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MessagePosté: 01 Mai 2005 22:26 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 03 Juin 2004 21:24
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Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
re kikou 8)

a Cybélia: dans ce cas vais mettre les chapitres plus vite afin que tu puisse les lire, :reviews: , sinon j'ai honte mais j'aurais besion d'aide, quelle est la couleur des yeux de Rémus, la pieuvre part se cacher, ah non pas tout de suite mets le chapitre 9 et me cache après, non sans rire je m'en souviens plus :verysad:

place à la lecture ... merci à tous :sourire:

Chapitre 9 : des mains qui se cherchent ( Obispo)

Peu de temps après le départ du professeur Océan, Salinger voulu faire de même afin de pouvoir préparer ses cours de la journée, il se leva de son lit, et voulut se rendre dans la salle de bain afin de prendre une douche, en chemin il croisât Mme Pomfresh..

«- Que faites-vous ici? »

«- Je vais me laver avant d’aller donner mes cours. »

«- Sûrement pas ! je ne vous aie pas autorisé à vous lever, vous avez besoin de repos, retournez vous coucher. »

«- Vous n’avez pas besoin de me gardé, je ne suis pas malade. »

« -Vous avez subit un choc hier. Vous ne pourrez sortir que demain, pas avant. »

«- Je peux quand même me laver ? »

«- Seulement après que vous n’ayez pris votre médicament, et que vous mangiez quelque chose. »

«- Je n’ai pas faim. »

«- Je ne vous ai pas demandé si vous aviez faim. Vous devez manger! »

A contre cœur Thomas dû avaler ses cachets, et prendre son petit déjeuner à l’infirmerie, ce n’est qu’après que l’infirmière l’autorisât à aller dans la salle de bain.

Peu de temps après Rémus entra dans l’infirmerie, il était devenu très pale, ses yeux étaient rouges, visiblement il était paniqué. Il tenait dans sa main droite une lettre qu’il venait tout juste de recevoir.

«- Professeur Lupin, que faites-vous ici ? »

« -Je suis venu voir Thomas. »

«- Il prend une douche, revenez plus tard. »

« -Non, je dois lui parler maintenant ! »

«- Ca ne peut pas attendre? »

« -NON ! c’est important je dois lui parler. »

«- Ne vous énervez pas, vous voulez que j’aille le chercher? »

« -Oui. »

Le professeur Salinger venait tout juste de finir de se laver quand l’infirmière entra dans la salle de bain, tout en évitant de le regarder, elle se contenta de lui dire que son beau-frère avait quelque chose à lui dire, et elle ressortit aussitôt.

Thomas senti bien que quelque chose n’allait pas, il n’avait jamais vu Rémus dans cet état. Ce dernier avait du mal à parler, tout ce qu’il réussit à dire était incompréhensible.

« -j’ai…. Lettre….Virginie……..tal. »

Mme Pomfresh donna un verre d’eau au professeur Lupin, ce dernier n’arriva pas à le boire tellement qu’il tremblait. Après dix minutes, il finit par se calmer et arriva à donner les raisons de sa présence.

«- Virginie a eu un malaise cette nuit, elle a été conduite en urgence à l’hôpital saint Mangouste. »

«- Tu sais s’il elle va bien? »

« -Elle oui, mais les guérisseurs, ont été obligés de la faire accoucher plus tôt que prévue, et ils ne savent pas si l’enfant va survire. Je suis venu te chercher afin que tu viennes avec moi, je vais la voir. »

« -Je peux y aller ? Demanda Salinger à l’infirmière. »

«- Bien sur, dépêchez-vous, je me charge de prévenir Dumbledore de votre absence, et si je peux faire quoi que ce soit pour vous aider. »

****************

Deux heures après leur départ de Poudlard les deux professeurs étaient enfin arrivés à l’hôpital. Les parents de Virginie y étaient déjà, mais ils n’avaient pas pu voir leur fille, en effet elle avait refusé toute visite. Le seul à avoir eu le droit de la voir fut son frère. Quand Rémus entra dans la chambre, il trouva sa sœur recroquevillée sur son lit et en pleure.

«- Moony s’écria t’elle, je suis contente que tu sois venu me voir, j’ai si peur. »

«- Je n’allais pas t’abandonner vivi, mais je ne suis pas seul, pourquoi as tu refusée de voir nos parents, ils se font du souci pour toi, Thomas aussi, il est venu avec moi. »

«- Je ne veux pas qu’il me voit dans cet état. »

«- Tu préfère qu’il reste debout dans un couloir ? »

«- J’aurais préféré qu’il ne vienne pas. »

«- Pourquoi ? Tu ne l’aimes plus ? »

«- Par ma faute, j’ai mis la vie de son enfant en danger. Si jamais il ne survivait pas, jamais je ne pourrais me le pardonner. »

«- Ne dis pas de bêtises, ton fils est entre les mains des meilleurs docteurs de l’hôpital. Je vais le chercher, il se fait du souci pour ta santé. »

Rémus ne laissa pas à sa sœur le temps de lui répondre, il se dirigeât vers la porte et après l’avoir ouverte demanda à son futur beau-frère d’entrer. Thomas voulut prendre sa femme dans ses bras, mais cette dernière recula et le repoussa.

«- Pourquoi es tu venu ? Tu peux repartir, je ne veux pas te voir. »

«- Je suis là parce que je n’inquiète pour toi. »

« C’est pour ça que tu m’as abandonné, si tu te faisais tant de souci pour moi, tu n’aurais pas reprit ton travail de professeur. »

«- Tu veux que je donne ma démission? »

«- Si je te réponds oui, le feras tu ? »

«- Bien sur, mais ne me repousse pas, tu es tout pour moi, je t’aime et te voir dans cet état me rends malade, je voudrais tant pouvoir d’aider à passer cette épreuve, laisse moi être à tes côtés s’il te plait. »

«- Je suis désolée. »

«- Mais de quoi? »

« -A cause de ma faiblesse, j’ai…. »

« -Ce n’est pas de ta faute mon ange. »

Thomas ne supportait pas de voir son épouse pleurer, délicatement du revers de sa main il essuya les larmes qu’elle avait sur les joues, et l’embrassa tendrement. Virginie se blottit dans les bras de son mari afin de trouver chaleur et réconfort.

Rassuré de voir que sa sœur allait mieux, Remus sortit voir ses parents afin de leur donner des nouvelles de leur fille, à peine fut il sortit qu’il croisât le docteur Raphaël Kaupp.

« -Félicitation Mr Salinger lui dit il, vous êtes l’heureux papa d’un magnifique enfant. »

« Merci docteur, répondit Rémus qui ne s’était même pas rendu compte que Kaupp l’avait pris pour le père. Comment va t’il? »

« -Il va très bien, tout danger est écarté, mais pour plus de précaution nous allons le garder en observation pendant quelques temps, vous n’y voyez pas d’inconvénients ? »

«- Pas du tout, je pourrais le voir. »

« -Bien sur, Votre épouse aussi peut venir. »

«- Mon épouse? Je ne suis pas marié. »

«- Melle Lupin n’est pas votre femme?

«- Non c’est ma sœur. »

«- Je suis désolé, je croyais que vous étiez le père. »

« -Ce n’est pas grave, il est dans la chambre avec ma sœur, si vous voulez lui parler. »

Remise de ses émotions, Virginie pu enfin, voir son fils, il était très petit et assez maigrichon, et étrangement il n’avait pas les yeux bleus comme tous les nourrissons mais verts, comme son grand père. La jeune mère demanda à le prendre dans ses bras, afin de le présenter à son père. Ce qui ne put lui refuser le docteur Kaupp.

« -Je lui ai déjà donné un nom, Laurent Jonathan., je sais que j’aurais dû t’en parler avant, mais tout a été si vite. »

«- Tu as bien fait, c’est un très jolie nom. »

Rémus et Thomas restèrent un peu avec Virginie, mais elle refusa que son époux donne sa démission, elle savait que Dumbledore comptait sur son professeur de défense contre les forces du mal, et qu’il serait difficile de trouver un remplaçant à cette époque, bien sur Maurice Roberts aurait été ravi de reprendre ce poste, mais ce n’était pas une bonne idée de faire revenir à Poudlard ce vieux cracmol.

********************

Au même moment dans la plus haute salle de la plus haute tour de Poudlard les septièmes années venaient de commencer leur premier cours de divination de l’année. La pièce était toujours surchauffée, et il y régnait une odeur d’encens bon marché.

« -Bonjour mes enfants dit Mme Trelawney d’une voix d’outre tombe, je vais vous apprendre à lire votre avenir dans les tarots de Salem, vous devez tirer quatre cartes au hasard, je passerai vous donner leur signification à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir comme moi un troisième œil. »

Harry aurait préfère être ailleurs, il se faisait du souci pour son professeur, il se demandait comment allait l’enfant. Ron du lui donner un coup de coude dans les cotes afin d’aider son ami à se réveiller.

«- Ne t’endors pas, tire les cartes. »

Avec un soupir Potter en retourna quatre, il eût celle du mort vivant, du sourd, de la parole et enfin celle de l’aveugle. Sur de lui Weasley fit une interprétation très personnelle.

«- Un mort vivant aveugle essaye d‘entrer en communication avec toi, mais comme tu es sourd tu ne l‘entends pas. Whaoo je ne savais pas que tu connaissais un mort vivant. »

«- Ne dis pas n’importe quoi, ça n’existe pas les morts vivant. »

« -C’est ce que tu crois, moi je suis sur qu’ils existent. »

«- Vous avez peut être besoin de mes précieux conseilles, demanda Trelawney. Elle avait un ton de voix qui fit sursauter tous les élèves, ses yeux étaient sortit de leurs orbites, elle semblait comme possédée. »

Le silence le plus complet se fit dans la salle, les Gryffondor ne savaient pas quoi répondre à leur professeur.

« -Non Mme répondit Harry, je n’ai pas besoin d’aide, je… »

« -Le mort vivant désigne un être de lumière, ce dernier est aveuglé par une jalousie qu‘il ne peut pas contrôler, cela le rends colérique et peu amicale à vos yeux. Il ne vous veut aucun mal, tout ce qu’il désire c’est parler avec vous, mais vous êtes comme un sourd et vous refusez de le laisser s‘exprimer. »

Un être de lumière? Harry n’en connaissait qu’un Sirius, mais non cela ne pouvait être lui, puis il se souvient des évènements de la veille, le professeur Océan avait affirmé être lui aussi un ange gardien. C’était donc lui qui essayait en vain de lui parler, mais dans quel but, faire du survivant un auror ? Une chose était sur, il avait envie de discuter avec Harry, mais ce dernier ne l ‘entendait pas, que pouvait il bien lui dire?

C’est avec toutes ces questions en tête que Harry se rendit dans la grande salle afin de retrouver Draco pour le dîner.

******************

Le reste de la semaine passa vite, Rémus et Thomas n’étaient toujours pas rentrés. Ils devaient revenir que pour le week end. Ils envoyèrent une lettre à Dumbledore pour le rassurer sur l’état de santé de Virginie et de l’enfant. Comme beaucoup d’étudiants se faisaient du souci de ne pas avoir de nouvelles de leurs professeurs, le directeur décida de les tenir au courant des évènements.

«- J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer. Les professeurs Salinger et Lupin seront de retour dès vendredi soir, ils s’excusent d’être partis aussi vite sans vous avoir prévenu, et vous pris de les excuser pour leurs absences. Melle lupin était un peu souffrante, je vous rassure, elle se porte bien et vient d’avoir son enfant. »

Cette nouvelle fit plaisir à tous, sauf à Daniel qui avait un pincement au cœur, lui n’avait pas eu la chance de pouvoir s’occuper de son enfant, il était jaloux de Salinger qui lui pourrait voir grandir son fils.

*****************

Vendredi soir, Harry se dépêcha d’aller dans sa chambre afin de préparer ses affaires, comme il n’avait aucun devoir à faire, il avait décidé de passer tout son week end avec Draco dans la salle sur demande. Il ne prit que le strict nécessaire, c’est à dire quelques vêtements de rechange et la photo de ses parents. Quand il s’apprêtait à sortir, il s’aperçut que McGonagall était présente.

« -Potter je vous attendez, a ce que je vois vous avez déjà fait vos bagages, venez avec moi, le directeur souhaite vous parler. »

Le jeune homme ne comprenait pas pourquoi il devait faire ses bagages pour aller voir le directeur, il voulut demander à la directrice de sa maison pourquoi Dumbledore voulait le voir un vendredi soir, mais McGonagall ne répondit pas à sa question.

«- Dépêchez-vous, je n’ai pas que ça à faire. »

C’est en silence que Potter suivit son professeur de métamorphose, elle ne le conduisit pas dans le bureau du directeur, mais dans une autre pièce, celle où Harry et Draco c’étaient retrouvés un soir.

La salle était cependant différente de la dernière fois, il n’y avait plus aucun meuble et même le piano n’était plus là, seuls les nombreux tableaux étaient toujours accrochés aux murs. Sur le sol était tracé un cercle dans le quel il y avait d’étrange inscription. Thomas et Albus étaient au centre de la pièce.

«- Entre Harry, j’ai une bonne nouvelle pour toi, dit le directeur avec un sourire. »

Harry confiant entra dans la pièce, il pensait ne rester que quelques minutes et ensuite il se rendrait avec un peu de retard à son rendez-vous avec Draco, mais les choses ne se passèrent pas exactement de cette façon.

«- J’ai appris que tu avais quelques difficultés à maîtriser tes pouvoirs ces derniers temps, est ce exacte? »

«- Oui, vous allez m’apprendre à les contrôler? »

« -Oui et non. Je vais déjà faire en sorte que tu rends ses pouvoirs à ton professeur, quand tu n’auras en toi que les tiens, tu arriveras les contrôler de nouveau, ainsi tu pourras enlever tes boucles d’oreilles. »

«- Ce sera douloureux? »

«- Pas du tout. »

« -Que dois je faire? »

«- Tu vas te mettre au milieu du cercle avec Thomas. »

L’adolescent alla se mettre à cotés de son professeur, pensant que cela ne prendrait que quelques minutes, et qu’il pourrait ensuite rejoindre son époux.

«- Tu ferais mieux de t’asseoir, reprit le directeur. Vous aussi Thomas ne restez pas debout, cela risque d’être un peu long. »

« -Long comment ? Demanda Harry inquiet. »

« -Deux jours. »

«- QUOI ? DEUX JOURS ? Crièrent d’une seule voix Potter et Salinger. »

« -Oui c’est ça cela vous pose un problème? »

« -J’avais prévu de passer mon week end avec Draco, répondit Harry dans un soupir. »

« -Tu préfère que l’on repousse à plus tard? Cela ne vous dérange pas Thomas de revenir un autre jour. »

«- Non, mentit le professeur, pas du tout. »

« -Dans ce cas tu peux partir. »

Mais Harry ne bougeât pas, il avait réalisé qu’il n’avait pensé qu’à sa petite personne, et avait oublié qu’à cause de lui son professeur était privé de ses pouvoirs, et que non seulement il ne pouvait pas donner de cours normalement, mais en plus il ne pouvait pas non plus se défendre contre tout attaque.

