets d’avion et carte d’embarcation. Le Serpentard était très impressionné par les progrès qu’avait fait son amant en si peu de temps.

« -Mais comment sais tu faire tous ça ? s’écria t’il. »

« -Disons que j’ai eu le meilleur professeur de métamorphose du monde. »

«- McGonagall ! Non je ne dirais pas que… »

« -Je pensais plutôt à Alexandre Salinger, j’ai plus appris avec lui en deux mois, qu’avec le professeur McGonagall en six ans. »

Tout en parlant Harry regarda son mari de la tête au pied, il venait de se rendre compte qu’il avait les habits de son collège, une chose était sur, ils avaient une tenue qui ne passerait pas inaperçu, bien au contraire, mais aucun des adolescents n’avaient pris avec eux des habits plus classiques, ni étaient en possession d’argent moldu qui leur aurait permis d’en acheter de nouveau.

«- Pourquoi tu me regardes comme ça, demanda Draco. »

« -Déshabilles toi! »

« -Tu crois que c’est le moment de penser à ça ? »

«- Je dois lancer un sort sur tes vêtements afin qu’il change de formes. »

«- Ma tenue ne te plait pas ? Pourquoi devrais je en changer ? »

« -Parce qu’on est censé être deux étudiants moldus qui se rendent au Canada pour un voyage scolaire. »

«- Et pour ça je dois me déshabiller ? »

« -Oui, mais tu peux garder tes sous-vêtements. »

Cinq minutes plus tard le blond avait de nouveau vêtements, un pantalon de cuir noir moulant, une chemise noire aussi et un manteau marron foncé avec un peu de fourrure sur le col et le bout des manches. Quant au brun, il avait un jean délavé, un polo beige et un manteau noir.

Mais pour arriver à monter dans l’avion les deux adolescents devaient passer de nouveau à la douane. La chance semblait être de leur coté, puisque ce n’était pas le même employé, il prit les passeports et les regarda très attentivement. Le temps passa lentement bien trop lentement, et plus il passait, plus Harry craignait de ne pas pouvoir passer, il savait que s’il ne partait pas tout de suite, jamais il n’aura le courage de le faire plus tard.

« -Messieurs, vous avez… »

Le Gryffondor éclata en sanglot avant même que l’employé ne finisse sa phrase, il croyait que ce dernier allait lui dire que le passeport était faux, et qu’il devait appeler la police pour qu’elle les emmène en prison.

«- Ne vous mettez pas dans cet état uniquement parce que vous avez oublié de signer votre passeport. »

«- Signer ? Répéta Harry. »

«- Oui votre passeport ne peut être considéré comme valide si vous ne le signez pas. »

«- Excusez-moi Mr, j’ai oublié. »

« -Ce n’est pas grave, vous n’êtes pas le premier à avoir oublié. »

Le reste du parcours se passa sans incident, et les deux adolescents purent montrer dans l’avion, et dans quelques heures ils seraient tous les deux au Canada, lieux où se trouvait James Potter. Peu de temps avant le décollage, le pilote fit son annonce, ce qui inquiéta Draco, en effet il ne voyait pas la personne qui parlait. Il se retourna dans tous les sens, afin de savoir qui pouvait dire toutes ces choses, ce qui fit rire Harry.

« -Tu cherches quelque chose ? Demanda t’il. »

«- La personne qui parle en ce moment. »

« -Dans ce cas tu ne regardes pas où il faut. »

«- Ah! Oui, tu sais où elle est ? »

« -Bien sur, derrière cette porte, répondit Harry tout en désignant la porte du cockpit. »

«- Mais on ne devrait pas l’entendre aussi bien, il se sert de la magie ? »

«- Non de la technologie. »

«- La…. »

Draco ne finit pas sa phrase, en effet l’avion venait de démarrer, et commençait à rouler de plus en plus vite. Mort de peur, il eut la force de regarder par le hublot, et il vit la terre se pencher dangereusement. L’avion venait de quitter le sol, ce qui n’était pas très rassurant aux yeux du jeune sorcier, il s’agrippa à son fauteuil et ferma les yeux, tout en espérant que le voyage ne durait que peu de temps. Mais une nouvelle annonce du commandant de bord, lui fit réaliser que le voyage serait bien plus long qu’il ne l’aurait cru.

« -Nous survolons actuellement l’atlantique, notre vitesse est de 800 nœuds et notre attitude est de 5000 pieds. La température extérieure est de zéro degrés centigrade, nous arriverons à l’aéroport international de Montréal dans précisément six heures. Je vous souhaite à tous et à toutes un agréable voyage et je vous remercie d’avoir choisi notre compagnie. » ( nda: Excusez-moi si les donnés sont erronées, mais je ne me souviens plus de ces données. Merci de votre tolérance envers l’auteur qui a prit l’avion en septembre 2001, mais qui n’avait pas noté ces informations.)

« -Six heures ? Cria Malefoy, mais ils ne peuvent pas aller plus vite ? »

« $$$$$$$$$$$$$ »

Six heures plus tard, les deux adolescents étaient enfin arrivés au Canada, c’est là que cela se compliqua, ils n’avaient aucun moyen d’entrer en contact avec James Potter, et ne savaient absolument pas où se trouvait son école, hormis qu’elle était dans la petite ville de Papineauville, inconnu de tous, même des Québécois. L’Académie du beau rocher était pratiquement introuvable, et n’apparaissait sur aucune des cartes.

Dehors le temps était glacial, il y avait même une tempête de neige, Harry et Draco décidèrent de rester à l’abri dans l’aéroport. Il fallait se rendre à l’évidence ils étaient perdus et sans argent. Ce qui décourageât le Gryffondor, mais il ne voulait pas retourner à Poudlard sans avoir vu son père, il ne pouvait pas se faire à l’idée d’avoir échoué si près du but.

«- Harry tu te fais du mal, on ne le trouvera jamais, il serait mieux que nous rentrions. »

«- Non. »

«- Ne fais pas l’enfant, tu sais bien que l’on ne pourra jamais trouver son école. »

«- Je le sais, mais je ne…. »

Le brun les larmes aux yeux ne put finir sa phrase, son mari avait raison.

« -D’accord, reprit il, on rentre. »

Avant de partir, Harry se retourna une dernière fois, et c’est à ce moment qu’il vit son père qui sortait de l’aéroport avec ses bagages.

« -Papa, cria le survivant. »

Aucune réponse….

«- James Potter! »

Toujours aucune réponse…

«- Cornedrue ! »

Cette fois ci l’homme eu une réaction et arrêta de marcher. Étonné, il se retourna pour voir qui l’avait appelé par son surnom. Il vit son fils courir en pleure à sa rencontre, suivit de Draco.

« -Harry ? Mais que fais tu ici ? »

« -J’ai lu la lettre ce matin, et j’ai…. »

« -Ma lettre ? Quelle lettre ? »

« -Celle que tu m’as envoyée pour me dire que tu partais pour le Canada. »

Daniel ne comprenait pas comment son enfant ait pu avoir entre les mains une lettre qui n’avait jamais pu écrire. Mais il préféra ne rien dire.

«- Tu es venu pour vérifier que je partais bien, s’écria l’être de lumière. »

« -Je suis allé à l’aéroport, je devais te dire quelque chose avant que tu ne partes, mais je suis arrivé trop tard. »

« -Je n’étais pas dans l’avion, je suis arrivé trop tard aussi, j’ai été obligé de prendre le suivant. Que voulais tu me dire de si important ? »

«- Je te pardonne. »

A l’entente de ces mots le professeur Océan ne put retenir ses larmes, jamais il n’aurait cru que son fils puisse lui dire ces trois mots. Ce dernier se jeta dans les bras de son père.

« -Mais comment tu as fait pour venir jusqu’ici ? Tu avais un passeport ? »

« -Non, je me suis servit de mes pouvoirs pour en faire un. »

« -Tu as réussit à faire de faux papiers? Tu sais que c’est très difficile, peu de sorcier y arrive. Que comptes tu faire à présent ? »

«- J’aimerais rester un peu avec toi, si tu es d’accord. »

«- Avec ton mari aussi? »

«- Oui, répondit Harry, si tu es d’accord. »

« -Bien sur, mais dès que nous arrivons, tu enverras une lettre à ton collège afin qu’il sache où tu es. »

«- Oui papa. »

Enfin Daniel et son fils s’étaient retrouvés, et en compagnie de Draco, ils se rendirent à Papineauville. Mais avant de sortir de l’aéroport Océan lança un sort aux adolescents afin qu’ils n’aient pas trop froids dehors.

« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »

Au même moment à Poudlard, Harry et Draco étaient parti si précipitamment qu’ils n’avaient pris le temps de le dire et à personne. Inquiet le directeur demanda à ce que l’on cherche les deux adolescents, mais le soir venu, ils étaient introuvables. Craignant pour la sécurité de ses élèves, il voulut lancer un avis de recherche, tout en espérant que ce n’était pas la veuve Malefoy qui avait fait kidnapper les deux époux. Le professeur de défense contre les forces du mal, alla le rejoindre dans son bureau pour lui déconseiller de le faire.

«- Vous savez où ils sont ? cria Dumbledore en colère. »

«- Oui, et je peux vous assurer qu’ils ne courent aucun danger. »

« -Vous en êtes bien sur ! »

«- Oui. »

«- Dans ce cas dites-moi où ils sont. »

« -En sécurité. »

«- Donc vous ne le savez pas! »

Pourtant Thomas le savait puisque c’est lui qui avait envoyé la lette à Harry, afin que ce dernier puisse se rendre à l’aéroport, et surtout parce qu’il venait de recevoir un message de son frère dans lequel il lui disait que Harry et Draco étaient avec lui au Canada.

« -Je le sais, ils sont avec Daniel. »

«- Le professeur Océan, mais pourquoi iraient ils avec lui ? »

«- Vous le savez parce que c’est le père d’Harry. »

« -Alors il le savait ! »

«- Oui. »

«- Pourquoi m’avoir menti ? »

«- Parce que si vous l’aviez su, vous aurez demandé à Daniel de partir. »

« -Daniel ? Comment se fait il que vous l’appeliez par son prénom ? »

« -J’ai fait ça ? ….. J’ai du me tromper, ……je voulais dire le professeur Océan. »

Dumbledore se doutait que le professeur Salinger lui cachait quelque chose au sujet de Daniel, mais quoi ? Il y avait une raison pour laquelle Thomas avait utilisé le prénom de son collègue à la place du nom.

«- Vous semblez savoir beaucoup de chose à son sujet, des choses qu’apparemment j’ignore. »

«- En effet, mais ne comptez pas sur moi pour vous les dire. »

«- C’est ce qu’on va voir. »

Dumbledore n’aimait pas le ton si arrogant qu’avait pris Thomas pour lui répondre, personne hormis James et Alexandre n’avaient eu l’audace de lui tenir tête. Le directeur décida de sonder l’esprit du professeur Salinger, afin d’y trouver la réponse à sa question. Pour un maître tel que lui c’était un jeu d’enfant, sauf que cette fois ci, il se trouva bloqué incapable de lire les pensées de l’homme qui était devant lui.

