Episode 8 : Une belle troupe de crétins...
Un ange passa… Puis deux… Puis trois… Mais Oussamir n’était pas décidé à leur laisser la paix longtemps : au dix-huitième ange il l’ouvrit à nouveau :
-On n’entre pas si facilement aux Tirres-Unis : Là-bas un individu sur deux i obise, donc potentiillement dangereux…
-Ca c’est vrai ! Commenta Chidon qui était un grand amateur de sumo.
-C’i une tirre divastie i stirile, recouvirte de bitume, de buildings i de fast-food, li aliments que l’on y mange ne sont que nourriture empoisonnie. Mime dix-milles gus n’en viendraient pas à bout, c’i une connerie…
En réponse le petit homme de tout à l’heure se dressa à nouveau.
-N’avez-vous pas sentendu ce que le seigneur Holrande a dit ? Nous devons saller là-bas pour récupérer l’Anneau !
A ce moment-là un petit gros vêtu de rouge se leva sur la table. Il avait une figure joufflue, des petites lunettes rondes, le crâne dégarni et une barbe en collier. Il interpella Sarkolas sur un ton de défi:
-Et je suppose que vous croyez être celui qui va le faire ?
L’intéressé tourna la tête vers le petit bonhomme.
-Qu’est-ce que tu veux le nain t’as un problème ? Et tes papiers tu les sas ?
Mais déjà Oussamir reprenait :
-Que se passera-t-il quand nous nous ferons tous prendre ?
Sarkolas répliqua.
-Et que se passera-t-il lorsque Boucheron viendra avec son armée chusqu’en Terre-du-Centre pour nous sanéantir ?
-C’est vrai ça ! Appuya Penalf le kaki.
-C’est ridicule ! Beugla Oussamir.
-Mais alors : qu’est-ce que che doit faire ? Qu’est-ce que che dois faire ? Laisser cette bande d’amerloques obèses et grossiers soumettre notre beau pays ? Mancher le pain de ses habitants ? Les abrutir à coups de productions cinématographiques spectaculaires, politiquement orientées et pour la plupart obscènes ? Clama le blondinet.
-J’aime mieux mourir plutôt que de voir cette quête menée par des extrême-droitistes ! Beugla le petit barbu.
-Ca peut se faire si vous sinsistez ! S’écria Sarkolas en saisissant l’arc posé à-côté de lui.
-Oui nul ne peut se fier à un droitiste ! Continua le gros.
Arajosp prit sa tête dans sa main, ayant compris que tout allait dégénérer.
-Attendez ! Humli, Sarkolas, doucement ! Mais calmez-vous bande de crétins des Alpes ! S’insurgea Holrande.
-T’as un problème toi ?
-Oui toi !
Et hop ! En moins de temps qu’il n’en faut à Chidon pour vider une canette de bière, une violente dispute éclata.
Ils en étaient pratiquement venu aux mains lorsque Chidon, poussé par il ne savait quoi, se leva de son siège et déclara solennellement :
-Je vais l’faire !
Mais personne ne faisait attention à lui.
-Je vais l’faire !
Aucun de le remarqua.
Il répéta sa déclaration par sept fois. Puis à la huitième il se dirigea vers le micro d’Holrande occupé à taper sur le gros rustaud de Caïdor et s’époumona :
-JE VAIS L’FAAAAAAAAAAAIRE !
Toute l’assemblée resta interdite pendant quelques secondes, certains tenant toujours le col de leur adversaire dans les mains, puis tout le monde explosa littéralement de rire en même temps.
-Bah quoi ? C’est drôle ?
-Attendi… C’i une plaisanterie ? Demanda Oussamir.
-Pas du tout ! Je suis prêt à m’engager ! Proclama le président.
-Et je vous aiderai à supporter cette responsabilité, Chidon Erpéhère, aussi longtemps que vous aurez à la supporter. Ajouta Penalf le kaki en allant poser une main fraternelle sur l’épaule de son petit protégé.
Arajosp se releva alors et renchérit :
-Si je puis vous aider d’une quelconque façon, monsieur le président, je le ferai.
Il s’agenouilla devant Chidon.
-Mon épée est vôtre.
Sarkolas repoussa le petit gros qui était en train de l’écraser et s’approcha à son tour.
-Et mon arc est vôtre.
Penalf fit un discret clin d’œil à Holrande.
-Et ma harche ! Déclara à son tour le petit barbu avec son accent à couper au couteau.
Contre toute attente Oussamir s’avança également.
-Vous avi notre distin à tous entre li mains, petit monsieur ; i si tille i la volonté du conseil… Caïdor se joindra à vous. Sus aux Tirres-Unis !
C’est alors que surgit de la poubelle où il était planqué un Raf Gligli déterminé :
-Hep ! Monsieur le président n’ira nulle part sans moi !
-Eéét nous venons aussi ! S’exclama Bairry alors que les deux compagnons de voyage restant déboulaient hors des toilettes (encore une ruse).
-Ouaip’, nous ne vous laisserons pas nous abandonner ! Renchérit Ditbin.
-Alors c’est entendu, conclut Holrande, neuf marcheurs contre neuf chars. Vous formerez la Communauté de l’Unique Libéré !
*résonnez musettes*
-Cool, répondit Ditbin, qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
Fin de la première partie
_________________ La Halfeline
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Le sachet de thé c'est la santé!
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