« -Thomas je suis désolé dit il, je n’ai pas… »

« -Ce n’est pas grave, va rejoindre ton époux. »

«- Si c’est grave, j’ai agit en égoïste, je pourrais le voir plus tard. Je vais rester, je ne peux pas garder tes pouvoirs plus longtemps, tu dois les récupérer. »

Harry et Thomas passèrent tout leur week end ensembles, ce qui déclencha la colère de Daniel qui ne supportait pas que son fils reste aussi longtemps seul avec l’homme qu’il détestait le plus. Bien sur il demanda au directeur la permission d’aller le voir, mais ce dernier refusa, personne ne devait les déranger au risque de faire échouer l’expérience.

A suivre chapitre 10, donneurs de leçon. A ne pas manquer.

see you klpdd :bye:

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kuroro la pieuvre du désert alias kurapika ou klpdd


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MessagePosté: 02 Mai 2005 11:29 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: Besac
Dans ce chapitre j'ai cru que tu allais lui refaire le coup à Thomas, lui qui a déjà perdu femme et enfant, j'ai vraiment cru qu'il allait les perdre une deuxième fois. :wink:
Je review même si j'ai déjà lu la suite parce que j'aime vraiment beaucoup ce chapitre. :lol:


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MessagePosté: 02 Mai 2005 12:52 
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Le slash, kesako ?
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Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou :lol:

un passage rapide pour mettre le chapitre 10, avant que je retourne a l'écriture du 16.
8)

a bastet: t'ai fais peur? lol, c'était un peu le but, lol :wink: , sinon bonne nouvelle, j'aurais surement finit le chapitre 16 jeudi, alors rendez vous la 5 mai 2005 ....

vous laisse bisous à tous

j'oublais, petit lemon sans corde dans ce chapitre mdr

Chapitre 10: donneurs de Leçon ( Deplamas)

Draco, qui ne se doutait de rien, attendait qu’Harry aille le rejoindre. Pour l’occasion, il avait préparé un dîner romantique aux chandelles, avec comme plat principal une paëlla. Cette spécialité d’origine espagnole leur permettrait de penser a leur bref séjour en Catalogne. Tout était prêt, mais le Gryffondor n’étant pas là et fatigué par sa longue journée de cours, le Serpentard finit par s’endormir.

« - Draco ! réveille toi ! murmura une voix. »

«- Tu es en retard mon amour, dit le blond tout en s’étirant, je…. »

Mais ce n’était pas Harry qui était là, mais le directeur de Poudlard.

« - Professeur Dumbledore ! que faites-vous ici ? »

«- Je suis venu te prévenir que ton époux ne pourra pas passer le week end avec toi. »

«- Ah ! …. Et il ne pouvait pas me le dire lui-même ? J’espère qu’il a une bonne excuse. »

«- Il est actuellement avec ton professeur de défense contre les forces du mal. »

«- Pardon ? Vous plaisantez... Que ferait il avec Thomas ? »

« - Tu n’es pas sans savoir qu’Harry avait des petits problèmes avec ses pouvoirs, surtout depuis qu’il était en possession de ceux de ton professeur. Il ne pourra pas les lui rendre s’il n’est pas dans la même pièce que lui. »

«- Il n’aurait pas pu faire ça à un autre moment ? On devait se retrouver tous les deux ce week end. »

«- Il ne pouvait pas suivre une scolarité normale dans son état. Cette dernière année d’étude à Poudlard est décisive pour son avenir. Tu sais qu’il a de grandes ambitions, ce serait dommage qu’il rate tout, lui qui est si près du but. Tu ne crois pas ? »

« - Il aurait pu m’en parler. »

« - S’il l’avait su je suis sûr qu’il l’aurait fait. Ne lui en veux pas trop, c’est moi le responsable, je n’ai trouvé que cet après midi la solution à ce problème. »

« - Je peux aller le voir ? »

« - Non. »

«- S’iiillll vvvooouuusss ppplllaaaiiittt ! Dites-moi oui, je voudrais le voir. »

«- D’accord mais pas plus de cinq minutes, et tu dois me promettre de n’en parler à personne. »

« - Je serai muet comme une carpe Mr ! Où est il ? »

« - Il est dans la salle que je t’avais indiqué l’année dernière, tu dois te rappeler où elle se trouve ? Une dernière chose, tu ne dois surtout pas marcher sur les traces qui se trouvent sur le sol, sinon tu ne pourras plus sortir de la pièce. »

Bien sûr trop pressé de rejoindre son amant, Draco n’entendit pas la fin de la phrase. Il était déjà en train de courir dans les couloirs, trop content de pouvoir voir son époux.

*******************

« - Je n’arriverai jamais à te la mettre si tu bouges ! s’écria Thomas. »

« - C’est parce que tu me fais mal ! ce n’est pas si compliqué, tu vise le trou et tu la fais glisser. »

« - Comment veux tu que je fasse entrer quelque chose de SI gros dans un trou SI petit ? »

«- Tu exagères, ce n’est pas si gros que ça, et c’est déjà entré une fois. Tu veux peut-être que je te prête mes lunettes ? »

« - J’ai une très bonne vue. »

« - C’est pour ça que tu vise à coté ? Aie ! Tu m’as fait mal ! »

Draco entra comme un démon dans la salle. Tout ce qu’il vit était son professeur qui avait une main sur l’épaule de son mari, ce dernier lui tournant le dos. Le blond ne voulut pas en voir plus, il se précipita sur Thomas, l’attrapa méchamment et lui envoya un coup de pied à l’entrejambe, cela lui appendra à profiter de la naïveté du survivant. Sous la violence du coup, Salinger se plia en deux, une main sur sa partie intime qui avait dû tripler de volume.

«- Je t’interdis de mettre tes sales pattes sur lui ! cria le Serpentard. Puis il s‘adressa au brun : Il ne t’a fait de mal, mon amour ? N'ais pas peur, il ne te touchera plus. »

«- Me faire du mal ? demanda Harry, mais de quoi parles-tu ? Il ne me faisait rien... »

«- Ne prends pas sa défense, je t’ai entendu quand tu as crié. »

C’est à ce moment que Draco vit quelque chose par terre, une boucle d’oreille d’Harry. Il avait dû la perdre pendant l’action. Il se baissa pour la remettre à sa place.

« - Tu as fait tomber une boucle d’oreille, dit il, tu veux que je te t’aide ? »

«- C’est ce que Thomas essayait de faire quand tu es entré dans la pièce. »

«- Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? »

«- Tu ne m’en as pas laissé le temps. Tu étais comme un bulldog prêt à mordre le monde entier. »

« - J’ai perdu le contrôle de moi-même, j’ai peut-être réagi avec trop de précipitation. Excuse-moi, je suis désolé. »

«- C’est à Thomas que tu devrais présenter tes excuses, pas à moi. »

Draco se tourna vers son professeur qui s'était assis.

«- Je t’ai fais mal ? J‘y suis allé un peu fort. »

« - Un peu fort ? S’indigna Salinger, tu as failli me castrer ! Tu ne pouvais parler avant de frapper ? »

« - Je suis désolé, je ne savais pas. Tu veux que je t’apporte quelque chose ? »

«- Oui. Si tu pouvais me donner un peu de glace... »

« - D’accord, tout ce que tu veux, quel parfum ? »

« - N’importe. C’est pour ma… enfin tu vois ce que je veux dire. »

« - D’accord, ne bouge pas, je reviens. »

Mais avant que Draco n’ait le temps de sortir, Dumbledore, en compagnie de Dobby, venait d’entrer dans la pièce. Ils avaient avec eux un repas pour deux personnes et des couvertures.

«- Draco, tu es encore là ? Tu ferais mieux de partir maintenant. »

Avec un soupir le jeune homme voulut mettre un pied dehors, mais une force invisible l’en empêcha.

« - Professeur Dumbledore, cria t-il, que se passe t’il ! »

«- Ne me dis pas que tu as marché sur une trace ? »

« - Si. Pourquoi ? Je n’aurais pas dû ? »

« - Tu l’aurais su si tu m’avais écouté. Tu vas devoir rester dans cette pièce. Je vais te chercher ton dîner et une couverture, tu veux autre chose ? »

« - Oui, des glaçons s’il vous plait. »

« - Pourquoi veux-tu des glaçons ? »

«- Parce que j‘ai…. »

« - C’est pour moi, s’écria Harry, j’aime bien mettre de la glace dans mon jus de citrouille. »

Le directeur ne posa pas de question, bien qu’il savait que le jeune garçon n’avait jamais mis de glace dans son verre. Mais il préféra ne rien dire, après tout cela ne le regardait pas. Il alla chercher un autre repas, une couverture de plus et les fameux glaçons.

Draco voulut aider Thomas, mais ce dernier refusa, et alla se mettre dans un coin isolé afin de soigner sa blessure.

Harry passa bien son week end avec son mari, mais cela ne se passa pas comme il l’avait cru. Il ne pouvait pas demander à leur professeur de fermer les yeux pendant que les deux amants faisaient l’amour.

****************

Lundi matin les cours reprirent, enfin pour ceux qui avaient encore la chance de suivre celui d’animagus. Harry et Draco profitèrent de ce temps libre afin de se rendre dans la bibliothèque. Bien sur ils n’avaient pas envie de réviser, de plus Mme Pince n’était pas là. Le Serpentard profita du fait qu’il soit seul avec son époux pour l’embrasser, et lui déboutonner la chemise.

« - Tu es sûr de vouloir faire ça ici ? demanda le Gryffondor. »

«- Oui. »

« - Tu te rends compte que l’on peut nous surprendre ? »

«- Tout le monde est en cours en ce moment, on ne risque rien, laisse toi faire. »

Le brun aurait aimé dire non, qu’il préférait aller dans une autre pièce, mais le blond lui avait déjà enlevé sa chemise, et lui léchait le torse. Harry ne put s’empêcher de laisser s’échapper un soupir, il se cambra et mis ses mains sur l’entrejambe tendu de son mari.

« - Ne sois pas si pressé mon cœur, dit Draco, on a tout notre temps. »

« - On a cours avec Thomas, après, je ne voudrais pas y être absent. »

Tout en parlant, le Gryffondor enleva son pantalon ainsi que son caleçon et s’assit sur une table, puis écarta les jambes. Le pénis du Serpentard se fit très dur, et le blond se dépêcha de le libérer afin de pouvoir pénétrer son jeune amant.

*****************

Au même moment, dans une salle de classe, le cours d’animagus avait commencé, et, ce matin, Daniel était encore plus sévère. Il demanda directement à ses étudiants de se transformer en animal, ce qui était pratiquement impossible à réaliser. Hermione regrettait d’être toujours présente à ce cours, si elle avait eu un peu de courage, elle aurait fait comme ses amis, et elle serait sortie, mais l’envie de devenir un chat était trop forte, et elle resta.

A la fin, Ron, qui n’avait obtenu aucun résultat se vit dispensé de revenir. Ce fut aussi le cas de Pansy et de Goyle. Seule Dean, Lavande, ainsi qu’Hermione avaient réussi le test et avaient encore le droit d'assister de nouveau à ce cours

Cette discrimination de la part du professeur Océan ne plaisait pas aux parents des élèves. De plus, ils avaient appris que Daniel était un être de lumière. Une pétition était même en train de circuler. En effet, les sorciers qui devenaient des êtres de lumière ne pouvaient plus se transformer en animal.

********************

En sortant du cours, Hermione fut étonnée de ne voir ni Harry, ni Draco et elle décida d’aller les chercher. Ils devaient être encore à la bibliothèque en train de réviser.

De petits cris aigus attirèrent l’attention de la jeune fille. Intriguée, elle alla voir ce qui pouvait bien se passer dans un coin sombre de la pièce. Harry était assis sur une table, nu les jambes écartées, pendant que Draco, qui n’avait plus ses habits, mais qui avait toujours ses chaussures et ses chaussettes lui faisait l’amour.

«- QUE FAITES-VOUS, cria Granger, écarlate, vous ne pensez qu’à ça ? Vous devriez avoir honte, c’est une bibliothèque, un lieu d’études et de réflexions. »

Potter avait bien envie de dire à son amie de se taire, qu’elle n’avait pas a leur faire la morale, mais il ne dit rien, car c’est Draco qui le fit à sa place.

« - Tu ne devrais pas être en cours, à cette heure-ci ? »

« - Vous aussi ! »

« -Non, pas nous, aurais-tu oublié que nous n'allons plus au cours d’animagus ? »

«- Non, mais il est fini, c’est celui de défense contre les forces du mal que vous loupez en ce moment. Dépêchez-vous de vous habiller ! »

Sur le chemin, Hermione ne put s’empêcher de sermonner ses amis :

«- Vous avez été ensemble tout le week end, mais non ! Cela ne vous suffit pas ! Il faut que vous recommenciez ce matin. Tu as de la chance, Harry, d’être un homme, tu serais déjà enceinte, à ce rythme. Tu devrais demander une potion à Sirius. »

«- Mais il n’existe aucune potion qui permettrait à un homme d’avoir des enfants ! »

«- Je pensais à une potion qui calmerait vos envies de faire l’amour tout le temps. »

****************

Le temps passa, Harry reprit peu a peu le contrôle de ses pouvoirs, et fit des progrès dans toutes les matières, surtout en métamorphose, au point d’avoir un meilleur niveau qu’Hermione. Ce matin, il devait envoyer son dossier de candidature à l’école des fondateurs, car il ne voulait pas se voir refuser l’accès au concours d'entrée parce qu’il avait remis sa demande trop tard. Mais avant de se rendre à la volière, il s'aperçut qu’il manquait un document, les lettres de recommandations. Il en fallait trois, une d’un professeur de potion, une autre de celui de défense contre les forces du mal, et la dernière de celle du professeur de métamorphose. Les deux premières seraient faciles à obtenir, pas la troisième.