«- Je peux savoir ce que vous cherchez à faire ? demanda Thomas. »

«- Rien. »

« -Vous n’essayez pas d’entrer dans mon esprit ? »

«- Pourquoi diable ferais je une telle chose ? »

« -Parce que vous êtes curieux et que vous voulez savoir ce que je sais sur Daniel. »

«- Je n’y avais pas pensé. »

«- C’est ça, n’oubliez pas que c’est moi qui ai enseigné l’occlumancie à Séverus. Alors ne vous fatiguez pas inutilement. Il se fait tard, je vais me coucher, bonne nuit Mr le directeur. »

Malgré tous ses efforts Dumbledore ne sera jamais que James est le demi-frère de Thomas et d’Alexandre, puisque aucun des trois frères ne jugera bon de lui dire.

« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »

Malgré l’absence de Potter, le match de Quidditch opposant Gryffondor et Poufsouffle eu quand même lieu. En effet, Marine jouait à ce sport dans son ancienne école, au poste d’attrapeur. Grâce à elle, son équipe remporta la victoire, et prirent la tête de la compétition, juste devant l’équipe des Serpentard.

Les rouges et or passèrent une soirée très arrosée, et se couchèrent très tôt dans la matinée.

C’est dans un état semi-comateux qu’ils se rendirent à leur premier cours de la matinée, camouflage avec Rémus. Ce dernier avait lui aussi fêté l’événement comme il se devait, puisqu’en absence du professeur McGonagall, il était le directeur de maison des Gryffondor, mais lui c’était contenté de jus de citrouille, il n’aimait pas l’alcool. Ce qui n’était pas le cas de ses élèves, eux avaient beaucoup bu de bièreaubeurre, surtout Marine qui avait toujours aimé cette boisson, peut être un peu trop.

Bien sur le cours ne se passa pas exactement comme l’aurait aimé le professeur Lupin, il avait du mal à obtenir de ses étudiants un peu d’attention.

« -Veuillez vous calmer ! cria t’il pour la centième fois de la matinée. Ici vous êtes en cours, faites au moins l’effort de m’écouter. »

Mais personne ne l’écoutait vraiment, les adolescents étaient plus occupés à parler du match de la veille, sauf Melle Andrés qui s’était rapproché de son professeur, et avant que ce dernier n’aie le temps de lui demander quoi que ce soit, elle s’était assise sur ses genoux.

« -Je vous trouve si sexy quand vous êtes en colère. »

«- Pardon ? »

« -Vous êtes sexy quand vous êtes en colère. »

«- Melle reprenez-vous, vous êtes ivre ! Et veuillez vous lever. »

«- Non. »

«- Pourquoi ? »

« -Parce que je ne pourrais pas vous embrasser. »

«- Me quoi ! Mais…. »

Marine dans un état second ne laissa pas le temps à son professeur de finir sa phrase, elle lui captura ses lèvres dans un baisé. Rémus ne fit rien pour se défendre, jusqu’à ce qu’il réalise ce qu’il était en train de faire, à ce moment il repoussa l’étudiante qui le collait d’un peu trop près.

«- Melle vous vous rendez compte de ce que vous venez de faire, cria t’il plus rouge que la jeune fille. »

«- Oui, je vous ai embrassé, cela vous pose un problème ? »

«- Non….. Oui ! Je suis votre professeur ! »

«- Et ? Le professeur Black sort bien avec Hermione. »

«- Je ne… »

Marine n’avait pas envie d’entendre son professeur parler, et elle reprit son baiser, sous les yeux de ses camarades, qui eux non plus ne comprenaient pas tout ce qu’il se passait, mais aucun ne semblait choqué de cette relation. Après tout, ils ne faisaient rien de mal. Ils étaient eux aussi dans un état second, et ne réalisaient pas vraiment ce qu’il se passait.

A suivre chapitre 19, Vivre ici ! À ne pas manquer…

see you :bye:

_________________
Image

kuroro la pieuvre du désert alias kurapika ou klpdd


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 20 Mai 2005 18:29 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Eh ben, y'a de l'animation dans ta fic !!

Bon courage pour la suite ! :suite:

Cybelia.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 16 Juin 2005 09:58 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Juin 2004 21:24
Messages: 99
Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou

après plusieurs tentatives j'ai enfin réusit à le finir 8)

bonne lecture et merci d'avoir patienté

gros bisous à Cybélia :P

Chapitre 19: Vivre ici ... ( Depalmas)

En allant au Canada, Harry avait fait le premier pas qui le rapprochera de son père, enfin c’est ce qu’il crut au début. Les choses n’étaient pas si simples entre les deux hommes. La joie d’avoir retrouvé ses parents fut de courte durée, ce n’est pas du au fait qu’il ne s’entendait pas avec eux, bien au contraire, la magie du temps avait opéré et James n’était plus un inconnu pour son unique enfant, cela venait plutôt du fait que l’être de lumière avait refusé à son fils de l’accompagner lors de la cérémonie de remise de diplôme. Pourquoi ne voulait il pas y aller ? Peut être par son statut d’ange gardien qui lui interdisait toujours de revenir dans son pays natal ? Dans ce cas rien ne l’aurait empêché d’y retourner sous la forme du professeur Océan, si ce n’est que ce dernier avait donné sa démission et que plus rien ne justifierait sa présence lors de cette cérémonie.

L’adolescent ne comprit pas la réaction de son père, il était déjà venu en Angleterre pour devenir son professeur d’animagus et à ce moment il ne s’était pas vraiment inquiété du fait qu’il pouvait ou non y aller, alors pourquoi maintenant ? Pourquoi refusait il avec autant de conviction d’y retourner alors que Harry lui avait demandé ? Peut être parce que cette fois ci il avait vraiment quelque chose à perdre: son fils, ce qui n’avait pas était le cas quand l’être de lumière s’était rendu à Poudlard. Il savait que trop bien ce qu’il pourrait se passer si jamais les aurors seraient prévenus de sa présence, il ne supporterait pas de se retrouver enfermé à Azkaban loin de son fils, alors il dut mentir, faire croire à Harry qu’il ne voulait pas plutôt qu’il ne pouvait pas.

Harry qui ne voulait pas partir sans son père décida sur un coup de tête de ne pas repartir et de vivre lui aussi en exil au Canada, abandonnant ses études brutalement. Réaction typique d’un gosse de dix à peine, mais sûrement pas d’un adulte de presque dix huit ans. De plus, il oublia qu’il n’était seul, que Draco l’avait suivit et que ce dernier, qui ne pouvait pas continuer ses études, aurait besoin d’obtenir ses A.S.I.P.C afin de pouvoir entrer dans la vie active et avoir un travail. Il ne pensa pas non plus au fait qu’il devait lui aussi avoir son diplôme de fin d’année s’il voulait repasser son concours pour l’école des fondateurs. C’était comme si le fait d’avoir pardonner à son père lui avait fait tout oublié, y compris le fait qu’il voulait poursuivre ses études, car en ce moment la seule chose qu’il voulait c’était être avec son père.

Bien sur James avait essayé de raisonner son fils, mais sans succès ce dernier était fermé à toutes discutions. Soit il repartait avec son père, soit il ne repartirait pas. Harry ne prit pas la peine de prévenir qui que ce soit à Poudlard, et seul Dumbledore et Thomas savait où il était, et ce uniquement grâce à James qui avait pris la peine de prévenir son frère afin que ce dernier ne se fasse pas trop de souci pour son neveu.

Pourtant des soucis, on pouvait s’en faire pour Harry, lui qui avait de lui-même, brisé tous ses rêves d’avenir. Mais la seule personne susceptible de le faire changer d’avis était toujours à Poudlard.

Un mois était passé, Harry et Draco étaient toujours à l’Académie du beau rocher, cette situation avait que trop durée, les étudiants devaient retourner dans leur collègue afin qu’ils puissent passer leur diplômes. Facile à dire dirait on, mais plus difficile à faire, le survivant était très têtu. James ne pouvait en supporter d’avantage, voir son fils se détruire ainsi lui fit bien plus de mal que lorsqu’il était en froid avec lui, et surtout il avait entraîné avec lui son époux.

Ce matin le directeur de l’Académie prit une décision, il allait demander à son fils de retourner à son école. Bien sur Harry refusa et le ton montât très vite entre les deux hommes.

«- Je ne te demande pas si tu veux y retourner, cria l’être de lumière, tu y retourne ! »

«- Tu me chasses de chez toi ? »

« - N’oublies pas que tu n’as pas fini tes études ! »

« - Je le sais parfaitement, figures toi ! »

«- Alors pourquoi ne veux tu pas rentrer à Poudlard ? »

«- Parce que tu refuses de venir à la cérémonie de fin d’études! »

« - Ce n’est pas que je ne le veux pas, mais je ne peux pas ! »

«- Tu as bien pu venir une fois, alors pourquoi ne peux tu pas le faire ? »

« - Parce que c’est trop risqué.»

« - Alors tu préfères rester caché plutôt que de venir ? »

« - Il n’y a pas d’autre solution. »

«- Ah oui, tu crois? … »

« - Harry je sais à quel point ma présence peut… »

«- Non, tu ne sais rien du tout, je serai probablement le seul qui n’aurait pas sa famille à ses cotés. »

«- Draco aussi sera seul. »

«- Ce n’est pas la même chose, son père est mort lui, pas toi ! »

« - Oui dans un sens tu as raison. Lucius ne pourra jamais avoir la possibilité de devenir un être de lumière comme moi… »

« - Mais je… »

« - Laisses moi finir. C’est parce que je ne pourrais pas venir avec toi lors de la cérémonie de fin d’études, tu renonces à être diplômé ? Jusqu’à présent aucun être de lumière n’a pu revoir sa famille, tu es le seul qui a pu le faire. Te rends tu compte de la chance que tu as ? Non seulement tu sais que j’ai ressuscité, mais en plus tu as pu me voir. Thomas n’a pas eu le droit à cette faveur… »

James cessa subitement de parler, il était sur le point de dévoilé à son fils une information qu’il aurait préféré garder pour lui, il espéra un moment que sa dernière phrase ne soit pas remarquée par son fils, que ce dernier ne lui pose pas de question sur ce sujet, mais ce ne fut pas le cas.

