Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: Un tit rêve bien mimi sur Merry et Pip...
MessagePosté: 19 Mar 2004 13:47 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Coucou tout le monde! Billy n'est toujours pas revenu mais en revanche j'ai réussi à avoir un nice dream dans la nuit de dimanche à lundi. Alors je vous le raconte:



Alors voilà le fameux rêve. Je l’ai fait sur le matin ce qui présente l’avantage d’être un rêve demi-conscient, vous savez un de ses rêves où vous savez en quelque sorte que ce qui se passe est fictionnel mais où vous pouvez le laisser se dérouler. Je crois qu’il résulte d’un pot pourri de fanfic en anglais, d’un fanart et d'un projet de petite fic.
Pour ce rêve, j’étais en quelque sort « sous pov de Pippin » car j’entendais ses pensées si vous voulez…


Alors la scène commence en Lothlòrien. Sous l’espèce de grande tente aménagée pour la communauté, je vois en premier lieu Sam réciter son poème (mon dieu, quelle entrée de jeu…), et Pippin lever les yeux vers lui. Le pauvre chou est rongé de culpabilité, de tristesse et de détresse depuis la mort de Gandalf. Il ne sait plus quoi faire. Il n’a plus envie de continuer mais il ne veut pas passer pour un lâche, pour un « bébé » aux yeux des autres. Mais il a tellement mal, tellement peur… Et puis c’est bien beau de pouvoir dormir avec un matelas et des oreillers mais ça implique aussi que chacun ait son coin à soi, donc qu’il soit séparé de Merry. Et il se trouve que depuis le début de la quête, c’est Merry qui le protège de ses angoisses chaque nuit. Pippin est énervé, si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait préféré ne pas avoir tout ce confort et pouvoir dormir près de Meriadoc.

Alors il regarde autour de lui, puis, très discrètement, se faufile hors de son lit et se glisse doucement vers celui du jeune Brandebouc. Il s’approche timidement, et quand Merry sent sa présence derrière lui, il se retourne. Il le regarde tout d’abord avec surprise, puis compréhension. Il se recule un peu pour lui faire une place et soulève son bras en chuchotant, comme à quelqu’un qui hésite devant une évidence :
- Viens là…
Peregrin grimpe sur le matelas et va immédiatement se nicher entre les bras de Merry, enfouissant son visage dans son épaule.