«- Ne comptez pas sur moi pour écrire votre lettre, Mr Potter ! s’écria McGonagall. Je m’oppose à ce que vous soyez fondateur ! »

« - S’il vous plait, si je n’ai pas votre lettre je ne pourrais pas passer le concours. »

« -Vous n’avez pas le niveau requit ! pourquoi tenez-vous tant à le tenter ? Et même si par miracle vous le réussissiez, vous ne pourrez pas suivre les cours, votre niveau est trop faible. »

« - Sirius croit en moi, il dit que je suis parfaitement capable d‘avoir mon diplôme ! »

« - C’est votre parrain, il ne voulait pas vous faire de la peine. »

« - Thomas aussi ! »

«- Il vous ment, il a fait ses études dans cette école, il sait bien que jamais vous ne pourriez suivre là bas. Renoncez tant qu’il est temps. La seule lettre que je vous écrirais c’est pour une école d’auror. »

«- Jamais je n’abandonnerais. »

« - Mais pourquoi tenez-vous tant à devenir fondateur ? Vous ne savez pas en quoi consiste ce travail. Tout ce que vous voulez faire c‘est suivre les traces de ce Salinger ! »

************

Déprimé, Harry retourna dans sa salle commune où il prit son dossier d’inscription qu’il déchira avant de jeter à la poubelle. Toutes ces heures à réviser, et tout ça pour en arriver là ! C’en était finit de ses rêves... à quoi bon continuer ses études, si c’est pour faire un métier qu’il n’avait pas choisi ?

«- Mais que fais-tu, Harry ! cria Hermione. »

« - Tu ne le vois pas ? Je jette du papier. »

« - Tu ne peux pas faire ça ! Pas après tous les efforts que tu as fait ! »

«- Pourquoi pas ? »

«- Mais ce n’était pas ton rêve de devenir fondateur ? »

«- Les études sont trop chères, je n’ai pas les moyens de les suivre, répondit Harry au bord des larmes. »

« - McGonagall a refusé de te faire la lettre, c’est ça ? »

Il se contenta d’hocher la tête.

«- Je suis désolée. Mais tu ne peux pas demander à quelqu’un d’autre de te l’écrire ? »

«- Non, il faut qu’elle soit de la main d’un professeur de métamorphose. »

«- Dumbledore n’était-il pas lui-même professeur de métamorphose ? »

« Ce n‘est plus le cas, il est le directeur, cela ne sera pas pris en compte. »

«- Je voudrais tant d’aider. »

« -Tu connais un professeur de métamorphose ? »

«- Non. »

« - Alors tu ne peux rien pour moi. »

Harry alla dans sa chambre. Il avait besoin d’être un peu seul, il ne vit pas qu’Hermione avait récupéré le dossier dans la poubelle. Il était hors de question qu’elle ne fasse rien et laisse son ami tirer un trait sur ses rêves.

A suivre chapitre 11, vérité, à ne pas manquer

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MessagePosté: 02 Mai 2005 17:01 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
J'imagine la tête d'Hermione surprenant les deux autres dans la bibliothèque ! :shock:

Concernant les yeux de Remus, je pense qu'ils sont mordorés... enfin, c'est comme ça que je les décris dans mes fics et que je les ai vus décrire dans la plupart de celles que j'ai lues !

:suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 02 Mai 2005 20:52 
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Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
bonsoir, :hola: :reviews:

voila le chapitre 11, 8)

merci a cybélia pour cette petite précision :P

Chapitre 11: vérité ( Depalmas)

Harry commença à sécher quelques cours, il ne faisait plus ses devoirs, et ses notes baissèrent rapidement à un point tel qu’il devint vite le dernier de sa promotion. Après une semaine, il décida de ne suivre plus que le cours de Sirius, de Rémus et de Thomas, et "oublia" de se rendre aux autres, ce qui mit en colère tous les autres professeurs.

Bien sûr, McGonagall avait fait la morale au survivant : elle lui expliqua que s’il ne se remettait pas vite au travail, il risquait d’être renvoyé du collège, mais cela ne lui fit ni chaud ni froid.

Bref, rien ne se passait comme l’avait souhaité Daniel. Il ne s’était pas attendu à ce que son fils néglige ses études. Le responsable de tout ça ne pouvait être que l’immonde professeur de défense contre les forces du mal.

*********************

Ce matin, Harry était en cours avec son parrain, mais il ne faisait pas la potion, il se contenta de regarder son chaudron vide. Draco essaya en vain de le convaincre de faire un effort.

«- Je ne pense pas que Sirius sera content, fait quelque chose, ne reste pas là les bras croisés ! »

«- Toi aussi, tu es contre moi ? »

«- Je suis avec toi, mais ce n’est pas en refusant de travailler que les choses vont s’arranger. Tu as pensé à ton avenir ? »

«- Oui. Je travaillerais dans le magasin de Fred et George. »

« -Tu peux faire autre chose. »

« -Ah ! Oui, quoi par exemple ? »

«- JE TE PRIE DE NE PAS PARLER A TON VOISIN PENDANT MON COURS ! cria le professeur Black. »

Sirius était debout devant son filleul et son regard était froid.

«- C’est comme ça que tu comptes réussir ton concours ? reprit-il méchamment. »

«- Quel concours ? »

« -Celui que tu dois passer dans trois mois. »

«- Ah ! Celui là. »

«- Oui, alors tu vas faire la potion ! »

«- Attends que je réfléchisse ….. Non. Je n’en ai pas envie. »

«- Pardon ? Tu peux répéter ! »

«- Je n’en ai pas envie. »

«- Pourquoi ? »

«- Je n’ai pas de comptes à te rendre, tu n’es pas mon père ! »

«- Tu ne disais pas ça quand tu m’as demandé de t’écrire ta lettre. Tu te souviens de ce que tu m’as dit ce jour ? »

« -… »

«- Que tu me considérais comme ton père, que tu ferais tout pour que je sois fier de toi. Apparemment tu ne comptes pas tenir ta promesse. Je regrette de t’avoir cru et d’avoir signé cette lettre. Si tu ne veux pas faire la potion, je te demanderais de sortir de cette salle. »

« -Quoi ? »

« -Tu sors et tu vas réfléchir à ce que tu viens de me dire. Tu ne reviendras que lorsque que tu seras décidé à travailler. Et cesse tes caprices d’enfant gâté, tu es trop vieux pour ça ! »

« -Ce n’est pas un caprice ! »

«- Alors travaille ! tu risque d’avoir une potion difficile le jour ton examen, tu as besoin de t’exercer tu n’as absolument pas le niveau en potion et tu sais parfaitement que si tu rates une épreuve, tu seras recalé, même si tu as d’excellentes notes à toutes les autres. »

« -Ne te fatigues pas, je ne peux pas le passer de toute façon. »

«- Dis plutôt que tu ne veux pas de peur d’échouer. »

« -Je n’ai pas peur de l’échec. Le professeur McGonagall a refusé d'écrire ma lettre et tu sais bien que si j’envoie un dossier incomplet je ne pourrais pas me présenter à l’examen. »

« -Donc tu préfères abandonner au lieu de te battre. Alors oui, dans ce cas, tu fais bien de renoncer maintenant, tu n’es pas assez courageux pour devenir fondateur. Tu devrais lutter pour obtenir ce que tu veux, mais non ! monsieur préfère se lamenter sur son sort, et passer pour un martyr. Je ne m‘attendais pas à une telle attitude de ta part, a moins que devenir fondateur n’était qu’un caprice de ta part. Pourquoi n‘es-tu pas venu m‘en parler ? Tu crois peut être que je suis incapable de d‘aider ? »

«- Je suis désolé, Sirius, mais je n’ai pas pensé à venir te voir. Il est trop tard de toute façon. »

«- Il te reste une semaine pour avoir la lettre, et McGonagall n’est pas le seul professeur de métamorphose sur terre. »

«- Tu en connais un ? »

« -Oui et toi aussi tu le connais ! Il te l'aurait écrite, cette lettre, si tu avais pensé à la lui demander. »

«- Qui est-ce ? »

« -Ne compte pas sur moi pour te dire son nom, pas après la façon dont tu m’as parlé aujourd’hui. »

«- S’il te plait ! j’ai vraiment besoin de cette lettre. »

«- Non. Va faire un tour. »

Harry, le regard fier, la tête droite, sortit de la classe. Ses camarades étaient scandalisés par ce que venait de faire Black : au lieu d’aider son filleul, il l’enfonçait encore un peu plus. Tous arrêtèrent de travailler, même Hermione.

«- On se remet au travail ! Le premier qui ne fait rien ira rejoindre Potter ! »

Bien sûr, Draco se leva, il ne voulait pas que son époux reste seul, mais Sirius lui interdit de sortir.

«- Tu restes ici ! cria t-il. »

«- Mais Harry a besoin de moi. »

«- Non. Laisse-le seul, et peut être qu’ainsi, il comprendra que rien n’est facile dans la vie. »

C’est dans un silence de mort que se termina le cours de potion.

*********************

«- C’est entièrement de votre faute ! À cause de vous s’il ne travaille plus ! Vous lui avez fait croire qu’il pourrait devenir fondateur ! Vous savez qu’il ne pourra pas y arriver ! cria un homme en colère. »

Curieux de savoir qui cela pouvait être, Harry se rendit là d’où provenaient les cris. Le professeur Océan tenait une discussion très animée avec son collègue, le professeur Salinger. Grâce au cours qu’il avait suivi avec Rémus, le garçon parvint à masquer sa présence. Il voulait écouter la conversation des deux hommes.

«- Oui je le sais. Il n'a presque aucune chance de le réussir, mais je respecte son choix, et je l’aiderais de mon mieux. »

«- Alors pourquoi avez-vous écrit le contraire dans votre lettre ? »

«- Quelle lettre ? »

«- Celle là ! répondit Daniel en sortant un morceau de papier de sa poche. »

«- Vous avez fouillé dans mes affaires ! »

«- Oui. »

«- Rendez la moi ! Elle ne vous est pas destinée, à ce que je sache. »

«- Il n’en aura pas besoin. »

«- Rendez-la moi ! »

« -D’accord, puisque vous insistez ! cria Océan qui déchira la lettre avant de la remettre à son collègue. »

«- Mais vous êtes fou ! Pourquoi avez-vous fait ça ? »

«- Je refuse que Potter devienne Fondateur ! Je ne tiens pas a ce qu’il fasse comme vous ! »

«- Pour qui vous prenez-vous pour décider ainsi de ce qu’il doit faire ? »

«- SON PÈRE ! »

« -Pardon ? Son quoi ? »

«- Son père ! Daniel Océan n’est qu’un pseudonyme, en vérité je suis James Potter, et je dois veiller sur le bonheur de mon fils. »

L’être de lumière cessa soudainement de parler. Il venait de se trahir devant un fondateur. Inquiet il regarda autour de lui, voulant s’assurer que personne ne les avait entendus, et là, il vit avec stupeur que son fils l'écoutait. Il s’approcha de lui et voulut le prendre dans ses bras, mais Harry le rejeta.

« -Ne me touchez pas Mr ! cria l’adolescent. »

«- Mais Harry,... je suis ton père. »

«- Je ne vous crois pas, vous mentez ! mon père était quelqu’un de bien, il est mort en me sauvant la vie et je vous interdis de salir son nom ! Vous ne lui ressemblez même pas »

«- J’ai dû prendre une potion afin de changer d’apparence. »

«- Et c’est tout ce que vous avez trouvé comme excuse ? »

«- Veux tu que je te donne une preuve ? »

« -Oui. Reprenez votre véritable aspect. »

«- Cela m’est impossible ! »

« -Pourquoi ? »

«- Parce que tout le monde saura alors qui je suis vraiment. »

«- Et vous ne le voulez pas ? »

«- J’ai pris d’énormes risques pour venir jusqu’ici ! Les êtres de lumière n’ont plus le droit de revoir leurs familles. C’est le prix à payer pour avoir été ressuscité. »

« -Sirius a pu me voir ! et sans se cacher lui ! »

«- Lui, c’est différent, il n’est pas vraiment de ta famille, rien ne lui interdisait de te voir. »

Afin de prouver sa bonne foi, Daniel sortit une carte de sa poche. Elle était semblable à celle qu’Harry avait avec lui.

« -Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises, dit Océan en pointant sa baguette sur le parchemin. »

Le plan du collège apparut immédiatement. Le doute n’était plus permit, Daniel avait dit la vérité, il était bien le père du survivant. Mais ce dernier, malgré la preuve indiscutable qu’il avait sous les yeux, ne pouvait accepter cet homme en tant que tel.

Daniel laissa la carte à son fils et se dirigeât vers Thomas.

« -Je suis désolé, mais je vais être obligé de vous effacer la mémoire. Personne ne doit savoir qui je suis. Oubl… »

«- NON ! hurla Harry, vous n’allez pas faire ça ? »

«- Je n’ai pas le choix, il risque de me dénoncer. »

« -Vous dénoncer ? Je ne crois pas. »

«- J’ai appris qu‘on ne pouvait avoir confiance en personne, et encore moins en un Salinger ! Si jamais il disait à ses copains les fondateurs que je n’ai pas respecté la loi, je risque de me retrouver en prison, voir même de recevoir le baiser d’un détraqueur ! »

«- Il ne le fera pas ! »

«- C’est un risque que je ne veux pas prendre. Je dois le faire. »

« -Je ne vous le pardonnerais jamais si vous lui lancez ce sort. »

Ne voulant pas fâcher son fils davantage, Daniel abaissa sa baguette.

«- Je vous préviens ! cracha t-il au visage de Salinger, si jamais vous en parlez à quelqu’un de ce qui vient de se passer, je vous tue ! Vous m'avez bien compris ? »

«- Pour qui me prenez-vous ? Je suis aussi père de famille, et je sais ce que l’on peut ressentir quand on est séparé de son enfant ! »

« -Ah ? Et comment pouvez-vous le savoir ? Le vôtre vient tout juste de naître. »

«- Parce que mon premier fils, Mathieu, à été assassiné par Voldemort, et que si jamais je pouvais le revoir, je ferais exactement la même chose que vous. »

« -Je ne le savais pas. Je suis désolé. »

«- Je vais faire comme si je n’avais rien entendu, Mr Océan. Je vous laisse, vous avez sûrement des choses à vous dire, et j’ai une lettre à écrire. »

Afin de ne pas être dérangé, ou surpris par quelqu’un, Daniel proposa à son fils de le suivre dans son bureau.