«- Thomas ? S’étonna Harry qui ne comprenait pas pourquoi son père lui parlait de son professeur de défense contre les forces du mal. Pourquoi me parles tu de lui ? Son père est mort quand il avait dix ans, il n’a pas vécu la même situation que moi. »

«- Plus que tu ne le crois, contrairement à toi, il n’a appris que très récemment que son père était toujours en vie après son évasion de prison, et qu’il n’est mort que bien plus tard. »

«- Quoi ? Mais ce n’est pas possible, tu dis n’importe quoi. Que ne vas tu pas inventer pour que je repartes. »

«- Je n‘invente rien du tout, je l’ai même connu. »

« - Connu ? Tu as rencontré le père de Thomas ? »

«- … »

« - Réponds à ma question, tu l’as rencontré ? »

«- Non. »

« - Alors pourquoi dis tu que tu le connais? »

« - Parce que……. je suis son fils. »

Harry s’était attendu à tout, sauf à ça, il venait d’apprendre que son père était lui aussi un enfant de Jonathan Salinger, ce qui faisait de Thomas et d’Alexandre ses oncles.

« -Tu es donc le frère de Thomas et d‘Alexandre? dit l’adolescent avec une boule dans la gorge »

« -Pas exactement, nous sommes demi-frère. »

« - Alors pourquoi Dumbledore ne n’a pas confié à eux ? Pourquoi m’a t’il obligé à vivre chez les Dursley ? »

« - Parce que je n’ai pas eu le courage de lui dire que j’avais des frères, et j’ai préféré garder le silence. »

« - Tu ne lui as pas dit ? »

« - Non. »

« - Mais pourquoi ! »

« - Parce que je ne les aimais pas, tu sais j’ai grandi dans leur ombre, surtout celle de Thomas qui était le fils exemplaire, j’avais peur qu’ils t’élèvent comme notre père avait fait avec moi. Et comme il m’avait promis de te confier à ton parrain dès qu’il le ferait sortir de prison. J’ai fait une horrible erreur, si j’avais su ce qu’il te confierait à Vernon, je peux t’assurer que ce jour là je lui aurais parlé de mes frères. »

« A ce moment tu ne les connaissais pas, tu as préféré que je sois confié à l’un de tes amis, plutôt qu’à des inconnus, même s’il s’agit de tes frères, tu avais peur qu’ils ne me m’aiment pas comme Sirius ou Rémus. »

« - Ce n’est pas une excuse, je les ai détestés sans même prendre la peine de les connaître, Surtout avec Thomas, j’ai été odieux avec lui uniquement parce qu’il ressemblait un peu trop à notre père. J’aurais aimé que tu lui dises à quel point je suis désolé, et que tu lui donne la lettre que notre père m’a confiée pour lui le jour de sa mort, mais puisque tu ne veux pas retourner à Poudlard, je vais devoir lui envoyer. »

«- Je pourrais revenir une fois diplômé ? »

«- Bien sur, tu seras toujours le bienvenu ici. »

«- D’accord dans ce cas, je vais rentrer; tu as raison, je dois passer mes ASPICS. »

Afin de ne pas trahir le fait que les deux adolescents avaient séjourné chez James Potter, le voyage du retour se fit en avion, comme à aller, mais cette fois ci Draco eu beaucoup moins peur.

Quant à Harry il repartit avec un pincement au cœur, il aurait aimé pouvoir rester encore un peu plus longtemps avec son père, mais il avait des études à finir.

« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »

La première chose que fit Harry en arrivant à Poudlard après presque deux mois d’absence fut d’aller s’excuser après de son professeur de défense contre les forces du mal, et aussi lui donner la lettre que lui avait confiée son père, il est vrai qu’il s’était montré particulièrement odieux lors de leur dernière conversation, et n’avait pas eu vraiment le temps de le faire avant son départ si soudain pour le Canada.

« -Je ne voulais pas me montrer méchant, dit l’adolescent, mais j’avais peur de t’avouer que j’avais raté le concours, et j’ai préféré passer ma colère sur toi. »

« Tu as fait de ton mieux, pourquoi avais tu eu peur de me dire les résultats ? »

« -J’ai cru que tu me dirais que tu le savais, que quoi que je fasse jamais je ne pourrait intégrer cette école. »

«- Pour tout te dire, oui je pensais que tu le raterais. »

« - Alors pourquoi ne me l’as tu pas dit ? Pourquoi m’as-tu laissé passer ce concours ? »

«- Pour que tu te rendes compte de la difficulté à devenir fondateur, et que tu sois bien sur de ne pas avoir choisit cette école sur un coup de tête. »

«- Tu n’es pas trop déçu ? Après tout le mal que tu t’es donné pour me faire réviser ? »

« - Non pourquoi le serais je, tu as eu d’excellentes notes. »

«- Pas assez pour réussir. Mais…. comment connais tu mes notes ? »

«- Le directeur de l’école était l’un de mes professeurs, il m’a envoyé tes résultats. »

« - Tu connais le directeur ! »

« - Oui, il a été mon ami et mon maître, j’aurais pu grâce à ça te faire entrer directement dans cet établissement sans que tu ne passes le concours. »

« - Alors pourquoi tu ne l’as pas fait, puisque tu tenais tant à m’aider ? »

« - Parce que cela n’aurait pas été une bonne chose pour toi. Tu aurais été la risée des autres étudiants, comme mon frère et moi l’étions. »

A ce moment les paroles de Ludovic revinrent à l’esprit d’Harry, « ceux qui entrent directement sans passer par l’examen, sont très mal vu ». C’était aussi pour cette raison qu’il avait refusée d’entrer à l’école du beau rocher, il ne voulait pas être considéré comme un privilégié. De plus il aurait très difficile voir impossible de suivre une scolarité normale dans ces conditions. Le Gryffondor n’aurait sûrement pas été assez fort pour supporter les moqueries de ses camarades, et n’aurait probablement pas pu finir ses études.

« - Tu m’aideras si je décidais de le repasser? »

«- Bien sur, mais tu sais déjà tout ce que tu as besoin. »

« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »

Après seulement Harry alla rejoindre ses amis dans la salle commune des Gryffondor, mais il ne voulut pas expliquer les raisons de son départ avec Draco, il n’avait pas envie de se justifier, ni de leur dire qu’il avait été retrouvé son père au Canada. Ça, il voulait le garder pour lui, et même Sirius et Rémus ne furent pas mis au courant, ce n’était pas à l’adolescent de trahir ce secret.

En parlant du professeur Lupin, ce dernier était assez perturbé par le comportement de la nouvelle élève. Il avait cru un moment que Marine ne l’avait embrasée que parce qu’elle était sous l’emprise de l’alcool, il s’aperçut ensuite que ce n’était pas le cas, et que la jeune fille était bien et bel en train d’essayer de le draguer. Décidément les adolescentes avaient beaucoup changées, et n’avaient plus peur de faire le premier pas. Ce qui bien sur était très flatteur, et Rémus avait tant de mal à la repousser; non parce qu’il n’éprouvait rien, bien au contraire, mais peut être par peur de n’être qu’un jouet aux yeux de l’adolescente, ou tout simplement l’objet d’un pari stupide qu’aurait fait l’adolescente avec ses amis.

Mais plus le temps passait, plus il était difficile de repousser les avances de Marine. Cette dernière souffrait beaucoup de cette situation, et elle n’était pas la seule, le professeur aussi. Si bien que deux mois après leur premier baiser, il n’y avait aucune évolution dans la relation de ses deux personnages.

« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »

« - Whaou, c’est formidable Melle, s’écria Jade en admiration devant son élève qui avait réussit sa métamorphose animale avec une perfection et une facilité déconcertante »

Le professeur McPeterson n’était pas la seule à être stupéfaite par l’exploit de sa jeune élève, les autres étudiants étaient muets d’admiration, et regardaient leur camarde en silence et respect.

«- Oui, c’est bien, murmura une Gryffondor visiblement jalouse de sa camarade de chambre, mais cela n’a rien d’extraordinaire, c’est du à la chance rien de plus. »

« - Tu dis ça parce que tu es jalouse, lui répondit Harry. »

« - Jalouse? Moi ! Mais pas du tout, que vas tu imaginer, moi aussi je suis capable de faire la même chose. »

« - Alors fais le, au lieu de le dire. »

La jeune fille se concentra, mais tout ce qu’elle réussit à obtenir, fut de très grandes oreilles pendantes, et une queue touffue et interminable, bref c’était une métamorphose des plus ratés. Et celle là ne déclencha aucun cri de joie de la part de Jade, mais plutôt une crise de fou rire.

« - Melle Granger, finit par dire Jade, qui avait du mal à rire et parler en même temps, vous vouliez vous transformer en quel animal ? »

« - EN CHAT, s’écria Hermione vexée, cela ne se voit pas? »

« -Vous avez déjà vu un chat au moins ? »

« -Bien sur ! »

« - Dans ce cas vous devriez savoir qu’ils n’ont pas d’oreilles géantes. »

« - Oui je le sais, mais elles n’étaient pas si grandes que ça quand même ! »

« - Avec un peu plus de vent, tu te serais envolé, s’écria Marine. »

« - Tu fais ta fière tout ça parce que tu as réussit à te transformer en corbeau. »

«- En phénix pas en corbeau, s’écria Melle Andrès en colère. Et laisse moi te dire que la chance n’a rien avoir dans une métamorphose animale. »

Vexée Hermione ne répondit rien, il n’avait rien à dire non plus, elle se mit dans un coin pour bouder.

Peu avant la fin du cours Harry réussit à se transformer en cerf, et ce sans le moindre effort, puisqu’il se contenta de penser à son père. Mais au lieu de le réjouir, cela le rendit un peu triste, il aurait tant aimé que James soit là avec lui le jour de la remise des diplômes.

A suivre, chapitre 20, au paradis, à ne pas manquer….

see you

klpdd :hola: :reviews:

_________________
Image

kuroro la pieuvre du désert alias kurapika ou klpdd


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 16 Juin 2005 16:17 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Bon, c'est toujours aussi bien mais juste une question : Lily est bien vivante elle aussi ? Je demande ça parce que tu n'en parles pas du tout alors que si Harry a retrouvé son père, il a aussi retrouvé sa mère...

:suite: :suite:

Cybelia.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 25 Juin 2005 15:30 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Juin 2004 21:24
Messages: 99
Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou :ange:

avant de mettre le chapitre je réponds a ta question cybélia, oui Harry a bien vu sa maman, mais le chapitre 19 est plus basé sur les relation père/ fils, mais dans le chapitre 21 lily sera là....

voila bonne lecture à tous....

chapitre 20: Au paradis. ( Depalmas)

«- NNNNNNNNNNNNOOOOOOOOONNNNNNN, Hurla Hermione les larmes aux yeux, vous devez vous tromper, cela ne peut pas être lui, c’est impossible, c‘est moi la mei…. mei… mei …»

« - Melle Granger, Je vous prie de bien vouloir vous calmez et veuillez vous rassoire, répondit Dumbledore, sans même accorder à son élève le moindre regard. »

« -Non, je ne me calmerai pas. Il doit y avoir une erreur, ce n’est pas juste, c’est moi qui aurais du l’avoir. »

«- Je suis désolé Melle, s’exclama le directeur, mais il n’y a aucune erreur… »

Mais qu’est ce qui avait bien pu se passer ? Pourquoi la jeune Gryffondor était de si mauvaise humeur alors que le matin même, elle était si joyeuse ? Pourquoi parlait elle d’injustice ? Pour mieux comprendre revenons si vous le voulez bien au début de cette journée.