Les bras de Meriadoc se referment derrière lui. L’une de ses mains va caresser ses boucles d’un geste mû par l’habitude. Ils restent un moment ainsi, sans parler. Finalement, lorsque Merry estime qu’il peut passer à la parole, il demande avec une infinie douceur :
- Qu’y a-t-il, mon petit Pippin ?
Pippin, la tête à présent serrée contre sa poitrine, répond sans dégager son visage :
- Rien… c’est juste que tout seul, je me sens un peu petit… dans toute cette histoire… et j’ai un peu… peur.
Merry le serre un peu plus fort et pose un baiser dans ses cheveux. Il a envie de lui dire qu’il sait, que lui aussi ressent cela, mais il sent qu’il est la seule personne rassurante ici pour Pippin, et qu’il ne doit pas extérioriser ses faiblesses pour le moment. Il sent aussi que Pippin estime que la responsabilité de la mort de leur vieil ami magicien lui revient.
- Ne t’inquiète pas… tu as ton rôle à jouer ici, Pip. Tu vas continuer à le jouer jusqu’à la fin, et je serai avec toi ; et à la fin, quand on aura tous les deux rempli notre rôle, on pourra retrouver la Comté, et on fera une grande fête, on mangera de la tarte aux pommes, on fumera autant d’herbe à pipe qu’on voudra et on boira tellement de bonne bière bien fraîche qu’il faudra nous ramener chez nous en nous portant comme des marcassins…
Contre lui, il sent Pippin rire légèrement, mais il ignore que ce rire est teinté de larmes également. Il sourit et poursuit :
- Et puis, sait-on jamais, peut-être même que tu oseras inviter Mina à danser cette fois…
- Je m’en fiche de Mina ! proteste Pippin, toujours dans sa chemise.
- Oui, oui, on dit ça… le taquine Merry.
Mais voilà, il n’obtient pas la réaction escomptée : Pippin commence à pleurer, en silence, mais ne pouvant retenir les soubresauts de ses épaules. Merry se sent un peu con mais n’est pas si surpris que ça par les larmes qu’il sentait peser sur son ami.
- Vas-y, Pippin… Vas-y, ne te retient pas…
Mais Pippin continue à se crisper. Son visage est tout tendu tandis qu’il essaie de se reprendre. Et puis, soudain, il entoure la taille de Merry avec ses bras et le serre très fort contre lui.
- Je suis là, mon bébé… je suis là… murmure Meriadoc en l’étreignant de plus belle en réponse tout en le berçant doucement.
Il dépose à nouveau plusieurs baisers dans la tignasse emmêlée. Il a envie de pleurer lui aussi, mais contrairement à son propre conseil, il s’en empêche. Pippin parvient finalement à juguler ses sanglots tout seul mais il ressent comme une colère sourde en lui. Pourquoi Merry est-il si prévenant et si solide moralement ? Pourquoi, quand tout le monde semble oublier qu’il est encore un enfant, lui s’en rappelle toujours ? Pip est énervé par cette « perfection » que représente Merry pour lui, et il veut se rebeller contre cette stabilité et cette tendresse fraternelle toujours intactes, et il ressent quelque chose de tellement puissant au fond de lui que tout cela l’oppresse et met ses nerfs à vif. Alors d’une toute petite voix étouffée par le tissu, Pippin dit :
- Embrasse-moi, Merry.
Merry sursaute, croyant avoir mal entendu. Il relève la tête des cheveux de Pippin et le force à sortir de sa cachette pour le regarder dans les yeux. Ceux-ci sont encore embués de larmes mais ont une expression farouche et décidée. Merry le regarde un long moment, il ne sait plus ce qu’il doit faire, il ne sait plus ce qui est le mieux à présent. Il ouvre la bouche et commence sur un ton raisonneur :
- Pippin…
- Je ne suis pas un bébé, Merry ! chuchote-t-il sur un ton véhément.
Merry soupire :
- Oh si… Si tu es encore un bébé, Pip… Je n’ai pas le droit de te faire ça…
Pippin détourne le regard avec une exclamation de mépris dépité.
- Mais je me fiche de tout ça, moi ! Qui a dit que les autres avaient quelque chose à faire là-dedans ! Je me fiche de tout le monde ! Je veux juste rester avec toi, Merry… je t’aime, tu comprends ?
Et là, tous les barrages de Merry sautent d’un seul coup. Il se penche très doucement vers Pip et l’embrasse avec une immense délicatesse, sans plus penser à ce qui est bien ou mal. Lorsqu’il le laisse, Pippin s’agrippe à ses épaules et le serre contre lui en gardant les yeux clos. Merry caresse lentement son dos, s’imprégnant de ses sensations. Pippin l’embrasse très légèrement dans le cou et il frissonne du haut en bas.
- Je t’aime aussi, Pippin.
Pippin relâche son étreinte et ils se font à nouveau face, leurs têtes posées sur l’oreiller. Ils sourient doucement, comme pour ne pas briser ce moment. Merry lève doucement la main et se met à caresser le visage de Pip. Celui-ci ferme les yeux, un brin crispé, mais avide à la fois. Meriadoc sourit un peu plus en le regardant avec une tendresse infinie. Au bout d’un moment, la main de Pippin se lève à son tour et va explorer, elle aussi, son visage. Et à ce moment là ma mère ouvre la porte de ma chambre en clamant « Bonjour Zouzou ! » et je me rends compte qu’on est lundi matin et que j’ai un DS d’SVT dans une heure…

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Arf le réveil qui met tout en l'air :cry:

C'était si biennnnnn, voulais lire la suite moi alors tu vas me faire le plaisir de t'endormir immédiatement, de reprendre ton reve, de te reveiller et de nous le raconter na !!!! :wink:

Scilia qui s'est mariée avec Viggo cette nuit et a fait la con avec Orly sur le tournage d'Hidalgo