*******************

«- Depuis combien de temps êtes-vous un être de lumière ? demanda Harry. »

«- Seize ans. »

« -Quoi ? Vous avez attendu tout ce temps pour venir ? »

« -Je ne pouvais pas le faire. Quand j’ai appris que tu avais été mis sous la tutelle des Dursley, j’ai voulu revenir afin de te chercher, mais Dumbledore à refusé que je vienne. »

« -Et vous lui avez obéi bien gentiment. »

« -Il m’avait promis qu’en échange, il ferait sortir Sirius de prison, et qu’il donnerait du travail à Remus, alors j’ai fait ce qu’il m’a demandé. »

«- Pourquoi maintenant ? »

«- Tu m’as forcé à le faire. »

«- Forcé ? »

«- Tu as refusé mon invitation, j’ai bien été obligé de venir si je voulais te voir. »

«- Je n’allais pas accepter, je ne veux pas devenir auror ! »

«- C’est pourtant ce que tu feras ! »

«- Ce n’est pas parce que vous êtes mon père que vous devez décider de mon avenir ! Je veux devenir fondateur ! Comme Thomas ! »

«- Je n’aime pas que tu sois si familier avec lui. À t’entendre parler on pourrait croire que tu le prends pour ton père. »

«- Ce n’est pas le cas, c’est mon ami, et il est comme un grand frère pour moi. »

« -C’est pour cela que tu as envie de devenir fondateur ? »

« -En partie, oui. »

« -Je m’y oppose. Par sa faute, tu t’es mis en tête de travailler à OMS, et ça, je ne peux l’accepter. Je ne pensais pas que tu te mettrais dans tous ces états uniquement parce que le professeur McGonagall a refusé de te signer la lettre. »

«- Comment savez vous qu’elle a refusé ? »

«- Parce que je le lui ai demandé. »

«- Vous avez osé faire ça ? »

«- Oui, mais uniquement pour ton bien, je voulais que tu sois auror tout comme j’aurais aimé l’être à ton âge. »

« -Mon bien ? Si c’est vraiment ce que vous voulez, alors repartez pour le Canada et ne revenez plus jamais, je ne veux plus vous voir ! »

«- Harry, tu ne penses pas ce que tu me dis ? »

«- Je le pense, dire que j’étais fier de vous ressembler ! Rogue avait raison, vous êtes un monstre ! Je vous hais, ne m’adressez plus jamais la parole ! Soyez sans crainte, je ne dirais à personne que vous êtes mon père, mais en échange je vous demanderais de vous montrer plus courtois avec Thomas. »

Le Gryffondor quitta la pièce sans ajouter un autre mot laissant son père seul. Ce dernier était anéanti, son fils était en colère contre lui, et il ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, après tout ce qu’il avait fait depuis le début de l’année.

A suivre chapitre 12, il faut du temps, à ne pas manquer.


see you klpdd :bye:

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MessagePosté: 02 Mai 2005 21:10 
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Ouf... bizarre ce chapitre... j'ai du mal à comprendre l'attitude de James, enfin Daniel. Et puis j'ai de plus en plus envie de coller des baffes à Harry !! Ce gamin est vraiment insupportable !!

Au fait, je suis en train de me poser une question : Remus est le seul célibataire dans cette histoire ? (ou bien il a quelqu'un mais je m'en souviens plus...)

:suite: :suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 02 Mai 2005 21:15 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Je crois que je peux te répondre Cyb, dans cette histoire Remus est célibataire (message à l'auteur, ce serait bien si ça pouvait changer dans les futurs chapitres!!!pleasssssseeeeeeeeee!)
Et c'est que l Harry est imbuvable mais en même temps faut le comprendre il est un peu déboussolé!!
Sinon, je veux :suite: :suite:


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MessagePosté: 02 Mai 2005 23:17 
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Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou d'une pieuvre plus ou moins insonmiaque

pour cybélia: pour James, tu devrais mieux comprendre son attitude dans le chapitre 13, ne juges pas Harry si mal, comme le dit bastet, il est déboussoler, comment veux tu qu'il en soit autrement: son père débarque et prend toutes les décisions, il est nomale que Harry ne soit pas content. oui Rémus est célibataire, mais il se peut que dans un chapitre à venir, il trouve l'âme soeur, sait pas lequelle encore. :bave:

a bastet: bien sur que Rémus va avoir une fiancée, elle est à poudlard, mais je ne peux pas en dire plus, le reste est un secret entre moi et cette personne, sinon le 16 est tapé et je corrige tant bien que mal mes fautes.
:verysad:

Chapitre 12: Il faut du temps ( Obispo)

La colère nous fait dire des choses horribles, des choses que l’on ne pense pas toujours, mais sur le coup on ne pense pas au mal que cela peut faire, et sans le vouloir vraiment, on crée une blessure qui mettra du temps à disparaître.

Harry en voulait beaucoup à son père, après tout ne l’avait il pas abandonné à son sort ? Ne l’avait il pas obligé à vivre avec des moldus qui le méprisaient ? Et après plus de seize ans d’absence et d’ignorance les plus totales, James avait eu l’audace d’imposer ses propres choix à son fils ! L’adolescent ne pouvait accepter cela et il n’avait pas besoin de lui, ou pour être précis, il n’avait plus besoin de lui. Privé d’amour paternel, il dût grandir et se construire seul, ne pouvant compter que sur lui. Mais une chose était sûre pour le survivant, il ne laisserait jamais personne décider à sa place de sa vie, et encore moi un père qu’il croyait détester.

La réaction d’Harry était certes un peu excessive et il avait été un peu trop dur dans ses propos, croyant avoir été le seul à souffrir de cette séparation. Mais ce n’était pas si simple : James avait dû vivre sans voir grandir son fils, sans pouvoir l’aider dans les moments tragiques de son existence en suivant les aventures de son enfant par l’intermédiaire des journaux.

Voilà où on en était maintenant, un père et son fils étaient devenus de parfaits étrangers incapables de communiquer, le premier aveuglé par une jalousie non justifié, et le second par une colère qui l’avait rendu sourd. Il faudra du temps afin que la situation s’améliore, mais avaient ils le cœur assez grand ?

La première chose que fit Harry après avoir quitté le professeur Océan fut de se rendre dans sa chambre, il ne pouvait plus garder le portait de son père. De rage il le jeta contre un mur tout en hurlant, « Pourquoi tu me fais ça ? » Après ce fut le tour de la carte du maraudeur qu’il déchira avant de jeter dans la cheminée, et enfin la cape d’invisibilité mais comme il n’arrivait pas à la déchirer, il la mit directement dans le feu en espérant qu’elle brûlerait. Enfin débarrassé de tous ces souvenirs, il s’accroupit dans un coin de la pièce pour ne plus bouger.

****************

Sirius s’en voulait, jamais il n’aurait dû se montrer aussi cruel envers son filleul, qui était parti depuis déjà plus d’une heure et ne semblait ne pas vouloir revenir. Cela avait été une bêtise de le renvoyer de son cours, seul Merlin savait ce que l’adolescent pouvait faire dans son état. Inquiet, il décida de partir à sa recherche.

«- Hermione demanda-t-il, peux-tu surveiller tes camarades, s'il te plait ? Je dois sortir un moment. »

« -Oui, mais où vas-tu ? »

« -Je vais chercher Harry. »

« -Je viens avec toi ! s’écria Draco qui s’était levé de sa chaise. »

« -Tu devrais finir ta potion. »

« -Harry est plus important à mes yeux que n‘importe quelle potion ! Laisse-moi venir avec toi, s’il te plait ! »

«- D’accord. »

Sirius voulut visiter toutes les salles et pièces du château, ce qui risquait de prendre plusieurs heures, voir quelques jours. De toute évidence ce n’était pas une bonne méthode. L'élève proposa à son professeur d’aller dans la chambre d'Harry chercher la carte du maraudeur, ce qui devrait simplifier les recherches.

*******************

La chambre en question était dans un désordre indescriptible, et dans la cheminée se consommait lentement mais sûrement la fameuse carte et une cape. A l’aide d’un sort d’attraction L'adulte fit sortir ces objets du foyer, et ce n’est qu’après, qu’il vit que son filleul était en pleurs dans un coin. Le cœur brisé, il se précipita à sa rencontre et le prit dans ses bras, l’adolescent blottit sa tête sur l’épaule de son parrain.

« -Sirius ! Tu veux bien me pardonner ? Je sais, je n’aurais pas dû te parler comme je l’ai fait. Tu avais raison de me faire la morale. Ne me laisse pas tomber ! Tu es comme un père pour moi... »

« -Bien sûr que je te pardonne ! Mais ne reste pas comme ça, tu te fais du mal. Au fait, certaines de tes affaires étaient en train de brûler dans la cheminée. »

«- Je sais c’est moi qui les ais mise. »

« -Quoi ! Harry ! Tu te rends compte de ce que tu as fait ? »

« -Oui. »

« -Ce sont les seuls souvenirs que tu as de ton père ! »

«- Je n’en veux plus ! Je ne veux rien qui vienne de cette personne ! »

Sirius ne comprenait pas pourquoi son filleul se comportait de cette façon. Lui qui aimait tant son père, qui voulait tant devenir comme lui, et là il semblait vouer envers lui une haine incompréhensible. Bien sur si l’être de lumière avait eu la curiosité de regarder la carte, il aurait vu qu’en ce moment il y avait deux Potter dans le collège.

Harry ne rajouta pas un seul mot. Sirius, plus ou moins rassuré, retourna dans sa classe finir son cours. Draco, quant à lui resta toute la fin de la matinée avec son époux.

*******************

Après avoir pleuré tout le matin, Harry décida de se reprendre en main. Il allait retourner en cours. Il ne voulait pas faire plaisir au professeur Océan en échouant à son concours.

Ensemble, les deux amants se rendirent dans la grande salle. Ils avaient encore un peu de temps avant de se rendre dans le cours de Binns, et ils avaient un peu faim.

Dés que Harry entra, il fut accosté par un élève de Serdaigle qu’il ne connaissait que de vue, et encore.

«- Tu paries combien ? Lui demanda celui-ci. »

«- Parier ? Mais sur quoi ? »

«- Sur le renvoi du professeur Océan bien sûr ! »

«- Mais de quoi tu parles ? Pourquoi serait il renvoyé ? »

«- Tu ne savais pas que nos parents ont signé une pétition pour exiger qu’il soit licencié ? Le directeur n’avait pas le droit d‘engager un être de lumière pour le cours d‘animagus. Bien sûr, c’est à Dumbledore de prendre la décision. Il a convoqué tous les professeurs et a fait annuler tous les cours de l’après midi ! Si tu veux mon avis on a toutes les chances d’avoir un nouveau professeur. »

« -Ils ne peuvent pas faire ça ! »

« -Pourquoi pas ? Personne ne l’aime ici ! »

«- Ce n’est pas une raison, ce n’est pas de sa faute s’il est un être de lumière. »

«- Pourquoi tu prends sa défense ? À t’entendre, on pourrait croire que tu veuille qu’il reste ! »

«- Je ne prends la défense de personne, tout ce que je veux c’est lui prouver qu’il a tord. »

«- C’est pas tout ça, mais tu ne m’as pas dit combien tu voulais mettre dans ton pari, tu peux te faire beaucoup d’argent… »

« -Tu vas te taire ! hurla le survivant malgré lui. Nul autre que lui avait des raisons d’en vouloir à Daniel, mais inconsciemment il ne voulait pas que son père reparte, il avait tant de choses à lui dire, il voulait lui prouver qu’il pouvait être fondateur. Et ne parle plus jamais de ton pari stupide sinon tu risque de gagner un très long séjour pour l’infirmerie! »

******************

Harry demanda à Hermione de lui passer tous les cours qu’il avait raté, lui expliquant ce qu’il avait appris le matin, mais ne mentionna pas le fait que le professeur Océan soit son père, ce qu'il ne dit à personne. La jeune fille fut scandalisée par le comportement de l’être de lumière.

«- Ne t’inquiète pas, je vais t’aider, tu vas vite rattraper ton retard, et ce soir je viendrai avec toi pour voir Sirius et tu auras ta lettre ! »

« -Tu es gentille mais j’ai bien peur que ce ne soit trop tard, je n’ai plus mon dossier. Je vais devoir en demander un autre. »

« -Ce ne sera pas nécessaire. Le jour où tu l’as mis dans la poubelle, je l’ai récupéré et je l’ai recollé. »

«- Hermione, tu es formidable ! »

« -Je sais, répondit-elle avec un clin d’œil. »

« -Je ne sais pas comment te remercier. »

«- En réussissant ton concours par exemple. »

******************

Qui sème le vent récolte la tempête, Daniel en se montrant sévère et peu patient envers ses étudiants avait finit par se faire détester de tous, et à ce jour plus aucun élève ne se rendait à ses cours. Sa présence en tant que professeur était donc remise en cause.

Le professeur d’animagus fut convoqué dans le bureau du directeur. En entrant dans la pièce, Daniel sentit les regards de ses collègues posés sur lui. Tous étaient présents, et aucun n'avait un visage amical.

« -Veuillez vous asseoir, Mr Océan, dit Dumbledore, froidement. »

«- Je préfère rester debout. »

«- Asseyez-vous ! J’ai à vous parler. »

« -Que me voulez-vous ? »

«- Comme vous le savez… »

«- Épargnez-moi un discours interminable, dites-moi pourquoi vous m’avez demandé de venir. »

«- Je suis vraiment désolé, mais je vais être obligé de vous renvoyer. »

«- Et pour quels motifs s’il vous plait ? Ne suis je pas un bon professeur ? »

«- Je ne me permettrais pas de vous juger sur ce point. »

«- Alors pourquoi ? »

«- Vous le savez parfaitement. »

«- Je sais que je me suis montré un peu trop sévère, si j’accepte de rependre dans ma classe tous les élèves qui souhaitent suivre mon cours, et que je me montre plus patient envers eux, je pourrais rester ? »

« -Non. Vous voyez, les parents de vos étudiants ont du mal à accepter qu’une personne qui a perdu toutes ses facultés à se transformer en animal puisse apprendre cet art si difficile à leurs enfants. »

«- Et vous êtes de leur avis ? »

«- Bien sûr que non, j’ai appris vos exploits de la part de vos amis. Je dois même vous avouer que j’ai été impressionné par votre talent. Arriver seul à devenir un animagus ! J’aurais aimé ne pas en arriver là, mais soyez réaliste, plus personne ne voudra revenir à votre cours et je n’ai pas le choix. Je dois me séparer de vous. »

Daniel regarda ses anciens amis. Ni Rémus, ni Sirius, n’avaient pris sa défense et aucun des deux n'avait le courage de s’opposer au directeur. Mais le pire, c’est qu’ils semblaient être d’accord avec Lui. Cela fit mal à l’ancien maraudeur. C’était comme s’il était trahi par ses frères.

« -Il n’y a pas d’autre solution ? »

«- Non aucune. »

« -Je refuse de quitter Poudlard. »

« -Je vous laisse une semaine pour faire vos bagages. Ne vous inquiétez pas, je vous trouverais vite un remplaçant. »

Le seul qui eu de la peine pour Daniel fut Thomas. Lui seul pouvait savoir ce que l’être de lumière ressentait en ce moment.

