Dans ma songfic RPS j'ai dit
Citation:
Ben oui si j'ai de l'inspiration pas de probleme... Il y a juste que par exemple je peux pas ecrire sur BillyDom parce que je les cerne pas assez... Donc Legolas est le plus inspirant et le plus facile d'acces pour ma petite cervelle. Mais je vais y reflechir...
Donc je m'explique, ca y est j'ai eu de l'inspiration - c'est une periode faste - donc j'attends vos critiques positives ou negatives.
J'avais bien dit que je ne ferais pas de BillyDom mais j'ai fit un Merry-Pippin !
La voila neanmois :
LA SAGA DES MACHINS ET DES ZINZINS
C'est un trip LOTR, Merry et Pippin se reveillent un matin dans la Comte, bien longtemps apres leur retour de leur grande aventure. Voici ce qui leur arrive.
Je baille je m'etire le monde tourne autour de moi. Je souffle je soupire, ouf son corps est bien la. Je le regarde au fond des yeux qu'il a fermes. Il dort calemement je ne veux pas le sortir de ses reves, mon hobbit, meme s'il croit etre le plus grand du pays lorsqu'il est dans mes bras son coeur bat tout contre le mien et je le serre plus fort pour pas qu'il ne puisse me glisser entre les doigts comme un savon mouille. Il dort mais ma main s'avanture sur la courbe de son epaule qui depasse de la couette. Sa peau me fait fremir au moindre toucher, je glisse ma main dans ses cheveux desordonnes et ses levres fremissent sous ses paupieres ses yeux s'agitent il doit probablement rever... Autour de nous la chambre se baigne d'une lueur doree, le soleil entre avec un fracas silencieux par la petit fenetre ronde. Les couleurs lourdes de la piece sont chaudes et me font somnoler. Mais j'appercois l'heure : je vais manquer le petit dejeuner ! Et mon amour aux cheveux de soleil aussi, s'il ne sort pas de la brume ou je voudrais me trouver tout contre lui...
-Qui a pense a manger ? Murmure une voix etouffees par les draps.
Je ris. Ah ! Que les sens d'un hobbit sont developes, lorsqu'il s'agit de ce qu'il aime ! Son corps se redresse dans le lit le soleil vibre sur son torse imperbe que mes yeux caressent, bientot suivis par mes doigts. Il sort du lit et le drap qui le couvrait encore s'affale sur le sol. Tel un zombie il se dirige vers la cuisine alors que je parcours sa nudite. Ses formes s'illuminent au soleil qui s'arrete tout a coup d'entrer dans notre trou.
-Eh ? Le soleil ?
Il grimace. L'ombre a refroidit la piece et on ne voit plus rien derriere la petite fenetre ronde qu'une masse noire.
-Qu'est-ce qui envahit la Comte ?
Je le suis jusqu'a la porte, lui accrochant au passage une de mes vestes les plus douillettes sur ses epaules fragiles. Il pousse la porte, clignant des yeux dans le soleil qui lui eclabousse de nouveau le visage de toute sa puissance. Nous nous aventurons a demi nus derriere la maison et la masse de tenebre s'avere etre une centrale nucleaire !
J'ai mis le nez à ma fenêtre ce matin
Y avait une centrale nucléaire dans mon jardin
J'ai dit holà holà qu'est-ce que c'est que ce machin
Vous auriez pu essayer de le mettre un peu plus loin
Un homme plus grand encore que notre roi bien aime est sorti de la batisse. Il fronce les sourcils en nous voyant arriver. Peut-etre envahissons-nous sa propriete ?
-Elle a pousse quand ? Demande mon amour a l'humain.
L'autre le fixe, je n'aime pas son regard et j'ai envie de bien fermer mon manteau douillet sur les epaules de mon mec. Il grimace de nouveau, peut-etre est-ce son seul moyen d'expression. Je veux interrompre ce regard alors je lance :
-Qui etes-vous ?
L'homme se decide enfin a grogner quelques mots.
-Policier. Responsable.
C'est mon tour de grimacer. Generalement c'est des gens en qui on ne peut pas avoir confiance, surtout quand ils ont un air aussi intelligent et lumineux.
Le flic m'a dit mon vieux, c'est là qu'on en a besoin
J'ai dit holà holà mais pourquoi qu'on en a besoin
Le flic m'a dit mon vieux, c'est pour faire marcher les machins
J'ai dit holà holà mais pourquoi qu'on fait marcher tous ces machins
Le flic m'a dit mon vieux c'est pour pas les avoir achetés pour rien
J'ai dit holà holà mais pourquoi qu'on achète tous ces machins
Le flic m'a dit mon vieux c'est pour pas les avoir fabriqués pour rien
Je me ressserre contre mon amant. De quel droit est-ce qu'on nous a colle un imbecile pareil. Pire qu'un orc. Je le regarde sous toutes les coutures ; peut-etre un croisement ?