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MessagePosté: 19 Mar 2004 18:31 
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*saute par surprise sur La Halfeline et plaque du chloroforme sur sa bouche* :wink:
Pourquoi je fais pas des rêves comme ça ? Pourquoooooooiiiiii ?
En tout cas, merci de nous en avoir fait profité ! :bave:

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saute par surprise sur La Halfeline et plaque du chloroforme sur sa bouche*



woeeeeeee bonne idéeeeeeee, j'y avais pas pensé !!! Faut dire qu'au lieu de penser à Viggo, Orlando et les autres j'aurais mieux fait de dormier lol

*fais sentir les dvd de LOTR, des articles sur Merry et Pip, et plein d'autres choses qui pourraient amener ledit reve dans l'esprit... "détraqué" de notre Half.

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MessagePosté: 24 Mar 2004 08:41 
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*saute par surprise sur La Halfeline et plaque du chloroforme sur sa bouche*


MDR! :laughing: :laughing: :laughing:


Citation:
*fais sentir les dvd de LOTR, des articles sur Merry et Pip, et plein d'autres choses qui pourraient amener ledit reve dans l'esprit... "détraqué" de notre Half.


Re-MDR! :laughing: :laughing: :laughing:

Ecoutez les filles, ça m'étonnerait que j'arrive à rêver de la suite mais si vous y tenez je peux toujours l'écrire sous forme de fic... C'est comme vous voulez (OH MON DIEU!!! JE SUIS EN TRAIN DE ME TRANSFORMER EN SAM NOOOOOOOOOOON!!!)


:merrypippin: :frodonsmeagol:

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MessagePosté: 24 Mar 2004 13:15 
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ça m'étonnerait que j'arrive à rêver de la suite mais si vous y tenez je peux toujours l'écrire sous forme de fic...


Ca c'est une proposition qui ne se refuse pas ^___________^

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MessagePosté: 25 Mar 2004 22:13 
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Alors voilà qui est fait. Je préfère vous prévenir tout de suite, petites perverses que vous êtes, afin que vous ne soyez pas trop déçues: je n'ai pas fait de lemon car ça n'aurait pas correspondu à l'esprit du rêve original. J'espère que cela vous plaira quand même et
:merrypippin:



Ta présence me suffit



Alors la scène commence en Lothlòrien. Sous l’espèce de grande tente aménagée pour la communauté, je vois en premier lieu Sam réciter son poème (mon dieu, quelle entrée de jeu…), et Pippin lever les yeux vers lui. Le pauvre chou est rongé de culpabilité, de tristesse et de détresse depuis la mort de Gandalf. Il ne sait plus quoi faire. Il n’a plus envie de continuer mais il ne veut pas passer pour un lâche, pour un « bébé » aux yeux des autres. Mais il a tellement mal, tellement peur… Et puis c’est bien beau de pouvoir dormir avec un matelas et des oreillers mais ça implique aussi que chacun ait son coin à soi, donc qu’il soit séparé de Merry. Et il se trouve que depuis le début de la quête, c’est Merry qui le protège de ses angoisses chaque nuit. Pippin est énervé, si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait préféré ne pas avoir tout ce confort et pouvoir dormir près de Meriadoc.
Alors il regarde autour de lui, puis, très discrètement, se faufile hors de son lit et se glisse doucement vers celui du jeune Brandebouc. Il s’approche timidement, et quand Merry sent sa présence derrière lui, il se retourne. Il le regarde tout d’abord avec surprise, puis compréhension. Il se recule un peu pour lui faire une place et soulève son bras en chuchotant, comme à quelqu’un qui hésite devant une évidence :
- Viens là…
Peregrin grimpe sur le matelas et va immédiatement se nicher entre les bras de Merry, enfouissant son visage dans son épaule.