«- Professeur Dumbledore ! s’exclama-t-il, je m’oppose à votre décision ! Vous ne pouvez pas renvoyer le professeur Océan uniquement parce qu’il est un être de lumière. »

« -Je n’ai pas le choix. »

«- Vous l’avez ! Donnez lui une seconde chance, comme vous l’avez fait avec moi. »

«- Les choses étaient différentes pour vous. Aucun de vos étudiant ne s’était plaint de votre comportement. De plus, je ne peux pas garder un professeur qui ne donne plus de cours, je serai la risée de tous. »

« -Donc vous préférez vous séparer d’un excellent professeur plutôt que de vous affirmer comme le directeur de ce collège. Vous me décevez. »

« -Je n’ai aucun autre poste à lui offrir. »

«- Donnez lui les cours de défense contre les forces du mal. »

«- Et vous que feriez vous ? »

«- Je prendrais en charge les cours d’animagus. »

«- Et si je refuse ? Que feriez vous ? »

«- Vous aurez dans l’heure ma lettre de démission. »

«- Thomas, soyez raisonnable, vous ne pouvez pas faire ça ! »

« Vous m’y obligez. Alors ? Que décidez-vous ? »

Mais ce ne fut pas Dumbledore qui répondit à la question. Daniel s’était rapproché de son collègue.

«- Professeur Salinger, pouvez vous sortir avec moi ? »

« -Pardon ? Vous me demandez quoi là? »

«- Je dois vous parler. »

«- Aaaah ! Vous ne pouvez pas le faire ici ? »

«- Non, ce que j’ai à vous dire doit rester entre nous. Venez, ne faites pas toutes ces manières, je ne vais pas vous manger. »

«- D’accord. Professeur Dumbledore, puis-je sortir un moment ? »

«- Bien sur, Thomas, nous ne sommes pas pressé. Prenez votre temps. »

Une fois dehors, et aussi à l’abri des autres, Daniel préféra prendre toutes les précautions d’usage, il se rapprocha de Thomas afin de lui murmurer ce qu’il voulait lui dire. N’oublions pas que les murs ont des oreilles, et qu’il y avait de nombreux portraits prêts à rapporter n’importe quoi, du moment que cela pouvait semer la zizanie et leur apporter un peu d’aventure dans leurs vies sinistres.

«- Je vous remercie de votre proposition, et, bien que je voulais votre poste, je crains de devoir refuser. Avez-vous pensé à ce qu’il pourrait se passer si l’un de vos étudiants se transformait en chat ? »

«- Non. Sur le coup, je n’ai pas envisagé cette éventualité. »

«- Vous auriez dû ! »

«- Tout ce que je voulais était de vous éviter le renvoi. »

«- Pourquoi êtes vous si gentil avec moi. Après toutes les méchancetés que je vous ai dites, vous prenez ma défense ? C’est à cause de ce que je vous ai dit ce matin ? »

«- Oui, je ne tiens à pas ce qu’Harry souffre encore de se voir séparé une fois de plus de son père. »

« -Il me déteste, il refuse que je lui adresse la parole. »

«- Je suis sûr qu’il ne le pensait pas sur le coup, il doit déjà le regretter. »

«- Qu’en savez vous ? Vous n’êtes pas dans sa tête. »

« -J’ai dit la même chose à mon père le jour où les aurors l’ont emmené à Azkaban. C’était pour lui faire croire que je ne souffrais pas. Deux mois après il se tua en tentant de s'évader. Je ne me suis pas pardonné d’avoir été si méchant avec lui. »

« -Vous ne savez pas mentir, vous ne lui avez jamais dit ça. »

« -C’est la vérité ! »

« -Vous ne dites ça pour me faire croire qu’un jour Harry me pardonnera tout le mal que je lui ai fait. Ne vous donnez pas ce mal, je ne suis pas stupide, je sais bien que jamais il ne me considéra comme un père. J’aurais dû revenir plus tôt. Je pense qu’il serait mieux pour tous que je rentre au Canada. Tout ce que je vous demande c’est de me donner des nouvelles de mon enfant... Vous pouvez faire ça, au moins ? »

«- Vous croyez qu’en fuyant comme un lâche vous arrangerez le problème avec votre fils ? Si vous partez maintenant plus jamais vous ne pourrez le revoir. »

« -C’est peut être mieux ainsi. »

La porte du bureau s’ouvrit brusquement. Dumbledore dont le teint avait la même couleur que ses cheveux sortit de la pièce .

«- Professeur Océan ! cria-t-il, venez vite ! Nous avons besoin de vous, le professeur McGonagall vient de perdre connaissance et Sirius ne sait pas quoi faire ! »

A cause du malaise du professeur de métamorphose, la décision de renvoyer ou non le professeur Océan fut reporté à plus tard. Les deux êtres de lumière passèrent la nuit avec leur collègue à l’infirmerie, et aidèrent Mme Pomfresh. Le lendemain McGonagall était hors de danger, mais son état ne lui permettait pas d'assurer ses cours.

Beaucoup d’élèves perdirent leur pari avec toutes leurs économies. Personne ne s’était attendu à un tel renversement de situation.

A suivre chapitre 13, la porte ouverte, à ne pas manquer. :bye:

:littleangel:

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MessagePosté: 03 Mai 2005 13:13 
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Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou

avant de mettre le chapitre 13 je voudrais dire à Cybélia que j'ai fait une erreur ce n'est pas dans celui là que tu apprends pourquoi James n'aime pas les fondateurs, mais dans le 14, et j'aurais un service à te demander, j'ai tellement honte de moi que j'ose même pas te dire ce que c'est dans ce message, :verysad: :verysad: :verysad: :verysad: :verysad:

voila bonne lecture à tous ... :bye:

Chapitre 13: La porte ouverte ( Obispo)

Par pure conscience professionnelle McGonagall voulut rester à Poudlard, elle prétextât que son malaise était dû à un peu de fatigue, et que dans quelques jours elle serait de nouveau sur pied. Mais Dumbledore ne semblait pas partager l’avis de la sous-directrice, il lui dit qu’il avait déjà trouvé un remplaçant, et il insista pour qu’elle aille se reposer un peu, dans un endroit calme et isolé. C’est donc l’âme en peine que Minerva décida de quitter temporairement le collège afin de prendre un peu de vacances.

Les cours de métamorphoses furent donc maintenus et ce malgré le fait que le nouveau professeur ne soit toujours pas arrivé. Harry, ce matin, était très nerveux, en effet si ce soir il n’avait pas envoyé son dossier de candidature à l’école des fondateurs, il pouvait faire une croix sur le concours. Il se rendit donc avec tous ses petits camarades dans la salle de classe.

Le fait d’avoir un nouveau professeur aurait dû redonner espoir au jeune Potter, mais ce n’était pas le cas, et s’il refusait de lui signer la lettre ? Et s’il s’avérait être incompétent ? Et s’il ne venait pas tout simplement ? En son fort intérieur il se maudissait de ne pas avoir pensé à demander de l’aide à son parrain.

Dix minutes, vingt minutes, le temps passa lentement et aucun signe du remplaçant, le doute finit par s’installer durablement dans l’esprit d’Harry, et cela donnerait la victoire au professeur Océan qui grâce à son pouvoir de persuasion et à son charme avait emprisonné le rêve de son fils dans une cage. L’adolescent ne pouvait plus rester assis à attendre, en voulant se lever il fit tomber son livre.

« Harry calme-toi, tu es trop tendu, murmura Draco. »

« Je ne peux pas me calmer! Et pourquoi met-il tout ce temps pour venir ? »

« Il a dû être prévenu à la dernière minute. Il ne devrait plus tarder. »

« Et s’il refuse de me signer ma lettre ? A qui vais je le demander ? »

« Tu demanderas à Sirius… »

« Ce sera trop tard ! »

Harry tout en parlant ne s’était pas rendu compte que quelqu’un venait d’entrer dans la salle de classe, il ne se rendit pas compte non plus que tous ses camarades avaient cessé toute conversation.

« Désolé pour le retard, s’exclama la personne qui venait d’arriver. »

Le cœur du survivant cessa de battre, il crut reconnaître la voix d’Alexandre, mais ce ne pouvait pas être lui, que pourrait il bien faire à Poudlard et en plus en tant qu’enseignant ? L’adolescent se retourna dans le but de mieux voir son nouveau professeur. Il était grand, très mince, les cheveux blonds et avaient les yeux verrons l’un vert clair et l’autre marron foncé, il n’y avait aucun doute, c’était bien le frère jumeau de Thomas.

Sous le choc les yeux de Potter sortirent de leurs orbites, et il ouvrit la bouche en grand, ce qui le fit ressembler à une carpe. Il n’était pas le seul à être surpris en effet Draco, Hermione et Ron ne s’attendaient pas eux non plus à voir Managua en tant que remplaçant de McGonagall.

En voyant l’air surpris de l’un de ses élèves, Alexandre ne put s’empêcher de lui donner un conseil des plus judicieux.

« Harry, s’écria t’il, il faudra que tu apprennes à respirer la bouche fermée, c’est essentiel. »

Cela provoqua un rire collectif, et rouge de confusion le Gryffondor ferma sa bouche.

« Mr Salinger, s’exclama t’il, mais que faites-vous ici ? »

« Donner un cours, c’est bien ce que l’on fait dans une salle de classe, à moins que les choses ont changé et que les salles de classes servent à autre chose. »

« Mais… vous… êtes professeur…….. de métamorphose ? »

« Oui, cela t’étonne tant que ça ? »

« Pourquoi vous ne vous me l’avez pas dit ? »

« Tu ne m’as jamais posé la question non plus. »

Cette fois-ci ce fut le tour des autres élèves d’être surpris, qui pouvait être cet inconnu que Potter avait l’air de bien connaître, et pourquoi l’avait il appelé Salinger?

Alexandre alla derrière le bureau et s’y assit en croissant les jambes. Il sentit sur lui le regard interrogateur de la part de quinze de ses étudiants, afin de répondre aux éventuelles questions et de commencer son cours, il reprit.

« Bonjour à tous, à partir de maintenant je serai votre professeur de métamorphose, je m’appelle Alexandre Salinger, et je suis le frère de votre professeur de défense contre les forces du mal. Est-ce quelqu’un peut me dire où vous en étiez dans vos cours ? »

Bien sur ce fut Hermione qui fut la première à lever la main, elle fut la seule aussi.

« Nous venions de commencer la page soixante neuf de notre livre Mr., répondit non sans une certaine fierté la préfet en chef. »

« Les métamorphoses complexe, c’est bien ça ? Peux tu nous faire une démonstration ? »

« Bien sur, s’écria la jeune fille très sur d’elle, après avoir agité sa baguette dans tous les sens et prononcé une formule interminable et imprononçable pour quelqu’un de normal. Elle réussit à transformer un vulgaire morceau de bois en arbre. Personnellement je ne vois pas ce qu’il y a de si compliqué, c’est très facile! Il suffit de suivre le protocole et de se concentrer. »

Cette prestation si brillamment réussit déclencha l’admiration de tous, enfin pas tout à fait Alexandre ne semblait pas ébloui par l’exploit de sa jeune élève, et oublia de la féliciter d’avoir si bien réussit sa métamorphose, au lieu de ça il se contenta de lever les yeux au ciel et de pousser un soupir.

« Facile s’indigna Ron, parle pour toi, tu dois être la seule à y arriver. »

« C’est parce que tu ne travaille pas assez, combien de fois t’ai-je dis de réviser ? Mais non tu ne veux jamais m‘écouter ! »

« Je ne vais pas apprendre toutes les formules par cœur quand même ! »

« Tu n’as pas le choix, la métamorphose demande beaucoup de rigueur. Comment veux tu réussir à transformer quelque chose si tu ne connais pas la formule ? Vous êtes d’accord avec moi professeur Salinger? »

« Je regrette Hermione, mais je ne partage pas les même idées que toi. Ce n’est pas en devenant un livre ambulant que tu réussiras à faire une métamorphose et encore moins en récitant série de mots que l’on peut modifier l’aspect des objets, Tu ne dois te servir que de ta puissance magique rien de plus. »

« Le professeur McGonagall était du même avis que moi ! »

« Parce qu’elle a des méthodes de travail dépassé et d’un autre âge, elle ferait mieux de les changer, ou de prendre sa retraite. Ne comptes pas sur moi pour que je fasse comme elle. »

« C’est pourtant un excellent professeur, grâce à elle je n’ai raté une seule de mes métamorphoses. »

« Tu me juges donc incapable d’assumer ce poste à sa place ? »

« Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire Mr. »

« C’est pourtant ce que j’ai cru comprendre ! Ce n’est pas parce que je ne fais pas comme le professeur McGonagall que je ne sais pas ce qu’il faut faire ! »

« Je suis désolée Mr, je ne voulais pas vous vexer, mais comme vous n’êtes pas officiellement professeur, je voulais vous aider un peu. »

« Avant de travailler à l’O.M.S, j’ai enseigné la métamorphose pendant cinq ans à l’école des fondateurs. »

Sur ce Alexandre se leva et alla ramasser le livre qu’Harry avait fait tomber, et le remit sur la table, après il demanda qui avait; comme Ron; des difficultés sur les métamorphoses complexes. Bien que beaucoup d’élèves auraient aimé revenir sur ce cours, personne ne le dit de peur de subir la moquerie de leurs camarades.

« Dans ce cas, vous rangez vos livres et vous me sortez une feuille, dit Salinger. »

A contre cœur, les adolescents obéirent, après avoir mis leurs livres dans leurs sacs, ils sortirent un parchemin, et se préparèrent à écrire une plume à la main. De toute évidence leur nouveau professeur n’allait pas les aider, et pire encore il allait leur faire faire une interrogation surprise, même Hermione qui se réjouissait d’habitude appréhender cet exercice craignant sûrement d’avoir une très mauvais note, et de ne plus être la première de sa classe.

« Vous pouvez lâcher vos plumes, reprit Alexandre, je vous ai demandé de prendre une feuille, je n’ai jamais dit que ce serait pour écrire dessus. Vous allez vous concentrer que sur cette page blanche, et ne pensez qu’à une seule chose, la forme que vous vouliez lui donner, si vous faites ça, sans penser à autre chose, elle se transformera en cette chose, sans que vous n’ayez besoin de dire la moindre formule magique, et sans utiliser votre baguette. »

Le premier à réussir fut Harry, il était tellement content qu’il oublia qu’il se trouvait à un cours et laissa exploser sa joie.

« Génial ! Cria t’il en se levant. »

« C’est bien Harry lui murmura Alexandre à l’oreille, mais si tu pouvais éviter d’hurler comme ça, tu vas déconcentrer tes camarades. »

« Désolé Mr bégaya t’il, je ne… »

« Ce n’est pas grave rassit toi maintenant. »

Tous réussirent cet exercice sauf Hermione qui voulait absolument utiliser une quelque conque formule magique, ses principes étaient encrés profondément en elle, et elle aurait du mal à accepter une autre façon de voir les choses.