Flash Black…

La journée s’annonçait très bonne, c’était le dernier jour d’école et aussi le jour de la cérémonie de la remise des diplômes. En se levant Hermione était sans nulle doute l’élève la plus heureuse du collège, car il ne faisait aucun doute qu’elle avait réussit ses examens, et que le grand prix de Poudlard lui reviendrait, après tout n’était elle pas la meilleur élève? Enfin ses efforts seraient couronnés, car la jeune fille en entrant à Poudlard n’avait travaillé que dans ce seul et unique but.

La Gryffondor fut donc la première habillée et prête à se rendre dans la grande salle, de plus ce jour là, les familles des étudiants étaient aussi invités, même les moldus.

Bien sur tout le monde ne partageait pas son enthousiasme, Ron car il savait qu’il n’aurait pas de très bons résultats, et Craignait sûrement le sermon que pourrait lui faire sa mère et aussi ses frères qui avaient si brillamment réussit leurs études, hormis Fred et George, qui eux n’avaient pas passé leurs ASPICS.

Draco lui craignait surtout que sa mère ne vienne le voir. Afin de ne prendre aucun risque, Séverus décida de l’accompagner.

Harry fut donc le seul à ne pas avoir sa famille près de lui. Il avait espéré un moment que son père ait changé d’avis, c’est sans doute pour cela qu’il dévisageait toutes les personnes qu’il ne connaissait pas, espérant sûrement qu’une d’entres elles soient James, malheureusement ce ne fut pas le cas. Bien sur il avait de la famille puisque Thomas et Alexandre étaient ses oncles, mais ils ne pourraient pas être avec lui, puisqu’ils étaient toujours professeurs et par conséquences, ils seraient avec leurs collègues, c’est à dire sur l’estrade et derrière Dumbledore. Son parrain aussi était présent, mais lui non plus ne pourrait être avec son filleul, puisque Sirius était professeur, tout comme Rémus.

Bien sur Ron lui avait proposé de venir avec lui et ses parents, mais Harry préféra rester seul, il ne voulait pas s’imposer dans une famille qui n’était pas la sienne, ce n’est pas qu’il n’aimait pas les Weasley, mais ce n’était pas avec eux qu’il avait envie d’être, mais avec ses parents, qui étaient au Canada.

Afin de pouvoir accueillir tout le monde, la cérémonie se déroula dans la grande salle, bien sur il y eut quelques modifications, les tables étaient retirées, et à la place se trouvaient une bonne centaines de chaises. Dumbledore pour l’occasion avait même mis son plus beau costume et prônait seul au milieu de l’estrade, et derrière lui était assis bien gentiment tous les professeurs du collège. Granger se mit bien évidemment au premier rang, quant au jeune Potter, il préféra rester à l’écart de tous, afin de ne pas voir ses amis avec leurs parents.

Avant la remise des diplômes, le directeur commença par un monologue, dans lequel il parlât de l’importance des ASPICS dans la vie des étudiants, surtout pour ceux et celles qui allaient poursuivre leurs études. Le discours était d’un ennuie mortel et semblait ne pas finir, la seule personne qui le suivit, fut Hermione, qui souriait un peu bêtement, n’oublions pas que ce jour devait être son Jour à elle, celui où elle devrait avoir son fameux prix. Les autres élèves espéraient qu’une chose, que tout ça finisse le plus vite possible, et une heure après, certains commençaient même à s‘endormir. Mais ce n’est pas des ronflements qui perturba la tirade aussi bien interminable que sans intérêt, mais une quinte de toux, venant du professeur de défense contre les forces du mal. Au début Dumbledore essaya de ne pas trop y prêtait attention, jusqu’au moment où cela devient plus qu’insupportable, au point que Albus s’arrêta enfin de parler et se retourna. Il avait bien l’intention d’engueuler la personne qui osait faire du bruit pendant son élocution.

« - Vous ne pourriez pas être un peu plus discret ? Que voulez-vous ? »

« - Rien, s’indigna Thomas vexé. »

« - Alors je vous prie de cessez de toussoter dans mon dos. »

« - Je ne toussote pas, reprit le professeur, en se remettant à cracher ses poumons. Je suis vraiment navré si je vous ai dérangé pendant votre conférence, ne faites pas attention à moi, vous pouvez continuer. »

Le directeur avant de reprendre son discours, eu la gentillesse de servir un verre d’eau au professeur malade, mais ce dernier refusa poliment, il préféra sortir un flacon de sa poche et en bu le contenu. Le calme enfin revenu, Dumbledore put finir son allocution, et divulguer le classement final. Moment que tous attendaient avec peur et appréhension, hormis la meilleur élève de la promotion, c’est à dire Granger.

« - Vous avez tous fait de votre mieux lors de ses ASPICS et je tiens à féliciter chacun de vous, pour avoir fournit autant d’effort, et pas seulement au cours de cette année, mais aussi pour vos sept ans d’études. Je vais maintenant nommer ceux qui recevront un prix, en quatrième positon, Hanna Bott de la maison des Poufsouffle. Ce qui déclencha une explosion de joie de la part de cette maison, et il y avait de quoi, c’était la première fois que l’un de ces représentants finissaient à une place aussi prestigieuse, et Thomas continuait à tousser. En troisième position Draco Malefoy de la maison des Serpentard, avec un tel classement, le blond n’aurait aucune difficultés à trouver un bon travail bien payer, et grâce à cela il ne suivrait plus au crochet de son époux. A la seconde place, Marine Andrès de la maison des Gryffondor. Ce qui déclencha l’admiration de tous, n’oublions pas que marine avait intégré Poudlard au milieu de l’année et malgré ses petites faiblesses avait réussit à devenir l’une de meilleurs de sa promotion. Sauf bien sur d’une certaine fille aux dents de lapin, cette dernière n’attendit pas que le directeur ne suite le nom de l’élève qui était le premier de cette promotion, c’était inutile de toute façon puisque tout le monde devait savoir qu’il ne pourrait revenir qu’à Hermione, et personne d’autre, elle se leva tout en regardant sa camarade de classe de haut, d’un air hautain. Cette fois le doute n’était plus permis et elle serait enfin recomposée comme il se doit de tous ses efforts. Mais ce que dit le directeur ensuite, cela personne ne s’y attendait. Et à la première position Harry Potter, qui reçoit aussi le grand prix de Poudlard. »

Fin du flash black.

« - NNNNNNNNNNNNOOOOOOOOONNNNNNN, Hurla Hermione les larmes aux yeux, vous devez vous tromper, cela ne peut pas être lui, c’est impossible, c‘est moi la mei…. mei… mei …»

« - Melle Granger, Je vous prie de bien vouloir vous calmez et veuillez vous rassoire, répondit Dumbledore, sans même accorder à son élève le moindre regard. »

«- Non, je ne me calmerai pas. Il doit y avoir une erreur, ce n’est pas juste, c’est moi qui aurais du l’avoir. »

« - Je suis désolé Melle, s’exclama le directeur, mais il n’y a aucune erreur… »

«- Donnez-moi des explications, c‘est moi qui aie toujours eu les meilleures notes en tout, c‘est moi qui aurais du finir première. »

«- Je n’ai aucun compte à vous rendre Melle, s’indigna Albus, maintenant vous vous rasseyez en silence, afin que je puisse continuer. »

Sans le savoir Hermione se ridiculisait, et le fait de contester les résultats du grand prix ne la rendit pas très sympathique, bien au contraire, car au lieu de se réjouir de la ressuscite de son ami, elle prenait un malin plaisir à insinuer que Harry n’avait rien fait pour mériter ce titre, ce qui était totalement faux, a vu des énormes progrès que le Gryffondor avait fait pendant sa dernière année scolaire, et ce qui avait poussé ses professeurs à lui donner ce prix, et non grâce aux notes qu’il avait obtenu lors de l’examen lui-même, qui ceci dit avait quand même étaient excellentes.

Bien sur tout ceci passa très haut au-dessus de la tête de la Gryffondor, elle n’avait pas pensé à cela une seconde. Pendant ce temps Thomas toussait toujours et de temps en temps buvait le contenu de sa fiole.

Harry lui n’avait même pas fait attention à tout ce qui se passait autour de lui, il était plutôt intrigué par le comportement Salinger, et plus précisément sur son état de santé, car sa toux n’avait pas l’air très naturelle, il le regarda boire le contenu d’une fiole et à intervalle régulier, comme le faisait le faux Maugrey, est ce le fait de devenir professeur de défense contre les forces du mal qui rendait parano, ou bien était ce autre chose ? Il ne vit pas non plus qu’une colombe blanche aux yeux bleus ()était venu se poser sur son épaule, et il ne se rendit pas compte non plus que c’était lui qui avait le grand prix de Poudlard, jusqu’à que tous les regards ne se posent sur lui.

« - Harry dépêche-toi de venir me rejoindre, dit le directeur. »

«- Pourquoi Mr ? »

« - Parce que c’est toi qui as gagné le grand prix de Poudlard et que tu dois recevoir ton prix. »

«- Moi! Vous en êtes sur ? »

« - Allons viens. »

La tradition voulait que ce soit le directeur du collègue qui donne le prix au meilleur élève, mais Dumbledore décida que cette année ce ne serait pas le cas, il demanda au directeur des Serpentard de le faire à sa place. En se levant Thomas fit quelques pas, mais étrangement il ne boitât pas au début, et Albus du lui faire un signe très discret et seulement après le professeur se mit à marcher avec difficultés. Seul Harry fit attention à ce détail et pour la première fois de la soirée, il avait le sourire.

«- Je te félicite Harry s’exclama Thomas, Je suis fier de toi, tu as … »

L’adolescent ne laissa pas son professeur finir sa phrase, il se jeta dans ses bras, tout en s’écriant « merci papa », ce qui fit rire tout le monde.

« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »

Le repas qui suivit la cérémonie se fit donc dans la joie et la bonne humeur. Ce soir les Gryffondor étaient à l’honneur, car de plus d’avoir finit aux deux premières places, ils avaient gagné le grand prix des quatre maisons et la coupe de Quidditch. Ron avait finalement pas trop raté ses examens et avait obtenu 7 ASPICS, ce qui devrait lui permettre de trouver un travail pas trop mal payé et de se mettre en ménage avec la futur Mme Weasley, puisqu’il allait épouser Maêlisse en juillet. Seule Hermione ne semblait pas heureuse, et éclata de nouveau en sanglot quand elle appris son classement final, cinquième, juste derrière une Poufsouffle, la honte, au point qu’elle ne resta pas longtemps à table et préféra retourner dans sa chambre afin de finir ses valises, qui étaient déjà faite, mais ce fut une excuse comme une autre, afin de partir rapidement. Les Serpentard aussi avaient une raison de faire la fête, Draco avait finit troisième et Maêlisse sixième, ce qui faisait d’eux les seconds du classement. Même les Poufsouffle avaient eu des résultats inespérés. La seule maison qui eu aucune raison de ce réjouir fut Serdaigle, en effet malgré leur intelligence légendaire aucun de ses représentants n’arriva à se classer dans les dix premiers, une première depuis la création du collège.