Les bras de Meriadoc se referment derrière lui. L’une de ses mains va caresser ses boucles d’un geste mû par l’habitude. Ils restent un moment ainsi, sans parler. Finalement, lorsque Merry estime qu’il peut passer à la parole, il demande avec une infinie douceur :
- Qu’y a-t-il, mon petit Pippin ?
Pippin, la tête à présent serrée contre sa poitrine, répond sans dégager son visage :
- Rien… c’est juste que tout seul, je me sens un peu petit… dans toute cette histoire… et j’ai un peu… peur.
Merry le serre un peu plus fort et pose un baiser dans ses cheveux. Il a envie de lui dire qu’il sait, que lui aussi ressent cela, mais il sent qu’il est la seule personne rassurante ici pour Pippin, et qu’il ne doit pas extérioriser ses faiblesses pour le moment. Il sent aussi que Pippin estime que la responsabilité de la mort de leur vieil ami magicien lui revient.
- Ne t’inquiète pas… tu as ton rôle à jouer ici, Pip. Tu vas continuer à le jouer jusqu’à la fin, et je serai avec toi ; et à la fin, quand on aura tous les deux rempli notre rôle, on pourra retrouver la Comté, et on fera une grande fête, on mangera de la tarte aux pommes, on fumera autant d’herbe à pipe qu’on voudra et on boira tellement de bonne bière bien fraîche qu’il faudra nous ramener chez nous en nous portant comme des marcassins…
Contre lui, il sent Pippin rire légèrement, mais il ignore que ce rire est teinté de larmes également. Il sourit et poursuit :
- Et puis, sait-on jamais, peut-être même que tu oseras inviter Mina à danser cette fois…
- Je m’en fiche de Mina ! proteste Pippin, toujours dans sa chemise.
- Oui, oui, on dit ça… le taquine Merry.
Mais voilà, il n’obtient pas la réaction escomptée : Pippin commence à pleurer, en silence, mais ne pouvant retenir les soubresauts de ses épaules. Merry se sent un peu con mais n’est pas si surpris que ça par les larmes qu’il sentait peser sur son ami.
- Vas-y, Pippin… Vas-y, ne te retiens pas…
Mais Pippin continue à se crisper. Son visage est tout tendu tandis qu’il essaie de se reprendre. Et puis soudain il entoure la taille de Merry avec ses bras et le serre très fort contre lui.
- Je suis là, mon bébé… je suis là… murmure Meriadoc en l’étreignant de plus belle en réponse tout en le berçant doucement.
Il dépose à nouveau plusieurs baisers dans la tignasse emmêlée. Il a envie de pleurer lui aussi, mais contrairement à son propre conseil, il s’en empêche. Pippin parvient finalement à juguler ses sanglots tout seul mais il ressent comme une colère sourde en lui. Pourquoi Merry est-il si prévenant et si solide moralement ? Pourquoi, quand tout le monde semble oublier qu’il est encore un enfant, lui s’en rappelle toujours ? Pip est énervé par cette « perfection » que représente Merry pour lui, et il veut se rebeller contre cette stabilité et cette tendresse fraternelle toujours intactes, et il ressent quelque chose de tellement puissant au fond de lui que tout cela l’oppresse et met ses nerfs à vif. Alors d’une toute petite voix étouffée par le tissu, Pippin dit :
- Embrasse-moi, Merry.
Merry sursaute, croyant avoir mal entendu. Il relève la tête des cheveux de Pippin et le force à sortir de sa cachette pour le regarder dans les yeux. Ceux-ci sont encore embués de larmes mais ont une expression farouche et décidée. Merry le regarde un long moment, il ne sait plus ce qu’il doit faire, il ne sait plus ce qui est le mieux à présent. Il ouvre la bouche et commence sur un ton raisonneur :
- Pippin…
- Je ne suis pas un bébé, Merry ! chuchote-t-il sur un ton véhément.
Merry soupire :
- Oh si… Si tu es encore un bébé, Pip… Je n’ai pas le droit de te faire ça…
Pippin détourne le regard avec une exclamation de mépris dépité.
- Mais je me fiche de tout ça, moi ! Qui a dit que les autres avaient quelque chose à faire là-dedans ! Je me fiche de tout le monde ! Je veux juste rester avec toi, Merry… Je t’aime, tu comprends ?
Et là, tous les barrages de Merry sautent d’un seul coup. Il se penche très doucement vers Pip et l’embrasse avec une immense délicatesse, sans plus penser à ce qui est bien ou mal. Lorsqu’il le laisse, Pippin s’agrippe à ses épaules et le serre contre lui en gardant les yeux clos. Merry caresse lentement son dos, s’imprégnant de ses sensations. Pippin l’embrasse tout doucement dans le cou et il frissonne du haut en bas.
- Je t’aime aussi, Pippin.
Pippin relâche son étreinte et ils se font à nouveau face, leurs têtes posées sur l’oreiller. Ils sourient doucement, comme pour ne pas briser ce moment. Merry lève doucement la main et se met à caresser le visage de Pip. Celui-ci ferme les yeux, un brin crispé, mais avide à la fois. Meriadoc sourit un peu plus en le regardant avec une tendresse infinie. Au bout d’un moment, la main de Pippin se lève à son tour et va explorer, elle aussi, son visage.