A la fin du cours Harry aurait dû aller voir Alexandre afin de lui demander d’écrire sa lettre, mais il n’osait pas. En effet il avait passé ses deux mois de vacances chez lui, et ne lui avait jamais vraiment parlé, ne lui avait posé aucune question à celui qui lui avait fait réviser ses cours de métamorphose. La tête basse il sortit de la classe, mais Draco l’attrapa par le bras.

« Où vas tu ? Demanda ce dernier, tu n’aurais pas oublié de demander quelque chose à quelqu’un ? »

« Il ne voudra jamais. »

« Comment peux tu le savoir si tu ne lui pose pas la question ? »

« Je le sais, c’est tout. »

« C’est ça, viens avec moi, on va le voir dans son bureau, et tu lui demande. »

Le blond força donc le brun à se rendre dans le bureau du professeur Salinger, ce dernier rangeait ses affaires, puisqu’il devait rester à Poudlard pour un temps indéterminé. Ce dernier regarda tour à tour ses deux élèves.

« Un problème ? demanda t’il »

« Harry a quelque chose à vous dire, s’exclama Malefoy. »

« Oui, que veux tu ? s’étonna Managua. »

Mais le survivant ne put ouvrir la bouche et ne savait comment faire sa demande, Ce fut donc à son époux de faire la demande à sa place.

« Il a besoin que vous lui écrivez une lettre de recommandation. »

« Une lettre de recommandation, mais pourquoi ? »

« Pour que je puisse passer mon concours pour faire mes études à l’école des fondateurs, murmura le survivant, mais si vous ne voulez pas la faire, je… je …. je … »

« Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas l’écrire cette lettre, s’indigna Alexandre. Je ne savais pas qu’il en fallait une pour passer ce concours. Pourquoi tu ne l‘as pas demandé à Thomas ? Il t’aime bien, il te l’aurait faite. »

« C’est ce que j’ai fais Mr. »

« Alors pourquoi viens tu me demander de t’en écrire une ? »

« J’ai besoin de trois lettres, dont une d’un professeur de métamorphose. »

« Tu l’as demandé au professeur McGonagall ? »

« Oui, mais elle a refusé, elle a dit que je n’avais pas le niveau pour ce concours. »

« J’espère que tu ne l’as pas cru au moins ? Après ce que tu viens de faire à mon cours, je peux t’assurer que tu as largement les capacités pour le réussir. »

« Vous le pensez vraiment ? »

« Bien sur, je ne mens jamais. Ne laisse pas les autres te dire le contraire. »

Quand Harry sortit de la salle il avait le sourire, après avoir remercier Alexandre, il se précipita dans la volière afin d’envoyer sa candidature, et c’est avec la tête haute qu’il se rendit dans la grande salle afin de prendre son repas.

*****************

La mine réjouit du survivant n’échappa à personne. Hermione bien que contente pour son ami lui demanda la raison de sa joie si soudaine. Harry lui répondit qu’il avait enfin obtenu sa lettre de recommandation et parla fort et distinctement afin qu’un certain Océan puisse l’entendre.

Ce dernier de colère quitta la table des professeurs. Il ne pouvait plus rien faire pour empêcher son fils de devenir fondateur, la porte qu’il avait réussit à fermer sur le rêve de son enfant venait de s’ouvrir en grand. Il décida de se rendre dans sa chambre, tout en se demandant s’il devait encore rester à Poudlard. Il avait échoué en tant que professeur et surtout en tant que père.

*******************

Daniel surprit bien malgré lui une conversation, Thomas avec un étranger, ce dernier était un grand blond ( Nda: non pas celui avec une chaussure noir, mais deux, il a deux pieds) et avaient les yeux de couleurs différentes. Les deux hommes avaient l’air de se connaître et leur embrassade plus qu’intime quand ils se séparèrent prouva qu’ils devaient être des amis, voir même plus.

Tout devient clair dans l’esprit de l’être de lumière, la raison qui avait poussé Salinger à le retenir au collège n’était pas comme le prétendait ce dernier, c’est à dire de laisser le professeur Océan avec son fils afin qu’il puisse être avec lui, mais parce qu’il l’avait dénoncé à ses supérieurs sûrement dans le but de se faire bien voir, ou d’obtenir une promotion.

Tout ça ne se serait jamais produit si Harry n’avait pas interdit à son père de faire le sortilège d’amnésie sur son collègue. Daniel avait été bien naïf sur le coup, un Salinger ment par nature, il ne sait rien faire d’autre de toute façon. Patiemment il attendit que les deux hommes se séparent avant de sortir de sa cachette, et discrètement il voulut se rendre dans sa chambre afin de partir avant qu’il ne se fasse arrêter. Mais il fit tomber quelque chose et Thomas le vit, ce dernier alla parler avec son collègue.

« Bonsoir professeur Océan, dit il »

« Ne m’adressez plus jamais la parole, pas après ce que vous m’avez fait. Je me demande ce qui me retient de ne pas vous mettre mon poing dans votre figure, peut être parce que vous êtes handicapé. »

« Ce que je vous ai fait ? C’est comme ça que vous me remercié d’avoir pris votre défense face au directeur. »

« Je ne parle pas de ça. »

« De quoi parliez vous ? »

« La personne avec qui vous étiez c’est un fondateur n’est ce pas ? »

« Oui, pourquoi me demandez-vous cela ? »

« Vous lui avez demandé de venir pour qu’il puisse me mettre en prison. »

« Je n’ai pas trahit votre secret. »

« Dans ce cas que vient il faire ici, si ce n’est pour m’arrêter. Je vois très clair dans votre jeu Mr le traître. »

« Qu’allez vous imaginer, C’est le professeur Dumbledore qu’il lui a demandé de venir afin qu’il puisse remplacer le professeur McGonagall. »

« Vous semblez le connaître, vous êtes toujours aussi complices avec les remplaçants de vos collègues ? »

« C’est mon frère. »

« Alors c’est donc vrai vous êtes de faux jumeaux. »

« Comment savez vous que j’ai un frère jumeau ? »

« Vous venez de me le dire ! »

« J’ai juste dit qu’il s’agissait de mon frère, et ne me dites pas que c’est la ressemblance vous a fait deviner notre lien de parenté. »

« Bien sûr que non, je le savais déjà.»

« C’est une information que peu de personnes savent, comment l’avez vous eu ? »

« Je suis navré, mais c’est un secret, je ne peux pas vous le dire. »

« Je veux savoir comment l’avez su ! Dépêchez-vous de me répondre, je peux vous lancer un sort qui vous délira votre langue, et je peux vous assurer que j’ai fait parler des plus coriace que vous. »

« Ne me menacez pas, vous ne me faites pas peur. »

« Vous ne diriez pas ça si vous vous étiez réellement renseigné à mon sujet, je n’ai toujours pas été aussi gentil que maintenant. »

« Pour votre bien, il vaut mieux que certaines choses restent caché, alors faites ce que vous voulez, jamais je ne parlerais. De toute façon vous êtes fort en parole, mais je sais que vous n’avez jamais tué personne, ai-je raison ? »

Thomas aurait aimé le faire taire, lui prouver qu’il avait tort, mais à ce moment les couloirs se remplirent, les élèves avaient finit leurs repas et se rendait dans leurs salles communes, afin de ne pas leur monter une mauvaise image de lui, Salinger renonça temporairement.

« Pour cette fois-ci je ne vous ferai rien, mais je finirais pas le savoir d’une manière ou d’une autre. »

Malgré son air assuré, Daniel était quand même soulagé, la venue des étudiants lui avait donné un peu de répit, mais pour combien de temps ? Il ne pourrait pas garder son secret indéfiniment, mais il appréhendait la réaction de son collègue. Seul Merlin pouvait savoir ce qu’il pourrait se passer à ce moment.

A suivre chapitre 14, Dans mon rêve, à ne pas manquer. :hola:

see you klpdd :P

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MessagePosté: 03 Mai 2005 17:57 
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Concernant Harry, je voulais juste dire qu'il me tape sur les nerfs déjà dans les livres (surtout le 5), donc ça n'a rien à voir avec ta fic !!

Maintenant, j'ai hâte de voir ce qui va arriver...

Pour ce que tu voulais me demander, envoie-moi un MP ou un mail si tu veux.

:suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 03 Mai 2005 19:31 
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Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou :slashvaincra:

voila un autre chapitre :loveyou:

pour cybélia; mon problème est réglé, cela concerné le chapitre 16, mais pas que pour l'ortho, mais surtout pour la crédibilité, tout est ok a présent il est finit, merci :bave:

Chapitre 14 : Dans mon rêve ( Depalmas)

L’enfant venait d’avoir neuf ans. Il était seul dans le grenier de sa maison et, contrairement aux autres enfants de son âge, lui ne s’amusait pas, il n’en avait pas le temps. Il avait une potion à faire, et pas n’importe laquelle, une potion très difficile et qui demandait à celui qui la réalisait de très grandes connaissances.

Malgré les efforts que fit le garçon, il rata son mélange et le liquide prit une couleur verdâtre au lieu du pourpre tant attendu. Conscient d’avoir raté son exercice, il chercha à modifier la couleur de cette mixture, et par n’importe quel moyen, du moment où elle serait pourpre, mais ni les baies rouges, ni aucun sortilège ne donna un résultat : la potion était ratée.

Cela n’avait rien d’étonnant, peu de personne l’aurait réussie, alors pourquoi un enfant de neuf ans devait-il la faire, au lieu de jouer avec ses frères et sœurs ? Peut être parce qu’il était fils unique, et aussi parce qu’il était né d’une famille de sorcier, et que la tradition voulait qu’il ait une éducation stricte, mais
là, c’était un peu trop. Son père exigeait de lui d’être le meilleur en tout, car en plus de faire des potions, l’enfant devait aussi réviser les métamorphoses, l’histoire de la magie, les sorts complexes, et surtout la magie noire, ce qui ferait de lui un sorcier accompli avant même qu’il ne commence à l’étudier officiellement dans une école de magie.

La tête baisée, les larmes aux yeux, il attendait que son père vienne voir le résultat de son devoir. Ce dernier ne semblait pas vraiment de bonne humeur, l’échec de son fils était pour lui inexcusable.

«- Tu ne vas quand même pas me dire que tu as fini ? cria-t-il d’une voix forte et méprisante. »

« -J’ai fait tout ce que j’ai pu, Père, murmura le gamin, tout en évitant de croiser son regard. »

« -Tu n’aurais pas plutôt bâclé ton travail ? »


« -Non, j’ai essayé, je vous jure que j’ai tout fait pour la réussir. »

«- Tu ne dois pas essayer, si tu n’es pas parvenu à obtenir une potion pourpre, c’est que tu n’as rien fait pour. Et regarde-moi dans les yeux quand tu t’adresses à moi! »

L’enfant, en relevant la tête, avala sa salive, espérant ainsi faire disparaître la peur que provoquait en lui la présence de son père, mais ses yeux trahissait son état de terreur et il savait qu'il allait lui demander de la refaire.

« -Je dois la recommencer ? demanda-t-il un sanglot dans la voix. »

« -Tu oses poser la question ? bien sûr que tu la refais, jusqu’à ce que tu y parviennes, tu la referas encore et encore. »

« -C’est trop dur, je n’y arriverais jamais. »

« -Tu prends le problème à l’envers, c’est parce que tu n’y arrive pas que tu crois que c’est difficile. »

L’homme était toujours ainsi avec son fils, il prenait un malin plaisir à l’humilier et le mettre plus bas que terre. Bien que l’enfant ne manquât de rien, hormis un peu d’amour de son père, il n’était pas vraiment heureux, grandissant dans l’ombre de ses ancêtres qui avaient tous été de très grands sorciers, puissants et respectés, aussi bien que craints de tous.

«- Vous me demandez l’impossible, Père, se plaignit le gamin, je suis trop jeune pour faire ce que vous me demandez. »

«- A ton âge, il pouvait déjà le faire les yeux fermés. »

« -Ne me confondez pas avec lui cria le garçon en colère. »

A ce moment il ne savait pas qui "il" pouvait bien désigner, mais une chose était sûre, le fait d’être mis en compétition avec quelqu’un d’autre, surtout un inconnu, ne plaisait pas à l’enfant.

« -Je ne peux pas te confondre avec lui, il était plus doué que toi, et quoi que tu fasses tu n’arriveras jamais à son niveau. Cependant tu es un sorcier, et je tiens à ce que tu fasses de hautes études, afin de prendre ma succession, tu es le seul à pouvoir le faire. Alors ne me déçois pas, surtout ne me déçois pas ! »

« -Oui, Père, répondit le fils, je ferais tout pour que vous soyez fier de moi. »




Daniel sortit de son rêve en pleurs, après tous les efforts qu’il avait fait pour oublier ces événements qu’il avait vécu dans son enfance. Malgré tout, jamais il n’arriva à obtenir de son père le moindre intérêt. Mais le pire dans l’histoire, c’est que ce dernier s’était toujours montré gentil et aimable envers les amis de son fils, donnant ainsi une image de père modèle. Tous ses mensonges étaient restés à jamais gravé dans la tête de l’homme qui avait une haine envers celui qu’il l’avait éduqué.

Ce n’est que bien plus tard qu’il apprit qu’il avait des frères, deux pour être exact et que son père n’avait eu de cesse de les chercher afin de faire d’eux ses véritables héritiers. James, sans le vouloir, se mit à les haïr, il avait compris que c’était avec eux que son père le confondait. Sans explications, il avait fuit le foyer de ses parents, et s’était marié un peu vite. Certes, il était amoureux de Lily, et avait eu un fils. À la naissance de son enfant, Harry, il s’était juré de tout faire pour ne pas l’élever comme il l’avait été par son père.

En se levant, Daniel alla prendre un peu l’air dehors, il se rendit compte qu’il était devenu le parfait clone de son père, reproduisant avec une exactitude terrifiante ce qu’il avait subi avec lui sur son enfant. Ce dernier avait fait son choix, et il allait sans le savoir exactement suivre les traces de son grand-père, qui avait été fondateur en son temps.

L’idée de voir son fils devenir comme son père était ce que Daniel craignait le plus, et là, grâce à l’aide inattendue de Managua, le pire cauchemar de l’être de lumière allait se réaliser. Afin de connaître les résultats du concours, le professeur décida de rester à Poudlard, même si plus rien ne devait justifier sa présence.