Mais ce soir le plus heureux de tous fut Harry, mais ce n’était pas du au fait qu’il avait eu le grand prix de Poudlard, mais c’est parce que son père James était présent ce jour, en effet il avait pris l‘apparence du professeur de défense contre les forces du mal. Au début l’adolescent avait comme un doute, voir Thomas boire sans cesse une potion, comme l’avait fait Maugrey, pouvait faire croire que ce n’était pas vraiment le véritable professeur Salinger qui était là, mais quand il se leva et oublia de boiter, là le doute n’était plus permis, il s’agissait bien de James Potter.

Bref tout se passait relativement bien, jusqu’à ce que Dumbledore annonce le retour du professeur McGonagall et le départ de son remplaçant, et comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, Thomas aussi avait donné sa démission, afin de pouvoir se consacrer pleinement à sa nouvelle famille.

« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »

En sortant de la grande salle Harry ne se rendit pas dans sa salle commune, et alla rejoindre Thomas dans son bureau, espérant qu’il s’agissait bien de son père.

«- Papa ? C’est bien toi. »

Le professeur fit un signe affirmatif de la tête, et pris affectueusement son enfant dans ses bras.

« -Mais comment as tu fais pour prendre l’apparence de ton frère, reprit l’adolescent. »

«- C’est simple j’ai pris du polynectar… »

« - Non, je ne parlais pas de ça. Comment tu as fait pour que vous ne soyez pas tous les deux présents ? »

« - Parce que c’est lui qui m’a demandé d’y aller à sa place, afin que je sois avec toi. »

«- J’aurais bien aimé qu’il soir là aussi, après tout il est de ma famille, et je lui dois ma réussite. »

«- Mais il était là. Sauf que tu ne l’as pas vu. »

«- Il était là? »

«- Oui juste à coté de toi, enfin je devrais dire sur toi. »

«- Sur moi! »

«- Oui il était sur ton épaule. »

«- Quoi, mais il n’y avait personne sur mon épaule. »

« - Il était sous sa forme animale. »

«- Mais je l’aurais vu si cela avait été le cas, un dragon ne passe pas inaperçu. »

«- Non pas celle la. »

« - celle la ? Il a plusieurs forme d’animagus, je croyais que les sorciers ne pouvaient pas se transformer en plusieurs animale. »

«- Oui, sauf deux, mes frères, et pour Thomas il s’agit d’une colombe blanche. »

« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »

Au même moment, Rémus qui était la proie de Marine, avait décidé de fuir dans le parc du château, là il croisa Sirius qui lui ne fuyait personne. C’est justement là que Thomas avait décidé de rependre forme humaine, car il croyait que les lieux seraient déserts, ce qui ne fut pas le cas. Sans se douter de rien, il alla rejoindre sa chambre, Harry devait avoir finit de parler avec son père. En chemin il croisât les deux maraudeurs, mais ces derniers ne semblaient pas amicaux, bien au contraire.

«- Pouvez vous nous dire ce qui vous êtes Mr ? S’écria le professeur Lupin. »

« - Comment ça qui je suis ? Mais je suis le professeur Salinger, ton beau-frère. »

« - Vous mentez ! »

«- Pardon! »

« - Le professeur Salinger est en ce moment dans son bureau en compagnie d’Harry Potter, donc vous ne pouvez pas être celui que vous prétendez. »

« - Mais je viens de te le dire, le professeur Salinger. »

«- Je dois avouer que vous l’imitez à la perfection, j’ai faillit vous prendre pour lui au début, mais vous n’avez pas sa canne, celle que Draco lui avait offerte »

« - Ah oui ! J’ai du la laissé dans ma chambre. »

« - Il n’aurait jamais fait une telle chose, il tient trop à cette canne pour l’oublier dans sa chambre. Dans votre intérêt je vous conseille de me dire qui vous êtes vraiment. »

« - Le professeur Salinger. »

« - Puisque vous persister à nier, nous allons attendre que la potion cesse de faire son effet. »

Mais après une heure, rien ne se passa et Thomas avait pas changé d’apparence. Ce qui aurait du rassurer les anciens maraudeurs, ils étaient bien en présence de leur collègue, mais à ce moment une question leur vire à l’esprit, avec qui pouvait bien être le survivant ? Sirius se précipita dans les couloirs afin de sauver son filleul, il fut suivit de Rémus et de Thomas, qui lui Craignait plus pour son frère.

« $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ »

Pendant ce temps, Harry était toujours avec son père dans le bureau du professeur de défense contre les forces du mal. Comme James n’avait plus reprit de polynectar depuis plus d’une heure, il avait repris sa véritable apparence, et effectivement il ressemblait bien à son fils.

Sirius et Remus ne prirent pas la peine d’annoncer son arrivé, et ils enfoncèrent la porte. Ce qu’ils virent dans la pièce les stupéfia, en effet ils ne s’attendaient pas à y trouver James Potter, alors que ce dernier était censé être mort il y a dix sept ans. Comment se faisait il qu’il soit ici ? Et où était passé celui qui c’était fait passer pour le professeur Salinger.

« - James, s’écria Sirius, mais je ne comprends pas, je croyais que tu étais mort. »

« - Je suis devenu un être de lumière. »

«- Pourquoi tu ne nous avoir rien dit ? Pourquoi tu es revenu aujourd’hui ? »

« - Pour pouvoir être à la cérémonie de fin d’études de mon fils. »

« -Tu étais là ? »

«- Oui j’ai pris l’apparence de mon frère. »

« - Ton frère ? Mais tu n’as pas de frère. »

« - Si Thomas est mon frère. »

« -Et le professeur Océan aussi c’est ton frère ? »

« - Non c’était moi. »

Quand Thomas arriva enfin, il fut rassuré de voir que James n’était pas en danger, en silence il repartit, il ne voulait pas déranger les retrouvailles des maraudeurs, qui était de nouveau au complet.

Remus et Sirius passèrent leur nuit en compagnie de James, ils avaient tant à se dire, quant à Harry il alla retrouver Draco, eux aussi devaient parler et décider de ce qu’ils allaient faire.

a suivre chapitre 21 ... Ici ou ailleurs ? à ne pas manquer :bye:

_________________
Image

kuroro la pieuvre du désert alias kurapika ou klpdd


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 25 Juin 2005 15:42 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
:suite: :suite:

Cybelia.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Juil 2005 16:18 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Juin 2004 21:24
Messages: 99
Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou

voila un chapitre dédié à tous qui n'aiment pas Vernon, :sourire:

pour cybélia, j'ai changé des trucs et lily ne reviendra que dans le chapitre 22...

merci de lire ma fic :ange:

Chapitre 21: … Ici ou ailleurs ? ( Depalmas)


L’été venait de commencer, les vacances aussi, sauf pour Vernon qui, depuis qu’il était devenu l’un des hommes les plus riches de grande Bretagne, avait décidé de ne plus jamais se rendre à son travail. En effet, il avait eu la bonne idée de placer un peu d’argent en bourse, et en seulement quelques mois, il avait fait fortune. Comme il avait le cœur sur la main, il en fit profiter toute sa petite famille. Sa femme Pétunia avait-elle aussi une voiture neuve, des habits de grands couturiers, et tellement de bijoux qu’elle aurait fait pâlir d’envie la reine de Saaba elle-même. Quant au fils, Dudley il s’était mis à l’équitation, dans le club les plus cher de tout le pays, le club Pégasus, là où devait se rendre tout fils de milliardaire.

Bref tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Enfin jusqu’à ce matin. A force de jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler, Mr Dursley n’aurait pas du tricher avec les impôts, et il allait bientôt s’en mordre les doigts. Il essaya en vain de mentir, de prétendre qu’il n’avait pas d’argent, mais la présence d’un tapis persan, de meubles Louis XIV, de vases anciens, et de tableaux de maîtres, ne jouait pas en sa faveur. Pour résumé la pièce était un mélange de ² m’as-tu vu² et grande classe, bien que le mauvais goût des habitants soit encore trop flagrant dans cet intérieur très chic, malheureusement l’argent ne fait pas tout, et le bon goût tout comme le bon sens ne s’achète pas. La situation ne fit qu’empirer quand il dut justifier la réduction d’impôts pour avoir hébergé chez lui son neveu. En effet rien ne pouvait laisser croire qu’il y avait eu deux enfants dans cette maison, puisque les seules photos présentes ne montraient qu’un seul garçon, c’était comme si Harry n’avait jamais vécu lui aussi ici. Bien sur Vernon mentit, il dit que son neveu était trop timide pour poser devant un appareil.

Ce qui était encore plus étrange, c’est que la présence du jeune Potter était aussi effacée du dossier, et en aucun cas il n’avait été mentionné que les Dursley étaient ces tuteurs. Par conséquences rien ne justifiait que Vernon se serve de lui afin de payer moins à l’état. Bien sur ce dernier essaya tant bien que mal de prouver qu’il avait bien eu sous son toit son neveu, mais sans succès, comment le prouver alors que Harry non seulement n’était pas présent sur les lieux alors qu’il devait être présent, puisqu’il était censé être en vacances, mais en plus il n’y avait aucune chambre, c’était comme si la pièce avait disparut comme par magie.

La situation ne pouvait pas être pire, et le coup de grâce vint du fils, ce dernier était entré un peu trop tôt de son cours d’équitation, et avait toujours les vêtements de son club. Avec un tel déploiement de moyen difficile de se faire passer pour un père de famille sans le sous. Une chose était sur, après le redressement fiscal qu’allait subir Vernon, la vie serait beaucoup moins rose au 4 Privet drive, et les Dursley seraient contraints de prendre le bus pour se déplacer, de faire la queue à la soupe populaire afin d’avoir des aliments plus très frais, ni très appétissants, puisque plus de 50 des leurs revenus irait directement aux impôts, et pour les vingt ans à venir…

****************

La disparition de la chambre de son neveu était un mystère que Vernon se devait élucider, courageusement il entreprit de montrer les escaliers qui menaient au premier étage, et là étrangement il y avait bien quatre portes, malgré la peur qui le tétanisa, il décida d’en avoir le cœur net, et alla ouvrir la fameuse pièce. Là se fut le choc, non parce que la chambre était présente comme elle l’avait toujours été, mais parce que à l’intérieur se trouvait un homme. Ce qui déplut fortement au propriétaire des lieux, qui pouvait bien être cet individu qui se croyait tout permis, y compris se rendre chez lui, sans en avoir été invité. Méchamment, il dévisageât l’inconnu, qui était assis sur le lit d’Harry et se croyait chez lui, et le regarda de la tête au pied, c’était un blond grand mais maigrichon, de toute évidence il ne devait pas être fort, ce qui rassura Vernon. De toute évidence il ne devait pas être bien fort, cela rassura un peu Vernon qui reprit un peu d’assurance, il serait facile de chasser cet individu de chez lui.