Merry laisse les petits doigts curieux glisser, hésitants, sur sa joue, son front, l’arrête de son nez, remonter sur son arcade sourcilière, passer à nouveau sur sa joue, puis frôler brièvement ses lèvres avant de s’enfuir sur sa tempe. Il rend ses caresses à Pippin, au même rythme, et tous deux finissent par s’accorder doucement… Parfois, ils ferment les yeux pour apprécier pleinement leurs sensations.
Au bout d’un moment, Pippin repousse tendrement la frange bouclée de Merry et va taquiner son oreille. Meriadoc, tout en souriant, fronce les sourcils avant d’aller tirer gentiment le lobule de l’oreille de Pip qui a un léger rire silencieux. Merry se penche à nouveau vers lui et capture ses lèvres. Pippin se laisse faire, abandonné dans cette nouvelle tendresse qu’il n’avait encore jamais connue. Merry, lui, a l’impression de brûler par tous les pores de sa peau. Il est en train d’accomplir son secret le plus honteux, celui qu’il garde au fond de lui depuis plusieurs années déjà. Il a dû mal à le réaliser et n’en a aucune envie, d’ailleurs. Emporté par ses frissons, n’ayant plus conscience de rien, il glisse sa langue à l’entrée des lèvres de Pippin et le sent sursauter, puis s’éloigner un peu, comme par réflexe.

Il s’écarte et regarde son compagnon. Ses yeux sont grands ouverts et il peut y lire cette crainte mêlée de curiosité profonde qu’il lui connaît si bien. Il réalise alors que Pip doit être tout de même intimidé, compte tenu du regard qu’il lui lance. Il lui sourit calmement et l’invite à venir se blottir à nouveau dans ses bras. Peregrin se pelotonne contre lui, la tête sur son épaule. Ils se serrent mutuellement par intermittence, ou restent simplement l’un auprès de l’autre.

Pippin se met alors à caresser doucement le dos de Merry. Celui-ci pose un petit baiser sur sa joue et lui glisse à l’oreille.
- Endors-toi, Pip…Ne crains rien… Je t’aime.
Peregrin ferme un instant les yeux, puis il se dégage légèrement de l’étreinte de Merry et appuie son visage contre le sien.
- Tu n’as jamais cessé d’être auprès de moi… Je n’ai aucun souvenir de ma vie où tu ne sois pas… Tu as toujours été là pour partager mes joies ou mes soucis, pour éteindre mes peurs, pour faire éclater mon rire… Je t’aime tellement, si tu savais, Merry…
Meriadoc lui répond par un regard empli d’une tendresse qui semble vieille de plusieurs vies d’hommes et va caresser sa nuque d’une main légère. Pippin frémit et lâche involontairement un tout petit gémissement. Il est tout surpris. Ce n’est pourtant pas la première fois que ces doigts adroits glissent sous ses boucles soyeuses, mais c’était là d’une intensité incomparable à toutes les autres.
Il se serre à nouveau contre Merry, Merry qui a toujours su anticiper ses questions, ses besoins… Puis, avec la simplicité de son parlé d’enfant, il demande :
- Encore, Merry…
Meriadoc passe lentement sa main le long de son dos, plusieurs fois… Puis il caresse le bras qui le tient à la taille… Pippin reste immobile et silencieux. Tous ses sens et tout son esprit sont en éveil, il ne veut pas perdre une miette de tout ceci. Revenant dans le dos, Merry continue ses longues cascades tout en déposant de petits baisers juste sous l’oreille de Pip.