**************

Dans le but d’avoir des explications, et savoir comment Daniel en savait autant sur lui et sa famille, Thomas décida d’aller voir Dumbledore dans son bureau. Lui était le seul à avoir pu divulguer des informations. Salinger sans prendre la peine de frapper à la porte entra chez le directeur.

« -Bonjour Thomas, dit-il, vous me semblez de mauvaise humeur ce matin, vous avez un problème ? Prenez donc un siège, je vous sers un café ? »

«- Je ne suis pas venu pour parler gentiment avec vous. Je voudrais juste que vous me disiez pourquoi le professeur Océan, où devrais-je dire James Potter… »

«- Vous ne deviez pas connaître sa véritable identité, s’exclama Albus ne laissant pas le temps à Salinger de finir sa phrase. Qui d’autre que vous le sait ? »

« -Personne, mentit Thomas, qui préféra ne pas préciser qu’Harry le savait lui aussi. »

« -Vous le saviez pendant la réunion ? »

« -Oui. »

«- Je comprends à présent pourquoi vous aviez tant insisté pour qu’il reste ici. Mais vous ne devriez pas vous donner tout ce mal, à la fin de l’année il devra repartir sans avoir jamais dévoilé à Harry qu’il est son père. »

« -En attendant laissez-le avec son fils, vous ne pouvez pas comprendre ce qu’il doit ressentir en ce moment. Mais étiez-vous obligé de lui parler de moi ? »

« -Parlez de vous ? Je ne vois pas ce que voulez dire ? »

«- Il sait des choses à mon sujet, il semble même connaître des choses sur mon père, que moi-même j’ignore. »

« -Vous croyez donc que c’est moi qui lui ai dites ? »

« -A part vous, je ne vois pas qui d’autre. »

« -Je peux vous assurer que je ne lui ai rien dit. »

« -Alors comment sait-il que j’ai un frère jumeau ? Comment a-t-il appris les dernières paroles que j’ai dites à mon père le jour où il est parti en prison ? Vous seul étiez présent ce jour là. »

« -Je vous jure que ce n’est pas moi, il a dû l’apprendre par quelqu’un d’autre. »

« -A part vous je ne vois pas qui aurait pu le faire. »

« -Mais pourquoi le prenez-vous aussi mal ? Cela vous déplait-il autant qu’il en sache autant sur vous ? »

« -Je ne supporte pas que quelqu’un que je ne connais même pas en sache autant sur mon passé. Même Séverus qui a été mon disciple n’a jamais rien su au sujet de mon père. »

« -Il voulait juste savoir qui enseignait à son fils, il ne pensait pas à mal quand il s’est renseigné à votre sujet. »

« -Et vous avez pris soin de l’aider dans ses recherches. Comme c’est gentil de votre part ! »

« -Je n’ai pas eu besoin de le faire, il semblait déjà tout savoir de vous, et de surtout de votre père, le jour où il est venu me demander un poste de professeur dans mon école. »

«- Vous n’avez pas eu la curiosité de lui demander comment il a eu ces informations ? »

«- J’avoue que sur le coup cela ne m’est pas venu à l’idée. »

Tout en parlant, le directeur essayait de ne pas croiser le regard de Thomas. De toute évidence, ce dernier ne croyait pas ce que pouvait dire Dumbledore, qui pourtant disait bien la vérité. En aucun cas il n’avait voulut porter préjudice à son professeur de défense contre les forces du mal en divulguant ce genre d’information a quiconque.

« -A l’avenir je vous serai gré de garder pour vous ce que vous savez au sujet de ma famille… »

Une explosion provenant du fond de la pièce interrompit une fois de plus Thomas dans son discours. Une jeune fille couverte de poussière, sortit de la cheminée. Elle était grande, avait de longs cheveux noirs en bataille et des yeux jaunes. À ses cotés se tenait un petit chat noir dont les yeux étaient d’un violet profond. Après s’être débarrassé de la suie qu'avaient ses habits, elle s’approcha des deux hommes.

L’apparition surprise de cette adolescente, et surtout du chat, avait rendu muet Salinger qui aurait aimé se trouver ailleurs.

«- Désolée s’exclama-t-elle avant de se diriger vers la porte, je ne fais que passer, continuez donc ce que vous faisiez, ne tenez pas compte de ma présence. »

« -Mademoiselle ! cria Albus, avez vous une idée de l’endroit où vous vous trouvez en ce moment ? »

«- Bien sûr ! je suis à Poudlard. Pourquoi vous me le demandez, vous ne le savez pas ? »

« -Ne vous moquez pas de moi; Mlle, qui êtes vous ? »

« -Je suis la nouvelle élève, Marine Andrès, on ne vous a pas prévenu de ma venue ? »

« -C’est donc vous... Mais pourquoi êtes-vous dans mon bureau, vous ne deviez pas m’attendre dans la grande salle ? »

« -J’y étais, mais comme vous ne veniez pas, j’ai décidé de me promener un peu, et je me suis perdue. »

«- Retournez-y, je vous rejoins dès que j’ai fini de discuter avec le professeur Salinger. »

Mais la jeune fille ne bougea pas, elle ne savait pas comment retourner dans la fameuse pièce.

«- En ce qui me concerne, s’écria ce dernier, la conversation est finie, je n’ai plus rien à vous dire. Je vais vous laisser, il serait dommage que je sois en retard pour mes cours. »

« -Non, elle n’est pas fini, laissez-moi le temps de vous expliquer… »

Mais Thomas ne laissa la possibilité au directeur de se défendre. Pour lui, il ne faisait aucun doute que Daniel avait eu ses informations par le directeur et par personne d’autre.

****************

Culottée, c’est ce qui désignait le mieux la nouvelle élève. Dès qu’elle retourna à la grande salle, elle prit place à la table des Gryffondor, et commença à se servir copieusement, sous le regard étonné de ses nouveaux petits camarades.

Le directeur voulut bien sûr lui faire passer le test du choixpeau, car tout nouvel élève, devait le passer afin de pouvoir intégrer sa maison, mais Marine semblait avoir un certain mépris pour le règlement, et resta assise, malgré le fait que Dumbledore lui ai demandé et ce à plusieurs reprise de le rejoindre à la table des professeurs.

« -Melle Andrès, cria-t-il, ayant perdu son calme légendaire, je vous prie de venir. Ce n’est pas à vous de choisir votre maison, mais au choixpeau ! »

« -Vous devriez boire moins de café; Mr, répondit l’adolescente, cela vous rend nerveux, ce n’est pas bon pour votre santé. »

Pour répondre ainsi au directeur, il fallait être suicidaire, ou de sa famille. Pourtant Marine n’était ni l’un ni l’autre, juste une nouvelle élève qui intégrait Poudlard en septième année.

« -Venez au moins me rejoindre afin que je vous présente à vos nouveaux camarades. »

Marine se contenta d’aller à coté du directeur, se présenta plus que brièvement, et retourna s’asseoir.

***************

Un bal avait été fait pour l’anniversaire de Poudlard, mille ans cette année, et cela valait bien une petite fête. Pour l’occasion, les élèves ainsi que les professeurs avaient eu le droit de faire venir leur famille et leurs amis.

Pourtant ce bal avait faillit être annulé puisqu’il n’y avait aucun groupe. Dumbledore avait pourtant demandé au groupe Aédéde revenir chanter, mais la chanteuse désormais sur le déclin avait refusé la si généreuse invitation. Elle ne s’était pas remise de ses dernières visites au collège, mais le pire avait été quand elle avait reçu une lettre d’un producteur sorcier qui félicitait le chanteur du groupe pour sa si brillante performance lors du dernier bal.

Mais la chance fut du coté du directeur car le groupe Requiescant in pace proposa spontanément de venir chanter lors de la fête.

Malgré le fait que Daniel était le plus bel homme de la soirée, personne n’alla le voir pour l’inviter à danser, il resta seul à regarder les autres s’amuser. Son regard s’attarda sur Harry qui dansait très collé à son époux. Ce n’est pas qu’il n’acceptait pas ce mariage, mais il voyait bien qu’il n’aurait pas de place pour lui dans la vie de son fils, et que son meilleur ami Sirius avait pris sa place en tant que père envers le survivant. Dans ses pensées, il ne vit pas que quelqu’un s’était approché de lui.

« -James, c’est bien toi ? que je suis contente de te revoir, cria la personne en question. »

La personne en question était une jolie jeune fille brune aux yeux bleus.

« -Vous me confondez avec quelqu’un d’autre, Mlle, lui répondit il froidement, je m’appelle Daniel. »

«- James ne me dis pas que tu ne me reconnais pas ? »

« -Vous reconnaître, mais c’est la première fois que je vous vois Melle…? »

« -Virginie, je suis la petite sœur de Rémus, tu m’as déjà oublié ? »

« -Caliméro ? C’est toi ? Comme tu as changé depuis la dernière fois que je t’ai vu ! tu es devenue une très belle femme. Mais comment as tu su qui j’étais ? Je pensais que personne ne pourrait me reconnaître. »

« -N’oublies pas que tu as été mon premier amour. Tu auras beau changer d’apparence, ton regard reste le même. Pourquoi est ce que tu ne m’as pas dit que tu étais devenu un être de lumière ? »

« -Je suis désolé, mais je n’avais pas le droit d’en parler. Mais que fais-tu ici ? »

« -je suis venue voir Thomas et mon frère. Et toi, pourquoi restes-tu à l’écart, personne ne veut danser avec toi ? »

«- Tout le monde me déteste ici. »

« -Pas moi. Rémus et Sirius savent qui tu es ? »

« -Non, je ne leur ai rien dit et c’est mieux ainsi. »

« -Tu ne devrais pas dire ce genre de chose, viens avec moi, ne reste pas seul. »

Mais Daniel préféra refuser l’invitation prétextant un horrible mal de tête. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas être avec Virginie, mais il savait bien que Thomas ne serait pas loin, et il n’avait pas très envie de parler à son collègue. Dans l’indifférence générale, il sortit de la salle et alla dans sa chambre.

Il est vrai que comparé à Daniel et malgré leurs efforts non négligeables, Sirius et Thomas étaient loin d’égaler sur le point de la beauté avec leur collègue, mais ce sont eux qui eurent le plus d’invitation à danser. Malheureusement pour les adolescentes, ils étaient tous les deux fiancés, le premier à Hermione, et le second à Virginie. Rémus, toujours célibataire, se fit un plaisir à être le cavalier de toutes ces jeunes filles en quêtent d’un chevalier servant. Bien sur, elles avaient aussi tenté de séduire le mystérieux Alexandre, jusqu’à l’arrivé de son époux, qui fusilla du regard toutes celles qui avaient eu l’audace de s’approcher trop prêt de son mari.

« -Laissez le tranquille, cria-t-il, il est à moi ! »

Dans le but de prouver à toutes ses dires, il attrapa le blond par la taille et l’embrassa sur la bouche, sous les yeux dégoûtés des jeunes filles. Décidément ce soir, tous les beaux mecs étaient déjà pris.

Bref tout se passa bien pour cette dernière soirée, surtout pour Ron qui avait pendant un instant oublié qu’il ne pourrait pas continuer ses études, du moment qu’il pourrait vivre avec Maêlisse, il serait heureux. Malgré un emploi du temps surchargé dû aux entraînements intensifs, Olivier réussit à se libérer afin de pourvoir être un peu avec sa petite amie Clémentine.

Peu avant la fin du bal, le chanteur du groupe Requiescant in pace Lucien, avait préparé une petite surprise aux élèves. Il était au milieu de la salle et avait changé de vêtements pour mettre une chemise rouge pourpre légèrement entre-ouverte, ce qui laissait apparaître un torse imberbe, sur un jean noir moulant dont la ceinture était en cuir noir avec pour boucle un serpent qui se mord la queue. La raison pour laquelle il était descendu de l’estrade était qu’il tenait absolument à chanter en duo avec Thomas. Il avait eu vent de ses performances, et il n'était venu à Poudlard que dans ce but. Ce dernier était sans doute le plus étonné de tous, il ne comprenait pas pourquoi le chanteur d’un groupe très connu voulait à ce point chanter avec lui.

«- Vous êtes sûr de ne pas vous tromper de personne ? demanda thomas visiblement gêné par cette invitation si inattendue. »

« -Ne vous faites pas prier, s’exclama Lucien, venez. »

Sous les acclamations des élèves les deux hommes commencèrent à chanter. Leurs voix, bien que très différentes, étaient complémentaires. Ce dernier bal de l’année finit plus tard que prévu. En effet, les jeunes filles ne voulaient pas laisser partir les chanteurs, sans que ceux-ci ne leur signent un autographe.

A suivre chapitre 15, plus d’importance, à ne pas manquer.
:ange:

See you klpdd :bye:

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MessagePosté: 03 Mai 2005 20:02 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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tout est ok a présent il est finit, merci :bave:

Est-ce que ça veut dire qu'il est sur ff.net ou pas??? :?:

Sinon, si jamais t'as besoin d'un coup de main pour la correction, je serais contente de te filer un coup de main...en échange de ta superbe écriture :lol: :lol:


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MessagePosté: 03 Mai 2005 20:44 
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Le slash, kesako ?
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Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou :ange:

pour bastet: pour la correction en théorie j'ai deux bétas, mais j'ai jouer un peu le malchance, le premier plus de pc, et le second pas chez elle, j'ai quand même pu la joindre cette après midi et elle m'a fait la correction et non il n'est pas sur ff,mon jour est le jeudi, en générale un chapitre tous les jeudi. voila merci :kiss:

Chapitre 15: Plus d’importance ( Depalmas)

Les vacances de Noël avaient commencés, période de repos pour tous, sauf pour Harry qui décida de rester à Poudlard afin de continuer ses révisions, certes il savait tout sur la métamorphose, la défense contre les forces du mal, mais il avait encore des difficultés a réalisé avec succès la moindre potion. Le concours aurait lieu dans moins d’un mois, et l’adolescent savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur, et il tenait à mettre toutes les chances de son coté.

Tous les jours, le jeune Potter réalisa donc une potion différente, sous l’œil critique et sévère du maître incontestable en ce domaine, Séverus. En effet ce dernier ne voulait pas laisser Alexandre seul, avec toutes ses filles qui lui tourné autour, Rogue ne pouvait pas le supporter, il était d’une jalousie des plus maladif.

Draco qui n’avait plus de famille, et nul part où aller pendant les fêtes, resta lui aussi. Les deux époux s’installèrent temporairement dans la salle sur demande, cette fois la pièce était devenue une chambre, avec un seul lit unique, et aussi une grande salle de bain.

A la fin des vacances Harry avait un meilleur niveau en potion, bref sur un plan purement théorique il était prêt, mais est il aussi prêt dans sa tête, pouvait il surmonter sa peur de l’échec, ou le trac lors de l’examen lui serait un dangereux allié ?