- « Vous vous croyez où ? Cria Mr Dursley tout en fixant l’homme. De quel droit êtes vous entré chez moi, vous n’avez rien à faire ici, je vais donc vous demander de vous en allez.»

- « Baisse les yeux, quand tu m’adresses la parole sale cafard! Cria l’homme qui n’était nullement impressionné par le discours de Vernon. »

- « Je vous trouve bien insolant Mr, vous ne croyez quand même pas que je vais vous obéir bien gentiment ? »

- « C’est pourtant ce que tu feras, ne m’obliges pas à utiliser la force. »

- « Vous ne devez pas savoir à qui vous avez affaire.»

- « Si je sais à un gros porc. »

- « PARDON? Un quoi ? »

- « UN GROS PORC ! »

- « Je ne vous permets pas de m’insulter Mr. »

- « Je ne fais que dire la vérité, si tu t’étais regardé dans un miroir, tu le serais. »

Ce fut la phrase de trop, celle qui fit déborder le vase, Vernon n‘avait jamais supporté que l‘on se moque ainsi de son apparence physique. De rage, il attrapa la première chose qu’il trouva, afin de l’utiliser comme une arme et de frapper le premier, ne dit on pas que la meilleure défense, c’est l’attaque. Mais il n’eut pas le temps de s’en servir, l’objet qu’il avait saisit était devenu chaud très chaud et lui brûla les mains, il dut le lâcher en poussa un cri de douleur.

L’inconnu quant à lui s’était levé et avait brandit une baguette magique avec laquelle il venait de lancer un sort, à présent il menaçait le maître des lieux. Ce dernier, réalisant que son adversaire était un sorcier, recula doucement afin de sortir de la pièce. Mais avant qu’il n’arrive à la porte, elle s’était déjà refermé d’elle-même. Bien sur Vernon tourna la poignée en vain dans tous les sens, mais rien à faire, elle ne s’ouvrait pas. Pris d’une peur panique, il voulut la défoncer, malgré sa force, il ne se passa rien. C’est à ce moment qu’il réalisa son erreur, il avait jugé l’homme uniquement d’après son apparence, mais qui aurait pu croire que ce maigrichon était un sorcier ? Mais il était trop tard à présent et Mr Dursley allait bientôt subir le châtiment qu’il mérite.

- « Pitié, s’écria t’il. Ne me faites pas de mal. »

- « Combien de fois t’a t’il supplié lui aussi, combien de fois t’a t’il demandé de ne pas lui faire du mal ? L’as tu épargné pour autant ? »

- « Mais de qui parlez-vous ? »

- « Tu sais très bien de qui je veux parler, ton neveu. »

- « Harry ? Je suis incapable de lui faire du mal. »

- « Tu l’as fait dormir dans un placard, et tu le traitais comme un esclave. Tu me donne envie de vomir. Mets-toi à genoux que te fasse payer tout le mal que tu lui as fait. »

De grosses gouttes de sueurs ruisselaient sur le front de Vernon, il savait ce qu’il se passerait s’il obéissait. Voyant que l’immonde moldu ne faisait pas ce qu’il lui avait demandé le sorcier lui lança un sort.

- « Endoloris, cria t’il »

C’était comme si des aiguilles s’étaient enfoncés dans la peau de Vernon, sous la douleur, il s’écroula au sol tout en poussant un cri de douleur.

- « Voilà qui est mieux, s’exclama le blond avec un rire à glacer le sang. »

- « Pourquoi faites-vous cela Mr ? Que vous ai je fais ? »

- « A moi rien, mais je n’ai jamais pu tolérer que l’on s’en prenne à ma famille. »

- « Votre famille? Répéta Mr Dursley, mais je n’ai rien fait à votre famille. »

- « Ah oui ? Tu as mis la vie de mon neveu en danger en lui offrant des cristaux. »

- « Mais vous ne pouvez pas être l’oncle d’Harry. »

- « Je suis le demi-frère de James. Ce que tu as fait est impardonnable, mais en plus, tu as osé demander de l’argent à mon frère avant de le laisser se faire torturer par Narcissa Black. »

- « Ce n’est pas à votre frère que j’ai fait ça, mais à un certain Thomas Salinger. »

- « Oui je sais, mais vois tu je m’appelle Alexandre Salinger et Thomas est bien mon frère, d’habitude je fais mourir tous ceux qui le touche dans d’horribles souffrances. »

- « C’est pour ça que vous êtes là, vous allez me tuer ? »

- « Je n’ai pas l’intention de te tuer. J’ai d’autres projets pour toi. »

- « Qu’allez vous faire de moi ? »

- « Je sais faire souffrir pendant des heures sans jamais tué. »

Alexandre alla rechercher une figurine qui était sur le bureau d’Harry, c’était la même que celle que son oncle avait offerte à son neveu, puis il l’a déposa devant Vernon.

- « Je suppose que tu sais ce que c’est. »

Mr Dursley fit un signe de tête accompagné d’un sourire, bien sur qu’il le savait, c’était ce qu’il avait offert à son neveu. Apparemment Salinger ne devait pas le savoir, sinon il n’aurait jamais pris les cristaux, dans peu de temps il devrait être lui aussi privé de ses pouvoirs, et à ce moment Vernon pourrait reprendre le dessus et se venger. Mais ce ne fut pas le cas, Alexandre ne donna aucun signe de faiblesse, c’est plutôt Vernon qui commença à avoir une douleur dans la jambe droite, puis la gauche, vint ensuite le tour des bras, et bientôt tous ses os se brisèrent, comme si un troupeau d’éléphants était en train de lui marcher dessus. Ensuite ce fut le tour de la peau qui changeât de couleur pour devenir mauve et des cloques jaunâtres firent leurs apparitions recouvrant le corps en entier. Même un sourd aurait entendu les cris de douleur de l’homme, tellement qu’il hurlait, son visage était défiguré par la souffrance qu’il éprouvait à un tel point qu’il aurait préféré sûrement être mort. Une demi-heure après le supplice semblait s’être terminée, Mr Dursley n’avait plus l’apparence d’un homme, il ressemblait à une grosse limace mauve.

- « Que m’arrive t’il ? Finit par dire Mr Dursley en pleure. »

- « Tes os se sont brisés et ta peau s’est liquéfié, mais tu n’en mourras pas, dans peu de temps tes blessures vont guérir, mais je te préviens tu vas avoir encore plus mal. Il te faudra plus d’une heure pour que tu reprennes forme humaine. Mais ce ne sera que le début de ton calvaire, puisque demain matin cela recommencera, et après demain, enfin tous les jours où tu seras en vie. Tu peux aller voir un docteur si tu veux, mais aucune médecine moldu ne pourra te soigner. »

- « Vous êtes un monstre Mr, cria Vernon. »

- « Ah oui, dans ce cas je vais te laisser, je suis attendu à un mariage. »

- « Non ne partez pas, soignez-moi avant. »

- « Je ne peux pas, je suis un monstre. »

- « Je ne voulais pas vous offenser, ayez pitié, n’ai je pas déjà assez souffert ? »

- « En comparaison des seize ans pendant les quelles tu as maltraité Harry, non. Essaye quand même de ne pas crier trop fort, tu vas incommoder tes voisins. »

Par contre Pétunia eu elle une aussi une punition, certes bien moins horrible que celle de son conjoint, mais qui allait la marquer à vie. Quant à Dudley, non seulement il ne pourrait pas faire d’études supérieures, mais en plus il serait contrait de trouver un travail afin de subvenir au besoin de ses parents, puisque son père ne pourrait plus jamais reprendre une activité professionnelle, et que sa mère avait perdu définitivement l’usage de la parole.

****************

Cette année le Poudlard express ne ramena pas tous les élèves à Londres, en effet Harry et Draco avaient décidé de ne pas retourner chez Sirius Square Grimmault mais d’aller vivre pendant un an au Canada. Là le Gryffondor reprendrait ses révisions afin de pouvoir repasser le concours de l’école des fondateurs. Bien sur Hermione lui demanda la raison, le jeune Potter se contenta de dire qu’il voulait partir en vacances avec son époux, et qu’ils ne savaient pas où ils iraient, et encore moins quand ils reviendraient. Ce n’est pas qu’il voulait mentir à son amie, mais il ne voulait pas trahir le secret de son père, et il avait bien le droit aussi de ne pas tout dire, et de conserver un peu de sa vie privée. La jeune fille vit bien que Harry ne la regardait pas dans les yeux, qu’il lui cachait quelque chose, mais elle ne demanda rien, se doutant que le brun ne lui dirait jamais la vérité, et qu’il était inutile d’insister. Ron non plus ne sut rien des projets de ses amis, mais lui bien moins malin que Granger cru vraiment que Harry et Draco voyageraient au gré de leur humeur et du temps.

Les adolescents auraient dû partir dès le début des vacances, mais ils avaient oubliés que Thomas devait se marier le premier samedi du mois de juillet, alors ils retardèrent leur voyage d’une semaine afin de pouvoir s’y rendre. James aurait pu retourner seul au Canada, mais d’une part, il était hors de question qu’il abandonne son fils, même pour sept jours, et d’autre part, il était lui aussi invité à ce mariage, et devait même être témoin du marié, avec Alexandre et Séverus.

La cérémonie devait se dérouler dans une petite chapelle toute simple, et le repas dans le manoir Salinger qui serait bien assez grand, vu qu’il y avait peu d’invité. En effet, la famille de Thomas se limitait à ses deux frères, son neveu Harry, Séverus et Draco, celle de Virginie à son frère et ses parents, heureusement qu’il y avait les amis comme Sirius, Dumbledore, Hagrid, sinon il n’y aurait eu que les mariés et les témoins. Dans un sens, ce n’était pas plus mal, car tous ceux qui étaient présent devaient savoir que James était un être de lumière, ce qui permettrait à ce dernier d’y aller à visage découvert et non sous un déguisement quelconque. Le problème fut que Rogue non seulement n’avait pas été informé de la résurrection de James, mais en plus il ne lui avait toujours pas pardonné sa trahison. Les retrouvailles, entre Séverus et James, ne passa pas dans la joie et dans la bonne humeur, bien au contraire, les deux hommes, après s’être copieusement insultés, en étaient venus à se battre à coup de sort vicieux. Séverus ne comprenait pas pourquoi James était présent à ce mariage, ni pourquoi il était témoin du marié. Mais une chose était sûr, il lui en voulait toujours et comptait bien régler une fois pour toute le différent qui avait mis un terme à leur amitié, pour cela il était prêt à tout, même à en venir aux mains.