Pippin, tournant la tête, vient chercher ses lèvres et ils s’embrassent à nouveau, ne se rassasiant pas de cette étrange sensation. Lorsque Peregrin s’infiltre très timidement dans sa bouche, Merry l’encourage et, perdu une fois de plus dans la volonté impérieuse de sa passion, laisse ses doigts glisser sous l’étoffe de la chemise de Pip. Le plus jeune des Hobbits sursaute à nouveau et se met à trembler, mais cette fois continue d’embrasser son ami, gardant ses yeux hermétiquement clos. Merry, reprenant son calme, se met à gratouiller gentiment le creux du dos. Pippin, comme mû par une décision autre que celle de son esprit, se presse un peu plus contre lui. Meriadoc remonte alors, d’un geste rapide, sa main jusqu’en haut de cette échine fragile et fourbue. Pippin est animé d’un frisson plus ample que les autres, sa gorge laisse échapper un soupir, à peine audible, mais provenant directement de ses entrailles. Merry explore alors cette peau chaude et satinée, sentant sous ses doigts chaque grain de beauté. Sa raison semble toute entière baignée dans une liqueur douce et apaisante… Il masse délicatement les omoplates fatiguées, sous les ronronnements de Pippin qui est déjà parti bien loin de là, et s’apprête à passer au pays des songes, là où la quête de l’anneau ne peut pas pénétrer…

Alors qu’il ne ressent plus rien d’autre qu’un délice accompli, qu’il n’est plus lui-même qu’une petite boule de bien-être, Peregrin entend une voix familière lui murmurer juste dans le creux de l’oreille.
- Dors, Pip. Ne t’inquiète pas, ne pense plus à rien. Laisse-toi aller… tu seras grand plus tard.

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Maaaaiiiiiiiiisssssss euuuuuuhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Desolée, réaction à chaud d'une lectrice heureuse mais frustrée quand meme. C'était si bien parti.... *soupir* En tout cas, c'est tres beau, tres tendre et tu peux nous faire des reves comme ca tant que tu veux ^______^

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Vi... vi... Désolée mais honnêtement ça le faisait pas: "Coucou Merry, j'ai tué Gandalf, je me tape une déprime d'enfer. Pas grave, je vais te faire oublier ça *sautage dessus*" non?

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Sauf si ledit Gandalf sautait sur Pip depuis qq années et que celui ci ne savait pas comment s'en débarrasser. D'ou la déprime qui n'est pas du à la mort de Gandalf mais plutot au fait qu'il s'est rendu compte après qu'il l'aimait !

Scilia qui va faire un 'tit tour à l'asile *pin pon pin pon*


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Je ne pense pas, sinon comment expliquer le" MERRYYYYYYY!!!" au moment où Gandalf l'emmène?

La Halfeline qui a soudain un doute: Gandalf serait-il un pervy hobbit fancier?

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Ben sauf s'il etait tiraillé entre ses sentiments pour Gandalf qui lui a tout appris et ceux pour Merry qui est son amour inavoué de toujours :D

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Mon Dieu...

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Tu viens de te rendre compte que je suis completement ravagée ? C'est vrai, ca fait toujours un choc la premièr fois lol

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Lol! Un extrait du "journal très intime" de Meriadoc Brandebouc:

"DAY ONE

Got in trouble for setting off fireworks at party. Suspect Gandalf not actually all that annoyed and was merely excuse to get us young hobbit boys wet and lathered up. Became even more suspicious when "washing dishes" punishment followed by "polishing Gandalf's staff" punishment and "massaging Gandalf's feet" punishment and "nude leapfrog in the cabbage patch" punishment, I mean, who's he trying to kid, really? Especially with the foot thing."

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