Il n’était pas le seul à appréhender ce concours, Daniel aussi, mais pour d’autres raisons, en son fort intérieur il espérait que son fils le rate, ce qui avait de forte chance d’arriver, en effet il était connu que peu d’étudiant n’arrivait à cet examen du premier coup, la plupart l’était à la seconde voir à la troisième tentative, et pour les plus chanceux, les autres jamais. Cela rassura l’être de lumière, son enfant n’avait quasiment aucune de chance de devenir fondateur.

*****************

Le jour tant attendu arriva, afin de se rendre sur les lieux Harry dut utiliser un transporteur, en effet les portoloin n’avaient pas assez de puissance pour un voyage si long.

Bien que c’était encore l’hiver, l’adolescent fut surprit par la chaleur. Quelle idée de cacher une école au milieu du désert ? Dire qu’il avait mis un gros pull en partant, il se sentit un peu bête.

L’école était très petite en comparaison avec Poudlard, et semblait néanmoins tout aussi ancienne. Harry se sentit très mal à l’aise, il y avait beaucoup d’étudiants et il était le seul à venir de Poudlard. Les autres candidats venaient d’écoles plus prestigieuses, et semblaient ignorés le jeune Potter. Sauf un grand blond d’aspect particulièrement repoussant.

«- Vous venez vraiment de Poudlard ? Dit il avec un dédain dans la voix »

« -Oui, et je suis fier d’être de cette école »

«- Personnellement je viens de l’école supérieure de magie, et mon père est un intime du directeur. J’aurais pu être dispensé de faire ce concours. »

«- Alors pourquoi êtes vous là? »

«- C’est évident, ceux qui entrent directement sans passer par l’examen, sont très mal vu. Mais je n’ai aucun souci à me faire, ce sont les meilleurs professeurs qui m’ont fait mes lettres de recommandation, ce qui ne doit pas être votre cas, les enseignants à Poudlard sont de parfaits inconnus. »

«- On n’est pas jugé que sur nos notes lors de l’examen ? »

« -Bien sur que non, sinon pourquoi demanderaient ils trois lettres de recommandation. J’espère que vous avez eu l’intelligence de ne pas demander à vos professeurs de faire ces lettres ? »

«- Ce n’est pas ce que vous avez fait ? »

«- Non, je ne suis pas fou. »

«- Et ils ont accepté de les écrire ? »

« -Avec de l’argent on obtient tout, mais il est vrai que pour les pauvres c’est plus difficile. »

« Je ne vous permets pas de m’insulter, J’ai de bon professeur, comme Black Sirius. »

«- Un ancien criminel en fuite ? Ce n‘est pas avec ça que vous allez impressionné le jury. »

«- Sirius n’est pas un criminel, s’indigna le survivant qui se supportait pas que l’on puisse dire du mal de son parrain. »

«- En ce qui me concerne, j’ai une lettre d’un certain McCléod , mais ce nom ne doit vous dire, il a été professeur dans cette école il fut un temps. Elle a coûté très cher à mon père, mais ça valait le coup, avec une telle signature impossible de rater ce concours. »

Ce qui était totalement faux, mais que voulez-vous, la nature humaine est ainsi faite, le besoin de se faire briller en publique est toujours très fort surtout chez les plus faibles, cela leur donne une supériorité sur les autres. L’arrogance de ce jeune homme énerva Harry au plus au point, il aurait bien aimé le faire taire, mais un autre étudiant vient à leur rencontre.

«- Alors Ludovic, s’exclama t’il, toujours à dire n’importe quoi aux nouveaux, tu devrais avoir honte de toi. Puis il s’adressa à Harry. Tu ne l’as pas cru au moins, il aime mentir dans le but de mettre le doute dans l’esprit des gens, les lettres n’ont aucune importance. Si tu as besoin d’aide, demande-moi plutôt conseil, je le passe pour la troisième fois cette année, je suis Jérèmy Stan, lui c’est Ludovic Roberts, un conseil ne l’écoutes pas, il aime casser les nouveaux, c‘est sa façon de se divertir avant l’épreuve. Et toi ? »

«- Harry Potter. »

« Enchanté. »

Harry trouva que Jérèmy était beaucoup plus sympathique que l’autre garçon.

L’épreuve se déroula sur trois jours, le premier pour la théorie, et le second pour la pratique, et le dernier pour des entretiens de motivation, le niveau était très élevé, surtout pour la défense contre les forces du mal, où il était demandé de faire deux patronus de forme différentes, mais le plus dur fut la potion, une potion d’amnésie.

*****************

Deux semaines après avoir passé l’examen, Harry reçu enfin les résultats. Malgré le fait qu’il avait obtenu d’excellente note, surtout en défense contre les forces du mal, il fut recalé, en effet seul les cinquante premiers était admis, les autres recalés. Ironie du sort, pour le jeune Potter, il finit à la place du maudit, 51 éme. Toutes ces heures à travailler, tout ça pour rien, plus rien n’avait maintenant d’importance aux yeux du survivant. Bien sur rien ne l’empêcherait de le refaire dans un an, sauf la peur de raté de nouveau. N’osant avouer son échec à ses camardes, il prétendait ne pas avoir encore reçu les résultats, il ne voulait pas que son père sache, et je réjouisse de cette situation, pour le forcer à venir étudier à l’école du beau rocher au Canada. Tout ce qu’il voulait c’était de s’isoler afin de penser à son avenir, et à ce qu’il allait faire, sans que personne ne l’influence dans sa décision.

Voilà ce qui arrive quand on est trop sur de soi, et pour la première fois de sa vie, il avait échoué, non par manque de connaissance, mais par une trop grande confiance en lui.

En colère il sortit de la grande salle, et ne fit pas attention aux personnes qui y entrait.

«- Bonjour Harry! Hurla une voix derrière l’adolescent. Tout va bien ? »

C’était bien la dernière chose à demander à l’adolescent, il était évident que rien n’allait, et cette question des plus banales, le mit dans une rage, ce dernier sans prendre la peine, de regarder celui qui avait osé lui adresser la parole, c’était inutile puisqu’ il avait reconnu la voix de son professeur de défense contre les forces du mal.

«- Qu’est ce que ça peut te faire ? Mêle-toi de ce qui te regarde, fiche-moi la paix. »

Ce n’est pas par méchanceté que Potter répondit de cette façon à son professeur, mais c’était sa façon d’évacuer tout ce qu’il avait vécu, toute sa haine, toute sa colère, malheureusement il n’avait pas choisit la bonne personne pour se défouler. Mais le mal était fait, il ne pouvait plus revenir en arrière. Il se retourna, et vit dans les yeux de Thomas, une certaine tristesse, et ce n’est qu’à ce moment qu’il réalisa à quel point il avait dur dans ses propos.

«- Je voulais juste m’assurer que tu aillais bien. Je ne pensais pas être indiscret en te posant cette question. Si tu ne voulais pas me parler, tu aurais pu le dire plus gentiment. »

«- Puisque tu tiens à le savoir, non ça va ne pas, répondit Harry sur le même ton, et je ne tiens à en parler, ni avec toi, ni avec personne. »

« -Ce n’est pas en hurlant que les choses vont s’arranger. »

«- Je le sais parfaitement figure-toi ! »

Les élèves qui sortaient de la grande salle s’étaient arrêtés, pour regarder le spectacle que leur offrait bien malgré eux le Gryffondor et le professeur. Attiré par cet agroupement de personnes Daniel alla voir ce qu’il se passait, une chose était sur, si on lui avait parlé de cette façon, il n’aurait pas eu la même patience que son collègue. En aucun cas, il n’aurait laissé quelqu’un lui parler avec si peu de respect.

Après avoir dispersé la foule, et demandé à tous ceux qui étaient présent de partir, il s’approcha de son fils, et lui donna une gifle magistrale.

« -Je te prie de ne pas hausser la voix Mr Potter. Peut’on au moins savoir ce qui te met dans cet état? »

« -RIEN DU TOUT, hurla Harry. »

« -Non ce n’est pas pour rien du tout que tu hurles sur l’un de tes professeurs ? Il s’est passé quelque chose ? »

«- Et puis, ce n’est pas parce que vous êtes mon père que je dois vous répondre. Je n’ai de compte à rendre à personne, surtout pas à vous. »

L’adolescent se sentit un peu mal après ce qu’il venait de faire, il baissa la tête, afin de ne pas montrer qu’il pleurait, et dit dans un murmure un excuse moi Thomas, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, avant de partir en courant.

Daniel voulut le suivre, il voulait des explications, mais son collègue l’attrapa par le bras.

«- Lâchez-moi, hurla Océan, je dois le rejoindre. »

«- Il a besoin d’être seul pour réfléchir. »

«- Vous semblez savoir ce qui le tracasse? »

«- Oui, en effet je le sais. »

«- Dans ce cas dites le moi, j’ai le droit de savoir. »

« -Il a raté son concours. »

« -Vous en êtes bien sur? »

« -Pourquoi doutez-vous ? Cette nouvelle devrait vous réjouir, c’est ce pas ce que vous vouliez ? »

«- Et comment l’avez vous su ? »

«- Le directeur de cette école, était professeur quand j’y ai fait mes études, dès qu’il a eu connaissance des résultats il a cru bon de me prévenir. »

«- Je savais bien qu’il n’aurait pas du le passer. Et vous vous n‘avez rien fait pour l‘aider, c’est de votre faute s’il a échoué. »

«- Ce ne serait pas plutôt de la votre? Depuis que vous êtes ici, vous avez tout fait pour l’empêcher de faire ce concours. »

« -Et vous vous n’avez rien fait non plus pour l’aider. »

«- Pour l’aider ? Qu’entendez-vous par aider? »

« -Vous le savez parfaitement. »

«- Vous n’insinueriez quand même pas, que je devais le faire intégrer dans cette école sans qu’il ait à faire le concours ? »

« -Vous en aviez le pouvoir, vous auriez très bien pu le faire. »

«- Pourquoi l’aurais je fais? »

«- Vous ne voulez pas qu’il soit fondateur, comme vous, après tout c’est afin de vous ressemblez qu’il a décidé de suivre son pas. »

« -Parce que contrairement à vous, je ne lui impose pas mes choix, il tenait à passer cet examen, afin de vous prouver qu’il en était capable. »

«- Vous êtes sur, ce n’était plus à vous qu’il voulait le prouver ? Pourquoi tenez-vous tant à me retenir avec vous ? Vous ne voyez pas qu’il souffre ? »

«- Votre présence ne fera qu’aggraver les choses. »

«- Qu’est ce que vous en savez, ce n’est pas votre fils, cessez de vous prendre pour ce que vous n‘êtes pas. »

«- Je ne me suis jamais considéré comme son père, mais comme un ami. En ce moment il passe un mauvais cap, et il est vrai qu’il aurait besoin de l’amour d’un père, mais ce n’est pas vous qui pourrez lui donner. »

«- Vous êtes bien comme votre père, arrogant. Vous croyez être supérieur aux autres, que vous seul êtes parfait ! Cela vous amuse à ce point de manipuler la vie des gens ? »

«- Que vous ais je donc fait pour que vous me détestiez autant ? »

«- Vous êtes trop proche de mon fils, répondit Daniel en espérant que la réponse conviendrait. »

« -Ne me mentez pas, vous me haïssiez le jour même où vous aviez su qui j’étais vraiment, à ce moment vous ne saviez rien des relations que j’avais avec votre fils. D’où vient cette haine que vous avez envers moi ?»

«- Elle vient du fait que… »

Daniel ne finit pas sa phrase, il attrapa son collègue par le col de sa chemise, afin de rapprocher son visage, Salinger eu un recul, sûrement de peur que l’être de lumière n’essaye de l’embrasser de nouveau.

«- Ne bougez pas, cria ce dernier, vous risquer de tomber. »

«- Pourquoi vous me collez alors ? »

« -Afin d’éviter que quelqu’un entente ce que j’ai à vous dire. Alors ne bougez plus. »

Cette situation ne plaisait guère à Thomas, il est vrai que si quelqu’un surprenait les deux hommes dans cette position, il n’aurait pas imaginé qu’ils étaient en train de parler en ce moment, à quel point ils étaient prêts l’un de l’autre, et que leurs lèvres étaient si proches, que de loin on aurait pu croire qu’ils s’embrassaient.

«- Dépêchez-vous de me le dire, supplia le professeur de défense contre les forces du mal. »

Océan approcha sa bouche à l’oreille de son collègue, et finit par lui avouer la vérité.

« -Elle vient du fait que …. »

fin de la première partie, à suivre dans la partie deux, en cours d"écriture
:slashvaincra:

See you :bye:

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MessagePosté: 03 Mai 2005 21:28 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
J'ai tout compris !! J'ai mis un certain temps, mais je suis sûre de connaître les raisons du comportement de James !! :D

J'ai oublié, dans un chapitre précédent, je voulais dire un truc... J'ai trouvé !

Citation:
Daniel regarda ses anciens amis. Ni Rémus, ni Sirius, n’avaient pris sa défense et aucun des deux n'avait le courage de s’opposer au directeur. Mais le pire, c’est qu’ils semblaient être d’accord avec Lui. Cela fit mal à l’ancien maraudeur. C’était comme s’il était trahi par ses frères.

Je trouve ce paragraphe un peu incohérent puisque ni Rémus ni Sirius ne savent qu'il s'agit de James. Ils ne peuvent donc le juger que sur son comportement, exactement comme les autres ! Il n'y a donc aucune raison qu'ils prennent sa défense... En lisant ce passage, j'ai eu un doute. Je me suis demandé si les anciens maraudeurs savaient... ça m'a un peu mélangée tout ça !!

Enfin, à part ça, j'adore toujours !! J'ai bien aimé le bal avec le passage où Rémus profite de son célibat pour danser avec les étudiantes... j'aimerais bien être étudiante à Poudlard, moi !! :wink:

:suite: :suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 04 Mai 2005 21:31 
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Localisation: Je ne vais pas vous dire où je suis. Sinon je devrais vous tuer, je blague, quoi que c'est pas sur^^
kikou ou bonsoir :P

juste un mot pour répondre à la question de Cybélia, :wink:

non ni Rémus ni Sirius ne savent pour James, qui cependant avait espéré de la part de ses anciens amis un peu plus de soutient, vu qu'il s'était montré aimable et courtois envers eux ( chapitre 6 de cette fic) et avait espèré ne serais ce l'espace d'un instant revenir ami avec eux sous l'identitié de Daniel, mais tout ne se passe pas toujours comme on aimerais .... :lol:

voila si tu as d'autre question.... 8)


avant de partir je précise le titre du chapitre 16; les meilleurs ennemis, bientot en ligne... :)


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