Cela avait été une mauvaise idée de mettre James et Séverus au même endroit et au même moment, mais comment Thomas aurait il pu savoir que les deux hommes se vouaient une haine féroce, et qu’ils n’étaient pas disposés à faire la paix. Afin de les séparer, il voulut se mettre entre eux, mais ces derniers, aveuglés par la colère, ne le virent même pas, et il reçut les sorts destinés à l’adversaire. Ce n’est qu’après avoir finit leurs incantations, que les deux ennemis s’aperçurent de la présence du futur marié, qui en peu de temps se retrouva recouvert de boutons et de pustules.

- « Thomas ! S‘écria Séverus, je suis désolé ce n‘est pas toi que je visais, mais cette ordure. Assis toi je vais te soigner. »

- « L’ordure ici c’est toi, cria James, et je t’interdis de le toucher avec tes doigts crasseux. »

- « Tu crois peut être que tu es plus apte que moi ? C’est mon ami, c’est donc à moi de le soigner. »

- « Ton ami ? Comment mon frère a t’il put devenir ami avec toi ? »

- « Quoi ? cria Séverus, tu es le frère de Thomas ? »

- « Cela te pose un problème ? »

- « Oui, on est beau-frère. »

- « Comment ça beau-frère ? »

- « J’ai épousé Alexandre. »

- « Ce n’est pas pour ça que je vais t’aimer, je te déteste toujours. »

- « Pareil pour moi ! »

Thomas, oublié par ses témoins, dut se soigner tout seul, ensuite il obligeât les deux hommes à faire une trêve le temps du mariage. Ce qu’ils firent uniquement pour faire plaisir à Salinger.

************************

C’est à l’aéroport que Harry et Draco dirent au revoir à leurs amis, ensuite en compagnie de James, ils prirent l’avion pour le Canada, mais cette fois ci se fut avec des vrais passeports et des vrais billets, mais ce qui ne changeât pas c’est la peur que le Serpentard éprouva lors du décollage, pour ça il n’y avait rien à faire.

A suivre chapitre 22, a tout prendre, à ne pas manquer….

see you :bye:

_________________
Image

kuroro la pieuvre du désert alias kurapika ou klpdd


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Juil 2005 17:23 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
:bravo: Enfin !! Vernon n'a que ce qu'il mérite !! :bravo: :bravo:

Et :suite: :suite:

Cybelia.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Juil 2005 23:42 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Déc 2004 15:47
Messages: 158
Localisation: Besac
J'vais pas fait de reviews avant mais je continue à lire ta fic, et elle est toujours aussi bien, je crois que c'est une de mes préférées :lol:
Tu vas publier toutes les semaines ou pas?


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Oct 2005 16:46 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Juin 2004 21:24
Messages: 99
Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
re kikou

désolée pour l'attente ce fut un chapitre tres dur à écrire


:verysad:

merci a cybélia, et ben fait pour vernon :P , merci aussi a bastet, mais non je ne publie pas un chapitre par semaine, là je publie en même temps que sur ff, en direct si on peut dire, :biz: bisous a tous ceux qui lisent

chapitre inspriré de la série sex and the city

bonne lecture

Chapitre 22: A tout prendre ( Obispo)

La vie d’un couple marié devait-elle toujours aboutir par la naissance d’un enfant ? Ce désir d'avoir une descendance est-il le résultat d’une pression exercée par notre entourage ou était-ce une simple envie dictée par nos gênes qui nous force à nous reproduire? A moins qu’il n’y ait pas de vraiment de raison, hormis que la venue au monde d’un bébé ne soit le fruit d’un amour partagé et sincère. Après tout, tout conte de fée qui se respecte finit toujours par « ils se marient et eurent beaucoup d’enfants. » Bien sur le « ils » désignent un homme, un prince la plupart du temps, et une femme; mais jamais deux jeunes hommes, comme Harry et Draco. Et si ces derniers voulaient à tout prix éduquer une progéniture, ce ne serait uniquement grâce à l’adoption.

Mais le Gryffondor ne pouvait se résoudre à cette éventualité, lui qui rêvait de sentir la vie grandir dans son ventre, lui qui voulait tant donner naissance à un enfant. Certes il ne voulait pas l’avoir tout de suite, il devait d’abord finir ses études. Petit à petit le moral d’Harry baissa jusqu’à arriver au point de non-retour, il perdit le goût de tout, ne dormait plus, mangeait presque plus rien. Il ne dit rien à son époux, allant jusqu’à inventer de fausse excuse pour expliquer sa soudaine dépression. Le Serpentard quant à lui était aux petits soins pour son mari, essayant tant bien que mal lui faire retrouver le sourire. Tous ses efforts furent vains, bien au contraire, tout ce qu’il fit ne faisait accentuer le mal être d’Harry, qui s’enfonçait plus profondément dans la mélancolie, à un tel point qu’en à peine un mois il était devenu que l’ombre de lui-même, au point de passer ses journées à soupirer et à se lamenter sur son sort. Il finit par s’isoler de tout, même de son époux et se jeta corps et âme dans ses révisions.

Draco finit par regretter d’avoir tout abandonné afin de suivre son mari au Canada, et le temps que les deux jeunes hommes passaient ensemble étaient uniquement lors des repas et la nuit. Le paradis était devenu un enfer, surtout pour le blond qui passait ses journées à ne rien faire, et à déambuler la tête baissée dans les couloirs de l’école. C’est à ce moment qu’il fit la connaissance de Sélèna, jeune étudiante, afin de ne plus passer ses longues journées seul, Draco vit sa nouvelle amie, au début juste quelques heures par jour, ensuite ce fut toute la journée, et même une partie de la soirée. Ce soir-là, le jeune Serpentard oublia l’heure du repas et entra un peu trop tard. Un grain de sable venait de siniser dans la vie du couple, et c’est ce qui provoqua leur première dispute.

- « Heureux de voir que tu ne m’as pas oublié, cria Harry à son compagnon. »

- « Ce serait plutôt à moi de te dire ça, Monsieur passe toutes ses journées tout seul, et ne se préoccupe de ma présence que lorsqu’il a envie de faire l’amour. »

- « Comment peux tu dire ça ! Je fais cela uniquement dans le but de réussir mon concours. »

- « Ça pour réviser ! Tu révises ! Même un peu trop, et moi alors tu pense à moi? »

- «Plus que tu ne le crois! »

- « Dans ce cas passe plus de temps avec moi! »

Harry savait que son comportement envers Draco était tout sauf correct, mais il ne voulait l’avouer, il ne voulait pas admettre qu’il avait pensé qu’à sa petite personne en oubliant qu’il était marié et qu’il devait être avec son conjoint. La bonne réaction aurait été de s’excuser et de demander humblement pardon, malheureusement ce ne fut pas le cas, poussé par un excès de colère et de rage, et surtout par le fait d’être mis devant le fait accomplit, Potter se braque et attaqua à son tour Malefoy.

- « J’ai déjà raté mon concours une fois, si je ne travaille pas sérieusement, je risque de le rater de nouveau. Après tout c’est peut être ce que tu veux. »

- « QUOI! Pourquoi est ce que je voudrais une telle chose? »

- « Parce que tu es JALOUX. »

- « PARDON ? De quoi serais je jaloux ? »

- « Parce que je poursuis mes études et pas toi! »

- « Effectivement! Mais uniquement parce que j’ai refusé l’offre que m’avait faite ton père, tout ça pour être à tes cotés. »

- « Mon père ne t’a fait aucune offre. »

- « -Si. N’oublie pas qu’il est le directeur de l’Académie du beaux rocher, il m’avait proposé de suivre GRATUITEMENT les cours de son école. »

- « Et toi par grandeur d’âmes et par charité pour moi, tu aurais refusé la possibilité de devenir auror. »

- « Oui c’est ça. »

- « N’importe quoi, qu’est ce que tu ne vas-tu pas inventer. C’est tout ce que tu as trouvé pour me faire culpabiliser ? Mon père ne t’a rien proposé ! »

- « Il l’a pourtant fait, et franchement au vu de ton attitude, et de la façon que tu me parles, je REGRETTE de ne pas lui avoir dit oui. Ainsi je n’aurais pas eu à passer mes journées seul, à attendre que Monsieur veuille bien se souvenir de ma présence. »

- « Pauvre petit, à cause de moi tu es tout seul, enfin étais, devrais je dire, tu as vite trouvé un replaçant. »

- « Pardon, de qui parles-tu ? »

- « De la fille avec qui tu passes toutes tes journées, tu croyais que je ne le serais pas ? »

- « C’est une amie, rien de plus. »

La jalousie est-elle une preuve d’amour, ou plutôt une façon un peu excessive d’exprimer ses sentiments ? Pour Harry c‘était la seconde probabilité, au point qu’il en était devenu paranoïaque craignant que Draco passe toutes ses journées dans le lit d’autres personnes. Il est vrai que les circonstances ne jouaient pas en faveur du blond, la jeune fille en question était belle, bien trop belle pour qu’un homme reste insensible aux charmes de la troublante, et aussi séduisante, étudiante. Persuadé que son époux le trompait ouvertement et pire encore sans aucun remord, ni regret, le brun devint fou de jalousie, et c’est une folie incontrôlable qui fait dire à celui qui la ressent des paroles qui dépasse ses pensées.

- « Une amie, vraiment ! Rien de plus ? Tu passe beaucoup de temps avec elle, trop même puisque apparemment tu préfères sa compagnie à la mienne ! »

- « La faute à qui ? J’ai l’impression d’être devenu transparent à tes yeux. Au moins avec elle je me sens en vie, c’est une fille formidable et je t’interdis de dire du mal d’elle. »

- « Elle est bonne ? Tu as bien pris ton pied avec elle ?»

- « Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Explique-moi clairement où tu veux en venir ? »

- « Ne fait pas l’innocent, je veux savoir comment elle est au lit. »

- « Ne seras-tu pas en train d’insinuer que j’ai couché avec elle ? »

- « Je n’insinue rien du TOUT puisque c’est la VERITE. »

- « Harry ce que tu dis n’a aucun sens, pourquoi est ce que je te tromperais avec une fille ? »

- « Peut être parce que tu t’ennuies et que ça t’aide à faire passer le temps. »

- « On ne fait que parler, rien de plus. »

- « Parler ? Laisse moi rire, et de quoi parliez vous? De la pluie du beau temps ? »

- « Oui tout à fait et c’est la seule personne avec qui je parle ces derniers temps. »

- « Allons ne te fous pas de moi, ces derniers temps, on ne fait presque plus l’amour, cela doit te peser, avoue que tu es en manque et que je ne suis plus vraiment à la hauteur. »

Draco ne prit pas la peine de répondre. Il se dirigeât vers son lit, et pris sa valise, ensuite il prit toutes ses affaires qu’il mit en vrac à l’intérieur et referma la male d’un geste brusque.

- « Que fais-tu? S’écria Harry. »

- « Ma valise, ça ne se voit pas. »

- « Pourquoi ? »

- « Parce que je rentre en Angleterre. »

- « Tu ne vas pas m’abandonner ? Reste. »

- « Non seulement tu ne t’occupes pas de moi, mais en plus tu doute de ma fidélité. Tu m’énerves, je ne te supporte plus, je n’ai plus rien à faire ici. »

- « S’il te plait ne me laisses pas tout seul ici, reprit le brun les larmes aux yeux. »

- « Tu devrais être content, je ne serais plus là pour t’empêcher de réviser.»