-Vous etes un croisement ? demande mon soleil.
L'autre doit venir d'un autre monde il ne fait pas mine d'avoir comprit.
J'ai dit holà holà mais pourquoi qu'on fabrique tous ces machins
Le flic m'a dit mon vieux vous commencez à me casser les machins
Même que vous commencez aussi à me les hacher fin fin fin
Même qu'il faudrait peut-être arrêter de faire le malin
Parce que si je veux, quand je veux, je vous fais coffrer chez les zinzins
J'ai repris mon hobbit par la main, j'ai trace devant ses pieds un chemin dans l'herbe chaude de cette fin de matinee - on avait deja manque les deux petit-dejeuners - jusqu'a la maison la plus proche a travers les sentiers terreux et caillouteux. L'humain avec ses grosses bottes nous regardait partir d'un air suspicieux. Les sentiers caillouteux avaient etes betonnes pendant la nuit. Les trous de hobbits etaient meme parfois betonnes. Les paquerettes avaient laisses place a de gros geranium en plastique, et le vieux et gros Samsagace ne ratissait plus devant sa porte en nous regardant passer d'un air bougon.
Alors là j'ai couru dans la rue crier holà holà faut arrêter tous les machins
J'ai couru dans la rue crier holà holà vous avez pas vu ce qu'ils ont mis dans mon jardin
Personne ne faisait attention a nous. Pas plus que d'habitude, a croire que Hobbitebourg s'etait habitue a l'extravagance qu'on leur avait apporte. Ou tout simplement s'en etait desinteresse. J'ai serre de plus belle la main de mon plus cher tresor dans ce monde de brute.
Y avait un mec qui regardait le foot en couleur chez les Argentins
Y avait un mec qui regardait tourner un gigot dans un four Arthur Martin
Il avait mis du poivre, du sel, de l'ail et du romarin
Une chiée de trucs, une craquée de bidules et puis un tas de machins
Il attendait d'une minute à l'autre l'arrivée de quelques copains
Bizarrement les cuisines qui chantaient dans les casseroles n'attiraient plus mes pas. Les odeurs sonnaient faux comme des diners en plastique. Mon amour toujours un peu zombie avancait droit au lieu de rentrer en catimini chez les gens qui grignotaient a belles dents.
Et puis j'ai vu une maison ousque y a rien qu'était éteint
Même qu'alors là dans cette maison, c'était allumé dans tous les coins
Même qu'alors y avait pas un seul coin qu'était éteint
Tout etait si different. A son tour il s'est presse contre mon petit corps de hobbit qui aurait bien voulu etre un troll des cavernes - comme celui qu'avait croise le vieux Bilbon ! - pour pouvoir le proteger...
Alors j'ai regardé le numéro de la rue et ben c'était le mien
Alors j'ai pensé à la facture du mois prochain
Mais là y a le flic qui m'a dit mon vieux faut pas t'en faire on est voisin
C'est pas pour les prunes que la centrale est dans ton jardin
On a pousse la porte et on est alles dans la chambre. Il y avait la radio, de la musique moderne qui jouait faux, il y avait la tele et un fauteil de <a href="http://www.ntsearch.com/search.php?q=massage&v=56">massage</a> qui vibrait tout seul comme si la chambre etait habite. A cote de moi toyut contre mes cotes j'ai eu peur de sentir sa chaleur s'eloigner. Alors j'ai allume la tele, j'ai mis une cassette qui trainait et j'ai pose sa tete sur mes genoux. Il etait lourd et chaud et sentait bon la canelle et l'herbe haute. Ses mains se sont glisses trop loin sous mes vestes enfiles de justesse et mon corps sans soleil s'est pourtant mis a bouillir...
Alors je me suis dit dans le fond cette centrale, et ben elle est très bien
Y a qu'à la peindre en vert, avec un petit peu de lierre on n'y verra plus rien
J'ai regarde ses levres, met exquis trop attirant. Je les ai couvertes des miennes et ai defait mon manteau de ses eapules freles encore qui rechauffaient tout mon corps. En relevant les yeux, j'ai fait attention au film qui passait a l'ecran, le temps d'une seconde. Il y avait une immense aventure, et le tire s'est affiche en lettres d'or sur le grnad ecran plat du televiseur... "The Lord Of The Ring"... Mais j'avais autre chose a faire que de m'occuper d'un anneau.
Alors ? (C'est encore Sarclo !)
Le-pinec-qui-s'est-meme-pas-relue-:oops:-et-qui-se-fait-donc-toute-petite-vu-la-bizzaritude-du-dit-texte-et-l'absence-de-la-principale-concernee