Voici la suite !
Comme d'hab : à peine écrit, déjà posté : donc désolé pour les fautes....
Episode 3
– Merry ? Qu’est-ce que tu racontes ? Comment ça tu n’entends plus rien ?
Pippin recula de quelques pas en observant l’expression de Merry. Celui-ci avait quelque chose de désespéré dans ses yeux. Pippin se sentait complètement anéanti… Il venait de retrouver son doux compagnon, et le voilà à nouveau frappé par le sort ! Il ne pouvait soutenir le regard implorant de Merry, remplit d’inquiétude et d’incompréhension.
Frodon déboula alors en trombe dans la chambre. La mère de Pip s’apprêtait à venir le chercher par le bout de ses délicates oreilles pointues. Il se résigna alors à laisser Merry aux soins de Frodon, qui irait très rapidement chercher Gandalf pour remédier à cet étrange problème… Il s’approcha de nouveau de Merry. Il se sentait si faible, si vulnérable. Il aurait tellement besoin d’être réconforté… Mais seul son Merry savait le l’apaiser ; les mots étaient inutiles entre eux : un regard compréhensif, une main posée sur sa joue, une tendre accolade…
Et cette fois-ci, il était face à Merry, couché, faible et attentif aux réactions de son Pippin. Il était presque honteux de laisser son ami dans cet état. Il posa délicatement sa main sur la joue de Pippin, en le fixant intensément, essayant sans doute de lui faire comprendre à quel point il tenait à lui… Merry comprit que Pippin devait partir ; il ferma les yeux, trop triste pour le regarder s’enfuir…
Pippin rentra alors lentement chez lui, se demandant pourquoi sa mère s’acharnait tant à le séparer de son Merry. La question qui le taraudait bien plus encore était pourquoi diable il se pliait à la volonté de cette mère qui prétendait l’aimer et faire tout pour son bien. Mais qu’en savait-elle de son bien, de ses attentes et de ses rêves ? N’était-il pas le mieux placé pour le savoir ? Combien de temps encore sa mère serait-elle la seule détentrice des rênes qui le mèneraient au bonheur ?
Il décida d’aller se coucher. Sa journée avait été longue. Elle avait commencé par une agréable baignade avec son compagnon… Baignade qui, malheureusement, se soldait par une affreuse souffrance mentale. Pourquoi donc était-il si tiraillé par les déboires de Merry, qui serait probablement guéri sous peu ?
La nuit fut courte pour Peregrin. Il avait eu du mal à trouver le sommeil, et celui-ci ne lui avait apporté aucun réconfort. Il se sentait aussi abattu que la veille… Il décida de sortir silencieusement de chez lui, puisque sa mère n’était pas encore réveillée, afin de se rendre chez Merry. Sur place, il décida d’entrer sans frapper, de peur de réveiller tout le monde. Il connaissait parfaitement la maison, et traversa le long couloir qui menait à la chambre de Merry. Il entra doucement et resta interloqué, devant un lit vide… Le lit était fait, comme si jamais personne n’avait dormi dedans, comme si Pippin avait fait un mauvais rêve… Il s’approcha et trouva une lettre sur l’oreiller. Il se douta alors que ceci était bien réel et qu’il était arrivé un nouveau malheur…
Pippin n’avait pu achever son apprentissage de la lecture avant son départ pour la quête de l’anneau, et il avait rechigné à reprendre ses leçons en retrouvant la Comté. Il s’en mordait les doigts à présent. A qui pouvait-il demander de l’aide ? A qui pouvait-il faire confiance ?
Il déboula chez Frodon qui dormait encore. Il ne prit pas quatre chemins pour réveiller ce pauvre Hobbit qui se demandait bien ce qui pouvait lui tomber dessus. Pippin lui expliqua alors l’absence de Merry et lui demanda de lire cette lettre car il était de plus en plus inquiet. Il savait surtout qu’il ne pourrait contenir ses larmes très longtemps…
Frodon parcourut la longue lettre avec un regard grave. Pippin sentit ses jambes défaillir lorsque brutalement, Frodon lui dit :
– Merry est parti.
[To be continued...]