- « Comment veux-tu que je sois content alors que tu m’abandonnes au moment où j’ai le plus besoin de toi. »

- « Si tu avais TANT besoin de moi, jamais tu ne m’aurais ignoré comme tu l’as fait, jamais tu ne m’aurais repoussé à chaque fois que je voulais te prendre dans mes bras. Je croyais que tu avais des sentiments pour moi, mais apparemment tu as fait un choix et tu as préféré tes études à moi. »

- « Je t’interdis de dire ça ! »

- « De quel droit tu me l’interdis ? Tu n’as aucun ordre à me donner! La vérité te fait si mal que ça. »

- « Ce n’est pas vérité qui me fait mal, c’est toi, à chaque fois que tu me touches… lors de nos baisers et …aussi quand tu me fais l’amour, je souffre….. C’est pour oublier ma douleur que je me suis mis à réviser …afin que ne plus penser au fait que jamais je ne pourrais te donner…. un enfant. »

- «C’est pour ça que tu déprimais ? »

- « Oui, en aucun cas je n’ai voulu te faire de la peine. »

- « Tu aurais pu m’en parler. »

- « Pourquoi ? Pour que tu aies pitié du pauvre petit homme qui voulait être enceint ? »

- « Pourquoi aurais-je eu pitié de toi ? »

- « Parce que j’ai le don de vouloir ce qui est impossible. »

- « Tu as surtout le don d’agacer tout le monde avec tes petits caprices d’enfant un peu trop gâté, et tes changements d’humeur inexpliqués, surtout quand tu n’arrives pas à obtenir ce que tu veux, et là tu as le culot de me dire que tu désires un enfant, franchement tu n’es pas assez mûr pour en avoir un. »

- « C’est pour toi que j’en voulais un, pour te prouver à quel point je t’aime, et toi cela ne te fait rien. Tu agis comme si tu en n’avais rien à faire, après tout tu ne m’aimes peut être pas assez pour ça. »

- « Non ce n’est pas ce que tu crois, je… »

- « Ne te fatigues pas à te justifier, je sais ce que tu vas dire. »

- « Non tu ne sais pas, laisse moi finir ma phrase. Moi aussi j’aimerais que nous aillons un enfant, mais CONTRAIREMENT à toi je n’ai pas baissé les bras, et pendant que tu révisais, je cherchais une solution. »

- « Tu cherchais ? Vraiment! Et l’as tu trouvé cette solution ? »

- « Oui, je l’ai trouvée. »

- « Laisse moi deviner. Tu vas te dévouer en couchant avec une fille -ce qui est un immense sacrifice de ta part- ensuite tu vas me donner le bébé et me demander de l’élever comme si c’était le nôtre ? C’est bien ça ? Il t’a fallu combien de temps pour arriver à cette déduction, un mois ? Tu m’impressionnes par ta si brillante intelligence. Tu aurais dû aller à Serdaigle plutôt qu’à Serpentard. »

- « Non ce n’est pas ça. Il existe un moyen pour que l’homme puisse être enceint. »

- « Qu’est ce que tu ne vas pas inventer ! »

- « Tu ne me crois pas ? »

- « Bien sur que non, tu ne pensais quand même pas que j’allais croire en tes mensonges ? »

- « Ce ne sont pas des mensonges. »

- « Prouve-moi que tu ne mens pas. »

- « D’accord, viens avec moi. »

Draco attrapa son époux par le bras, et le fit sortir de force de la chambre. Ce dernier ne se laissa pas faire, et commença à se débattre.

- « Lâche-moi, cria Harry qui refusait de marcher. Tu me fais mal. »

- « Alors suis-moi. »

- « Et où comptes-tu m’amener à cette heure ci ? »

- « Tu verras bien. »

- « Si tu ne me dis pas où, je ne ferais pas un pas de plus. »

Le blond lâcha le bras de son époux.

- « D’accord ! Fais comme tu veux, ne bouges pas, s’écria le Serpentard en colère, mais si tu ne viens pas avec moi, jamais tu ne sauras ce que j’ai trouvé. »

- « Bon je te suis, murmura le brun tout en fixant son époux dans les yeux. »

Les deux adolescents parcoururent les couloirs déserts dans le silence, aucun des deux ne savaient vraiment quoi dire. Après dix minutes de marche rapide, ils arrivèrent à destination. Draco frappa à une porte, et après avoir obtenu l’autorisation d’entrer, ouvrit la porte et y entra dans la salle suivi de Harry, qui se demandait qui était cette personne et surtout pourquoi son époux l’avait conduit dans la chambre d’un inconnu.

L’inconnu en question était un homme d’une cinquantaine d’année, ses cheveux étaient noirs, et avaient les yeux noirs, malgré le fait qu’il avait quelques rides autour des yeux, et quelques cheveux blancs, il était encore séduisant, voir charmant. Il ne fut pas vraiment surpris d’avoir des invités surprise, bien qu’il ne s’attendait pas à recevoir de la visite à cette heure de la nuit.

Ce fut Draco qui parla le premier.

- «Désolé François de venir te voir si tard, j’espère que je ne te dérange pas. »

- «Tu ne me dérange pas, mais dis-moi plutôt ce qui me vaut le plaisir de ta visite. »

- « Je voulais que tu rencontres mon époux Harry. »

Le dit Harry ne comprenait plus rien, pourquoi devrai-t-il voir cet homme, en quoi cela pourrait l’aider à avoir un enfant. Il aurait bien aimé dire qu’il ne voyait pas l’intérêt d’aller déranger quelqu’un au milieu de la nuit uniquement parce que Draco voulait que son époux fasse connaissance avec un certain François. Mais il ne dit rien, se contentant de regarder ses chaussures, tout en espérant que cela ne traînerait pas trop et qu’il pourrait regagner bientôt sa chambre en compagnie de son mari bien sur.

- « Enchanté Harry, s’exclama François, visiblement heureux de le rencontrer. Draco m’a beaucoup parlé de toi. »

- « Ah, dit le survivant de plus en plus étonné. Mais qui êtes vous Monsieur? »

- « Draco tu ne lui as pas parlé de moi ? S indigna l’adulte, visiblement vexé par cet oubli. »

- « Désolé. Je comptais le faire, mais j’en n’ai pas eu le temps. Harry je te présente François Dulac, c’est lui docteur de l’Académie du beau rocher. »

- « Docteur ? Répéta le survivant. Mais pourquoi veux-tu que je rencontre un docteur ? Je ne suis pas malade ! »

Draco n’eu pas le temps de répondre, une jeune fille, qui ressemblait trait pour trait à François, hormis le fait que sa peau était un peu plus foncée, entra dans la pièce. Harry la reconnu immédiatement, il s’agissait de l’amie de Draco, celle avec qui il passait toutes ses journées, la fameuse Sélèna. Cette dernière dans son élan s’était jetée dans les bras de l’homme tout en criant un « maman je … » mais elle ne finit pas sa phrase car elle se rendit compte qu’il y avait dans la pièce deux autres personnes. Après avoir lâché son étreinte elle s’exclama.

- « Désolée maman, je ne savais pas que tu avais de la visite. Je vais revenir un peu plus tard. »

Sur ce, la jeune fille sortit après avoir salué Draco. Harry, qui n’avait pas desserré les dents depuis qu’il était dans la pièce, pensa que Sélèna avait dû se tromper, et qu’elle avait dit maman à la place de papa, pourtant ni François, ni même Draco ne semblaient perturbés par cette erreur.

- « Tu vas bien Harry, s’inquiéta le docteur Dulac. Tu es bien silencieux. Quelque chose te perturbe ? »

- «Votre fille vous appelle maman ? »

- «Comment veux-tu qu’elle m’appelle ? »

- « Papa puisque vous êtes son père. »

- « Non je suis sa mère. »

- « Quoi! S’écria Harry, qui se demandait s’il n’était pas en train de rêver. Vous êtes sa mère ? Mais ce n’est pas possible, vous êtes un homme. »

- « Tu ne savais pas qu’il existe une potion qui permet aux hommes d’être enceint ? Ton mari ne t’en a pas parlé ?

- « Non, répondit le jeune Potter, tout en laçant un regard plein de reproches à son époux. Pourquoi tu ne m’as rien dit ? »

- « Parce que je voulais rencontrer François avant, c’est pour ça que je suis rentré un peu tard ce soir, j’avais beaucoup de question à lui poser. J’avais l’intention de tout de dire au dîner, mais tu ne m’as pas laissé le temps. »

Les larmes aux yeux Harry se précipita afin d’embrasser son époux, tout en lui murmurant, un « excuse-moi mon cœur, je ne savais pas, j’ai été un peu bête ce soir. »

- « Tu es tout pardonné mon amour, répondit Draco tout en essuyant les joues de son mari. »

Tout semblait s’arranger pour le couple, sauf que François bien que docteur ne savait pas faire cette potion, et qu’il n’y avait que peu de personne sur terre capable de faire un breuvage aussi difficile que délicat. La joie fut de courte durée, si Harry ne pouvait obtenir ce filtre, il ne pourrait pas avoir d’enfant.

- « Tu es sur de ne connaître personne? demanda François. »

- « Oui. »

- « Tu viens de Poudlard, ton professeur de potion doit le savoir lui. »

- « Sirius? Je lui en ai déjà parlé, il ne savait même pas que cette potion existait. »

- « Je pensais à Séverus, tu ne l’as pas eu en professeur ? »

- « Le professeur Rogue ? Il sait faire ce genre de chose ? s’écria Harry. »

- « Bien sur, c’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai eu ma fille. »

Avide d’en savoir plus Harry resta toute la nuit en compagnie de François et ce n’est que le matin qu’il retourna dans sa chambre avec Draco, mais les deux amants n’avaient plus sommeil. Ce jour-là, le Gryffondor ne révisa pas, et passa sa journée en compagnie du Serpentard, à discuter. Dès que Harry serait diplômé, il retournerait avec Draco voir Séverus pour lui demander de faire la potion. Et pour la première fois, un conte de fée pourrait finir par cette phrase, « Harry et Draco se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. »

A suivre chapitre 23, le jour viendra, à ne pas manquer…

Voilà encore désolée pour l’attente et merci d’avoir lu

See you

klpdd :dance:

_________________
Image

kuroro la pieuvre du désert alias kurapika ou klpdd


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Oct 2005 18:02 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Ah ! Contente d'avoir une suite !!

Citation:
Un grain de sable venait de siniser dans la vie du couple

On dit "s'immiscer" et pas "siniser"...

J'aurais bien baffé Harry à un moment... bon, ça change pas de d'habitude...

:suite:

Cybelia.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 29 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 39 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages


Rechercher:
Aller à:  
cron
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com